Avis sur Sweet Country

Superbe western australien ( bien trop rare malheureusement) avec une mise en scène soignée, des acteurs jouant justes , et une absence de musique qui permet la contemplation et la méditation à travers une histoire forte sur le traitement des noirs. Cela raconte aussi l histoire de l Australie au début du siècle dernier . Un petit bijou à ne pas louper!!

Un film difficile et magnifique, unique dans son genre (western dans l’outback australien), qui brille par la qualité de sa mise en scène, la direction de ses acteurs et l’originalité de son histoire. Bouleversant.

Un film hanté qui livre un regard sans concession sur une terre magnifique qui semble se débattre sans fin avec son pêché originel : la rencontre brutale de deux monde où personne ne fait vraiment d'effort pour comprendre l'autre ; où personne n'entends les autres , même dans sa propre communauté et où chacun est renvoyé à ses contradictions . Le dépouillement des paysages s'opposant à la complexité torturée des âmes . Qu'on ne s'y trompe pas , ce n'est pas un western, pas un film d'aventures mais bien un drame existentiel , au climat pesant .

Bryan Brown et Sam Neill sont des acteurs très compétents et ils se sont très bien comportés. Malheureusement ce film stagne, les scènes elles-mêmes ont du sens mais elles auraient pu réduire cette expérience à environ une heure. Je me suis ennuyé après un court instant. Les acteurs blancs en général se révèlent racistes, grossiers et traitent les Aborigènes comme de la terre...

Un tableau noir et sans doute réaliste de la situation des aborigènes dans l'Australie des années vingt. Le film est sans complaisance et échappe à tout manichéisme. La beauté et l'aridité des paysages offre un cadre impressionnant à ce drame cruel où les hommes sont aussi rudes que la nature. Ce western australien vaut le détour. Un seul bémol : des flash back totalement inutiles.

Très bien. Excellentes interprétations et mise en scène. Un western australien, qui nous parle d'une sombre époque pas si lointaine et qui se déroule au rythme de la vie en ce temps là. A découvrir.

On est frappé par deux choses, d'abord la reconstitution de cet outback qui semble avoir des décennies de retard, qui ne serait pas autrement si on était en 1879 plutôt qu'en 1929, puis ensuite pas la qualité de la photographie qui met en valeur les paysages uniques de l'Australie. La dimension sociologique apporte un propos fort avec en prime des personnages bien croqués dont un sergent Fletcher (Bryan Brown) particulièrement intéressant. Le plus maladroit reste les flash, dont au début on ne sait s'ils sont forwards (futur proche) ou backs (passé), mais qui semblent surtout formés un effet de style sans que ce soit franchement utiles. Quoi qu'il en soit, ce western du outback est prenant avec un suspense plutôt bien amené et une fin à la fois inattendue et évidente.
Site : Selenie

Quel ennui, quelle lenteur ! J'ai tenu en pensant qu'enfin "ça va démarrer", bah non, ça fait du surplace !
Le seul truc positif, on n'est pas assommé par la musique !

Je ne parlerai pas de l'aspect dénonciateur qu'on a tous compris, ça parle de racisme et d'esclavagisme comme beaucoup de bons films. A l'inverse de bons films par contre ce film est lent, sans aucun rythme, les scènes trainent en longueur mais d'un manière encore jamais vu ! Je n'ai JAMAIS autant ressenti le besoin d'avancer les scènes car le réalisateur nous envoie des plans bien trop long sur des moments sans AUCUN intérêts! Ce film est un désastre cinématographique et la BO? ah oui c'est vrai, il n'y en a tout simplement pas, aucune musique, RIEN ce qui accentue horriblement la lenteur des scènes qui se trainent mais quel fardeaux visuel bon sang !

Les personnages sont plats, les dialogues sont pauvre. Ce film est une horreur, surement le pire film que j'ai pu voir de ma vie.

Le seul bon point s'il y en a un sont quelque paysage et plan sur la végétation aride de l'Australie, pas de quoi casser l'écran non plus, c'est pas difficile de faire ça dans un beau pays comme celui qu'est l'Australie.

