Avis : Pee Wee Big Adventure - Page 4

Premier long métrage de Tim Burton clairement un film de commande au service de son héros alors star de la télé à l'époque aux Etats-Unis. On reconnaît par ci par là la patte Burton mais on sens aussi l'amateurisme de la mise en scène débutante tant c'est mal foutu et mal amené. Après on peut y trouver un certain charme enfantin mais bon...

Pee Wee Big Adventure est le premier long métrage du maitre Burton, et déjà, on sent tout le génie du réalisateur. Il ouvre d'ores et déjà les portes de son esprit et de ce qui sera son monde, même si l'on doit accorder la création du personnage de Pee Wee à Paul Reubens.
Le film est une petite merveille tant il sort des sentiers battus. Sans cadre et avec une liberté de création et d'expression maximale, Burton et Reubens se laissent aller à toutes les fantaisies, toutes les extravagances. Outre notre personnage central, ce sont les décors, les scènes, les cocasseries, et même les différents ustensiles et objets qui sont dissimulés tout le long du film qui sont extravagants à souhaits.
Le personnage de Pee Wee lui aussi est atypique. Mené par le guignolesque Paul Reubens, cet homme enfant va mener un périple délirant, nous délectant de ses mimiques et de ses petits cris vocaux. Alors on aime ou on aime pas, ça ne laissera pas indifférent, mais moi, il me fait hurler de rire. Le tout est une grande gourmandise que l'on déguste comme le feraient des gosses, entre rires et émerveillements. Le début d'une sacrée carrière pour T.Burton

Un premier film amusant, véritable curiosité pour ceux qui ne connaissent pas le Tim Burton des débuts. Pee-Wee's Big Adventure est la suite logique de l'expérience Disney pour le réalisateur échevelé de Vincent et de Frankenweenie : l'envie féroce de faire un cinéma en marge du système, loin des guimauves et des sucettes à la papa Walt, qui n'occulte pas pour autant la magie de l'enfance et de la différence. Tim Burton privilégie un scénario basique - pour ne pas dire assez maigre - pour mieux développer un univers décalé, parfois ridicule même, mais toujours authentique. C'est également le début d'une collaboration fructueuse avec le compositeur Danny Elfman, ce dernier s'adaptant brillamment aux exigences foutraques du réalisateur. L'ensemble se laisse suivre agréablement, porté par un Pee Wee Herman drôle et attachant, en parfaite harmonie avec le sens du burlesque de son auteur. Tim Burton s'est depuis fait racheter par le système contre lequel il se battait, signant avec Alice in Wonderland l'un de ses pires longs métrages...

Soyons clair, Pee Wee Big Adventure est un film qui s'adresse clairement aux enfants. Il faut regarder ce film avec ses yeux d'enfant et débrancher son cerveau pendant 1h20 ou avoir bu quelques verres avant car le film a un humour vraiment spécial qui ne plaira pas à tout le monde. Première réalisation de Tim Burton au cinéma, bien que celui-ci n'est pas eu énormément de liberté puisque c'est Paul Reubens, créateur du personnage de Pee Wee, qui avait le contrôle sur le film. Néanmoins, cela permettra à Tim Burton de ce faire la main et force est de constater que pour une première réalisation, le cinéaste ne s'en sort pas trop mal. Le personnage de Pee Wee est vraiment spécial et en fait des caisses. Il faut vraiment accrocher à l'humour de Paul Reubens car sinon ce n'est même pas la peine de regarder le film, vous vous ennuierez et vous trouverez ça vraiment lourdingue. Ceci dit, moi j'ai plutôt bien aimé ce film. Alors oui, ça ne vole pas haut mais si on se laisse porter par l'histoire et que l'on utilise les conseils que j'ai évoqué plus haut, on peut y trouver son compte et passer un bon moment devant ce film qui comporte quelques scènes plutôt drôles. Une curiosité que je vous conseille de découvrir si l'occasion se présente.

