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    Sans filtre
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    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2022
    La nature humaine, surtout vue à travers ses bassesses et sa médiocrité, est le sujet préféré de Ruben Ôstlund qui n'hésite pas à pousser le curseur à son maximum dans Sans filtre (traduction oiseuse de Triangle of Sadness) dans lequel le capitalisme prend cher, à travers quelques uns de ses représentants fortement malmenés. Au début, avec ce couple de mannequins/influenceurs qui discutent ad nauseam d'une addition de restaurant, difficile de dire vers quels rivages se dirige le film mais attention, la suite va être délirante et spectaculaire, le cinéaste s'autorisant tous les excès pour mener à bien son entreprise de démolition qui complète et dépasse Snow Therapy et The Square qui paraissent finalement bien sages face à ce brûlot. Au passage, cette nouvelle Palme d'Or ne fera sûrement pas l'unanimité, tellement Östlund se permet toutes les provocations dans cette fable où il tire principalement sur les plus riches de ce monde, ce qui n'est pas précisément un acte de courage. Mais il y a une telle jubilation dans ce jeu de massacre par ailleurs écrit à la perfection, avec quelques ellipses à la clé, qu'il y aurait mauvaise grâce à faire la fine bouche devant un spectacle où la débâcle humaine et le retour à une certaine sauvagerie primitive sont susceptibles de déclencher un début d'hilarité, à moins que le rire ne reste coincé dans la gorge. La lutte des classes prend dans Sans filtre une forme grotesque qui devient grandiose dans certaines scènes apocalyptiques (sur le yacht) qui confinent presque au génie (mais que tout le monde n'appréciera pas à sa juste démesure). C'est à se demander jusqu'où le cinéaste suédois ira trop loin dans son prochain opus, encouragé dans ses outrances maintenant que le voilà doublement palmé. Reste une interrogation : comment a-t-il pu rater à ce point son dénouement de Sans filtre, seule fausse note dans une symphonie chaotiquement magistrale ?
    rvrichou
    rvrichou

    86 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 octobre 2022
    Dès la première scène on s ennuie ferme et ça dure deux heures et demie. Un film caricatural sans aucune finesse d une vulgarité à vomir comme ces personnages victimes du mal de mer qui gerbent à gros jets leur repas raffiné. Mais que c est grossier! Plans racolleurs, scènes de beuverie, métaphore ridicule et outranciere de la cuvette des wc qui recrache toute la merde : comment un tel navet a-t-il pu être récompensé? Si le message du film est de critiquer les apparences et le monde de l argent on comprend la nécessité de louer un yacht pour neuf jours de tournage ! Quant au dénouement (déjà vu dans un autre film) il est aussi raté que le reste.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 octobre 2022
    J'avais fait l'impasse sur The Square, j'aurais dû la faire sur Sans filtre aussi.

    Je vais mentionner l'évidence, mais je me suis fait chier comme rarement au cinéma. J'ai commencé à sévèrement regarder ma montre à l'heure de film... Pour un film qui dure 2h30... C'est long... Et pourtant j'ai dû sourire quelques fois (allez trois ou quatre fois, ce qui n'est pas si mal), le propos me parle... Mais rien n'y fait, je ne suis pas rentré une seule fois dans le film.

    Le film est une farce critiquant la haute bourgeoisie mondiale et pourquoi pas ? Je peux citer quelques réflexions intéressantes entre les caprices des riches qui veulent « aider » ceux qui sont à leur service, alors qu'en réalité ils les font juste chier... Le fait qu'ils ne sachent rien faire, qu'ils sont de vrais parasites, que Östlund s'amuse à inverser les rôles façon Marivaux...

    Mais bordel c'est d'une lourdeur accablante et pourtant j'ai l'impression que ça ne va jamais assez loin, que c'est gentillet, sage, propret, comme finalement ceux qu'il prétend dénoncer. Disons que le seul moment où il se passe un peu un truc c'est lors de ce dîner du Capitaine, mais j'étais tellement en dehors du film à ce moment là que ça ne me fait même pas sourire. Mais c'est le seul moment où on ose vraiment rentrer dans la farce, montrer un truc un peu crade, qui peut déranger, mais ça arrive après quelque chose comme 1h30 d'ennui profond.

