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Ti Nou
439 abonnés
3 395 critiques
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4,0
Publiée le 3 mars 2018
Le sujet aurait pu être la porte ouverte à tous les clichés et les stéréotypes misérabilistes. C’est heureusement bien plus fin et nuancé que cela, le film dégageant plutôt un côté feel-good movie sans jamais être donneur de leçon.
Une impression de deja vu car le sujet a etait traite dans plusieurs films. Quelques cliches également mais l'ensemble est tres agreable a voir avec quelques touches d'humour , des acteurs tres bien et denis podalydes remarquable.
Une excellente comédie, fine et sans vautrage grossier dans les clichés sur les banlieues, réalisée par Olivier Ayache-Vidal, qui signe son premier véritable long métrage. Une belle distribution. De très bons jeunes acteurs. Un sujet toujours porteur. Un film réconciliateur comme il y en a régulièrement depuis "Intouchable", en passant par "la vie scolaire", la mélodie", " Jusqu'ici tout va bien" et quelques autres ... Un film fin, magnifiquement mené par Denis Podalydès, un acteur vraiment talentueux, avec un jeu, discret, posé, juste et millimétré. Des personnages attachants, aucun gag lourdingue, aucun cliché ridicule. Un excellent film, drôle, beau, bien réalisé, malgré quelques rares zooms et quelques rares cadrages instables incongrus, mais le film est suffisamment solide et le spectateur est suffisamment dedans pour que l’œil n'en soit pas agacé. Le reste est parfait, une très bonne surprise, un film hautement agréable et sympathique,
Il semble difficile au départ de trouver un intérêt supérieur à cette nouvelle tentative du cinéma français d'immersion dans le milieu scolaire en banlieue. L'on évite ici les pièges de la comédie pure, de même que la tendance à faire dans le documentaire chargé. Si le propos est intéressant et se nourrit d'un certain réalisme à travers maints petits détails, le film devient un peu trop moralisateur et pétri de bons sentiments, sans forcément mettre les pieds dans le plat et pointer ce qui fait vraiment mal. Les Grands Esprits, malgré certaines qualités (et un Denis Podalydès épatant), planent un peu trop au-dessus de la mêlée pour être le grand film social que l'on pouvait attendre sur cette question.
Des comédiens qui jouent très bien. Une histoire qui se tient, montrant le collège côté profs, Avec plusieurs conceptions de leur métier, de leur implication. Un zeste d'humour et bcp de sensibilité.
Un ensemble très peu crédible si on traite de la violence dans l'éducation nationale et des zones sensibles. Néanmoins on peut prendre plaisir à cette bluette un brin démagogique . Denis Podalydes réussis à faire exister un personnage rempli de contradictions .
Une claque monumentale ! Un des meilleurs films que j'ai vu sur l'enseignement. Bruno Podalydès est éblouissant et remarquable en professeur de lettres muté en banlieue et franchement j'en ai pris plein les yeux et plein le coeur. Pour une fois ce n'est pas cliché et c'est bien pour ça que c'est si touchant et émouvant. C'est d'une justesse incroyable et j'ai passé une soirée merveilleuse ! Une vraie petite perle que je recommande à tous.
Immersion d'un professeur élitiste germanopratin dans un collège de banlieue classé REP . D'avoir énoncé quelques poncifs sur ce qu'il faudrait faire pour résoudre l'échec scolaire, le conduit à cette mission spéciale pour laquelle il se voit détaché par le ministère pour faire un diagnostic et proposer des solutions. Que va-t-il ressortir de cette expérience ? Qu'il n'y a que l'engagement rigoureux et respectueux des élèves, le crédit qui leur est fait d'être capables de penser et de les emmener à partir d'un texte, qui les emporte. Victor Hugo et ses Misérables seront conviés pour emmener, pour élever les élèves.
Etant de la grande maison de l’éducation nationale, je peux certifier que le film propose une vision angélique de la réalité. Tout d’abord, il nous montre un principal qui multiplie les conseils de discipline et soutient ses enseignants, ce qui n’existe quasiment plus de nos jours où le prof doit se justifier alors que les bambins ont tous les droits. Ensuite, la classe concernée est tout sauf difficile par rapport aux énormes problèmes de violence physique qui existe réellement dans les classes actuelles. Par contre, il est vrai que l’on constate l’épuisement de nombreux collègues professeurs face à des élèves qui ne veulent rien faire (ils ne sortent même plus leurs affaires) et qui connaissent leur totale impunité. A part cela, en tant que petite comédie à vocation sociale qui se déroulerait dans un monde merveilleux, le métrage est plutôt bien fichu, souvent drôle, parfois attendrissant. Il a le mérite de vanter le rôle si important de l’éducation, mais il oublie que l’on retire trop souvent cette possibilité aux professeurs auxquels les gens ne font plus confiance de nos jours.