Pee Wee Big Adventure peut être horripilant, désagréable, anodin... mais à mon avis ce serait condamner le film trop précipitament. Là où Tim Burton a tendance à se perdre depuis quelques temps (Alice, Sweeney Todd, Charlie et la chocolaterie, Dark Shadows...) on remarque une certaine fraicheur dans son premier long-métrage. Surtout, il pose les bases de son cinéma, Pee Wee est toujours à mi chemin entre le spectacle féérique merveilleux et le spectacle horrible, inquiétant, voire terrorisant. Le personnage principal est à la fois frais et à la fois complètement perturbant, et c'est en ça que le film est intéressant, surtout si on le regarde d'un point de vue contemporain et donc en connaissant un peu ce qu'a fait Burton depuis, c'est que son film est un mélange assez bien foutu entre le film féérique et le film complètement flippant. Certes, on est loin des meilleurs films de Tim Burton (Edward aux mains d'argent, Big Fish) qui vont beaucoup plus loin et sont beaucoup plus aboutis, là, Pee Wee Big Adventure n'est qu'une succession de sktech qui, le tout réunis, forment tant bien que mal un scénario. Cependant, il ne faudrait pas condamner le premier long de Tim Burton trop vite. A bien des égards, il mérite le coup d'oeil.

Premier film du grand Tim Burton, "Pee Wee" est une sorte de film sous acide. C'est complètement irréaliste et bordélique comme film, et pourtant c'est ce qui fait tout son charme. Tim Burton a nous habituera à des chefs d’œuvres pour la suite, mais pour son premier long métrage "officiel", il ne s'en sort pas trop mal. Même si le personnage principal est une tête à claques, on passe un agréable moment devant ce film assez divertissant dans l'ensemble. Bon road movie déjanté.

Pee-Wee Herman vit dans sa maison colorée avec son chien et son précieux vélo, convoité par l'ultra gâté Francis...
Un monde merveilleux et acidulé jamais niais, avec un personnage d'enfant-adulte en quête de son vélo. L'univers est totalement assumé, c'est ce qui fait la grande force du film.
Sorti en plein dans les années 80, il fait figure d'ovni pour l'époque et encore aujourd'hui. Tout pourrait être ridicule, mais ça ne l'est jamais. Tim Burton en profite pour glisser quelques réferences à la poésie qu'il apprécie: celle de Roger Corman, Ray Harryhausen, la naïveté des années 50...
Son premier film installe déjà son style et son savoir-faire. Sympa comme tout.

Pour son tout premier long-métrage, Tim Burton réalise une oeuvre de commande pour la Warner : adapter sur grand écran les aventures d'un héros de télévision alors assez populaire aux USA : Pee-Wee Herman, créé par l'acteur Paul Reuben. Un personnage totalement burlesque, et qui s'inscrit assez bien dans l'univers du grand Tim. Pee-Wee fait penser aux grands comiques du cinéma muet, des clowns inoubliables comme Chaplin ou Keaton, voire Monsieur Hulot un peu après. Des personnages déjantés et excentriques. Burton prend déjà du plaisir à rendre le marginal normal et la normalité effrayante. On peut le voir dès le début, avec la présentation de la maison de Pee-Wee, sorte de parc d'attraction, auquel le réalisateur opposera plus tard les carrés de maisons qui se ressemblent toutes. Le scénario est assez inexistant : le vol d'une bicyclette qui conduit le héros à traverser le pays à sa recherche... Il s'agit bien sûr d'un prétexte pour amener des scènes comiques, une sorte de road-movie burlesque. Burton s'en sort très bien au niveau visuel, toujours dans l'efficacité et la continuité avec même quelques trouvailles qui sont clairement de lui : un dialogue amoureux dans la bouche d'un dinosaure, un cauchemard filmé en même temps en animation et en live, une conductrice de camion monstrueuse la nuit sur l'autoroute, ... Bref, une galerie de personnages très originaux, dans la lignée de ceux qui peupleront l'univers Burtonien tout au long de sa carrière. Mais le héros reste bien entendu Pee-Wee, ce clown enfantin et idiot mais terriblement attachant, au rire inoubliable. L'acteur Paul Reubens s'amuse comme un petit fou pour ce rôle, et c'est assez communicatif. On oubliera pas de citer la musique de Danny Elfman, qui réalise ici sa première (et comme nous le savons, loin d'être la dernière) collaboration avec Burton. Un film sans doute inégal et imparfait, mais il est quand même difficile de résister aux aventures de ce clown moderne qu'est Pee-Wee...

Dans Pee Wee, Tim Burton a choisi le cadre du burlesque pour exprimer sa poésie et son talent visuel. Pas de côté sombre, expressioniste ou gothique ici, seulement du cartoon et de la fantaisie. Le scénario, point faible de Burton, s'effiloche un peu en court de route, mais c'est un très bon premier film, qui annnonce un futur grand magicien du cinéma.

