Avis : Memento - Page 10

Il n'y a presque rien à redire sur ce film, énième chef d'oeuvre de Christopher Nolan qui signe là une oeuvre très originale. Du scénario complètement dingue au montage très intelligent fait pour nous embrouiller, Memento est un labyrinthe psychologique qu'il est plaisant (et nécessaire) de voir plusieurs fois. Le dénouement très surprenant est un summum d'ingéniosité, porté par des acteurs peu présents au cinéma mais intenses. On retrouve notamment les excellents Carrie-Anne Moss et Joe Pantoliano (tous deux ayant joué dans Matrix), ainsi que Guy Pearce qui fait le film du début à la fin.

Memento voilà un thriller intelligent, monter comme un puzzle de façon à toujours intriguer les spectateurs et à maintenir leurs curiosités, fallait y penser.

On a vraiment l'impression d'être amnésique comme le héro.

Réaliser avec talent par un réalisateur déjà culte.

Un film impressionnant pour la façon dont il est raconté, avec une série de flash-back, censé représenté les moments de la vie d'un personnage souffrant d'amnésie. Le concept est novateur, et participe essentiellement à la reconnaissance et au succès de ce film, qui, qu'on n'apprécie ou non, a un profond intérêt cinématographiquement pour son inventivité dans le scénario, la richesse de sa mise en scène, et surtout son montage révolutionnaire, qui décide de tout, et mène le spectateur vers un torrent d'indices, d'éléments et de pistes à résoudre, si bien que le spectateur s'interroge tout le film comme un véritable protagoniste de l'histoire, accroché par cette nouvelle et captivante manière de construire un récit, au final tout ce que voulait Nolan ! Un grand film donc, pas forcément d'une grande qualité car la masse d'énigme à résoudre lasse et frustre un peu trop le spectateur à la longue, alourdissent l'effet et vampirise même parfois le bon déroulement de l'intrigue. Cependant il reste d'un intérêt indiscutable !

Memento, ou comment le futur talent d'Hollywood, Christopher Nolan, s'est révélé aux yeux du monde entier. Avec une intrigue des plus tordues et un twist énorme, on reconnaît déjà le réalisateur dans toute sa splendeur. Interprétation de bonne facture (surtout Guy Pearce, bien loin de se limiter au beau gosse de service, et Joe Pantoliano dont on sent bien le caractère mensonger), suspens fou, situations éprouvantes et hallucinantes de trouvailles, on est bien dans les plus sombres retranchements du thriller. Et avec une histoire qui ne cesse de révéler de nouveaux atours, vous ne serez jamais au bout de vos surprises. On regrettera cependant le rythme de l'histoire, qui va souvent plus vite que l'attention du spectateur et qui ne nous laisse pas toujours le temps de reconstituer le puzzle. Un nouveau visionnage s'impose dans ce cas-là.

Un thriller redoutable réalisé par "Christopher Nolan". L'histoire est d'une grande originalité grâce à sa construction narrative complexe tourné à l'envers notamment du à la maladie rare du personnage principal qui perd la mémoire tous les quarts d'heures. Les scènes cultes s'enchaînent installant progressivement une ambiance de paranoïa et nous tiennent en haleine jusqu'au choc final. Un film coup de poing d'une incroyable efficacité à ne rater sous aucuns prétextes !

Film qui révéla Christopher Nolan, "Memento" est un petit film au concept intéressant, prenant au début mais on en voit vite les faiblesses.
Le film narre l'histoire d'un type à la recherche du meurtrier de sa femme mais problème, sa mémoire ne fonctionne pas, pour se souvenir il doit noter ou prendre des photos.
L'originalité de ce thriller tient dans son montage et sa narration entièrement à l'envers. Pour peu qu'on se laisse prendre au jeu on a ici un brillant thriller mais au bout d'une demi heure on a compris le truc et le film devient répétitif. Tellement répétitif qu'au final on devine presque le twist de fin.

