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    Les Hirondelles de Kaboul
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    153 critiques spectateurs

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    benoit_lb
    benoit_lb

    2 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2021
    Adaptation du roman de Yasmina Khadra, « Les hirondelles de Kaboul » est un film dont on ne sort pas indemne. Il met en parallèle le parcours de deux couples dans le Kaboul de la fin des années 1990 : d’un côté Atiq le geôlier de la prison pour femmes et son épouse Mussarat atteinte d’une maladie incurable forment un couple conventionnel, d’âge mur, qui porte le fardeau de l’histoire et la détresse de l’Afghanistan sur ses épaules, de l’autre Mohsen et Zunaira, couple moderne, beaucoup plus jeune, qui aspire à la liberté d’expression que leur confère leur statut de professeurs et est prêt à se battre pour assurer un futur meilleur à son pays. A travers le destin croisé de ces deux couples, « Les hirondelles de Kaboul » restitue avec beaucoup de justesse l’atmosphère de néant et de peur qui régnait dans Kaboul sous le règne des talibans. La ville y est décrite comme un amas de ruines et de bâtiments abimés par vingt années de guerre, où les milices au service des Taliban règnent en maitre, où toute expression culturelle et artistique a été annihilée et où aucune considération n’est accordée aux femmes. L’histoire de l’Afghanistan est évoquée en filigrane tout au long du film que ce soit à travers les souvenirs de leur guerre contre les Soviétiques que se remémorent d’anciens Moudjahidines ou à travers l’évocation de la vie universitaire et intellectuelle qui existait à Kaboul avant la prise du pouvoir par les talibans.
    En adaptant le roman de Yasmina Khadra sous la forme d’un film d’animation plutôt que sous celle d’un long métrage classique, Zabou Breitman a pu multiplier les détails permettant de mieux retranscrire le vide de cette période troublée : gamins désœuvrés, chiens errants, femmes uniformément dissimulées sous la même burqa bleue… Le choix de l’aquarelle plutôt que celui d’un graphisme standard apporte beaucoup de réalisme et donne une touche esthétique supplémentaire à l’ensemble, que viennent renforcer les différents jeux de lumière magnifiquement amenés par Eléa Gobbé-Mévellec.
    Le film met habilement en avant deux thématiques fortes auxquelles il apporte à chacune une réponse à travers un message d’espoir. La première des deux thématiques est liée au conditionnement de l’homme par son milieu : en quoi un régime aussi obscurantiste que celui des talibans peut-il laisser un soupçon d’humanité et de présence d’esprit aux sujets qu’il gouverne ? Sinon comment expliquer qu’un intellectuel comme Mohsen soit amené de son plein gré à participer à une lapidation ? Et comment comprendre l’incapacité d’Atiq à exprimer la moindre émotion y compris lorsqu’il s’agit de panser ses blessures de guerre ? Seule la beauté de Zunaida et, avec elle, ce que la jeune femme représente parviendront à le subjuguer et à le transformer en un homme sensible capable de prendre des risques inconsidérés. La seconde thématique renvoie à l’opposition entre révolte et résignation, dilemme que soulevait dans un registre similaire Mounia Meddour dans « Papicha » : faut-il préférer la première à la seconde ? Atiq et Zunaira sont amenés à réfléchir à la question à plusieurs moments du film : prendre le risque de rester à Kaboul et d’essayer de transformer l’Afghanistan de l’intérieur ou considérer que toute forme de révolte est d’ores et déjà vouée à l’échec et se resigner à fuir le pays ? La dernière scène du film apporte la réponse de Zunaira.
    Ces deux messages d’espoir que nous délivrent le film au moment de son épilogue sonnent comme le chant des hirondelles annonçant le printemps. Malheureusement le vrai printemps n’est pas encore arrivé à Kaboul. Après plus de quinze ans d’intervention américaine et la mise en place d’élections démocratiques, l’Afghanistan reste un pays où le chaos, la misère et la tentation de l’exil sont la norme. Le rôle des femmes y est toujours aussi réduit et l’espace d’expression d’une Zunaira quasi inexistant.
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2021
    Film d’animation aux belles images aquarellées, contrastant ingénieusement avec la violence des talibans. Une charge frontale contre l’intégrisme musulman avec en prime un scénario intéressant.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    164 abonnés 2 427 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2021
    Les Hirondelles de Kaboul est un très bon dessin animé.
    Le film est une réussite tant sur le plan de l'histoire que sur le plan esthétique. Les qualités visuelles du dessin animé sont indéniables et il y a une vraie patte artistique. L'histoire est tout aussi marquante, décrivant malheureusement une réalité pour les populations qui sont tombées sous le joug des islamistes. Toutes formes de bonheur et de libertés y sont proscrites et la sensation d'étouffement est palpable. Si la critique de l'islamiste peut paraître facile (difficile de ne pas tomber dans le manichéisme dans ce genre d'histoire), elle n'en est pas moins efficace.
    Très bon film. Ce ne sera peut-être pas le meilleur film du genre, mais il est impeccable en tout point.
    Ti Nou
    Ti Nou