    Le film n'est pas subtil pour un sous et donc on anticipe un peu tout ce qui pourrait arriver... et ça arrive... implacablement. La chute des gags ne surprend pas, on la voit venir à des kilomètres et donc forcément lorsqu'on est jamais surpris, que tout semble respecter un petit cahier des charges de film pseudo insolant, ben on s'emmerde fort.

    En fait à chaque scène j'ai l'impression qu'on pouvait aller plus loin dans la farce, oser plus (notamment toute la dernière partie qui n'avance pas et qui dure des plommmmbes), et surtout écrire ça avec un poil plus d'intelligence histoire qu'on se sente moins sur des rails, et qu'on voit moins l'auteur nous débiter son programme politique de manière aussi frontale et peu inventive.

    J'ai vu un film paresseux, qui est là juste pour choquer le bourgeois. Les autres feront sans doute la sieste.
    Audrey L
    Audrey L

    548 abonnés 2 399 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2022
    2/3 excellentes parties. On l'a misérablement raté à Cannes (on a le don pour ne jamais voir le film qui aura la Palme d'Or... Prodigieux), alors on le rattrape à la soirée spéciale du Festival de Deauville. On ne s'attendait pas à cela. Triangle of Sadness (le titre français nous donne de l'urticaire, ne voulant rien dire) est une comédie satirique, à l'humour décapant qui attaque toutes les couches de la Haute, devenant rapidement (le temps de régler une addition de restaurant) assez corrosif pour faire descendre tous les nantis de plusieurs étages, avec force fracas. La suite va crescendo dans la moquerie, jusqu'à l'apothéose (dans les deux sens du terme : à la fois le climax du film, et le moment où l'on tire le tapis sous ces "dieux vivants") qui est la scène du dîner sur le bateau. On en rit encore. Tous les riches en prennent copieusement pour leur grade, et nous, forcément, de ricaner tout en sachant que la critique est cathartique (on rigole d'autant plus que son porte-feuille est mince, ça soulage). Mais là où Triangle of Sadness nous a perdu, c'est dans sa troisième partie, longue (on regarde sa montre, même si ce n'est pas une Rolex), avec une musique à trois notes qui est pénible (oui, on a compris le côté "triangle" qui file tout le film...), et qui n'a pas grand-chose de plus à dire que les deux première parties n'ont pas déjà dit. On aurait par exemple nettement préféré que la fin présentée (avec spoiler: sa morale du pouvoir qui pervertit tous ceux qui y on goûté, et de façon irréversible : voyez cette dame de ménage qui veut garder à tout prix son monopole, et cette jeune riche qui semblait avoir compris l'artificialité de sa condition...et puis en fait non. Le pouvoir tâche tout, à l'encre indélébile.)
    se fasse sous forme d'un épilogue de quelques minutes. On reste quand même bluffé par l'audace de la critique de Ruben Ostlund, par sa mise en scène très belle, par ses personnages hilarants malgré eux. Plus votre porte-feuille est mince, plus vous devez y aller.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    Au fil des films, Ruben Ostlund semble abandonner ses ambitions initiales (une noirceur qui tirait vers le questionnement métaphysique) pour s'orienter vers la pochade avinée, sous couvert de farce aimablement caustique.

    Il bricole ici avec un brio matois trois films en un. Le premier se résume quasiment à une conversation agitée entre deux jeunes gens très superficiels (elle influenceuse, lui top-modèle). C'est très fin, et Ostlund est doué pour souligner tous nos petits travers en très peu de scènes, découpées au scalpel. Couple, rapport entre sexes, réseaux sociaux, culte de l'apparence : les cibles sont faciles à dézinguer et la charge n'est pas originale, mais toujours aussi précise.

    Le deuxième film est le coeur de Sans filtre : la croisière abuse, pourrait-on dire. Tantôt drôle, parfois lourdingue, avec une longue séquence pleine de vomi et de défécations. Une scène vaut à elle seule le déplacement, le concours de citation de Lénine et Marx entre le capitaine américains communiste et le Russe capitaliste. Il faudra aimer le burlesque pour apprécier.

    La troisième, une sorte de Koh-Lanta dans laquelle les classes sociales s'inversent, m'a beaucoup moins convaincu. Cette partie m'a semblé pataude et prévisible, même si certains éclairs font mouche.

