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    Everybody knows
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    3,6
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    AZZZO
    AZZZO

    270 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2018
    Un mariage qui vire au drame. La fête passée, l'angoisse libère la parole et révèle les faux-secrets. Dès le départ du film, Ashgar Farhadi sait créer la tension nécessaire aux révélations intimes. Comme à son habitude, il cherche à montrer que chacun analyse les faits selon sa propre histoire. Malheureusement, le scénario manque de complexité et le déshabillage de ses personnages est trop rapide, sans charme, sans... sualité (désolé). Un film à boire comme un bon Bordeaux mais sans le charme et la complexité d'un Griottes-Chambertin (oui, ça se passe dans les vignes castillanes).
    sylounette
    sylounette

    40 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mai 2018
    Le film est beaucoup trop long... donc trop lent...
    une fin particulièrement décevante puisque rien n'est vraiment dévoilé... le retour de la fille est bizarrement traité : elle est dans un état pitoyable mais personne ne semble vraiment s'en soucier, aucune question sur son rapt et un départ immédiat pour l'argentine !!!
    Je me suis ennuyée, j'ai même somnolée comme mes voisines..
    cylon86
    cylon86

    2 268 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2018
    Un petit village de campagne animé par la célébration d'un mariage. Toute la famille est réunie pour fêter l'événement. Mais dans la soirée, Irene, la fille de Laura, disparaît, kidnappée. Menacée par les ravisseurs de ne pas prévenir la police, Laura a du mal à tenir le coup, angoissée à l'idée de ne pas réunir l'argent demandé. L'événement secoue la famille, certains secrets et certaines rancœurs ressortant au grand jour... C'est sur cette intrigue plutôt classique que le cinéaste Asghar Farhadi construit son nouveau film, tourné en Espagne avec un sacré beau casting espagnol, à commencer par Penélope Cruz et Javier Bardem, couple vedette prouvant leur capacité naturelle à se fonde dans leurs rôles sans jamais écraser les autres de leur charisme. C'est d'ailleurs Javier Bardem qui surprend le plus ici, l'acteur se fondant à merveille dans le rôle de Paco sans jamais bouffer les autres. C'est d'ailleurs l'interprétation que l'on retient le plus ici tant Farhadi reste sage dans sa mise en scène et son intrigue, efficace et parfaitement travaillée tout en manquant cependant un peu de piquant. Il est vrai que les ressorts dramatiques sont ici un poil revus et auraient mérité un traitement un peu plus tendus pour que le film puisse convaincre. Reste un drame fascinant sur toute sa durée, porté par des acteurs en grande forme.
    Alain D.
    Alain D.

    499 abonnés 3 209 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 décembre 2018
    D'entrée de film, ce Drame, écrit et mis en scène par Asghar Farhadi, nous propose de superbes images. Le réalisateur Iranien nous conte une histoire très sombre, une affaire de terres et de famille plutôt compliquée. Dommage que le manque de densité du scénario fasse progresser l'intrigue avec une lenteur plutôt gênante.
    Le casting fantastique nous sauve de l'ennui avec un trio de choc pour les rôles principaux : le toujours excellent Javier Bardem dans le rôle de Paco le viticulteur, la belle et talentueuse Penélope Cruz (Laura) et son mari dans le film, Ricardo Darín.
    Le pitch : Laura arrive d'Argentine avec ses deux enfants ; elle retrouve son village natal d'Espagne pour le mariage de sa sœur.
    Clé menteur
    Clé menteur

    11 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2018
    Tres decu par la fin et, je m'attendais a bien mieux pour un film présenté en ouverture et en compétition au Festival de Cannes 2018

    Les acteurs sont très bons mais des longueurs et un fin moyenne laisse sur notre fin...
    virnoni
    virnoni