    418 abonnés 3 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2020
    Une poignante histoire d’amour et d’émancipation dans un monde, pourri par l’intégrisme religieux et l’intolérance, où elles sont impossibles. Elle est servie par un style et une animation soignés. Un film juste et touchant.
    TheMadCat
    TheMadCat

    14 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2020
    Afghanistan, été 1998. Kaboul est aux mains des talibans, les prisons pleines à craquer, les femmes asservies, et la terreur règne sur une ville qui suffoque sous la chaleur et le poids de l’obscurantisme.
    Atiq est gardien de prison. Il s’inquiète pour sa femme gravement malade que ses camarades lui conseillent pourtant d’abandonner à son sort. Mohsen est un professeur d’Histoire qui rêve, avec son épouse Zuniara, d’aller enseigner dans une école clandestine.
    Dans le foyer d’Atiq, les mots sont rares et tranchants, et le cancer gangrène l’atmosphère déjà pesante. 
Chez Mohsen et sa femme, on dessine sur les murs et on écoute de la musique en se moquant doucement de celle loi absurde qui oblige les femmes à se soumettre et à porter le tchadri, ce voile intégral duquel seuls dépassent les yeux, des yeux trop souvent témoins de lapidations injustifiées et de scènes de torture.

    Ce sont donc ces personnages que l’on va suivre pendant une heure vingt, et c’est dans cette ville de répression et de violence omniprésente que se déroulera cette adaptation de l’oeuvre de Yasmina Khadra.
    Très rapidement, la magie opère, et le spectateur est transporté par la beauté des aquarelles d’Éléa Gobbe-Mevellec. La musique ne gâche rien à l’esthétisme d’un film dont on reconnaîtra facilement la qualité graphique, et qui mêle douceur et poésie aux pires atrocités.

    On touche ici à l’un des points forts des Hirondelles de Kaboul : le film n’est jamais excessivement démonstratif, et préfère la suggestion à la démonstration appuyée. Sa force réside ainsi dans ses détails - un dialogue, le comportement ou le geste insensé d’un personnage - souvent plus pertinents et révélateurs que des scènes de violence gratuite. On appréciera aussi le fait que si la domination des femmes est une des clés de voûte du film, les hommes ne sont jamais montrés comme des bourreaux sans coeur.
    Mais si poésie et esthétisme servent le film et son message, on pourra en revanche regretter certaines simplifications abusives. L’islam par exemple, n’est montré que dans son aspect le plus radical, à travers les prêches enflammées d’imam fanatiques. De même, le film de Zabou Breitman est peut-être trop court pour que les personnages échappent à une certaine superficialité et que l’intrigue (qui reste très simple et surprend peu) puisse de développer pleinement et s’achever dans un dénouement qui aurait gagné à surprendre ses spectateurs.

    Un film au plaisir esthétique indéniable, qui mêle habilement douceur et violence, mais aurait peut-être pu faire encore mieux dans la narration et le travail sur les personnages.
    Quoi qu’il en soit, on sort tout de même charmés par cette petite trousse esthétique, et bouleversés par ce conte poétique moderne et tristement réaliste, surpris malgré nous que de telles atrocités puissent encore exister.
    Un beau film à montrer aux enfants.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 octobre 2020
    Un film très humain qui dépeint parfaitement la situation en Afghanistan à la fin des années 90. Une fresque sociale d'une société qui se cherche meurtrie par la guerre et la violence. De magnifiques dessins épurés accentuent un peu plus la complexité de la situation. La religion et la violence prennent le pas sur l’humanité des personnages.
    Malgré une certaine lenteur, un sujet déjà traité à de nombreuse reprise et un certain manque de profondeur, cette œuvre intimiste est belle et touchante.
    Paul B
    Paul B

    37 abonnés 867 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2020
    Il est important pour tout cinéphile digne de ce nom de ne pas voir que du divertissement facile et de temps à autre d'aller se cultiver avec des œuvres plus intimistes et Les hirondelles de Kaboul en est un parfait exemple.

