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    Sans filtre
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    Aimerico
    Aimerico

    17 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2022
    A voir. Original. Moments très drôles. Très bons acteurs. Encore une palme d'or d'essence communiste révolutionnaire violente comme parasites. Avec les "grenadier" en point d'orgue du délire anticapitaliste. Mais film subtil et intéressant. Notamment par son autre approche des rapports de classe autour de la beauté ou l'utilité sociale
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    311 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2022
    C’est une réalisation de Ruben Östlund qui avait obtenu la Palme d’Or au Festival de Cannes 2017 pour The Square. Une récompense aussi glanée par Sans filtre en 2022.. Ce drame européen est sorti le 28 septembre 2022 en salle.

    Les lauréats de la Palme d’Or à Cannes ont tendance à être réservé à une partie du public, en rebutant l’autre. Avec Parasite en 2019, et cette année Sans filtre, il y a une ouverture au grand publique. Il est important de rendre en hommage à Charlbi Dean Kriek qui nous a quittée le 29 août 2022 à l’age de 32 ans.


    Sans filtre va être une critique sans concession d’une partie bourgeoise de la société. Celle-ci est basée sur le paraître et Ruben Östlund ne va pas hésiter à mettre le doigt dessus. Que ce soit la mode ou encore la croisière de luxe, les attaques sont acerbes. Celles-ci sont bien placées et vont nous régaler. Il arrive aussi à nous faire réagir face à cette société du paraître qui est révoltantes.

    Dommage que les curseurs ne soient pas toujours bien placés. Un manque d’équilibre qui se ressent surtout au vu de la durée du film. Certains passages vont paraître lourds. En revanche, on apprécie la troisième partie qui est une remise en cause sociétale. Ruben Östlund propose une nouvelle vision des choses qui est très pertinente. Cela relance l’intérêt de Sans filtre.


    Le duo que forme de Harris Dickinson et Charlbi Dean Kriek est tout simplement fantastique. Les deux acteurs sont complémentaires et apportent une vraie force. Les différents personnages autour d’eux sont haut en couleur. Pour les jouer, il y a un casting de qualité avec notamment Woody Harrelson, Vicki Berlin et Zlatko Buric.
    Véronique P.
    Véronique P.

    38 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    Bien apprécié, aucun ennuie, Strange, tout y est, humour cinglant, beaucoup d'animation, vu et à revoir en VO si possible.
    Ciné-13
    Ciné-13

    93 abonnés 887 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 janvier 2023
    Satire nauséeuse se moquant démagogiquement de tout : du capitalisme, du communisme, du pouvoir, des milliardaires, des petites gens,... Les scènes dérangeantes sont trop longues (naufrage nauséabond, litige sur l'addition du restaurant); les séquences brinquebalantes sont inintéressantes (nuits à 2 dans l'embarcation sur la plage, balade finale sur l'île); les scènes ridicules trop nombreuses spoiler: (attaque de l'âne à coups de pierre, attaque des pirates africains, récupération de bijoux sur le cadavre de sa femme,...)
    .
    Tellement malsain gratuitement!
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    293 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    TRIANGLE OF SADNESS (SANS FILTRE en France) du Suédois Ruben Ostlund (déjà récompensé avec "THE SQUARE" satire du milieu de l'art contemporain) tire son titre d’une moue imposée aux mannequins afin d’incarner les marques de luxe qui ne supportent pas que les modèles sourient sur le catwalk et devant les objectifs des photographes.
    D’une introduction à base de vérités bien assénées sur les influenceurs et ceux qui alimentent leur business, le film prend une autre direction puisqu’il emmène le monde des riches et des puissants (réels et virtuels) pour une croisière de Happy Few en Yacht.
    Le film adopte alors la forme d’une fable satirique et tire à boulet rouge et assez justement sur l’un des concepts au cœur du capitalisme moderne. Les notions d’utilité et de valeur. Soit un diamant qui n’a aucune utilité mais une valeur inestimable, quand l’eau pourtant vitale ne coûte rien à ceux qui la consomme dans nos pays à économie de marché.
    Alors qu’un Michel Franco met à mort les super riche au sens propre comme au sens figuré, le réalisateur TRIANGLE OF SADNESS préfère les laisser s’entre déchirer au fur et à mesure que des épreuves se glissent sur leur route.
    Jubilatoire, peut être un peu long dans sa dernière partie mais un film à voir assurément
    jackflash
    jackflash

