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    Amanda
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    reymi586
    reymi586

    404 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2019
    Une belle petite histoire très touchante avec un Vincent Lacoste qui s’impose de plus en plus dans le paysage cinématographique français. De beaux moments d’émotions et une vraie complicité a l’écran entre Vincent Lacoste et la jeune Isaure Multrier.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2018
    « Elvis has left the building ». Cette phrase qui servait à disperser les admirateurs d’Elvis Presley à la fin de chacun de ses concerts, Sandrine (Ophélia Kolb), professeure d’anglais et maman célibataire, en explique la signification à sa fille Amanda (Isaure Multrier) âgée de 7 ans. Le chanteur s’en est allé, plus besoin de l’attendre. Ce faisant, elle n’imagine pas que, bientôt, c’est elle-même qui quittera non pas seulement un « building » mais ce monde et que c’est la petite Amanda qui devra se résoudre à ne pas l’attendre, car on ne revient pas du pays des morts.
    Le thème du deuil, le réalisateur Mikhaël Hers l’avait déjà exploré en 2016 avec un film tout en finesse intitulé « Ce sentiment de l’été ». Il y revient aujourd’hui mais en le reliant à de terribles faits d’actualité, ceux des attentats qui ensanglantèrent Paris en novembre 2015. Il y revient aussi en prenant le temps et, pendant toute une grande première partie du film, avant que ne survienne la tragédie, en familiarisant le spectateur avec un ensemble de personnages, tous très attachants : Sandrine et Amanda, mais aussi et surtout David (Vincent Lacoste), le frère de Sandrine, ainsi que Léna (Stacy Martin), la voisine de ce dernier avec qui il ne tarde pas à flirter. David, très pris par ses deux jobs, la location d’appartements pour touristes et l’élagage des arbres du 20ème arrondissement de Paris, n’en trouve pas moins du temps pour aider sa sœur en allant, par exemple, chercher la petite Amanda à sa sortie d’école (quitte à arriver en retard et à se faire ensuite gourmander par Sandrine). On devine néanmoins la complicité qui unit tout ce petit monde.
    Or voilà que tout est bouleversé le jour où David, allant à la rencontre de Sandrine et Léna qui sont parties se promener dans le bois de Vincennes, y découvre un carnage. Des terroristes ont tiré sur tous les passants qui se trouvaient à leur portée. Les corps ensanglantés gisent sur la pelouse. Quelques plans sur le massacre puis sur l’entrée de l’hôpital Tenon suffisent à faire percevoir l’ampleur du désastre. Plus tard, la même sobriété, la même pudeur sont au rendez-vous lorsqu’il s’agit pour David d’expliquer à sa nièce Amanda que sa mère est au nombre des victimes. Ces qualités, le cinéaste ne les abandonne jamais, parvenant ainsi à réaliser un film qui est un bijou de délicatesse.
    Pour David, jeune homme de 24 ans quelque peu « adulescent » comme on dit, les décisions à prendre ne vont pas de soi. Elles engagent sa liberté. Hormis une tante qui donne volontiers un coup de main et sa mère qui vit à Londres et qu’il n’a pas vu depuis dix ans, il n’y a que lui pour prendre la charge de la petite Amanda et devenir son tuteur (voire l’adopter). À moins, bien sûr, de placer l’enfant dans une institution accueillant des petits orphelins, solution que le jeune homme envisage pendant quelque temps. Mais la relation qui se noue entre l’oncle et la nièce ne peut laisser de place à une telle perspective. Rien ne va de soi pourtant, l’enfant fait des cauchemars et se rebelle lorsqu’elle constate la disparition d’objets dont se servait sa mère, et cependant quelque chose se construit qui ne s’explique pas. Il faut même, pour David, accepter de renoncer à des satisfactions immédiates, lui qui fait le voyage jusqu’à Périgueux dans l’espoir d’en revenir avec sa bien-aimée Léna qui, blessée au cours de l’attentat et, bien évidemment, traumatisée, a préféré s’éloigner de Paris. En fin de compte, c’est au cours d’un voyage à Londres, projeté avant l’attentat du bois de Vincennes, qu’apparaissent en évidence les sentiments ambivalents qui habitent le cœur d’Amanda. spoiler: Là, dans le stade de Wimbledon, ses yeux sont baignés de larmes tandis que, de sa bouche, s’échappent des rires. Larmes de douleur causées par la perte d’une maman, rires de joie parce qu’avec la présence affectueuse de son oncle la vie et le bonheur sont toujours possibles.
    Stéphane C
    Stéphane C