    Triste et grave sont les deux maitre-mots de ce long-métrage intelligent.
    Hotinhere
    Hotinhere

    431 abonnés 4 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    Le destin de deux couples qui s'entrecroisent à Kaboul aux mains des Talibans. En forme de plaidoyer contre l'intégrisme, un film d'animation épuré et poignant, un peu lent au début, mais à la fin juste sublime.
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2020
    Ce n’est pas moi qui me plaindrai du fait que l’idée de passer par l’animation pour raconter une histoire “sérieuse” commence à faire son chemin en Europe mais ‘Les hirondelles de Kaboul’ arrive peut-être un peu tard car le best-seller de l’auteur algérien Yasmina Khadra affiche presque vingt ans d’âge et depuis lors, on en a vu passer des oeuvres aux atmosphères orientales, qui cherchent à édifier et à mettre en garde contre la tentation obscurantiste tout en rappelant que la religion, ce n’est pas ça ou au contraire, que c’est tout à fait ça mais que les gens, non. Ceci dit, pour moi qui ai négligé de la lire, l’histoire reste belle, avec ces quatre destins qui se croisent dans la capitale afghane sous domination talibane, et ces êtres qui ne demandaient qu’à vivre, à rire, à aimer au lieu de survivre en essayant de ne pas finir broyés par la barbarie intégriste. Visuellement, c’est classique mais agréable : trait épuré tendance Ligne Claire, couleurs désaturées, décors tout juste esquissés,...sur le forme comme sur le fond, ‘Les hirondelles de Kaboul’ reste assez inattaquable. Un petit regret ? Hé bien, oui, quand même. Ces dernières années, j’ai vu défiler la jolie mais bordélique adaptation animée du ‘Prophète’ de Khalil Gibran, ou le non moins intéressant ‘Parvana’ dédié à une petite fille des rues de Kaboul et ces films, visuellement, thématiquement, proposaient une vision de l’obscurantisme islamique plus ou moins édulcorée, en tout cas accessible aux jeunes spectateurs. Dans son approche esthétique, dans le choix de ses personnages, dans quelques scènes cruelles et dans l’importance accordée au désir, féminin comme masculin, , il est évident que ‘Les hirondelles de Kaboul’ se destine prioritairement à un public adulte. Privé de l’obligation de passer sous silence certains éléments, on aurait pu espérer quelque chose de plus audacieux sur la forme comme sur le fond, plutôt que ce classicisme un peu frileux...qui, je le répète, n’enlève rien à la bonne tenue générale d’une oeuvre qui s’adresse par essence au grand-public
    moket
    moket

    447 abonnés 4 218 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2020
    Une histoire forte et des dessins somptueux pour un film un peu plombant malgré une note d'espoir. Définitivement un grand film.
    Max
    Max

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2020
    Alors Les Hirondelles de Kaboul,
    C'est un film juste nécessaire et essentiel de nos jours, certains peuvent le considéré comme un documentaire ou juste "un film" mais je vois ça personnellement comme une sorte de poésie (rien que le titre est poétique). On peut y voir comment ça se passe vraiment dans ses villes là (choquant par rapport à ce que l'on croit savoir), à certains moment j'ai même réussi à avoir de l'empathie pour un djihadiste 😅: et bien au-delà du sujet tabou les points de vues d'un côté des terroristes et de l'autre les "prisonniers" de la ville est l'un si ce n'est LE point fort et LA révélation du film.
    Ensuite, la technique
    Il faut savoir que les Hirondelles de Kaboul à un style tout particulier d'animation (peinture), les nuances de cet peinture est juste à coupé le souffle, certes ce style ne plaira pas à tout le monde mais est quand même exceptionnel, aucun plans m'ont marqué ni dans le bon sens et ni dans le mauvais (sauf un plan en contre plongé avec gros plan sur la ville qui était somptueux). J'ai aussi bien aimé certains flash-back (notamment celui du cinéma), la personnalité de chaque terroriste est retranscrit à merveille et le scénario est géré à la perfection (la période et le temps de certaines scènes sont merveilleuses).
    Bref, un film poignant, émouvant avec du rythme et une grosse part de vérité ne peut que être apprécié et il mérite amplement les prix qu'il a reçu (bien que peu)
    A voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 avril 2020
    L'Afghanistan au temps des talibans avant leur chute, un régime dure basé sur la religion, une théocratie non démocratique, jusqu'à l'intervention américaine, c'est arrivé de près, pas loin de l'actualité décrite.
    Ainsi cette intrigue se situe en 1998, une histoire d'amour en pleine tragédie, l'astreignant part dramatique, de la maladie aux conditions féminines, à leurs enfermements dans la doctrine islamiste, des mesures tyranniques.