Je ne connaissais pas du tout ce film que je viens de voir à la télévision. Ce sujet a déjà été traité, et souvent de façon un peu caricaturale. Là c'est une bonne surprise, car c'est bien traité, tous les personnages sont attachants, il y a de l'humour, et ce qu'il faut d'émotion. Un bon film à voir.
une situation ambiguë commence le film et devient tout du long une belle leçon dans un lycée de banlieue un prof qui devient humain et des élèves qui essaient de comprendre comment réussir ou pas dans la vie une idée qui devrait donner des leçons dans les deux sens élèves et profs pour se comprendre et donner une chance pour continuer surtout en banlieue que tout peut arriver
Une très bonne surprise que ce film emmené par Denis Podalydès, ancien professeur de Lettres à Henry IV qui va se retrouver muté dans un collège de banlieue malgré lui. Certes, il y a quelques clichés sur la banlieue mais il émane de ce professeur au début très rigide une vraie approche humaine de la profession et de sa relation avec les élèves. On ne peut s'empêcher de repenser à Depardieu et ses 4ème techno dans "Le plus beau métier du monde" et Denis Podalydès est impérial dans sa méthode d'adaptation à un terrain qui lui semblait hostile. Les rapports entre les autres professeurs et l'idée que chacun se fait de l'enseignement est également intéressante. Un sujet plusieurs fois exploité au cinéma mais au final une grande bouffée d'optimisme qui fait du bien.
Un enieme film sur l'école à 2 vitesses : celle des grands lycées parisiens vas les collèges de banlieue. Pas de grande surprise mais on se laisse prendre par le film en s'attachant quelque peu aux personnages.
Toujours très engagé dans des œuvres à vocation socialement réformiste, Olivier Ayache-Vidal se prononce cette fois-ci sur la fibre éducative dans « Les Grands Esprits ». « La Journée de la Jupe », « Primaire, « Entre les murs, « Le plus beau métier du monde »… Nombreux sont ces films audacieux généralement représentatifs d’une génération. Le titre du métrage est innocemment des plus explicites en se référant à l’expression « Les grands esprits se rencontrent. » Une première base qui signe une confrontation entre deux opposés à venir. Le socle du synopsis est une naturelle rencontre entre deux sociétés opposées : D’un côté, François Foucault, professeur dans le prestigieux Lycée d’Henri IV, de l’autre, une classe d’enfants dissipés issus des quartiers sensibles. Même si le début semble un peu bref et inévitable, la suite va se révéler comme un noble régal. Comment donner le goût d’apprendre à ces jeunes ? Par quelles moyens faut-il leur donner envie de lire, d’écrire et de travailler ? Sans être trop laxiste par peur de se faire dominer, ou trop sévère au risque de les désespérer, François Foucault va se retrouver en constante recherche d’un juste milieu éducatif. Bien que le professeur apporte son savoir, l’intérêt d’un tel film est aussi de montrer que l’école n’est pas à sens unique mais qu’elle constitue un espace d’échange où le tuteur va lui aussi, beaucoup apprendre de ses élèves. Le désir de savoir, la volonté de bien faire, ne pas croire en soi, le métrage dispose aussi d’une syntaxe soigneusement choisie, où chaque mot, chaque expression a son importance. Comme dans « Le plus beau métier du monde » avec Gérard Depardieu, l’essence fictif du métrage s’étale dans une confusion entre la vie scolaire et le cadre privée du professeur. Alors que la position de départ était d’y percevoir un changement d’adaptation en passant des beaux quartiers de Paris à une cité sensible, le fil va progressivement s’orienter dans un bien-être moins matérialiste et plus humain. Honnête, sincère et toute en justesse, le talent des enfants comme celui des professeurs clament l’admiration dans leurs représentations définies. Le talent de Denis Podalydès porte humblement l’affiche jusqu’à la dernière seconde. Bilan : Rien de plus démonstratif qu’un film… Plus que que nature ! Plus de critiques et de cinéma sur Cinephilion.net !
Une histoire plutôt intéressante que celle de ce professeur d'un lycée très réputé qui se retrouve parachuté, suite à un concours de circonstances, dans un collège de banlieue. Le choc des cultures promet d'être savoureux. L'interprétation est excellente, mention spéciale au jeune Abdoulaye Diallo, épatant de naturel. François Foucault, ce digne professeur, agrégé de lettres, qui semble prendre un malin plaisir à humilier ses élèves, qui se croit plus intelligent que tout le monde, très antipathique et hautain, va s'humaniser peu à peu au contact de ces jeunes si différents de ceux dont il avait l'habitude. Il va même connaître des émois du cœur qu'il n'avait sans doute pas connus depuis longtemps. On a l'impression qu'en fait tout le monde sort un peu grandi de cette histoire, pas seulement les jeunes. Mais le film m'a laissé un goût d'inachevé. J'ai eu l'impression que le réalisateur n'était pas allé jusqu'au bout de l'histoire. Ou bien alors il prépare une suite, parce que la fin du film m'a laissée sur ma faim. Je suis sortie un peu déçue, alors que j'avais plutôt bien aimé les personnages et le déroulement du film. Dommage