    54 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2018
    Un mélo sensible et sans pathos axé sur le travail du deuil et le lien filial. Parmi ces deux êtres qui tentent de s'apprivoiser, Vincent Lacoste est un formidable père de substitution... 😢
    🎬🎬🎬🎬
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    68 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 novembre 2018
    Comme dans son film précédent film : Ce sentiment de l'été, Mickaël Hers construit son film à partir d'une "disparition".
    Je suis sorti plutôt enthousiaste !
    Le sujet central c’est le poids des responsabilités, la difficulté de faire des choix, et la relation « fine » qu’un jeune adulte (Vincent Lacoste) construit peu à peu avec la fille (7 ans?) de sa soeur.
    Toutes les situations semblent « vraisemblables » et particulièrement bien exposées, sans lourdeur….
    Vincent Lacoste déploie et élargit sa palette « fantaisie » à une gravité et une profondeur….
    Comme souvent la petite fille est épatante de justesse.
    De nombreuses scènes sont d'une extrême sensibilité.
    Paris est joliment filmé, une fois encore….
    Bref, une réussite…..
    Loïck G.
    Loïck G.

    286 abonnés 1 633 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2018
    Une vision post-traumatique des attentats terroristes. Un sujet délicat, parfaitement abordé par le réalisateur du déjà précieux « Sentiment de l’été » qui jamais n’appuie sur les stéréotypes du genre, lui préférant le commun d’un quotidien si présent, surtout quand celui-ci bouscule son bel ordonnancement. Une petite fille qui se retrouve seule, un tonton désemparé par cette charge inattendue et le monde qui tourne tout autour plus ou moins concerné, plus ou moins conscient. Sans jamais forcer la dose ou le point de vue, Mikhaël Hers dit superbement les choses de la vie en peu de mots et d’images. La réalisation qui coule ainsi de source prend de la même manière les comédiens dans une interprétation extraordinaire. De la part de Vincent Lacoste en premier lieu dont l’allure cabotine se frotte excellement aux responsabilités qu'impose la charge de sa petite nièce. Elle est jouée par Isaure Multrier de façon magistrale. Les derniers films français font souvent appel à de jeunes comédiens. Ils ne déméritent pas mais Isaure Multrier à déjà pris quelques longueurs d’avance.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Sophie C.
    Sophie C.

    5 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 avril 2021
    Le film m'a paru atone, excepté à de rares moments, pas vraiment sauvé par le jeu des acteurs, assez inégal. Il est très lent à se mettre en place, avec au début une scène dialoguée particulièrement ratée, anti naturelle, qui s'avère préparer la scène finale. La recherche du 'détail vrai' est ainsi mise à mal par beaucoup de maladresses, des invraisemblances dans le scénario, et entraîne une certaine dispersion du sujet (l'attentat ? la mère absente ? la difficulté à devenir adulte ?). En définitive j'ai éprouvé pas mal d'ennui, peu d'émotion, et l'étrange impression que l'attentat n'est finalement pas grand chose...
    velocio
    velocio

    1 170 abonnés 3 034 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2018
    Presque 3 ans après un très ennuyeux "Ce sentiment de l'été", le réalisateur français Mikhaël Hers fait montre d'un progrès notable avec "Amanda", un film sur un jeune homme d'une bonne vingtaine d'années, à peine sorti de l'adolescence, qui doit prendre en charge Amanda, sa nièce de 7 ans, suite au décès de sa sœur dans un attentat. Beau sujet, assez bien traité même si le film n'est pas exempt de certaines longueurs inutiles. Les personnages féminins sont très bien interprétés : Isaure Multrier, l'interprète d'Amanda, est parfaite, tout comme Stancy Martin, Lena dans le film, et Orphelia Kolb, dans le rôle de la sœur. On a par ailleurs beaucoup de plaisir à retrouver Marianne Basler et, surtout, Greta Scacchi, devenue si rare au cinéma et qui joue ici le rôle d'une mère qui a préféré vagabonder plutôt que de s'occuper de sa progéniture. Bonne interprétation aussi de la ville de Paris et du moyen de transport qu'est le vélo. Par contre, pour moi, un gros problème : la présence de Vincent Lacoste dans le rôle principal, un comédien que je supporte de moins en moins et que, personnellement, je trouve à contre-emploi dans ce film.
    joelle g
    joelle g

    78 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2018
    Film guimauve..politiquement correct...trop propre...trop consensuel.....
    De très bons acteurs...y compris la jeune Amanda.....
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    107 abonnés 2 330 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2019
    Le jeu de Vincent Lacoste n'est pas adapté à la situation, il ne dégage pas ce que l'histoire laisse supposer.
    Yves G.
    Yves G.