    Nous restons les bras croisés après la venue de cette fiction animée 2019, sans pouvoir faire quoi que ce soit pour ces personnages tragiques, de pire en pire, et ce n'est pas prêt de se terminer, les larmes séchant-les rapidement.

    Comme dit plus haut, en première partie, les news ne sont pas bonnes, simplement copiées par cette mise en scène de l'histoire décrite, le scénario nous apprend rien de plus comme nouvelle, une façon de se rafraîchir la mémoire.
    Les consciences des drames du monde, les cultures diffèrent, les langues divergentes, ces intégristes que l'on connaît nul autre ne le sauraient, ne respectent pas les femmes, ne sont pas nos amis, des ennemis restent des ennemis.

    spoiler: On est d'accord sur ce point, ils sont méchants, mauvais, embarqué par une animation laissant à désirer, ça n'arrange pas les choses, ce n'est pas aimable, pas beau à voir, en ces temps qui courent, restons tel que soit.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2020
    En montage alterné, dans un Kaboul tenu par les talibans, nous suivons un jeune couple révolté et un vieux couple résolu que rien n’appelle à se rencontrer. Leurs destins vont finir par se retrouver lier, comme on le pressent dès le début du film, et ce pour le pire.
    Le style graphique très épuré de ce film d’animation est magnifique car si loin des grosses productions qui pullulent sur nos petits et grands écrans. Ce récit est fort, militant et condamne sans ambages l’obscurantisme islamique. Construit comme un thriller, le choix de faire court, 1h20 seulement, permet d’aller à l’essentiel et de captiver de bout en bout. La densité du propos permet de ne pas s’attarder trop sur les quelques maladresses scénaristiques ; on est très vite à nouveau happer par l’histoire. Le choix de l’animation permet au moins de gommer l’horrible cruauté des pratiques barbares des talibans ; mais aussi d’amener un public adulte vers cette forme de narration quasi exclusivement destiné au jeune public en occident.
    Un film essentiel qui donne une envie folle de lire le roman éponyme de Yasmina Khadra.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    313 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2020
    Malgré sa thématique puissante, je n’ai pas trouvé ce film marquant. J’ai été beaucoup gêné par la forme à proprement parler. Les dessins sont très beaux avec un choix artistique marqué. Le problème est que cette forme passe bien sûre une dizaine de minutes, mais elle m’a fatiguée sur 1h30. Cette technique, qui doit demander beaucoup de travail, empêche le détail des animations et je ne les trouve pas si fluide que cela. De plus, l’expression des visages est très limitée. L’émotion a beaucoup plus de mal à passer. Pour ne rien arranger, je n’ai pas accroché avec le doublage. Certes, ce sont des acteurs que j’apprécie en live, mais là, certains ne sont pas dans le rythme. Ce métier n’est pas évident. Sur le fond, je trouve que ce film n’apporte pas grand-chose si vous en avez déjà vu sur le même sujet. Je pense par exemple à l’excellent PARVANA sorti l’an dernier. Après, il ne faut pas s’y méprendre, la thématique est bien traitée même si par moments des ficelles de l’histoire sont un peu grosse. La situation difficile que vivent les personnages est bien décrite et on peut constater le triste état dans lequel était l’Afghanistan. Cependant, on est plus sûr vécu que de l’analyse. On va tout de même vivre quelques moments très forts. Certains passages sont émouvants et arrivent à porter ce film d’animation.
    Akiyasanjah
    Akiyasanjah

    19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2020
    Que dire ? Bouleversant... J'ai été révolté puis je n'ai cessé de pleurer jusqu'à la fin ! Juste et tragique, avec une animation en aquarelle qui sublime le tout.
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