C'est un film extrêmement dur à visionner En effet, ce qu'a subi la dame étant enfant c'est abominable et son histoire sur grand écran est vraiment trop éprouvant. Aussi la mise en scène est très dure, agressive. En effet il y a beaucoup de passages agressifs, de disputes, de violences entre les protagonistes, de cris, le film est complètement "survolté" et c'est particulièrement pénible.
C'est un sujet très difficile et vraiment courageux que de parler de la pédophilie au cinéma, c'est ce que tente de faire ce film d'Andréa Bescond, actrice et réalisatrice de cette oeuvre presque autobiographique. Malheureusement, même si on sent de la qualité, de la créativité et une vraie âme dans ce long métrage, je n'ai pas vraiment accroché avec les différents personnages mis à part le rôle du père incarné par un Clovis Cornillac touchant et sincère. La mise en scène m'a perturbé ainsi que la violence gratuite de certains passages. J'ai bien compris la volonté de faire passer à l'écran la douleur et le malaise d'avoir subi un viol à 8 ans, mais j'ai trouvé tout cela maladroit et plus agaçant qu'émouvant, un comble ! A voir tout de même pour la générosité et la témérité de ce drame. --> Site CINEMADOURG
Les Chatouilles ou la Danse de la Colère, c'est LA pièce qu'il faut absolument voir..! Les Chatouilles, c'est LE film qu'il ne faut manquer sous aucun prétexte..!
Ce film traite d'un sujet grave mais malheureusement tellement répandu.. et ça avec finesse, subtilité et intelligence..! Les Chatouilles, c'est aussi la poésie et la lumière issues de la boue la plus noire..Tout y est suggéré, aucune scène "choc" n'est filmée..! Andréa Bescond et Eric Métayer réalisent un véritable tour de force avec ce film coup de poing auquel on ne peut rester insensible..! On en ressort ému, bouleversé et vivant..!
Les Chatouilles, c'est une promesse de vie..! Celle d'Andréa initialement, celle d'Odette universellement... de milliers et de millions d'Odette qui ressortiront touchées, fortes et pleines d'espoir et de vie après avoir ce film..!
Merci Andréa, merci Eric, merci à toute a team du film pour cette merveille à l'état pur..!
A des années-lumière de l’archétype du film dramatique à la Chabrol, c’est plutôt à une sorte d’éxutoire et de catharsis personnel que se livrent ici Andréa Bescond et Éric Métayer. Un type de cinéma libre et résolument moderne, assez loin des sentiers battus et qui rappelle un peu le travail mené par Valérie Donzelli et Jérémie Elkaim dans leur film autobiographique La guerre est déclarée. Certes, la structure narrative est atypique : c’est désorganisé, jalonné d’ellipses et de flashbacks. Mais toute cette confusion colle complétement à l’image du personnage d’Odette (interprété par Andréa Bescond elle-même) : femme brisée qui cherche désespérément une issue dans le brouillard de sa vie chaotique. Ce qui ressort de ce brouillard c’est évidemment le côté écorché vif, tant du personnage que du film lui-même. L’un comme l’autre sont crus, imprévisibles et ont le mérite de pas prendre de gants et ne jamais aller où on les attendrait. Pour toucher un plus large public, les auteurs ont misé sur la présence de stars au générique. Un choix qui n’était pas forcément évident sur une histoire aussi personnelle, mais un pari réussi. Karin Viard et Clovis Cornillac sont parfaits en parents terre à terre et à côté de la plaque. Mais c’est vraiment Pierre Deladonchamps qui crève l’écran dans une incarnation à visage humain de ce que Hannah Arendt appelait lucidement la banalité du mal.
A voir absolument par les avocats les juges . je pense que c est un sujet important vu le nombre d inceste de pédophilie en France et dans le monde . merci pour ce film et surtout merci pour les enfants victimes
quand on pense en voyant le générique de fin que 1 enfant sur 5 est victime de violences sexuelles on ne peut que s'indigner et crier vengeance. le film évite les mauvaises scènes mais reste sans concession. la mise en scène est soignée et les acteurs magistraux. Karin Viard en mère éloignée de sa fille est exceptionnelle.
De Andréa Bescond, Eric Métayer (2018). D'emblée ne soyez pas dans un esprit chagrin voire plus avant d'aller voir le film. Le sujet très lourd néccéssitera un esprit clair et reposé. Tirée d'une histoire vraie (d'ailleurs comme de nombreux enfant) . Le film tiré d'une pièce de théatre autobiogrphique. Le film est d'une puissance et pourtant filmé avec une pudeur et une grande retenue. L'insondable n'est jamais montré directement mais suggéré. Le film nous entraine dans un nombre important de sentiments même celui de rendre sympatique au premier abord le prédateur . C'est d'ailleurs la grande réussite du film parce qu'aussi très bien interprété. Pierre Deladonchamps est exceptionnel dans un rôle vraiement pas facile, celui de Gilbert. Andréa Bescond, à la fois réalisatrice et actrice campant son propre rôle dans la vie est d'une grande force faite de colère et de rage. Karin Viard est elle aussi excptionnelle en mère dans le déni et la culpapibilité refoulée .Tout comme Clovis Cornillac . Le plus intéressant dans le film est le cheminement des divers sentiments des différents protagonistes . De la sympathie au rejet, de l'incompréhension à la colère . De l'accompgnement au déni . Et puis, la symbolique de la danse à la fois comme exutoire et thérapie est très bien redue.