"Mou" est le meilleur mot pour qualifier ce navet.

0,5 est + qu'honnête pour le film le plus mauvais que j'ai regardé de ma vie.

Nouveau film pour Warwick Thornton, célèbre réalisateur australien connu pour ses projets souvent engagés, qui s'intéresse cette fois-ci au racisme, à l'esclavagisme et dans une moindre mesure à l'expropriation des Aborigènes. Ce film est inspiré d'une histoire vraie racontée par le grand-père du co-scénariste du film, David Tranter. L'histoire prend donc place en Australie dans les années 20 et s'intéresse aux conditions de vie difficiles de ces personnes et surtout à la justice dans un cas très précis. Le réalisateur dénonce certaines choses, mais sans tomber dans la facilité avec les méchants d'un côté et les gentils de l'autre. Il y a du bon et du mauvais dans les deux "camps" et le récit est nuancé. Ce western est très lent, mais jamais ennuyeux même si certains passages m'ont semblé futiles comme celui de la fuite par exemple. Cette partie qui intervient après un très bon début assez intense coupe un peu la lancée de l'histoire, mais elle amène bien ce final intéressant, fort et surprenant. L'histoire est solide, mais elle gagne en force grâce à la photographie de Dylan River et Warwick Thornton qui mettent parfaitement en avant ce cadre aride et par la même occasion créent une ambiance lourde. En somme, un western plutôt pas mal qui mêle bien le fond et la forme.

Un peu déçu. Pas pour l'histoire dramatique mais par les scènes inutiles et la lenteur. Les interprétations ne sont pas transcendantes, heureusement relevées par les profils des personnages. De beaux paysages également et la durété de la vie de l'époque. 3/5 !

Si on doit classer ce film australien dans une catégorie c'est bien dans celle des westerns, mais contrairement aux thèmes traditionnels de ce genre, "Sweet country" développe essentiellement celui du racisme. Son point fort réside assurément dans la beauté des paysages, quant à ses points faibles ils sont nombreux. Il manque de souffle, mais c'est surtout des choix de montages qui posent question. En effet, on a droit à de furtifs flashbacks ou flashforwards qui spoilent des éléments importants de la suite des événements et qui donnent une impression d'incohérence narrative.

Atmosphère pesante dans ce film qui porte sur la relation entre les petits propriétaires blancs australiens et les aborigènes. Beaucoup de racisme chez les blancs à quelques exceptions près, et chez les aborigènes, une grande misère sociale et culturelle. Un noir qui tue un homme blanc prend un très gros risque pour sa vie. Le mieux pour lui est de s'enfuir dans le bush. Dommage que les dialogues soient minimalistes, les aborigènes répondant rarement aux questions qu'on leur pose. Cela rend le film assez pénible à suivre alors que l'environnement est magnifique dans cet outback plombé de chaleur.

Un western, un vrai. Ici, les hommes ne sont pas des caricatures. Comme dans tous les westerns, il y a les bons et les méchants, mais ici, tous sont réalistes. Il n'y a pas de place pour les héros. Ainsi, ce film nous prend souvent à contre pied en déroulant simplement un scénario crédible, et plutôt malin.
Mais attention, ce film prend son temps. Alors, les adeptes des westerns survitaminés, passez votre chemin.
Malgré toutes ses qualités, ce film n'est pas non plus le western ultime. En effet, le western est un format très codé. Quand on regarde ce genre de film, on veut voir des cowboys avec un héro caricatural, et de vrais méchants caricaturaux. Ici ce n'est pas le cas et on peut rester un peu sur sa faim, surtout au vu de la lenteur du récit.

Ce film reflète un drame existentiel mais il est filmé sur le mode d'un western. L'action se déroule en Australie dans les années 1920.

Les images sont belles, c'est bien filmé, les personnages sont expressif, l'histoire est touchante et reflète une réalité historique mais l'action se déroule lentement (c'est manifestement voulu) et les dialogues sont pour le moins limités. Le ciel est limpide alors que les personnages sont souvent torturés.