Toute la folie et l'univers si particulier de Tim Burton se retrouve déjà ici dans son premier film ou comme d'habitude le léger scénario n'est qu'un pretexte a étaler une suite de gags et de situations burlesques s'enchainant a un rythme effreiné pour notre plus grand plaisir.Iici le héros est un adulte qui comme Burton refuse de grandir et vie dans une sorte de bulle enfantine ou tout n'est qu'amusement .Paul Reubens (qui bizarrement n'a pas fait de carrière au ciné) incarne a merveille cet adulescent que la moindre chose fait rire meme si j'aurais bien imaginé Johnny Depp le "double" a l’écran de Burton dans ce rôle .La musique entrainante de Elfman est parfaite et accompagne dynamiquement la richesse visuelle qui participe a l'enchantement global de cette oeuvre maitrisé de bout en bout par ce génie qui a su garder son âme d'enfant pour notre plus grand plaisir.

Ce film est axé sur un personnage agaçant, on ne supporte pas le voir, c'est énervant, on a envie d'arrêter, mais c'est du Tim Burton.

Premier long métrage de Burton, Pee Wee n'est pas à première vue un film à proprement dit "Burtonien" et pourtant si! Le personnage lui même a des caractéristiques du réalisateur, c'est un marginal asexué resté coincé dans l'enfance et qui a parfois du mal à tisser des liens intimes avec les gens comme avec Dottie. Mais la signature burtonienne est présente dès les premières secondes avec la chaine mécanique faisant plus tard écho avec celle du "père" d'Edward, un personnage cabotin et excentrique comme Wonka, et le vélo, véritable petit frère de la future batmobile tant il est bourré de gadgets. "Pee-wee" n'est pas qu'un film sur un grand enfant, c'est un film sur le cinéma, ce qu'on voit avec la présence de motifs récurrents du cinéma américain avec le vagabond, le cow-boy, le biker, le fuyard ou le camion fantôme. Burton livre même quelques scènes parodiques du cinéma hollywoodien avec des scènes de road movie où Pee-wee se travestit (futur Ed Wood) ou de film fantastique avec la scène de la ruelle où on peut déceler une influence expressionniste grâce au thème du double représenté par l'ombre déformée sur le mur. L'influence du cinéma expressionniste est flagrante dans le rêve de Pee-Wee où l'architecture faite d'oblique reflète l'état d'esprit tourmenté du personnage. Le film est un road movie parlant des USA et de son Histoire avec Alamo par exemple, un road movie parsemé de la personnalité du futur grand cinéaste avec le stop motion, la présence de l'enfance ou l'hybridation (très légère ici) de l'Homme avec l'animal avec les pantoufles ourson (hybridation la plus claire dans Big Fish). Pee-Wee est le déclencheur des thèmes qui vont peupler profondément le cinéma de Burton, notamment quand il s'attaque à l'establishment symbolisé ici avec Hollywood décrit comme monde de tromperie où on voit des acteur odieux jouer des personnages adorables. Il critique autant l'éducation des enfants avec Francis (Charlie et la chocolaterie) ou plus généralement les suiveurs.

Gnagnagna héhé wooohoooo hahahaha ! Si vous arrivez à passer la première demi-heure de ce premier long métrage de Tim Burton, dites-vous que vous avez fait le plus dur. Parce qu’il faut se le farcir le Pee-Wee ! Globalement, il ne s’exprime qu’en onomatopées et ça tape sérieusement sur le système. Mais passons car l’intérêt du film n’est vraiment pas là. Un premier long c’est toujours un peu l’envie de montrer tout ce que l’on a dans la tête avec le risque d’en faire trop et d’être un peu brouillon. C’est un peu ça que nous fait Burton ici. Reste que l’on peut déjà apercevoir ce que sera son cinéma des années à venir. On y voit sa fascination pour le cinéma artisanal et le parallèle qu’il fait avec l’univers de la magie. De nombreuses idées présentes dans le film seront bien mieux exploitées dans Beetlejuice, Batman, Ed Wood ou Edward aux Mains d’Argent. Un film instructif donc. Assez drôle aussi pour peu qu’on soit patient et indulgent. Mais un film mineur au regard de la suite de la filmographie de son auteur.

Toute la poésie louée, depuis des années, de Tim Burton est, déjà, présente dans ce premier film sensible, et préfigure le magnifique "Edward aux mains d'argent" :)

Pour son premier long-métrage, Tim Burton trouve un projet en phase avec son univers déjanté. Le film fourmille de trouvailles visuelles et de décalages amusants, le tout étant plombé par l'interprétation horripilante de Paul Reubens.