    93 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2018
    Une nouvelle fois, après avoir vu le Passé (par le dernier, Le Client, par contre), j'ai la sensation que le coup de bluff de La Séparation a été un "one shot". Le réalisateur utilise les mêmes ficelles, la même emprunte visuelle et narrative qui semble déjà quelque réchauffée, voire usée.
    Reste alors un film bancal, qui s'essouffle peu à peu, jusqu'à un final qui tombe par miracle, après près de 2h plus ou moins longues à amener la vérité (et alors qu'on l'a comprise depuis le début).
    Le film est sauvé néanmoins par le savoir-faire de Monsieur Asghar Faradhi et le spectateur n'a qu'à se laisser happer par les mouvements amples de la caméra, les envolées des dialogues et des sentiments, qu'il pousse jusqu'à la douleur et l'épuisement. Ses personnages sont plutôt bien "croqués", avec des enjeux dramatiques d'une réelle force.
    Le casting est magnifique et c'est également la force du réalisateur : sa direction d'acteurs/rices. Prix d'interprétation à la clé à Cannes ? Le rendu de l'ambiance espagnole est l'atout majeur du film.
    La 1ère partie du film, l'arrivée et le mariage, est un régal et un vrai plaisir à regarder. Il y souffle une vraie émotion festive, de légèreté qui laisse entrevoir la force du drame qui va les ravager. Penelope Cruz et Javier Bardem sont une fois encore lumineux, durs, tendus, à fleur de peau. C'est juste beau à voir. Peut-être un poil de surjeu de la part de Madame parfois mais qu'elle femme sublime et qu'elle belle actrice qui sait enfin choisir ses rôles. La maturité lui va très bien.
    Ce thriller permet de parler des secrets de famille que l'on croit enfouis bien loin, des liens familiaux face aux problèmes financiers, la paternité, l'amour de jeunesse qui bat encore, qui contrarie le nouveau. Comme dans tous ses films, l'aspect thriller ne cache en fait qu'un drame de l'âme humaine, observée à la loupe émotionnelle.
    C'est également la force de Faradhi : utiliser le thriller pour traiter des drames presque banals du quotidien, de ces êtres qui chavirent brutalement. Il sait parfaitement utiliser son casting et le rendre naturel.
    Pour cela, il reste un cinéaste fascinant et douée. Le spectateur est porté par son humanité et la vision qu'il tente d'apporter film après film. Attention de ne pas devenir le prochain Woody Allen qui réalise trop, trop vite, avec des stars à chaque fois.
    dominique P.
    dominique P.

    789 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2018
    C'est tout à fait le genre de films que j'affectionne : un film dramatique et psychologique parfaitement bien réalisé, bien interprété et haut de gamme.
    Je mets la note maximale car il le mérite amplement.
    Quelle finesse, quelle justesse, quelle émotion !
    Un drame psychologique à ne surtout pas manquer.
    Alice025
    Alice025

    1 526 abonnés 1 306 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2018
    Un film aux allures de thriller mais qui séduit surtout par sa trame dramatique. La réunion d'une famille pour un mariage va tourner très mal suite à un événement tragique. Et c'est le prétexte de cet événement qui va engendrer les conflits familiaux, les secrets enfouis où les langues se délient. Le scénario est bien ficelé, la tension est présente et le duo Cruz/Bardem fonctionne encore à merveille. Le plus gros défaut de l'histoire sera sans doute son manque de rythme vers le milieu, ce qui peu provoquer une perte d'intérêt chez certains spectateurs. Mais il faut s'accrocher car le jeu en vaut la chandelle. On rentre donc ici dans l'intimité d'une grande famille en apparence normale, mais qui va révéler peu à peu ses failles. Lent, mais profond, crédible et saisissant.

    cinephile-critique.over-blog.com
    circusstar
    circusstar

    114 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2018
    C’est un film tout à fait intéressant et qui prend bien aux tripes, il faut dire qu’il est remarquablement bien joué et bien filmé.
    Jmartine
    Jmartine

