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    Beau Joueur
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    Yves G.
    Yves G.

    1 368 abonnés 3 378 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 août 2019
    La saison 2015 s’est terminée sur un exploit pour l’Aviron bayonnais : arriver en tête de la ProD2 et remonter dans le Top14. Mais la saison 2016 s’annonce difficile tant la concurrence est rude dans l’élite du rugby français.
    Quand Delphine Gleize pose sa caméra dans les vestiaires du club, rien ne va plus dans le club bayonnais qui accumule les défaites.

    Une semaine avant "La Grand-messe", un documentaire sur les spectateurs de la Grande Boucle dont j’ai déjà eu l’occasion de dire le plus grand bien, sortait dans le même anonymat ce "Beau Joueur". Joli titre polysémique : le beau joueur est celui qui accepte la défaite le front vaillant, mais c’est aussi le joueur beau dont la documentariste filme le corps sculptural.

    Les deux documentaires partagent un même regard décentré. Pas plus que "La Grand-messe" ne s’intéressait à la course, Beau joueur ne filme pas les matchs. La caméra de Delphine Gleize se focalise sur les joueurs et sur eux seuls. Elle filme les remplaçants sur le banc de touche en train de regarder jouer leurs camarades. C’est à travers leurs expressions qu’elle nous fait suivre le match, les essais marqués et, plus souvent qu’à leur tour, encaissés. Elle les filme dans les vestiaires où leur entraîneur essaie sans succès de les galvaniser. Elle les filme à l’entraînement, au lendemain de leurs lourdes défaites ou à la veille de leurs prochains matchs.

    "Beau Joueur" risque de décevoir les amateurs de rugby ; car il ne montre pas le jeu ni ne discute de stratégie. Mais il réussit à montrer quelque chose qu’on ne voit pas lors des retransmissions télé. La peur physique qui manque de tétaniser les rugbymen au moment d’entrer dans le stade ; la peur de prendre des coups, d’avoir mal. Peur bien réelle si l’on en croit l’état des corps quelques minutes plus tard, griffés, frappés, commotionnés, ensanglantés.

    "Beau Joueur" n’est pas une "happy story" ni un "feel good movie". Au contraire, c’est la chronique d’une défaite annoncée. Sans doute en décidant de suivre ce club la réalisatrice n’avait-elle pas dans l’idée d’immortaliser son naufrage. Elle nourrissait même l’espoir irraisonné d’une invraisemblable "remontada". Mais très vite la réalité s’impose : le groupe n’a pas le niveau. Pire, il n’a pas le moral. La caméra hélas n’aura pas réussi à se faire indiscrète au point de saisir les engueulades qui n’ont sans doute pas manqué hors champ. Mais elle aura réussi le pari culotté de rendre la défaite belle.
    war m
    war m

    23 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2019
    Delphine Gleize s’attache à montrer les coulisses de la vie de l’équipe, et ce qui relève du quotidien, davantage que les matchs – lors desquels nous ne verrons pratiquement rien de ce qui se passe sur le terrain, seulement les réactions des remplaçants et du coach. Ce parti pris s’avère très judicieux, instillant une tension prenante même pour un spectateur qui ne s’intéresse aucunement au rugby.
    velocio
    velocio

    1 235 abonnés 3 076 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 novembre 2019
    Pour l'amateur de rugby que je suis, ce film s'est révélé plutôt décevant : absence totale d'images sur le jeu lui-même, aucun renseignement sur les joueurs de l'équipe. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 août 2019
    Une immersion bouleversante.
    Le talent de la réalisatrice, c'est de capter, de nous livrer de l émotion en haut débit tout au long du film.
    On partage avec les joueurs, on ressent tout. Le doute, l'impuissance, la colère, les joies, la tristesse, la résignation... La douleur physique

    La difficulté de devoir accepter de se faire mal physiquement quand on sait que c'est déjà plié.

    En tant que supporter et abonné au stade depuis de nombreuses années, connaissant bien le contexte de cette période-là, le discours de Jean Monribot à la fin du film, pour le dernier match à domicile, m'a beaucoup ému. Mais non, mais non l'Aviron n est pas mort !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 juillet 2019
    Film documentaire d’une rare puissance émotionnelle. On côtoie des gladiateurs au grand cœur, on capte leurs émotions, leurs doutes, leurs déceptions. Une aventure humaine remarquable.
    GIL REA
    GIL REA

    9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2023
    En tant qu'amoureux de rugby, j'ai longtemps attendu - en vain - des images du terrain. Et pourtant, deux heures plus tard, aucune frustration n'a pris le dessus sur ma satisfaction. Voilà un film doc sur la notion d'équipe. Sur l'engagement au service du copain. Sur le collectif définitivement supérieur à l'intérêt individuel. Sur la construction d'objectif inatteignables... bref, sur l'utopie.
    La réalisatrice, à partir de simples regards, attitudes, silences, blessures, nous fait pénétrer au plus profond de ce magnifique sport. On parle souvent aujourd'hui des "valeurs rugby", on les démontre rarement. C'est chose (bien) faite. Mais ce film est également un condensé de la masculinité filmé par une femme sans préjugé : rudesse, humour, affection, doutes, composent ces presque enfants devenus gladiateurs et nous les rendent terriblement humains. Au final, un OVNI touchant et rare.
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