    En résumé, Ostlund reproduit sa recette spéciale Palme d'Or avec succès. Sans filtre (quel titre étrange au passage...) est donc plaisant et on s'amuse raisonnablement en le regardant, sans que l'on puisse déduire quoi que ce soit des intentions ou idées de son auteur. Toute lecture politique du film pourra être contestée, voire inversée. Quant aux émotions, inutiles d'en chercher ici.

    Le prochain projet du Suédois concernerait un ... voyage en avion qui tourne mal. Rendez-vous à Cannes 2024 ?
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    169 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2022
    La Palme d'Or du dernier Festival de Cannes n'est qu'un pétard mouillé, un film d'une prétention inouïe et d'une vacuité absolue. Le réalisateur a une pensée politique digne d'un mollusque dont le seul but est de choquer la bourgeoise. Ruben Östlund se prend tantôt pour Dieu tantôt pour Marx. Il se place toujours au-dessus des autres, des riches comme des gueux qu'il déteste avec la même virulence. Son film se rêve en sulfureux pamphlet contre la société consumériste, mais il n'est que provocations indigestes, vulgarités malvenues d'un cinéaste qui n’a jamais dépassé le stade anal et qui se contente, une fois de plus, de faire une leçon de morale aux pauvres spectateurs que nous sommes.
    dan47
    dan47

    42 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 octobre 2022
    comment faire une film vide sans scénario. sans jeux d'acteurs. sans réalisation !!!!! facile c'est sans filtre au sens propre comme au sens figuré. vous prenez un peu de la GRANDE BOUFFE un peu de TITANIC. un peu de rien du tout et vous avez un bon navet primé Palme d'Or 2022.
    Max O.
    Max O.

    17 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 août 2023
    Sans Filtre est une satire sociale plutôt réussie, mais assez inégale et surtout dénuée de toute émotion.

    La critique est intriguante, fine et drôle dans la première partie, plutôt axée sur le monde de la mode et le sexisme, mais trop attendue lorqu’elle traite de la lutte des classes, notamment dans le second chapitre.
    Le troisième et dernier bloc, quant à lui, rassemble les deux thématiques principales du film en interrogeant le spectateur sur les conséquences d’une hypothétique société matriarcale où les petites mains seraient au pouvoir. Et le message de fin n’est pas forcément celui que tout le monde attend.
    Quoiqu’il en soit, que l’on soit d’accord ou non, le réalisateur s’interroge et nous interroge. Et au milieu de cette fresque, chacun pourra trouver matière à réfléchir, c’est indéniable.

    Mais malgré tout, à mon sens, Ruben Östlund passe à coté d’un point extrêmement important. Peut-être même le plus important à mes yeux.
    J’ai été extrêmement supris par l’absence totale d’émotion durant le visionnage du film. Je n’ai rien ressenti. Il n’y a aucune profondeur dans l’histoire des personnages qui nous sont présentés. Et donc aucune empathie. Les protagonistes sont uniquement au service de la satire et sont si caricaturaux et prévisibles (malgré l’excellent jeu d’acteurs) qu’ils ne nous touchent pas. L’aspect cérébral du film prend largement le dessus sur l’émotionnel.

    Au final, on réfléchit beaucoup, mais on ne ressent rien. Et pour une palme d’or, c’est quand même un comble.
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 985 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 octobre 2022
    Ça prend pas sur moi. Comme certains grands films de "festival" On sent les intentions du réalisateur, d'étirer les scènes pour y faire entrer différentes émotions, du malaise au rire, mais on y croise ici souvent l'ennui. L'écriture manque de subtilité, tout de même, tout au plus sacartisque. Il y a biens quelques idées, mais ce sont des caricatures de personnage et le réalisateur enfonce les portes ouvertes du capitalisme . En fait, le film ne trouve jamais le ton entre sérieux de l'entreprise et la volonté de rire. Préférez un Haneke ou un Pierre Richard. Ni fait, ni à faire
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    205 abonnés 835 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2022
    Avec Triangle of Sadness, Ruben Ostlund s’attaque à la bourgeoisie, ses codes, son mode de vie, ses excès dans un film puissant et complètement fou. Il cherche aussi à questionner notre rapport à l’argent, aux codes établis dans la société et à la place des femmes. Le réalisateur nous embarque avec lui dans sa folie et ose un film profondément politique réussi. La palme d’or, largement méritée vient saluer un travail encré dans le monde d’aujourd’hui et une réalisation épatante.
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    264 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 juillet 2022
    (...) un film ouvertement manipulateur, cynique et misanthrope. Comment en effet y adhérer alors qu’il ne montre que la bassesse de ses personnages ? Comment souscrire à cette façon de traquer la laideur en vomissant notre époque ? Il provoque, certes, mais comment croire un instant qu’il fasse réfléchir qui que ce soit et change quoi que ce soit à l’état du monde ? Il est si facile de se gausser des très riches et avant eux de la sphère de la mode et des influenceurs. C’est parfaitement consensuel et mercantile, caractères du cinéma fait pour plaire. (extrait du compte-rendu du festival de Cannes 2022 sur Africultures)
    Stéphane C.
    Stéphane C.

