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    Plaire, aimer et courir vite
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    3,6
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    213 critiques spectateurs

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    ned123
    ned123

    129 abonnés 1 663 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2019
    J'ai vu un film... qui traite des premiers mois de l'épidémie du Sida en évoquant la rencontre d'un jeune homme et d'un homme plus mûr. Durant cette période si particulière, se côtoie la mort, la vie, le doute, l'ignorance... C'est la découverte d'une sexualité dans un contexte de risque permanent... Vincent Lacoste réussit l'exploit de changer totalement de registre et d'être très crédible, et j'ai découvert le charme envoûtant de Pierre Deladonchamps... D'ailleurs, on peut presque se dire que ces 2 personnages sont en fait les 2 facettes d'une même pièce, tant le film paraît personnel... La crudité de certaines scènes m'a mis en distance de ce film...
    Léna H
    Léna H

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 février 2019
    L’affiche prête clairement à confusion : ce film n’est pas léger, si ce n’est au travers du personnage interprété par Vincent Lacoste, qui lui évite de tomber dans le glauque et redonne un coup de peps à chaque apparition. Je trouve d’ailleurs curieux qu’il ait été nommé aux Cesar pour Amanda et non pour ce film, où sa performance est parfaite de bout en bout. Denis Podalydès me semble par contre sous-exploité, malheureusement.

    L’histoire est donc grave mais plutôt jolie, l’amour y est filmé dans une certaine complexité entre la passade et l’histoire qui résiste à la séparation, l’amour-amitié et le libertinage. La photo est parfois sublime, Rennes magnifiquement filmée. Il en reste, en ce qui me concerne, des longueurs et surtout un début de film auquel j’ai eu bien du mal à accrocher. Dommage, car le reste était beaucoup plus convaincant.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    229 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2019
    Honoré réalise "son grand film" sur les années sida, le film que l'on pouvait attendre de lui depuis quelque temps. Il navigue entre romance et tragi-comédie douce-amère. La narration est joliment ficelée, les acteurs sont très bons, le style s'avère plus sobre qu'à l'accoutumée. Mais les dialogues sont encore trop littéraires pour faire vraiment parler le naturel et les émotions. Une sophistication et des longueurs qui peuvent laisser un peu à distance.
    XavierCaze
    XavierCaze

    6 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2019
    J'avoue avoir eu du mal à entrer dans le film n'étant pas du tout proche de la communauté homosexuelle. Certaines scènes m'ont dérangé. Mais progressivement nait un attachement profond au personnage de Jacques joué avec une rare sensibilité par Pierre Deladonchamps qui mérite les plus grands prix d'interprétation de la terre. Une très belle histoire émouvante, profonde, extrêmement humaine.
    chris d.
    chris d.

    18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2019
    Des acteurs formidables, et un scénario qui malgré le sujet ne joue pas trop sur le sentimentalisme et le pathos. Pierre Deladonchamps et Vincent Lacoste sont très touchants dans leur façon de nous faire découvrir leur quotidien, leurs joies et leurs peines.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 838 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2018
    J'aime beaucoup le cinéma d'Honoré et bien qu'il faut admettre que ce Plaire, aimer et courir vite n'est pas son meilleur film il en reste néanmoins réussi. Le sujet du film est connu, on avait 120 battements par minutes qui racontait plus ou moins la même chose l'an dernier (mais en plus réussi et en plus militant), il s'agit de la dernière histoire d'amour d'un homosexuel atteint du sida.

    Forcément c'est assez horrible sur la fin, notamment la dernière séquence qui est bouleversante, notamment dans la trivialité des conversations et puis le plan final est juste terrible... On voit bien tous les espoirs fous, mais réduits à néant, d'une génération d'homosexuels dévastés par le sida.

    Après c'est Honoré, donc tout n'est pas triste, même dans l'adversité, le film garde toujours une forme certaine d'énergie vitale qui le rend à le fois drôle, touchant et surtout très juste. J'aime beaucoup les dialogues, les réflexions parfois anodines, notamment du personnage de Vincent Lacoste à sa copine en début de film... Bien sûr tout ceci est écrit, bien sûr tout ceci est joué, mais il se dégage une certaine forme de vérité dans les situations qui fait un bien fou et qui permet de s'identifier même si on n'est pas gay ou bi ou que sais-je encore.

    Et puis j'apprécie les références, le film m'a rappelé que je voulais lire du Koltès par exemple, mais surtout j'adore ce que répond Lacoste lorsque son futur amant lui demande s'il a déjà lu un de ses livres et qu'il répond qu'il ne lit pas trop les vivants. C'est le genre de phrase que je pourrais sortir.

