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Remi S.
15 abonnés
135 critiques
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3,0
Publiée le 1 avril 2020
La force implacable de *Vivarium* signé Lorcan Finnegan est cette plongée métaphorico-horrifique d'un jeune couple dans la terreur d'une petite maison située dans un lotissement monotone et pluriel dans lequel réside en profondeur le spectre inévitable du modèle de la famille nucléaire. Un destin souvent vu comme inévitable pour un couple d'une trentaine d'année. Un film d'horreur qui tente des choses, mais qui ne parvient pas non-plus à viser plus-haut !
Gemma (Imogen Poots) et Tom (Jesse Eisenberg), jeune couple d'une vingtaine ou trentaine d'année, s'aiment passionnément et ont pour projet d'investir dans leurs première maison. Lorsqu'ils franchissent la porte d'une agence immobilière à priori banale, ils sont accueillis par un de ses mystérieux vendeur de rêves. De là, les deux tourtereaux sont conduits vers une maison au cœur d'un grand lotissements soit-disant idéal, pour venir faire la visite de la fameuse résidence n°9 jugée comme un endroit rêvé : cette maison et ce quartier ne les laisseront malheureusement pas sortir indemnes. De ces premières minutes de film, nous comprenons que Lorcan Finnegan va nous conduire au cœur d'une autre vision du modèle immobilier moderne où prospérité et sérénité sont censées être soit-disant les maîtres-mots !
Dans ce décor à la fois fortement imaginaire et tranquille se cache une réalité sordide à travers laquelle il n'est pas possible d’échapper. Cet immense lotissement où chaque maisons sont identiques, propulse les deux protagonistes vers un avenir à la fois vu comme inévitable pour un jeune couple actif, et vers une matérialisation rapide de leurs vies futurs entre la lassitude, l'éducation d'un enfant et plus horrible encore, vers une naissance d'une forme de violence intra-familiale qui rajoute encore une dimension de terreur à un milieu déjà redouté depuis longtemps. Les difficultés de la vie sont littéralement modelées en fonction de ce quartier monotone et généralisé. La vie devient à l'image de cet environnement lucratif pour ses gérants en cravate : simple, répétitif et angoissant. Lorcan Finnegan met à mal le monde de l’immobilier, de la consommation et en général de la société post-industrielle dans une déconstruction horrifique d'un univers où les plus gros mangent les plus petits. Où la vie se résume à ''métro-boulot-dodo'' et où le travail dur ne permet pas souvent de voir une lueur de sérénité et d'un monde plus paradisiaque. Au sein de ce cauchemar ambulant dont la fin est invisible à l'image de *The End* de Guillaume Nicloux, *Vivarium* dépoussière à sa façon le cinéma d'horreur et propose une mise en abîme certes fortement métaphorique, mais qui fait peur !
Mais le choix volontiers de traiter la surface du récit en construisant cette terrible vision du monde urbain est à la fois une qualité pour ce film innovant, mais s’avère en même temps comme une limite. Au-delà de la regrettée mise en scène, c'est une certaine répétition qui pourrait nous agacer face à *Vivarium*. Bien conscient de la vérité qui défile interminablement, les deux personnages tournent souvent en rond et prouvent surement une des limites du long-métrage de Finnegan qui s'avoue certes intéressant, mais comme cité en introduction : ne vise pas plus-haut !
*Vivarium* n'en demeure pas non-plus une oeuvre raté et réussi à offrir une facette terriblement horrifique à un monde moderne où l'amour se désintègre au profit d'une monotone routine et à une éducation visant à perpétuer ce milieu mangeur de perspective en tant soit peu positive !
Allégorie du coucou...film nul. On ne tient jusqu’à la fin uniquement pour l’explication. Manque de peau, il n’y en a pas. J’ai perdu 3h de ma vie. Les 20 premières minutes ne suffisent pas à sauver le reste. Il y a quelques incohérences mais bon dans le domaine du fantastique on aurait pu accepter si le reste valait la peine.
Ce film est une pure perte de temps... Dans la droite lignée des films avec une fin pourrie qui ne donne absolument AUCUNE FIN !!! C est la tendance des films sans fin... Vide sidéral...