    151 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2018
    Everybody Knows de l’iranien Asghar Farhadi fait partie de la compétition officielle du 71e Festival de Cannes, dont il fait l'ouverture. Asghar Farhadi est un habitué du festival puisqu’il a déjà présenté à la Croisette Le Passé en 2013 ainsi que Le Client en 2016 pour lequel il a reçu le Prix du meilleur scénario. C’est aussi le réalisateur d’Une Séparation, multi-récompensé dans les festivals internationaux avec notamment l’Oscar du Meilleur film étranger en 2012…et probablement son meilleur film jusqu’à présent. Je ne comprends pas que son dernier film reçoive le privilège d’une présentation en ouverture, tout en concourant pour la Palme d’Or, car malgré le casting de choix qu’il rassemble, le scénario s’avère totalement invraisemblable …Présenté comme un thriller psychologique, le film raconte l’histoire de Laura (interprétée par Pénélope Cruz), qui revient dans son village natal en Espagne avec son fils et sa fille, pour le mariage de sa sœur. Son mari Alejandro ( Ricardo Darin) est resté à Buenos Aires sous-disant pour son travail…Elle retrouve sa famille et Paco, un amour de jeunesse qui a repris une exploitation viticole…Le mariage est grandiose mais bientôt terni par un drame, Irène, la fille de Laura, jeune adolescente de 16 ans est enlevée et les ravisseurs demandent une rançon…Tout le monde s’inquiète d’autant qu’il y a eu un précédent dans la région…la famille ne veut pas prévenir la police, Laura pleure…Paco se démène pour l’aider…et Fernando, le beau-frère de Laura, consulte un ami ancien policier qui soupçonne des proches... Irène est victime de « ce que tout le monde savait » sur ses propres origines et ressurgissent alors les secrets d’un passé prétendument mystérieux, autour de vente de terres et autres secrets de famille….on tombe alors dans la télénovala, passant des retrouvailles démonstratives, à un mariage qui n’en finit pas aux disputes plombés de reproches…C’est long et l’on n’est un peu désorienté par la richesse du casting…ces actrices espagnoles, d’ailleurs ravissantes, ont des airs de famille, Paco et Alejandro, tous deux chevelus et barbus se ressemblent furieusement et par perte de vigilance je n’avais pas réalisé qu’Alejandro était arrivé de Buenos Aires…Heureusement c’est très bien filmé…Asghar Farhadi a fait appel au célèbre chef-opérateur espagnol José Luis Alcaine, fidèle collaborateur de Pédro Almodovar qui réussit à rendre à merveille la lumière des paysages et des intérieurs espagnols.
    blacktide
    blacktide

    40 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2018
    Place publique et maux croisés...

    Aller au cinéma, c’est aussi accepter une perte. Celle qui à chaque lever de rideau, et à chaque éclat de lumières sur le retour, se cueille pour que nous ne soyons jamais vraiment les mêmes. Se lever du siège, c’est encore abandonner une partie de soi dans la salle de cinéma. Puis aller de l’avant, tracer sa route, faire que cette perte ait un sens. Perdre, c’est briser le mur des apparences. Se dévoiler, écorcher notre écorce, pour y démasquer cette Piel que Habito, ce dénuement tout en fulgurances. Perdre son épiderme pour n’y laisser qu’un être face à soi-même, face à ses sentiments, face à l’écran de sa vie. Car nous allons au cinéma pour voir ce que notre vie n’est pas. Ou plutôt ce que notre vie pourrait être. S’abandonner l’espace de quelques instants à cette vie inconnue, de fantasmes et d’imprévus, puis l’oublier, la mettre de côté et passer à autre chose, cette vie couverte d’avant et d’après. « Comme les chansons qui meurent, aussitôt qu’on les oublie. »

    Everybody Knows fait probablement partie de ces films qui sont parfois voués à l’oubli. Un oubli pour se souvenir. Jusqu’à réapparaître un jour, et nous rappeler à nous-mêmes, à ce temps passé et les séquelles qu’on en garde. Oui, le temps détruit tout. Mais, cette perte n’est-elle pas une nécessité ? Puisque dans chaque histoire, dans chaque relation, subsiste un éclat. Celui d’un premier amour, d’initiales gravées dans une pierre, et la poussière de son logis. Un clocher, et le vertige du temps. Puisque Everybody Knows s’ouvre sur cette mécanique du cœur : la vie, cette horloge abîmée par les années, qui pourtant continue de sonner. Tout est là, dans le silence, dans les engrenages rouillés de l’horloge, et dans les battements d’ailes d’un temps en effet papillon.