    7 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2022
    Pour une fois la palme d'or est méritée. Une fresque critique de la société occidentale, un film manifeste post-situationiste sur la Ste du Spectacle sous forme d'une fable en trois actes grinçants. Le premier met en perspective l'impossible égalité des rapports humains au travers de la monnaie d'échange. Il illustre le non-dit ancien du rapport de dépendance où la femme dépendait économiquement de l'homme. Yaya, top model, mieux payé que son boyfriend Carl, lui aussi modèle, y joue ici sur les deux tableaux... L'acte second, oppose sur un yacht de luxe, le monde du travail à celui de la Jet Set où les rapports de domination et de luxe sont régis par l'argent et trouvent leur caricature à la fois dans le champagne, les plats fins et les accents d'une langue française finissante, englouti sous le globish yanhee, l'outrance des desiderata des VIP et l'ironie des échanges de citations entre un commandant alcoolique et un magnat russe, vendeur de merde tel qu'il se qualifie lui-même, autrement dit d'intrans chimiques. Le retour au réel affleure alors par une scène de vomissements apocalyptiques et se clos par le naufrage du yacht engendré autant par la tempête que par l'explosion d'une grenade à main... Le dernier tableau, scandé tout du long, à la manière des films muets, l'île, met en scène le rapport hiérarchique inversé de quelques survivants du naufrage, confrontés aux nécessités de la survie en milieu hostile. Ce retour des valeurs est magnifiquement incarné par xxxx, ressortissante "du tiers monde", "des premiers de corvée" qui par son utilité sociale instaure une nouvelle hiérarchie matriarcale.
    Cette fresque pathétique et comique des excès de la société capitaliste occidentale met en lumière la permanence humaine de la trilogie immémorielle : pouvoir, sexe et argent (d'où le titre original Triangle of Sadness), laquelle ressurgit dans toute sa cruauté dès lors que les besoins fondamentaux sont en jeu. À noter la touche finale, l'allegorie allusive, la course éperdue dans la jungle de notre bellâtre Carl qui cours aprés le modèle perdu de la masculinité de l'homme occidental du 21éme siècle. 4 étoiles tous les jours, à voir et méditer.
    Yves S
    Yves S

    8 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2022
    Déroutant et inattendu
    Ça a l'air tiré par les cheveux mais à la longue tout se tient
    Inversion des rôles et des statuts sociaux
    Critique burlesque d'un monde bipolaire d'exploitants et d'exploités
    Un bon moment de cinéma
    bruno
    bruno

    10 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 novembre 2023
    Palme d'Or au Festival de Cannes 2022, c’est donc avec beaucoup d’appréhension et de méfiance que je me suis aventuré à y jeter un œil.

    Le premier chapitre est certes regardable, mais franchement dénué de réel intérêt. : ici on suit un jeune couple de mannequins (fil rouge du film) en pleine crise de jalousie et… c’est çà peu près tout. Le metteur en scène se contentant de se regarder filmer alors qu’il avait l’opportunité d’explorer cet univers.
    j’espérais qu’on embraye peut-être sur une sorte de « Neon Demon » … hélas espoirs douchés …
    On passe ensuite au chapitre 2 dont l’action se déroule sur un yacht au milieu de fortunés croisiéristes… cette fois-ci on a droit à une satire sociale convenue, dépeignant de riches désœuvrés qui trouvent dans la boisson et les mini transgressions, le moyen de tromper leur ennui.

    spoiler: Quand survient une tempête pendant le diner du capitaine (qui s’avèrera être un pochetron fini) et dès ce moment, le film va basculer dans le grotesque à la « Babylon ». Les vacanciers, chacun leur tour, vont alors rendre leur repas à qui mieux mieux, des torrents de matières fécales s’échapperont des toilettes tandis que la caméra tentera de nous faire croire au tangage du bateau ivre sans pourtant qu’aucun meuble, ni verre ni boisson ne soit balloté. Quant à nos in… fortunés passagers, penchés le plus souvent dans le mauvais sens du pseudo roulis, ils créeront bien involontairement, un vrai comique de situation. Grotesque vous dis-je ! En somme une tempête dans un verre d’eau…mais fétide !

    je vous épargnerai le 3eme chapitre incapable de sauver l’entreprise d’un complet naufrage.