Impossible de sortir indemne de ce film magistral , de ne pas ressentir au plus profond de soi la douleur , la violence et la rage de ce traumatisme innommable !!! La danse ,presque animale , devient vitale et symbolise une forme de catharsis de ce vécu terrible. Comme tous ces enfants murés dans leur souffrance, on est incapable de mettre des mots sur ce ressenti. Il n y a pas de mots pour l inqualifiable. Un vrai chef d œuvre servi par de très grands acteurs , tous exceptionnels dans leur partition.
Une énorme claque ! Entre l art et l horreur ,il y a viard et bescond , la rage et la colère. Il y a tout ce qu on oublie ou qu on évite.Il y a la danse et la folie, la vérité et l allégorie. le fantasmé pour passer outre. Il y a Outreau et son déni. Une poésie à fleur de peau! Il y a le corps et l âme blessé, une mise en scène pour faire passer l horreur , des fuites pour se cacher ...mais 20 ans plus tard tout se "révèle" mais ne "s avoue" pas. Il y a l image que l on se donne et ce corps que l'on donne parce que c est plus facile de le donner que de (se) savoir aimer . ce film est violent parce qu il renvoie a tous les sentiments face a ce drame et nous laisse la, en spectateur en apnée, jusqu'à a ce que ça sorte ...et quand ca sort ca fait mal .viard est glaçante , Cornillac touchant et bescond si fragile derrière ce coté teigne.
Un coup de poing dans le ventre. La respiration coupée. Et beaucoup de mal à la retrouver… Et pourtant n'allez pas croire que les "chatouilles" soit un drame larmoyant, pessimiste et moralisateur. Tout le contraire. Cette œuvre peut être joyeuse, souvent déconcertante et imprégnée d'un grain de folie. Mais le crime originelle rôde et étouffe le spectateur progressivement. Il faut solder le passé pour revivre. La puissance du scénario, la qualité de son écriture, l'originalité de la mise en scène structurent efficacement le film et le rende inoubliable. Sans oublier une interprétation globale exceptionnelle, avec des acteurs/actrices totalement engagés dans leur personnage respectif. Mention spéciale à Karine Viard, au sommet de son art.
Tout le monde s'accordera à dire que Les chatouilles est un film nécessaire, qui présente un témoignage sincère sur la pédophilie et sur la difficulté de remonter la pente après une enfance saccagée comme celle d'Andréa Bescond, coréalisatrice et actrice principale du film tiré de sa propre pièce de théâtre. La question sous-jacente est ; que valent ces Chatouilles du point de vue cinématographique ? Eh bien, on est franchement épaté par l'énergie de sa mise en scène avec sa narration pourtant en perpétuel déséquilibre entre différents temps -celui de l'enfance et celui de l'âge adulte- et son alternance de tons, du réalisme cru à la fantaisie la plus débridée. Bien sûr, tout n'est pas maîtrisé dans ce premier film et les mises en situation des séances chez la psychanalyste, par exemple, ont tendance à tirer un peu toujours sur la même corde surréaliste. Mais ce ne sont que vétilles dans un ensemble impressionnant où l'ancienne fillette abusée tente de danser ses souffrances pour les exorciser, dans une vie qui ne peut qu'être chaotique, et là dessus Andréa Bescond ne cherche pas d'échappatoire. Il y a de la délicatesse et de la pudeur, c'est bien le moins que l'on attendait mais l'on est autant remué par le travail de résilience, avec ses moments dépressifs, qui se poursuit bien des années après. Et aussi par la relation mère/fille qui est tout sauf mièvre et montre là également une volonté de ne pas chercher de faux fuyants ou de sonner politiquement correct. Outre la performance d'Andréa Bescond, on est sidéré par l'interprétation de Karin Viard qui sait jouer autre chose que le registre comique. Quant à Pierre Deladonchamps, son courage égale son talent, dans un rôle d'immonde salaud avec son jeu qui ne cherche pas à excuser un comportement infâme mais à montrer toutes les subtiles variations d'un tel prédateur sexuel.
les chatouilles traite un sujet grave et d ' actualité , la pédophilie au travers du drame vécu par la réalisatrice et actrice andréa bescond , le film est émouvant et nous montre l ' horreur vécue par cette petite fille , il est excellemment interprété karin viard , clovis cornillac et tous les autres moins connus . mais il pêche un peu par le parti-pris choisi par les scénaristes de naviguer entre le passé ( la petite fille ) et le présent ( la femme actuelle ) , entre la réalité et le rêve .