    3 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 octobre 2022
    Je vais très régulièrement au cinéma mais j'avais vécu un tel calvaire !
    2h27 interminables ponctuées de scènes à vomir pour une satire grotesque et lourde.
    Finalement la seule blague du film qui fonctionne c'est sa palme d'Or.
    OSC4R _
    OSC4R _

    68 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2022
    Sympa le remake de Bienvenue à bord !

    Woody Harrelson en capitaine Haddock, du caca, du soleil, des Rolex et beaucoup beaucoup de rire.

    Je soupçonne Ruben Östlund d’être à la CGT.

    D’une précision absolue, Triangle of sadness sait être hilarant tout en étant politique, cynique, hors du commun, innovant, magnifiquement mis en scène et interprété. Il est toujours dans l’extrême mais tellement brillant. C’est une comédie dramatique dans son sens le plus littéral : le rire vient du pathétisme, des contradictions, du ridicule des personnages et situations. C’est un film où tout se renverse constamment, et de manière fractale. Sa palme ne fait que le confirmer.

    Je suis abasourdi par la perfection du film, et à quel point tout est novateur. Il est simplement inclassable. J’ai jamais autant ri, à deux doigts de m’étouffer. Il va me falloir un peu de recul mais ça va bientôt filer dans mes films préférés.

    I sell shit.


    Edit : deuxième visionnage :

    J’étais obligé de le revoir.

    Et c’est aussi bien la deuxième fois.

    J’en profite pour parler de deux points qui m’avaient pas tant marqué au premier visionnage :

    Le son. Le travail dessus est phénoménal. Les choix de bruitages sont tellement pertinents et d’ailleurs, rarement réalistes. On a une discontinuité entre image et son et ainsi des histoires qui se superposent, qui se complètement, qui se chevauchent et qui mènent le film.

    Et donc :

    Le montage. Ruben Östlund monte son film et ça se voit. Ça se voit autant qu’il scénarise et réalise. On a ainsi une continuité entre ces trois écritures. Le rythme global du film est génial, très bien équilibré entre les différentes parties. Tout est découpé avec précision, à l’image près. Ni trop long, ni trop court, ou plutôt précisément trop long mais donc jusque ce qu’il faut : chaque plan surprend. Et on rit beaucoup.

    D’ailleurs les réactions de la salle étaient très différentes de la première fois.

    Bref, c’est le film de l’année. Énorme coup de cœur. Voyez Triangle of sadness. Et "bon voyage" !
    Alice025
    Alice025

    1 511 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2022
    Une Palme d'or satirique du monde social actuel par des biais ridicules et grotesques, mais qui nous font savoureusement rire. « Sans Filtre », c'est un couple de mannequins / influenceurs mais pas que, c'est aussi un capitaine alcoolique, des employés à bout de souffle, des couples riches et qui le montrent.... Un joyeux bordel qui va être mis à mal lors d'une tempête sur leur croisière.
    Tout le monde en prend pour son grade, c'est crade, gros, absurde, mais au final c'est jouissif pour le spectateur. Une critique sociale où les rôles s'inversent et où le ridicule de certains comportements est montré du doigt mais toujours dans un certain humour. Une Palme d'or un peu folle mais qui vaut le détour.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    145 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2022
    Ruben Östlund brosse une satire de la superficialité, de la mesquinerie et de la vulgarité d'une bande de privilégiés lors d'une croisière avec des situations et des dialogues plus ou moins drôles, un casting talentueux et des beaux plans magnifiquement photographiés. Si le film réussit à être assez divertissant malgré un rythme lent, sa réflexion reste bien limitée: le monde moderne est un monde de "merde" (le mot est dit, répété, montré) où la prostitution est une solution banale pour survivre.
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