    Ce spectacle désolant qui se voulait à la fois une critique escatologique d’un microcosme privilégié et une dissertation amphigourique à deux balles, outre nous soulever le cœur, va nous faire sérieusement regretter d’avoir perdu notre temps.
    Critique Facile
    Critique Facile

    83 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 août 2022
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/05/24/sans-filtre-critique/

    Sans filtre est un véritable délire hallucinatoire visuellement, un OVNI fou pour notamment une orgie de vomi inoubliable. Sauf qu’ici ce vomi à l’odeur du Chanel Numéro 5, pour des grands bourgeois et autre jet setteurs incultes, tournés en ridicule sur un mode bravache et sadiquement vache.

    Complètement jubilatoire de voir ainsi crassés les tenants absolus du paraître excessif, qui n’est pas autre chose que le plaisir des vrais moches. Dans le Yacht, transformé en bateau ivre, façon pugilat flottant, le spectateur va être mis à presque autant rude épreuve que les passagers, car le délire sera vomitif, mais pas uniquement, sans entrer dans trop de détails scatos.

    Au final, Triangle of Sadness, on a envie de dire que c’est fin, que c’est très fin, et que ça se mange sans fin, et même que c’est goûtu et que ça a du retour. C’est clairement une merveille d’énorme farce lunaire, qui donne un plaisir bête et méchant, et comme quand on est contents, on vomit, la chronique a sa chute….
    Pascal
    Pascal

    121 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    Seconde palme d'or pour le cinéaste suédois R Ostlund.qui se réclame de Bo Widerberg, réalisateur critique à l'égard de la filmographie d'Ingmar Bergman.

    Écartons en premier lieu le titre ridicule sous lequel est exploité le film en France qui ne rend pas compte de la portée tragique de " the triangle of sadness", ( le triangle de la tristesse) véritable titre voulu par son cinéaste et qui lui correspond.

    Le cinéaste tente de nous montrer ce qui dans la nature humaine, ou dans le tropisme de certains, rend la vie si compliquée et empêche finalement une société et les individus qui la composent d'atteindre une forme d'équilibre, de sérénité.

    Recherche du pouvoir, de la domination, refus du partage, de la remise en question de ses actes, egos démesurés sont, entre autres, les thèmes abordés ici.

    Selon moi, beaucoup plus réussi que " the square " qui ne m'avait pas convaincu ( première palme d'or du metteur en scène), " sans filtre" est une grande réussite pendant la première heure de projection.

    Malheureusement, il comporte beaucoup trop de longueurs dans sa seconde moitié qui aurait pu être serieusement élaguée.

    Certes, la thématique est intéressante mais au plan du spectacle et du traitement, le manque de rythme affecte beaucoup trop les dernières 70 minutes, pour en faire un chef-d'oeuvre.

    Ceci dit, pour les thèmes abordés, pour la première heure, "sans filtre" vaut sans aucun doute le détour. Pas sûr, cependant, qu'il séduira le grand public, malgré son titre français et son affiche racoleuse qui ne correspondent pas à ce qu'il veut montrer.
    Olivier G.
    Olivier G.

    3 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2022
    Conte (très) caustique mais aussi très drôle sur les dérèglements de notre société consumériste.
    Dans la lignée des films de Ferreri l'outrance visuelle est à son sommet, la scène de la tempête est absolument jubilatoire, le dialogue entre le commandant et le milliardaire russe est d'anthologie, digne des Marx Brothers. Dommage que le film se traine un peu dans sa troisième partie. La réalité rejoint la fiction à l'annonce du décès soudain de la jeune et très belle actrice principale.
    Pour une fois une palme d'or qui n'est pas volée ...
    DESFLIMS
    DESFLIMS

    41 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    Résumé à la con : Alors que des ultras riches de tous horizons vivent leur meilleure vie sur un yacht pour une croisière de luxe, un enchaînement d’événements chaotiques va leur faire se bouffer le nez.

