Une croisière qui vire au cauchemar et bouscule l'ordre établi.
Traitant du mépris de classe, du consumérisme et de la superficialité, une première heure intéressante, mais plombée par sa bascule et la lourdeur métaphorique qui l'accompagne,
Suit une seconde partie en mode naufrage où la hiérarchie s'inverse. Pas inintéressante, mais trop appuyée dans son exécution pour convaincre réellement.
Un film qui se repose un peu trop sur son aspect cynique, perd en finesse au fil de son histoire et se termine par une fin trop abrupte. Dommage vu les thématiques que celui-ci aborde.
En général, remporter la palme d'or n est pas une assurance que le film soit bon voir excellent. Avec "sans filtre ' la palme d or a tout son sens. Superbe a tout les niveaux, dans une ambiance qui donne l impression que vois etes au bon endroit et que vous perdez pas votre temps dans votre salle de ciné....et beaucoup d enseignements a en tirer. A voir absolument!
La Palme d’or du dernier festival de Cannes a une nouvelle fois été décernée, à la surprise générale, à Ruben Östlund. On retrouve pourtant dans Triangle of Sadness les mêmes ingrédients qui lui avaient déjà valu la récompense suprême en 2017 avec The Square. Le réalisateur suédois fait de l’épate bourgeois en multipliant les pseudo-irrévérences. Cela avait plutôt marché la première fois, mais à la seconde cela ennuie et navre plutôt qu’autre chose. Le long-métrage est découpé en trois parties. Passée la première particulièrement insipide, et heureusement assez courte, la longue séquence sur le navire de croisière réserve bien des surprises. Quelques-unes bonnes et beaucoup d’autres mauvaises. Le réalisateur au regard acide tape parfois juste mais tombe souvent dans la caricature. La longue séquence de mal de mer généralisé pourra faire rire quelques spectateurs mais en gênera nombre d’autres, surtout les émétophobes. La troisième partie du film, sorte de Koh-Lanta navrant, multiplie les sketchs improbables sans véritable liant. C’est d’ailleurs dans cette partie que l’on prend la mesure de la faiblesse du casting. Les acteurs ne réalisent pas des prestations inoubliables et certains sont même particulièrement dénués de charisme. Contrairement à son précédent film, aucune séquence inoubliable ne permet au long-métrage de rester en mémoire plus de quelques heures après son visionnage.
Une satire exceptionnelle, une carricature des très riche vendant de la merde ou leur image, une critique de l'homme en général et des vices qu'entrainent le pouvoir ou l'argent. Un film à ne pas voir comme une simple comédie.
Une comédie - mais l'humour n'est pas toujours en gros sabots, il est parfois très discret, comme par exemple lorsque surgit une musique d'ancien régime, pour nous rappeler que tout a changé pour que rien ne change (cf. le Guêpard porté à l'écran par Visconti) ! Ca plait moins à la presse qu'au spectateur lambda : c'est normal, c'est un conte qui met très simplement en situation le fond de la relation de pouvoir. Les journalistes au service des puissants ne pouvaient pas aimer !
Tres long, ennuyeux. Il y a longtemps que je ne m'étais pas autant ennuyée. J'ai failli sortir avant la fin : plein de clichés tous plus éculés les uns des autres. Bref je déconseille.
Un film satire très spécial en 3 parties. Le film est excellent jusqu'à la croisière, le dîner vient tout chambouler : c'est excessif, malaisant et dégoûtant. La dernière partie sur l'île est peut-être la moins réussie. La performance des acteurs est excellente cependant.
Quel délire !!! Du grand n'importe quoi très drole que l'on peut adorer ou détester; pas certaine qu'il y ait un entre deux possible. Certes, c'est parfois long, notamment lors de 2 conversations entre les 2 héros autour de l'adition et celle entre le capitaine et son passager russe mais ces dialogues font également partie de délire globale. Le burlesque des situations peut faire parfois rappeler les Monty Python, c'est peu dire... En tout cas personne n'est parti encours de projection, tout le monde riait et moi je suis sortie avec une pêche d'enfer
On retiendra de ce film la bande originale, parfaite, l'esprit "The White Lotus" à bord d'un Titanic, et une longue scène de dégobillage. Bien mais un peu long, parfais drôle et parfois glauque.
Une sorte de fable sociale sur les pouvoirs de l'argent qui pervertit les relations sociales jusque dans les relations de couple. Le cinéaste se moque des riches qui se gavent immodérément au propre et au figuré. Dans le récit, on bascule du luxe au complet dénuement où chacun lutte pour sa survie. Chaque spectateur peut exploiter le message délivré sur l'inégalité des rapports sociaux et les ravages de l'argent dès lors qu'il n'est pas gagné dignement.