Derniers Avis : Sans filtre - Page 30

"Sans filtre" palme d'or cette année au festival de Cannes, chahuté par la presse est une satire sociale convaincante. En effet le réalisateur Ruben Östlund (doublement primé au festival de Cannes) nous propose de nouveau une histoire dénonçant les travers de l'Homme dans des séquences parfois drôles, trash avec un humour noir particulier qui restera le dernier rôle de Charlbi Dean (décédée cette année) dans un film un peu trop long à mon goût (2h29) et qui parfois se perd en route.

TRIANGLE OF SADNESS est la 2eme palme d’or que remporte le suédois Ruben Oslund Après THE SQUARE en 2017.
Un cinéma coup de poing, qui ne ménage pas ses personnages. Un regard non édulcoré, sans filtre sur un monde libéral hors sol que le cinéaste s’amuse à mettre en pièce.
C’est certes un peu manichéen mais c’est rudement bien mis en scène et la bande son ne gâche rien.
Ce TRIANGLE OF SADNESS ( titre original) rebaptisé en français SANS FILTRE nous laisse peu d’illusion sur le genre humain. Tout fout le camp. Le bateau prend l’eau, la croisière ne s’amuse plus. Mais on vit un sacré moment de cinéma !
A ne pas rater 🎥

Lutte des classes sur un Yacht où des Happy Few tentent de trouver un sens à leur argent et leur ennui.
Ruben Ostlund se fait plaisir en submergeant le néo-liberalisme dans un torrent de vomi, d'urine et de matières fécales lors d'un dîner du Capitaine dantesque et extrêmement jubilatoire. Puis la deuxième partie du film ressemble plus à un Koh Lanta un peu trop long même si le regard politique acéré et acide est toujours là. Guère étonnant que le Président Lindon, avec l'humanisme qu'on lui sait, ait décerné sa deuxième palme d'or au cinéaste suédois.

Clairement un film Cannois dans toute sa splendeur. un film qui remet en cause notre société, avec quelques touches un peu trop fortes !

Une irrésistible satire du monde aisé. C'est déjanté mais très bien joué. Malgré quelques longueurs, on passe un bon moment avec très souvent le sourire et quelques rires. Un bien fou de pouvoir savourer un film qui casse les codes.

Un joyeux bazar, révélateur d'une société déconnectée des réalités mais lorsque tout part en vrille, les rôles ont tendance à s'inverser.
À prendre au 5e degré et pour les allergiques de l'humour noir et grotesque : à fuire!

Enfin une Palme d'Or de bonne tenue !
En 3 actes magistraux et féroces, Sans Filtre est une brillante demonstration de la vanité et la vacuité humaines et des rapports de force dans nos sociétés. Un monde qui bouge toujours plus vite offre des retournements de situation brutaux, défaisant ou déplacant les pouvoirs dans un échiquier toujours plus.vaste. Il faut que tout change pour que rien ne change.

Franchement, j'ai trouvé ce film pas mal. Les acteurs sont bons, la mise en scène est soignée et la musique est bien. Un peu de longueur et de temps mort mais sinon il y a quand même des bonnes scènes dans ce film. Je trouve que la fin est trop vite expédié. Je vous inviterais à vous faire votre propre avis sur ce long métrage.

Quel excellent film! C'est GE-NIAL! Ca faisait longtemps que je n'avait pas autant rit au Cinéma.
Un film classe, bien tourné avec de bons acteurs. Une société absurde dépeinte de manière délirante!
Franchement je recommande!

Cette Palme d'Or n'est décidément pas très subtile. Cette dénonciation de la société capitaliste et du règne de l'image ressemble à un projet d'étudiant en école de cinéma. Peut-être qu'il s'adresse aux spectateurs ayant une expérience limitée du cinéma, mais pour ma part, je me suis fort ennuyé.

A la limite de la perfection, mise en avant des contradictions humaines. On prend plaisir à détester se reconnaître dans les différents personnages.

Un film extrêmement intéressant, critique acerbe des travers de l'humanité actuelle et ancestrale. Particulièrement bien joué. Il y a quelques longueurs mais pas de temps mort, peut être un peu trop d'insistance sur le côté "trash" à mon goût... Un grand film dont je me souviendrai longtemps.

A fuir. Vide, creux, scénario, réalisation inexistante, acteurs mauvais. Un navet comme j'en ai rarement vu.

Le fond est louable, une nouvelle satire sur les riches, la forme est détestable.... Prenez trois scènes, étalez-les comme de la confiture sur une tartine trop grande et vous obtiendrez un film de 2h30 d'un ennui profond. Ce qui est le plus triste est que tout est prévisible. Quant à la fin qui nous fait croire à une fausse morale... Je suis portant bon public mais je considère avoir perdu mon temps. J'avoue ne pas être client du cinéma de Cannes et ce film me fera définitivement fuir de tout ce qui en vient.
C'est dommage, même Titanic fait mieux sur la relation riches/pauvres.

Sans Filtre.

C’est un couple de mannequins qui va au resto et ils se prennent la tête au moment de l’addition, et après ils se réconcilient parce que leur business marche bien. Comme la fille elle est influenceuse ils sont invités sur une croisière super luxe, ou le personnel pense qu’à la tune et les clients super riches font leurs 4 volontés. Le capitaine américain du yacht il picole dans sa chambre en écoutant l’internationale et il bosse pas. Il se lève quand même pour le dîner du capitaine, mais il y a une grosse tempête et tous les super riches ils dégobillent leur caviar et leurs huîtres et y’a du vomi et de la merde partout sur le yacht. Le capitaine devient copain avec un super riche russe et ils picolent ensemble parce que les russes ils aiment bien la picole, et ils citent Reagan, Marx, Thatcher, et c’est marrant parce que le russe il est capitaliste et l’américain il est communiste et c’est le monde à l’envers.
Après y’a des pirates qui attaquent le bateau et ils envoient une grenade et un vieux couple de super riches anglais explose à cause d’une grenade qu’ils ont eux-mêmes fabriquée et c’est un juste retour de bâton, bien fait pour eux.
Ensuite le bateau coule et quelques survivants échouent sur une île déserte et Abigail, une dame pipi asiatique, devient la cheffe de la tribu réunie parce qu’elle sait bien se démerder en mode survie parce qu’elle est pauvre et asiatique alors que les super riches et les mannequins ils savent faire que dalle. En plus le super riche russe il est raciste et il accuse un français noir d’être un pirate alors qu’en fait c’est un mécano qui travaillait dans la soute du yacht et c’est pour ça qu’il l’a jamais vu. La dame pipi elle mène tout le monde à la baguette et se tape le mannequin en échange d’un peu de bouffe.
Après la mannequine et la dame Pipi elles partent explorer les alentours pour voir si elles trouvent pas un collier d’immunité et, surprise, elles s’aperçoivent qu’en fait elles sont pas sur une île déserte mais juste à côté d’un resort de luxe, mais la dame pipi elle va tout perdre si ils reviennent à la civilisation alors elle entreprend de tuer la mannequine avec une pierre par derrière à l’asiatique, mais la mannequine se révèle avoir aussi du cœur alors on sait pas ce que va faire la dame pipi…
Et hop, palme d’or, qui permettra sans doute de slalomer entre les écueils dans cet océan de clichés.