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Sambcoul
5 abonnés
88 critiques
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4,0
Publiée le 17 février 2020
Un film délicieux, riche et inspirant. Peter Farelly brouille les clichés et les codes avec drôlerie , pudeur et adresse. Une belle leçon d' humanité et de tolérance .
Un peu mitigé quand on m'a proposé de voir ce film, mais j'ai tout de suite accroché et les émotions qu'il en ressort sont tout simplement impressionnantes ! Je recommande vivement, moi qui ne poste jamais de critiques j'ai été tellement touché par ce film ,qui n'ai pas un film film d'action ou une grosse production hollywoodienne, que j'en poste un pour vous le partager !
J'aurai aimé faire partie du public qui rempli ce film d'éloges. Ce film est sympathique à regarder, le rythme est assez bon, on ne s'ennuie pas, c'est bon mais sans plus. L'humour me laisse insensible, les blagues me paraissent téléphonées et un peu lourdes. J'ai mieux aimé l'humour de "braquage à l'ancienne".
Dans l’Amérique ségrégationniste de l’après-guerre, le Green Book était un guide indiquant aux Noirs quels hôtels, bars et restaurants étaient susceptibles de les accepter s’ils voyageaient dans le Sud des Etats-Unis : c’est précisément le bouquin que compulse Tony Lip lorsqu’il doit convoyer, pour une tournée à travers le Vieux Sud, Doc Shirley, un pianiste virtuose qui, dans cette région, et à cette époque - on est en 1962 - est d’abord ramené à son statut de Noir : Shirley peut bien jouer pour les notables locaux et susciter leurs applaudissements mais certainement pas s’attabler à leurs côtés au restaurant ou utiliser leurs toilettes. Lip lui-même est un choix étrange pour cette mission : homme à tout faire du milieu italo-américain new yorkais, son racisme n’est ni théorisé ni agressif, mais il n’en méprise pas moins les personnes de couleur, sans bien savoir pourquoi. Là où ‘Green book’ surprend, c’est qu’il cherche clairement à illustrer la Ségrégation institutionnalisée et les mécanismes du racisme ordinaire, mais pas uniquement en exposant les règles scandaleuses qui avaient cours dans les états du Sud ou les réflexes plus ou moins inconscients qui persistaient chez des gens autrement indifférents à la question raciale. Bien sûr, ces éléments occupent une grande part du scénario puisque Shirley vit cette tournée comme un sacerdoce, qu’il s’inflige en espérant faire bouger les mentalités par la musique. Dans un créneau généralement très sensible où la gaudriole n’est pas de mise, ‘Green book’ parvient à faire passer son message à travers un curieux mélange de road-movie et de buddy-movie loin d’être privé d’humour. Shirley et Lip, outre leurs couleur de peau, ne pourraient pas être plus différents. Shirley est sophistiqué, délicat et introverti : aliéné par un statut d’artiste qui l’ancre dans un monde blanc qui lui refuse paradoxalement certains droits élémentaires, il est incompris des siens dont il ne partage pas la culture, et son homosexualité le marginalise un peu plus. Lip est un homo sapiens de base, inculte, brut-de-décoffrage, pour qui seul importe l’argent qu’on ramène à la maison pour nourrir la famille. Ces deux individus dissemblables vont pourtant se rejoindre dans ce qu’ils peuvent apporter à l’autre : l’artiste tente d’élever le chauffeur et de lui faire découvrir la beauté abstraite des mots ou des notes. Le prolétaire, à travers ses goûts rustauds, ses dictons populaires et sa maladresse bourrue, lui fait prendre conscience en retour qu’il peut accepter d’être lui-même, sans avoir besoin de se retrancher derrière l’image qu’il pense que les gens souhaitent voir. A l’heure où beaucoup de spécialistes de la comédie se refont une virginité en abordant des thèmes sérieux, Peter Farrelly, qui a connu son heure de gloire dans la comédie grasse tout au long des années 90, n’accepte le deal qu’en y injectant un solide dose de bonne humeur et de feel-good, miraculeusement sans porter atteinte à la gravité du sujet abordé.
Un chef d'œuvre, le film est magnifique, joué à la perfection et procure beaucoup d'émotions dans des décors somptueux. Le film de 2018, dans le top de la décennie facilement.
Bon, ça se laisse voir mais ça sent le mytho à plein nez. Encore une fois, le blanc se donne le beau rôle qu'il n'a probablement pas eu. C'est très agaçant cette tendance aux US de fantasmer un rôle de "bon blanc" quand plus personne ne peut témoigner.
Film intéressant qui montre un certain humanisme malgré cette époque effroyable de la ségrégation raciale... Viggo Mortensen joue à la perfection L'histoire est bien mené Ce film mérite son oscar du meilleur film
Viggo Mortensen et Mahershala Ali forment un beau tandem, les deux acteurs sont charismatiques et nous font suivre avec plaisir cette histoire touchante et inoubliable. Beau film à voir !
Un road movie qui nous plonge dans l'Amérique des années 60 où la ségrégation battait son plein. Une amitié improbable entre un italo américain petit mafieux et un virtuose du pianiste noir. Les 2 acteurs sont en symbiose ce qui donne une force à ce duo d'acteurs. Des moments drôles et d'émotions jalonnent ce film . J'ai bien aimé cette histoire vraie .
Une très belle histoire adaptée de faits réels. L’histoire d’une amitié entre un italo-new yorkais, videur de boîte, hâbleur et très beauf et un noir, concertiste de piano, élégant, classieux et très dandy. Au cours d’un parcours mouvementé – un road-movie comme il faut dire pour avoir l’air intelligent ð –, où l’odieux racisme transpire partout – on est en 1960.;, ces deux lascars que tout semble opposer vont apprendre à se connaiître, à se comprendre avec une immense tolérance, et devenit de véritables complices. Tout cela se vit au milieu d’un humour omniprésent et d’émotions à peine trop appuyées. Un florilège de scènes drôles ou tendues jouées par deux comédiens magnifiques dont l’un, Viggo Mortensen, joue totalement à contre-emploi avec un talent comique irrésistible. C’est superbe, réalisé dans le plus pur classicisme digne d’un Frank Capra. Un tel film, multi-primé est bien réjouissant ;
deux acteurs en symbiose, un film qui mérite ses Oscars.une vision autre du racisme profond,et de la bêtise humaine, mais un film plein de tendresse sur l'amitié et la tolérance si on se donne les moyens de connaître l'autre . Excellent