    Et alors que les aiguilles Farhadiennes se calibrent à la seconde près, le temps fonctionne comme un artifice, une tombe que l’on remplirait de terre pour y dissimuler des secrets, des mensonges, des inavoués. Everybody Knows en serait presque un vin à maturation : écraser le raisin et le laisser mûrir, un peu comme une vérité que l’on garderait en soi avant de déguster, de dévoiler, et avant que la rancœur ne contamine la grappe. Et pourtant, todos lo saben. Car le propos de Farhadi n’est pas tant de cultiver le mystère, mais plutôt de l’exposer aux yeux de tous. Lui, et sa « conscience aiguë du passage du temps ». Tout est dans ce compte à rebours ou à venir, dans cette attente du passé, ce postulat simple et évident que nos actes et nos choix agissent sur le temps, comme le passé contamine le présent. Quand frapperas-tu ? Une énigme sans mystère en définitive, puisque nous en sommes constamment la victime, à chaque instant de notre existence.

    Au-delà de ce travail d’horloger, et de ces vendanges temporelles, l’œuvre de Farhadi est avant tout une œuvre de « complication », de mise en situation et de basculement, notion qui une fois de plus renvoie inévitablement à la temporalité. Car, de cette souriante exposition sous le signe des amours de jeunesse, la tragédie est bien là, muette, dans ce mouvement, dans cette ébullition incessante qui ne demande qu’à être stoppée. Les verres se rapprochent, les corps aussi, des regards et des rires s’échangent, des baisers et des liens aussi. Tout nous rapproche pour mieux nous éloigner, du mariage à la disparition immédiate de l’innocence, de l’amour, et d’un bonheur qui n’était qu’une illusion.

    Fête de trop ? Seulement le verre. Car dans cette maison des illusions, se chassent secrets, et blessures humaines. D’une disparition, seule subsiste une dénaturation par l’imprévu : celle de l’Homme qui se dévoile, se dénude pour mieux survivre à la déflagration. Quitte à désunir des êtres, et rompre le lien familial. Des personnages qui se querellent en faisant resurgir les conflits passés : oui, tout n’est qu’une question de conflit de génération et de gestion du passé. Des personnages piégés dans leur écriture, qui parviennent à s’en libérer par l’épreuve de la torture émotionnelle. Parce que le drame est partout. Même dans l’enchaînement d'événements aussi convenus qu’ils paraissent caricaturaux.

    N’empêche que le grotesque de certaines révélations, et les facilités du secret et de la prévision, peuvent parfois faire passer ce drame familial pour un vulgaire épisode des Feux de l’amour, le casting et la réalisation en plus. Et là où les mots du maître de cérémonie côtoyaient les étoiles à l’improviste, ceux de Farhadi choisissent l’artificialité et les facilités du préparé. Et pourtant, même si certains moments se révèlent excessifs et démonstratifs, d’autres touchent au sublime. Des instants parmi tant d’autres, des regards énamourés ou envenimés, et des disputes émotives qui ne fonctionnent que dans cette perte. Pour une révélation qui n’en est pas une, et un prétexte pour des batailles sans fortune.

    Tout revient finalement à nettoyer son passé en place publique. Mais les tâches restent. Ou plutôt, elles ont toujours existé. Ce qui nous lie, ce sont ces souvenirs, ce passé de perte et d’amour, de perte dans l’amour et d’amour dans la perte. Car, vieillir, au fond, c’est perdre ce risque, cette intensité, pour n’y voir qu’un refoulement, et une vérité introvertie. Comme une femme au bord de la crise de nerfs, cette mater dolorosa, incarnée avec pathos et larmes d’appui, par la sublime Penelope Cruz, faisant face à son mari dans la vie et spoiler: amant perdu sur l’écran
    , Javier Bardem, tout aussi impressionnant, si ce n’est plus. Farhadi n’est pas cet hidalgo, Lost In la Mancha. Il capte au contraire, avec intensité (et dans le mélange des genres), ces êtres perdus dans les non-dits, et d’une œuvre solaire, la transforme en un film ténébreux, intimiste et profondément humain ; l’humain avec ses failles, ses blessures, ses imperfections mais aussi sa grâce dans la fragilité.

    Laborieux, aucunement. Le digérer. Absolument. Une enquête. A moitié. Etiré. Peut-être. Mais qu’importe. L’évidence est là. Un peu comme dans la vie au final. Une tragédie de chaque instant, qui même lorsqu’elle tourne à vide, se pare d’étreintes brisées par le temps. Ou peut-être me fallait-il les paroles envolées d’un Edouard Baer pour magnifier cette perte, cette lenteur, de vide et de grotesque, qui pourtant me touche autant que je l’oublie. Des Fautes d’amours en êtres nus, Everybody Knows est un métronome, faisant de son basculement, du manque de subtilité en émotionnelle intensité, le parfait équilibre pour la résurgence, au risque de tout perdre. Car toute relation se bâtît sur une prise de risque. Triste constat, qu’au fond, tout sourire cache des pleurs. Un peu comme les moulins de mon cœur. Ou comme le chantait une douce Jeannette, là où sous les promesses d’amour, « s’endormiront toutes les choses qui resteront à dire ».

