Avis sur Acid House

Trois récits donc qui ne sont reliés par aucune réelle thématique, un premier genre "rape and revenge" avec sa dose de fantastique qui pourrait être le cauchemar sous mauvais trip stupéfiant, un second qui serait dans une sorte de réalisme social façon Ken Loach en burn-out, un troisième façon "Allo Maman ici Bébé" (1989) sous acide. En conclusion on peut sans mal affirmer que ce film est une expérience à tous les niveaux, qu'il risque sans mal d'en choquer certains, de laisser d'autres dans une sorte de léthargie devant tant de vulgarité, mais on ne peut nier le potentiel et certaines idées qui auraient sans doute mener vers un film d'une autre ampleur avec un scénariste plus "cinématographique" avec une vue d'ensemble, avec un fil conducteur entre les segments plus probants.
Site : Selenie

Depuis Danny Boyle et son "Trainspotting", le Royaume Uni est friand d'histoires choquantes qui vous en mettent plein la vue! Dans "Acid House", il est question de trois sketchs inègaux aussi tordus qu'extrêmes, dans la lignèe d'un Solondz ("Happiness") ou d'un Aronofsky ("Requiem for a Dream"). Ici, le spectateur est confrontè à une sociètè en pleine dècomposition (le second segment) qui distille peu à peu l'overdose d'images (cf. le premier et troisième segment) avec un homme transformè en mouche par un Dieu cynique et blasè, un homme mariè mou du genou dont le voisin sans scrupules se farcit sa femme, et un homme qui, frappè par la foudre, l’amène à changer de corps avec un nouveau-nè qui parle [...] Un film souvent cru et complètement dèjantè qui tire un bon parti de sa distribution à la « Trainspotting » où l'on retrouve des acteurs tels que Kevin McKidd et Ewen Bremner! Vous l'aurez compris, cet "Acid House" de la fin des annèes 90 n'est donc pas à mettre entre toutes les mains! Attention à l'accent d'Edimbourg qui ne fait pas vraiment dans la dèlicatesse...

Acid House est du bon cinéma indépendant.
Paul McGuigan nous offre trois sketches démentiels tous aussi surprenants les uns que les autres.
En tout cas, le premier est dérangeant mais vraiment marrant, le second est assez choquant car réaliste et le troisième est bien délirant mais assez choquant aussi quand même.
Pour le trip, c'est vraiment un film à voir.

Pas toujours raffinée mais bien conçue une comédie en sketchs qui se moque du footuniversalisme: au lieu de modeler la réalité selon un moule les auteurs s'adaptent à priori et développe donc un humour caustique qui plaît ou non.

Si Ken Loach avait fait "The hangover", çà aurait pu donner "The acid house"...

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Du même auteur que Trainspotting, celui-ci, suite de court métrage, est moins accessible. C'est dire ! Déjanté à l'extrême, le film prouve encore que c'est souvent dans les moments, les lieux les plus paumés que l'homme est le plus créatifs. Cette Écosse qui semble horrible à vivre, vu comme ça, nous offre de purs objets, peut-être pas toujours fins mais résolument originaux. Terrible satire sociale saupoudrée d'un humour coupant comme un cutter... Personnages indigestes... Un autre cinéma, pour sûr !

dans la mm veine que trainspotting, dany boyle en moins. les doublages sont assez minables...

Des scénarios bêtes avec pour seul rapport : la violence. Une mise en scène énervante. Un montage long. Tout ce qu’il faut pour qu’un film n’ai non seulement aucun intérêt mais qu’il soit véritablement désagréable. (Les acteurs ne jouent pas trop mal.) Aucune ou une étoile ? Qu'importe, ce film ne m'a vraiment pas plu.

Ce film m'a horrifié autant que fait rigoler. J'ai adoré le passage du mec qui se déchire à l'acid: son trip était vriament très original.
Les acteurs sont très bon et les mouvements de caméra très aériens m'ont fait passé un bon moment.

Après le succès de "Trainspotting", il était donc logique que l'on s'intéresse aux autres écrits d'Irvine Welsh, malheureusement pour l'auteur, l'adaptation de "Acid House" n'est pas aussi réussie que son aînée, la vulgarité a pris place à la provocation. Sur un plan plus technique, la réalisation est vraiment très laide et le rythme végétatif. Un film qui sert pas à grand chose.

délirant , même trempe que transpotting. Que dire ? bon trip .

3 étoiles car je n'ai pas tout aimé ,la première partie est drôle , le gars qui a tout perdu qui se transforme en mouche et qui rend visite à ceux qui sont la cause de sa transformation, ils les trouvent dans de drôles situations (surtout les parents).
La deuxième partie c'est celle qui m'a le moins plus,pas assez en accord avec les deux autres parties.
La troisième partie pour moi la meilleure, coco bryce (d'ailleurs il a joué aussi dans trainspotting)un gars complétement déjanté , qui se fait un trip et se retrouve dans une autre maison mais transformé en bébé, le bébé est juste excellent, j'étais morte de rire tout le long .
Génial ce coco bryce..

Acid House, d'Irvine Welsh, nous emmène dans trois histoires différentes : la première, un jeune homme perd tout en une journée : son équipe de foot car il est mauvais, son travail car la conjoncture le veut, sa copine qui le trouve pas assez « homme », sa maison car ses parents souhaitent leur tranquillité. Super la vie ! Il va alors rencontrer Dieu qui va le changer en mouche et donc va se venger.. J'aime les personnages pathétiques et on a un très bon exemple ! La deuxième histoire illustre un couple lassé dont la femme mauvaise va coucher avec le voisin envahisseur et complètement fou. Le pauvre mari, encore pathétique, pigeon va essayer de résister au désastre avec son bébé. Ça donne la haine mais ça nous fait réfléchir sur l'avenir et le mariage. La troisième histoire démontre un jeune homme bien énervé, Ewen Bremner alias Coco Bryce, un grand supporter de foot qui va prendre de l'ecstasy et va se retrouver dans le cerveau d'un bébé qui, lui sera dans le corps de Coco.. Hum bon, un lien entre tous ça ? Un mec, un pathétisme on va dire, des situations impossibles comme la mouche ou le bébé.. Mais pour ma part, les trois actes sont parfaits, particuliers, mais parfaits, on se demande un peu ce qu'on regarde et parfois, on peine à comprendre notamment pendant l'overdose de Coco. J'ai du mal à critiquer tout ça, il faut aimer, c'est du cinéma so british très spécial toujours dans l'univers du sexe, de la drogue et de la vie.

Quel kiff de retrouver Spud et Tommy ! La 2e partie est vraiment noire mais géniale (t'a vraiment envie de shooter le blondinet), la 2e est marrante et la 3e c'est vraiment le gros délire bon après la réalisation c'est pas toujours ça mais ça déchire quand même !