    Ayant fait dix ans d'animation voir Lacoste (encore lui) venir engueuler ses animateurs qui foutent le bordel dans le camp la nuit, c'est du vécu. En fait Honoré ose filmer des à-côtés, montrer ces gens vivre et c'est drôle. J'avoue que j'ai ri lorsqu'il dit à son ancienne copine qu'elle n'est sans doute pas venu là pour lui parler de son projet pédagogique...

    Bref, par petites touches Honoré arrive à faire échos à la vie du spectateur (en tous cas à la mienne, alors que je ne suis a priori pas concerné par le sujet du sida dans les milieux gay des années 90) et à le happer dans cette histoire d'amour dont on sait par avance que l'issue sera tragique.

    Cependant si on est allergique à Honoré, forcément on rejettera, mais adorant son style je suis touché.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 novembre 2018
    Mon histoire avec ce film s'est déroulée en trois temps : d'abord, le visionnage de la première bande annonce m'a véritablement donné envie le voir en salles. Puis, faute de temps et surtout après la lecture de quelques avis négatifs, je me suis résigné, pensant que les avis que j'avais lu auraient probablement raison lorsqu'ils évoquaient les trop nombreuses ressemblances entre "Plaire, aimer et courir vite" et "120 battements par minute". Et puis j'ai fini par craquer pour le DVD, regrettant de ne pas m'être forgé mon propre avis dès le départ. J'ai finalement été surpris de voir que j'avais eu tort et que "Plaire, aimer et courir vite" ne ressemble que très peu à "120 battements par minute" si ce n'est qu'ils ont en commun deux de leurs thèmes principaux...mais la ressemblance s'arrête là. Quand "120 battements" se veut être un film quasi documentaire et militant, "Plaire, aimer et courir vite" est une fiction qui ne cherche pas à prendre position. On assiste donc à un film magnifique, touchant et bouleversant. Certes, la durée du film et certains de ses passages qui trainent un peu en longueur pourront en dérouter plus d'un(e) mais c'est avec cette durée et ce "jeu" sur le temps que le film permet à la relation entre les protagonistes de se construire. C'est avec ce même temps qu'on explore leur attachement l'un à l'autre. C'est tout simplement fascinant !
    On notera que le film est servi par un casting impeccable. Pierre Deladonchamps est exceptionnel dans son rôle et son personnage est véritablement le plus intéressant du film tant il pousse à s'interroger sur la vie et sur sa relation aux autres.
    En quelques mots, "Plaire, aimer et courir vite" reste probablement un des meilleurs films de Christophe Honoré, si ce n'est son meilleur film, tout simplement.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    593 abonnés 2 773 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    Balade entre des tombes amoureuses et mélancoliques, Plaire, aimer et courir vite s’inscrit dans une homosexualité en fin de vie, du moins terrifiée par cette dernière. La grande pudeur avec laquelle Christophe Honoré filme ses personnages, leurs déchirements et leurs joies, nous émeut au plus profond de notre être ; d’excellents acteurs livrent une prestation à fleur de peau, charnelle et poétique, et assurent une complicité fraternelle comme les maillons d’une chaîne solidaire. Ce n’est pas un film de combat, c’est une errance à plusieurs douce-amère dans laquelle les êtres glissent de la vie dans la mort sans craindre pourtant de vivre pleinement. Les trois temps de l’existence homosexuelle sont présents dans le titre, rhétorique implacable pourtant porteuse de lumière : car la conscience de la finitude rend chaque instant magique, change chaque geste en volupté, fait de chaque parole une déclaration d’amour.
    coperhead
    coperhead

    20 abonnés 472 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2018
    Les très bonnes notes des critiques m'ont poussé à regarder ce film avec intérêt bien que le sujet ne me passionne pas. Contrairement à 120 battements par minute qui est un film de combat politique choc , Plaire, aimer et courir vite se concentre surtout sur une histoire d'amour entre un jeune gay de province et un écrivain parisien atteint gravement du sida . Quelques moments de grâce, avec le bon jeu des acteurs : Lacoste entre candeur et provoc ,Deladonchamps, très bien dans ces rôles qui lui collent à la peau ( comme dans l'inconnu du lac ) et même Podalydès toujours juste .La réalisation est sombre et soigné et les dialogues finement ciselés mais le film est lent avec quelques longueurs .
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    272 abonnés 2 816 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Honoré propose une chronique avec un certain réalisme mais à la fois plate et fade et aux allures élitistes. sur une mise en scène très académique, le temps est long, les scènes s'enchaînent et l'émotion n'est pas là. les acteurs sont plutôt juste mais ne parviennent pas à faire de ce film, un moment remarquable!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Très beau film, très belle histoire.. On se laisse amener rapidement dans l itinéraire de ces deux hommes, le titre correspond tout à fait à nos sensations quand on regarde ce film.
    Interprétation excellente de pierre deladonchamps qui s affirme comme un très grand, et Vincent lacoste qui est épatant dans un registre où on le connaît moins..
    elriad
    elriad