    L’avis cool : Une palme d’or, le mec ça ne lui suffisait pas. Toi, c’est à peine si t’as le courage d’aller dans le bureau de ton patron au bout du couloir pour lui demander une promotion tous les trois ans, Ruben Östlund lui, il avait tellement la dalle qu’il est allé en chercher une deuxième, tranquillement. Qu’on se le dise, le politiquement correct, Ruben il se torche avec. Dans cette satire sur la lutte sociale des genres et des classes, le réalisateur a un coup d’avance sur tout et interroge perpétuellement notre regard en nous faisant rire. Comme toujours avec ce réalisateur, on est sur une mise en scène des plus soignées avec des situations et dialogues aussi acides qu’irrésistibles.

    L’avis cool x2 : Ruben Östlund c’est tout en radicalité. Donc forcément, c’est clivant. On est à peu près sûr que vous pourrez détester ce film pour toutes les raisons qui font qu’on l’adore. Si c’est le cas sachez que selon l’adage d’une chanteuse à succès des années 2000: quoi qu’il arrive, on n’oublie jamais rien on vit avec. On a forcément une pensée pour Charlbi Dean Kriek qui livre une incroyable performance et qui n’aura malheureusement jamais l’occasion de bénéficier des retombées de cette palme d’or. Triangle of Sadness (oui parce que le titre Français file quand même bien la nausée) est aussi obscène que jouissif, hilarant que cruel. Le film nous inspire une vague de qualificatifs qu’on va vous filer pêle-mêle parce qu’on est généreux. C’est : impertinent, cynique, iconoclaste, organique, scatologique, singulier, corrosif… Bref, soyez prêts à en avoir la glotte qui frisonne.

    Si tu as aimé ce film, tu aimeras aussi :
    - LA GRANDE BOUFFE, 1973 - Marco Ferreri
    - LA GRANDE BELLEZZA, 2013 - Paolo Sorrentino

    Pour plus de billets d’humour, c’est sur l’insta @Desflims
    Guillaume de Pommereau
    Guillaume de Pommereau

    3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 octobre 2022
    Ce film n'a ni queue, ni tête. Il n'y a pas vraiment de scenario. Sans intérêt. 3h de temps perdu.
    marietheking
    marietheking

    6 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juillet 2022
    Comédie dramatique satirique, entre rire et stupéfaction - "non, quand même pas ? Ah si, ils ont osé". Un jeu de massacre social féroce et sans concession à la subtilité. Il est facile d'imaginer que certaines scènes (le dîner du capitaine) peuvent être reçues différemment selon l'attitude de la salle du jour. Pour mon cas, de grands éclats de rire ont donné le ton de ces excès à la Ferreri (voire Farelly ?), comme un soulagement partagé. On peut se demander en quoi la première partie avait besoin de se focaliser sur le couple d'influenceurs qui n'a pas ensuite cette importance unique dans le film, laissant penser que le film invente/ trouve son sujet au fur et à mesure de sa progression . Mais on n'en tient pas rigueur au cinéaste (sauf peut-être une petite impression de longueur parfois). Mention spéciale à Woody Harrelson et Zlatco Burić dans une scène d'anthologie voyant s'unir les provocations révolutionnaires et joueuses de deux personnages prêts à tout miser sur le tapis : un capitaine de bateau devenu alcoolique à force de dégoût pour les passagers immondes de richesse qu'il véhicule et un milliardaire russe prêt à parier sa colossale fortune de "vendeur de merde" par la jubilation du chaos. Inoubliable.
    phiphou_1
    phiphou_1

    3 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 octobre 2022
    Brillant et sans concession pour le genre humain, avec un humour plus que grinçant. On s'amuse bien néanmoins avec un film dont les dialogues reflètent bien l'indigence du vocabulaire du commun des mortels. Plus de 2:00 fort bien menées et qui se concluent sur un point d'interrogation. Plus subtil que la plupart des films d'auteur...
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