Film avec un assez bon début mais très vite sans histoire. La fin est extrêmement nul!! J'ai perdu 1h30 de mon temps avec se films sans but réel. Je m'attendais à une fin plus explicative sur le déroulement du films et de certaine action mais rien.
Heu... comment dire ? C'est un film ? C'est une critique de la vie stéréotypée et avilissante qui nous attend si nous nous fourvoyons dans l'utopie de l'accession à la propriété ? Ben alors il suffit de regarder une carte postale pour passer les plus belles vacances de sa vie ! Avoir de l'imagination, c'est bien, mais prétendre que ce film est caustique et dénonciateur est confondre une introduction avec une oeuvre philosophique. C'est juste chiant, non abouti et prétentieux. A moins d'y être contraint, ne regardez pas cet ersatz d'oeuvre cinématographique, vous vous epargnerez une heure et demie d'ennui et de consternation.
Je suis assez déçue de l'histoire qui semblait, pourtant, prometteuse. Ce film détient un réel potentiel qui aurait eu le mérite d'être mieux exploité. L'ambiance y est froide, sinistre voire bizarre....Le lotissement dans le style "Tim Burton" intrigue de par ses maisons identiques, son silence pesant et ses nuages surréalistes que l'on croiraient tout droit sorti d'un tableau de Magritte. On a envie de comprendre le pourquoi du comment, et au fur et à mesure de film, on est dans l'espoir de parvenir, enfin, a une explication. Malheureusement la fin est dénuée de surprise et c'est ce qui manque cruellement à ce film: un réel dénouement ! Je suis restée sur ma faim. Dommage car l'idée de fond est intéressante...mais trop mal exploitée que pour en faire un film digne de ce nom.
Des films comme celui-ci, on en voit plus que rarement ce qui le rend que plus précieux. Un scénario, qui ne photographie, des acteurs, une ambiance totalement innovante. Une sorte de quatrième dimension au goût du jour aux multiples références au delà des conventions hollywoodiennes. Subversif, innovant , choquant, palpitant, étonnant ! Vous en voulez encore ? Regardez le une deuxième fois !
Vivarium : " Endroits où l'on garde et on élève de petits animaux vivants en reproduisant leur habitat naturel. " On ne pouvais pas trouvé mieux comme titre. En effet, ce film fait l'étude du confinement social, des comportements, et de la reproduction biologique OU PAS, dans une histoire glaucque et horrifique. C'est à ne rien y comprendre et pourtant Vivarium arrive à nous éblouir, sans qu'on ne send rende compte, grâce à une mécanique bien pensée et une esthétique originale. L'homme creuse sa propre tombe... À méditer ou pas :)
Un des meilleurs films que j'ai vue depuis très longtemps! Je crois que les mauvaise critique ne comprennent rien du film ou n'aime pas les films intelligent! Tous dans ce film est ultra réfléchi, SPOILER...En gros ils ont voulu nous montré une copie coller de notre société, On recherche le confort du maison en travaillant toute notre vie pour élevé nos enfants en rêvant de plage d'Australie...sans jamais avoir le temps d'y aller...ensuite on meurt Ils le montre parfaitement, quand le mari creuse le trou, il va au travail pendant que ça femme s'occupe de l'enfant... lui creuse chaque jour ça tombe en rêvant d'un monde meilleur, mais sans jamais voir ou presque ça famille.... aucune porte de sortie jusqu'à la mort.
J'aime beaucoup l'idée ! Et ça part plutôt très bien ! L'angoisse du point de départ est palpable, le malaise aussi avec cet agent immobilier des plus louches et ça ne s'arrange pas par la suite ... Pour le coup, on est vite en empathie avec le couple et l'on s'imagine à leur place ... La réalisation est simpliste au possible mais largement suffisante pour le propos et l'ensemble est plutôt bien mené, c'est d'autant plus embêtant que le tableau se noircit quelque peu à cause de la durée du métrage, très mal dosée ! Pendant une longue partie, ça tourne clairement en rond et les quelques rebondissements sont insuffisants, on aimerait simplement que l'intrigue avance et en apprendre d'avantage sur ce qu'il se passe réellement dans cette "ville". Pas la peine de vous emballer, on ne saura pas grand chose de plus lors du final mais pour autant, la critique sociétale est bonne à prendre et le moment fut plutôt agréable malgré les longueurs. A voir une fois au moins.