    387 abonnés 1 791 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    toujours curieux du cinéma de Christophe Honoré, je n'ai jamais retrouvé le même plaisir que lors des "chansons d'amour" que je revois régulièrement. Une fois encore, le réalisateur livre une oeuvre forte parfaitement construite, maitrisée, aux dialogues très écrits, porté par un Vincent Lacoste époustouflant, seul véritable personnage empathique de cette histoire située dans les années SIDA. Mais il y a toujours dans le cinéma de Honoré quelque chose de maniéré, un manque de simplicité qui finit par me gêner jusqu'à enlever la part de spontanéité que j'aime ressentir dans un film. Ici aussi.
    mimi067
    mimi067

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Du cinéma français: théâtral, intellectuel, bavard, dépressif sans retenue.
    Des revendications idéologiques tendant à justifier le narcissisme comme principe moral.
    Une peinture du milieu gay parisien peu flatteuse quoique probablement encore très angélique.

    Mais des acteurs solaires qu’on aura plaisir à revoir dans un vrai film. Un scénario bien écrit et un film qui se déroule bien, sans ennui.

    Au bout du compte, la prison narcissique des personnages issus de l’imaginaire de Ch. Honoré apitoie plus qu’autre chose. Disons les choses franchement: on peut choisir de s’en passer sans scrupule.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Le film au générique fort original nous prévient tout de suite, nous sommes en 1993. Au début de cette décennie, le sida continuait ses ravages et la communauté gay était toujours la première touchée. 1 an après le très beau "120 battements par minute" de Robin Campillo, Christophe Honoré s'attèle à son tour à dresser le portrait d'une génération victime de ce fléau. Mais là où Campillo s'attardait sur la lutte et les revendications d'Act up, Honoré préfère s'attarder sur un couple et sur leur intimité. Pourquoi pas, mais à force de plans séquences trop longs et de dialogues trop écrits pour ne pas délivrer de bien grands messages, son film est trop souvent froid et ennuyant.
    Certes, il y a les acteurs, tous excellents, Deladonchamps, juste et sobre mais une nouvelle fois connoté dans un personnage à la sexualité hors des entiers battus, Podalydès, à nouveau excellent, sachant donner une vraie dimension humaine à son personnage avec peu d'effets, et surtout Lacoste, le plus fascinant des trois, dans un role beaucoup plus mature qu' habituellement.
    Coté mise en scène, bien qu'il site "La leçon de piano" ou "Boy meets girl", le cinéma de Christophe Honoré est décidément bien pauvre et peu original sur le plan visuel. A la différence de Campion ou Carax, Honoré est un cinéaste de mots, encore faut il avoir des choses fortes à dire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Critique tardive, j'ai vu le film il y a plusieurs mois, j'y suis retournée dernièrement car il m'a particulièrement touchée.
    La lecture du synopsis m'a donné envie d'y aller mais je ne savais pas trop si j'allais apprécier une histoire qui me paraissait très loin de moi.
    Les deux personnages principaux se rencontrent par hasard à Rennes dans les années 90.Jacques, écrivain parisien au succès confidentiel, 35 ans, pessimiste et cynique en façade, est touché par le SIDA. Arthur étudiant de 20 ans est libre et a la vie devant lui, est ouvert et optimiste. Une attirance et une relation se nouent entre eux immédiatement, laquelle se prolonge par des lettres et des retrouvailles à Paris spoiler:
    les personnages se voient finalement assez peu dans le film, la relation à distance prend autant de place). spoiler:

    La force de ce film est pour moi la sincérité des personnages, un amour qui est "hors de la norme" sur plusieurs points mais universel. On peut ressentir les émotions qui traversent ces hommes auxquels on peut presque s'identifier en partie, notamment sur des prises de décisions, des épreuves à traverser.
    Si Jacques a une vie dissolue, il est père d'un fils qui est tout pour lui et entretient avec la mère une relation amicale et respectueuse. Il a comme meilleur ami un journaliste et voisin, qu'il fait un peu "tourner en bourrique". mais encore une fois la relation est faite de respect et d'amour amical.
    C'est peut être cela qui touche : la sincérité et le respect. La liberté que les hommes s'accordent, les choix assumés qu'ils effectuent même s'ils sont discutables.
    Cette force est sans doute aussi due au fait qu'il y ait une grande part d'autobiographie du réalisateur. Et elle est véhiculée par des acteurs merveilleux, Pierre Deladonchamps et Vincent Lacoste en tête, mais les acteurs secondaires ne sont pas en reste (magnifiques Denis Podalydès, Sophie Letourneur...)
    Pour moi le film de l'année 2018, un film qui va rester.
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