Original dans son traitement,grandiose dans son discours,Memento est l'exemple type du film intelligent,esthetiquement en parfaite adequation avec son sujet,l'histoire d'un homme qui souffre de perte de memoire chronique et qui malgré son handicap,recherche l'assassin de sa femme,seule motivation d'une vie brisée.Parabole du leurre necessaire de l'existence sans lequel il n'y aurait plus de raison de vivre,Nolan choisi de raconter son histoire à rebourd,comme pour mieux nous demontrer la futilité des enjeux de nos existences et des consequences dramatiques des choix qui en decoulent.
En bref,un film inspiré,doublé d'une mise en scene redoutable,un premier essai dans les tourments de l'ame humaine qu'il transformera avec son film suivant:BATMAN BEGINS!!

Un exercice de haute voltige, voilà ce qu'est ce film. Le scénario en lui même est déjà excellent, mais le montage transcende le tout pour nous offrir un des meilleurs thrillers du cinéma. Le souci du détail doit être millimétré, et le boulot pour accoucher de ce montage savamment dosé a dû être gargantuesque. Car ce film possède un concept totalement casse-gueule pour 99,9% des cinéastes de ce monde: vivre l'histoire à l'envers. Dès le début, on a peur de se perdre, mais le travail de montage, des dialogues, de la réalisation et des acteurs est fait pour ne jamais nous perdre. Le spectateur est happé, interloqué par le début puis comprend très vite. Le concept est géant tout simplement. Dès son deuxième film, Nolan prouve qu'il est déjà un monstre de réalisateur.

Un thriller intelligent, astucieux et très bien construit. Très compliqué à comprendre, il faut bien rester concentré pour bien sauvegarder les informations qui sont chacune d'entre elle une pièce d'un puzzle. Tout se remet dans l'ordre petit à petit et devient logique. Le gros point fort de ce film est donc son scénario innovateur remarquablement pensé et parfaitement ficelé, bien qu'il puisse vite nous perdre, mais également un jeu d'acteur très convaincant (dont l'impeccable Guy Pearce). Le montage du film est le gros point déroutant de ce film, mais on se dit que, vu le propos, celui-ci prend tout son sens. En effet, le film nous fait arpenter l'esprit de Léonard qui n'est autre qu'un labyrinthe étant donné sa mémoire à court terme défectueuse. En tant que grand fan de Christopher Nolan (que je considère comme le meilleur réalisateur de cette dernière décennie), je dois tout de même avouer qu'il ne s'agit pas de mon préféré de sa filmographie. En effet, pour moi, des perles telles qu'Inception, The Dark Knight ou Le Prestige sont difficilement égalables, même si le réalisateur garde la même qualité scénaristique que ces derniers. Ce dernier reste un film de très bonne facture qui nous tient en haleine d'un bout à l'autre, en préservant le suspense jusqu'au surprenant twist final. Pour un deuxième film, Christopher Nolan frappait déjà très fort.

Pas besoin d'un budget exubérant pour nous sortir un film de malade. Suffit de se creuser la cervelle un peu, certes les frères Nolan s'y sont mis à deux, bah ça envoie deux fois plus c'est tout. "Memento", c'est un scénario de fou, tordu mais intelligent. En 2000, Nolan frappe un grand coup avec ce film exceptionnel, qui ne ressemble à aucun autre, avec en plus une réelle maîtrise des fils scénaristiques et de la mise en scène. C'est bluffant, plonger dans les méandres de l'esprit retors de Christopher Nolan, se perdre dans ce labyrinthe où le temps se mélange, se confond, se coupe et s'entrecoupe, pour finalement retomber sur ses pas ou pas tout à fait car Nolan nous laisse encore dans l’expectative avec une fin à deux possibilités, sa marque de fabrique maintenant, c'est formidable, c'est jouissif, c'est comme rien d'autre. Guy Pearce en plus excelle dans son rôle, ce qui ne fait que rajouter une couche de perfection. Alors une question : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Un film qui doit et qui va devenir culte.