    1 292 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2018
    David est un adulescent de vingt-quatre ans qui vit à Paris de petits boulots. Son père vient de mourir ; il est sans nouvelles de sa mère qui, peu après sa naissance, est partie refaire sa vie à Londres. David est très proche de sa sœur aînée, Sandrine, et de sa nièce, Amanda.
    La vie de David bascule quand Sandrine est tuée dans un attentat terroriste. Il doit faire le deuil de sa sœur et prendre en charge la petite Amanda.

    Les vingt premières minutes de "Amanda" ne paient pas de mine. On y découvre la vie banale de Parisiens ordinaires : David court d'un job à l'autre, Sandrine enseigne l'anglais au collège, Amanda mange avec gourmandise des Paris-Brest. Mais ce bonheur sans histoire est brisé par un attentat, d'autant plus monstrueux, d'autant plus glaçant qu'il se déroule un jour d'été sur la pelouse du bois de Vincennes.

    Mikhaël Hers aurait pu signer un film sur le Bataclan ou sur Charlie Hebdo : comment le terrorisme a sidéré la France en 2015. Mais tel n'est pas l'objet de "Amanda". On ne saura quasiment rien de l'attentat proprement dit, de ses commanditaires, des poursuites au pénal ou au civil qui en résulteront.

    Comme il l'avait fait dans son film précédent, "Ce sentiment de l'été", le réalisateur s'intéresse au travail de deuil. Un deuil paradoxal puisqu'il se déroule pendant le temps suspendu de l'été, dans une lumière douce et chaude.

    Le travail de deuil de David est compliqué par la présence d'Amanda. Un tel duo, formé d'un adulte et d'un enfant que les aléas de la vie rapprochent, est une figure rebattue du cinéma depuis "Le Kid" de Chaplin. C'est souvent le gamin qui en constitue le maillon faible, horripilant de cabotinage. Ici c'est l'inverse. La petite Isaure Multrier n'en fait pas trop. En revanche, Vincent Lacoste est exécrable. Tout en lui m'horripile : sa silhouette dégingandée, sa bouche molle, son rire idiot.

    Ce sentiment de l'été démontrait une maîtrise achevée de l'ellipse. Il valait par ce qu'il ne montrait pas. "Amanda" est plus maladroit qui en montre trop. Ainsi de la mort de Sandrine. Ainsi de son annonce par David à Amanda sur un banc dans un square. Ainsi de la scène finale sur le court central de Wimbledon. Trois scènes inutilement démonstratives dont "Amanda" aurait pu faire l'économie.
    Misyl11
    Misyl11

    14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2018
    magnifique
    bouleverant
    sublimes comédiens
    mise en scène pudique.
    une oeuvre éblouissante
    à voir absolument
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    27 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 décembre 2018
    Film globalement ennuyant, dont la fin ne relève en rien l'ensemble déjà longuet. Bien sûr la démarche est intéressante et le côté réaliste réussi, mais même sans être particulièrement adepte de film d'actions, j'ai trouvé le rythme assez mauvais, et les personnages, mis à part Amanda et son frère, assez peu attachants ou trop bobos parisiens. La copine est une sorte de stéréotype d'artiste parisienne, idem pour la grande tante canon... Au moins, on sentait bien l'ambiance très parisienne avec des vues insistantes sur des places de la capitale. Ce film apparaît alors aussi comme un hommage à Paris, mais avec une mise en scène avec peu d'intérêt, ça plombe un peu le sens de cette proposition !
    Patrick L
    Patrick L

    8 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 décembre 2018
    Malgré toute la sympathie que j’ai pour Vincent Lacoste, je ne peux que déplorer son jeu d’acteur qui sonne souvent faux ici. L’émotion ne fonctionne pas, on ne s’attache pas aux personnages, la réalisation est poussive et on s’ennuie. Étrange succès...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 novembre 2018
    Amanda est un film bouleversant . Il parle d’une innocence perdue. Vincent Lacoste et la petite Isaure sont renversants. Le politique par l’intime. Un film qui guérit !
    djams
    djams

    28 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 décembre 2018
    Je voulais voir ce film très bien noté à la fois par la presse et les spectateurs. Cela m'a juste conforté dans le fait que les français surnotent les films français. C'est une histoire à grands coups d'émotions (tout le monde pleure là-dedans) mais leur origine n'est jamais vraiment expliquée. Pourquoi des gens décident tout d'un coup de tuer des gens dans un parc ? Aucune idée et personne ne cherche à savoir parce que la seule raison de l'existence de ce massacre est de permettre d'exposer toutes les émotions et les sentiments qui en découlent. Aucun intérêt particulier parce qu'on ne retient pas grand chose de cette histoire à part les larmes !
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