    Me olvidarás, me olvidarás
    Se dormirán todas las cosas
    Que quedaron por decir se dormirán
    Junto a las manillas de un reloj esperarán
    Todas las horas que quedaron por vivir, esperarán.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 10 mai 2018
    Que dire... Dès les premières secondes mes poils se sont dressés lorsque j'ai vu apparaître le logo : Film d'Ouverture du festival de Cannes.

    Et on peut dire que cette sensation prémonitoire viscérale ne m'a hélas pas trahi.

    Le film en lui même se résume en très peu de scènes clefs qui prouvent qu'avec ce scénario le format du court métrage aurait été parfaitement adapté. Pas de chance, on est à Cannes : on étale la maigre confiture sur la tartine pour faire durer le film 2h12!

    Le rythme est épouvantablement géré! Certaines scènes sont interminablement longues pour ne rien raconter et d'autres sont hyper cut alors qu'il y aurait des choses à dire.

    La technique de caméra est désastreuse, le réalisateur s'est limité à une succession de plans larges fixes ou plans serrés parkinsoniens. Certain plans fixes sont même réalisés caméra à l'épaule et donc l'image tremble!

    La photographie est très souvent hyper sombre en intérieur et ne sert pas le récit.

    La bande son comme dans tous ces types de films Canniens est quasi inexistante. Elle se résume à 2-3 morceaux quasi identiques
    Et évidemment le montage est entièrement à revoir car il est la cause du rythme morne et soporifique.

    C'est d'autant plus frustrant que les acteurs restent pour leur part très convaincants et laissent entrevoir les possibilités qu'auraient pu offrir ce film.
    Pop Culture .
    Pop Culture .

    9 abonnés 267 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mai 2018
    Ce film est pour moi raté !

    Il n'y a aucun véritable suspense, beaucoup de choses tombent à plat.

    Ça manque d'enjeu, de violence, de passion, de surprise, c'est morne et très plat.

    Et tout cela contraste avec le début du film haut en couleurs, à l'espagnol, qui nous montrent des personnages dans toutes leur euphorie.

    Dommage, je me suis assez ennuyé devant cet enlèvement avec demande de rançon plus que classique au final.

    Rien ne relève ce pitch !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 mai 2018
    J'ai aimé les personnages, leur charisme, les lieux et l'ambiance du film. Et pourtant je reste sur ma faim....une intrigue qui ne décolle pas vraiment, dommage.
    Anne M.
    Anne M.

    63 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2018
    Laura, sa fille adolescente et son jeune fils arrivent d’Argentine dans un village viticole d’Espagne, à l’occasion du mariage d’une de ses soeurs. Ce sont les retrouvailles avec la famille et d’anciens amis. Laura et ses enfants sont hébergés dans l’hôtel d’une autre soeur.

    La fête commence et bat son plein, lorsque survient le drame. Les uns et les autres sont bouleversés, le passé resurgit de plein fouet, chacun cherche des solutions, sollicitant les autres au passage.

    De grandes figures du cinéma hispanique sont présentes dans ce film (Penelope Cruz, Javier Barden, Ricardo Darin) et donnent beaucoup d’intensité et un caractère prononcé à leurs personnages.

    J’ai retrouvé tout l’art du suspense d’Asghar Farhadi, qu’il tisse comme l’araignée fabriquant sa toile. J’avais vu « le client », « une séparation » et « à propos d’Elly ». Si l’intrigue dans « everybody knows » est moins complexe, elle y gagne en émotion, faisant peser tous les non-dits avec brio. On retrouve un côté étouffant dans ce thriller en vase-clos, centré sur le drame et non le circonstanciel, comme dans d’autres oeuvres de Farhadi.

    Vraiment un grand cinéaste.

    Mon blog : larroseurarrose.com
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