S'il existe pas mal de films sur le thème de l'amnésie, ce thriller de Nolan a une construction unique dans le sens où on part de la scène finale pour revenir petit à petit dans le passé et comprendre les événements grâce aux origines de l'accident du héros, qui est incapable de se souvenir de ce qu'il a fait au long terme. Il prend pour cela beaucoup de notes, il photographie les gens qu'il croise en prenant soin d'écrire leur nom et ce qu'il pense d'eux et va même jusqu'à se faire des tatouages lui rappelant sans cesse ce qu'il ne doit surtout pas oublier. Pendant un dialogue, il va même jusqu'à dire que la mémoire n'est pas fiable car elle peut modifier la réalité, tandis que les écrits sont bien plus sûrs car ils attestent de ce qui a été perçu sur le moment. Si cet aspect peut donner à Léonard un côté assez carré voire déshumanisant, il n'en ressort pas moins un personnage rongé par ses sentiments car ayant pour unique but de venger sa femme sauvagement assassiné. Natalie, la nouvelle femme qu'il rencontre, est assez suspecte car elle se joue parfois de son handicap en lui disant qu'elle peut l'insulter tant qu'elle veut, il oubliera tout. Teddy, le principal suspect dont il semble se débarrasser à la fin du scénario (scène qu'on voit donc au tout début du film), était sans doute dans le coup vu qu'il dit préférer garder l'anonymat et ne se laisse pas prendre en photo avec n'importe quel arrière-plan. Cependant, le film se termine en queue de poisson, laissant deux interprétations possibles. Mais alors si ce n'est pas Teddy qu'on voit masqué et tuant la femme de Léonard et fracassant ce dernier contre le mur (provoquant ainsi l'amnésie), alors qui cela pourrait-il être !?

Rarement un film n'a été aussi immersif : on est complètement pris au jeu de tenter de reconstituer le puzzle de la mémoire en vrac du héros. Un scénario brillant qui se dévoile au fur et à mesure et qui détricote le mystère. Le film est exigeant en termes de concentration mais cela en vaut la peine.

L'attention que demande ce film est un peu déroutante mais dès lors que l'on a accroché on ne peut que rester devant. Enfin de l'originalité dans un film américain.

Un amnésique se tatoue des infos sur la peau pour retrouver le meurtrier de sa femme.
Un thriller psychologique virtuose et fascinant avec un dispositif narratif astucieux, porté par une interprétation remarquable.

18 ans. 18 ans avant de finalement voir ce film.
Autant le dire tout de suite : j’ai adoré.
Dès le début du film, on nous montre la fin. Puis on nous montre d’autres pièces du puzzle pour comprendre comment on a fait pour en arriver là. On comprend très vite le principe autour duquel s’articule le film. L’intrigue nous est présentée, un peu comme si on avait une photo, qu’on commençait par faire un zoom sur la partie importante (ou principale) de cette photo, puis qu’au fur et à mesure, on dézoomait pour voir tous les détails qu’il y a autour et qui ont pu conduire à la partie importante qu’on voyait en gros plan au début. Je ne sais pas si je m’exprime bien, mais c’est comme ça que j’ai compris le film en tout cas.
Je dois dire que j’ai adhéré à 100% à ce principe : j’ai trouvé ça ludique, fun, machiavélique. Le film nous présente des personnages qui se manipulent les uns les autres, tout en nous manipulant nous-mêmes, et j’ai adoré être manipulé de la sorte pendant ces 2 heures. J’ai même trouvé la fin trop abrupte : j’aurais bien signé pour une demi-heure supplémentaire !

Petite anecdote, qu’on va appeler l’anecdote du costume. Je vais mettre des balises Spoiler bien que cela n’en soit pas vraiment un, mais juste pour être sûr :

spoiler: Au bout de 45 minutes de film, j’étais déjà bien impliqué dans l’intrigue. Et là, je me dis : « ce film est parfait. La seule imperfection que je trouve, c’est le costume que porte Guy Pearce. Pourquoi ils lui ont fait porter un costume pareil ? ça n’est pas du tout Slim Fit ! C’est trop grand pour lui, il nage dedans ! » Mais voilà que l’intrigue continue à se dérouler et… l’explication de pourquoi il porte ce costume arrive ! Alors que je ne m’y attendais pas du tout. J’étais sur le cul. Même le costume qu’il porte est justifié.


Bon allez, je m’arrête là.
Memento = chef d’œuvre pour ma part.