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    Du soleil dans mes yeux
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Du soleil dans mes yeux" et de son tournage !

    Adaptation de roman

    Du soleil dans mes yeux est adapté du roman de Philippe Mezescaze "L’impureté d’Irène". Ce dernier a été l'une des premières personnes que Nicolas Giraud a rencontrée en arrivant à Paris. Le metteur en scène se rappelle : "Je me souviens l’avoir abordé sans même avoir vu son visage. Nous avons découvert très vite que nous étions tous deux originaires de Charente-Maritime. Il a grandi chez sa grand-mère, à la Rochelle, moi j’y ai fait mes études de prothésiste dentaire. Nous sommes devenus amis. L’impureté d’Irène est son second roman. Il l’avait publié en 1987. C’est le récit autobiographique d’une histoire qui s’est passée, pour lui, durant l’été 1959. Je me la suis appropriée comme si elle m’était arrivée dans une vie antérieure. Et j’ai eu envie de la raconter. Elle me touche parce que, très subtilement, elle parle du lien, de ce qui noue une personne à une autre, ou au contraire, l’en détache."

    Une nouvelle orientation

    Aux alentours de l'année 2012, Nicolas Giraud était un acteur de plus en plus sollicité mais a décidé de tout plaquer pour devenir cinéaste. Il précise : "J’aime ne pas en connaître exactement les raisons. J’essaie de suivre au mieux le courant intime de ma vie. De l’entendre. D’y répondre. La vie s’incarne dans le mouvement. Dans notre capacité à être présent. Dans le geste comme vous dites. Écrire et réaliser me permet d’aller plus profond, plus entièrement dans l’acte créatif."

    Le choix de l’héroïne

    Pour jouer l’héroïne de Du soleil dans mes yeuxNicolas Giraud ne voulait pas d'une comédienne médiatisée. C'est pour cette raison qu'il a choisi Clara Ponsot. Il explique au sujet de cette dernière : "Clara a une beauté changeante, comme un temps d’orage. Elle est sauvage, sensuelle. Clara, elle te soulève et elle te jette. Elle a une force de torrent. Il me fallait une fille de cette trempe-là, pour qu’on comprenne pourquoi Yann ne peut plus repartir en mer, pourquoi elle le cloue et le dévore. Ce qui est formidable, c’est que Clara m’a accompagné dans ma manière de faire. Elle a probablement eu peur, mais elle s’est engagée."

    Un film tactile

    L'une des particularités de Du soleil dans mes yeux réside dans son économie verbale, aux antipodes du cinéma d'un Woody Allen par exemple. Nicolas Giraud voulait ainsi faire un film tactile, où les échanges entre les personnages sont aussi visibles que les réactions de certains précipités chimiques. "Ce ne sont pas les mots qui peuvent montrer ça, mais les images, les gestes de chacun, les corps en mouvements. Les dialogues intérieurs sont ceux que j’écoute le plus", confie-t-il.

    Un drame lumineux

    Avec Romain Carcanade, le directeur de la photographie, Nicolas Giraud a toujours envisagé Du soleil dans mes yeux comme un drame lumineux. "Je le voulais traversé par la lumière. Mais sa sonorité et sa musique, ont été tout aussi importantes. Pour moi, l’image d’un film est son visage, le son, son corps, et la musique, son âme", raconte le réalisateur.

    Une actrice élégante

    C'est après l'avoir vue dans Quelques heures de printemps de Stéphane Brizé, dans le rôle de la mère malade de Vincent Lindon, que Nicolas Giraud a choisi Hélène Vincent pour Du soleil dans mes yeux. "J’avais été stupéfait par la qualité de son jeu et la précision de ses gestes, par son humanité aussi. Je lui ai envoyé le scénario. Elle a dit oui tout de suite. Hélène m’évoque une phrase de Cocteau qui dit ceci : L’invisibilité me semble être la condition de l’élégance, car l’élégance cesse lorsqu’on la remarque trop."

    Oser le silence

    Du soleil dans mes yeux n’est soutenu musicalement que par Françoise Hardy. De par ce choix, Nicolas Giraud avait envie d'oser le silence. Il explique : "J’aime le son naturel d’un lieu, d’un port, d’un bistrot, celui d’une main qui en caresse une autre, du vent sur la mer... Quand on n’a pas peur de dire et de montrer, on n’a pas besoin, ou très peu, d’autres notes que celles des mots et des images. Mon très peu à moi, c’est à Françoise Hardy que je l’ai confié. J’ai toujours aimé sa chanson Des ronds dans l’eau . C’est une chanson qui m’aide, qui m’encourage... Françoise Hardy, que je ne connais pas, incarne la délicatesse, l’intelligence, la force de vie."

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