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    Joker
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    4,4
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    3 486 critiques spectateurs

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    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 octobre 2019
    Je connais le personnage du Joker à travers le personnage de Batman évidemment.
    Notamment j'avais beaucoup apprécié la prestation de Jack Nicholson dans le film "Batman" de Tim Burton qui date de 1988.
    J'étais au lycée en seconde cette année là et j'avais adoré ce "Batman".
    Je trouve que c'était inutile de faire un film uniquement sur ce Joker.
    Je n'ai pas aimé et franchement je suis très étonnée de toutes ces critiques positives.
    Ce film qui dure deux heures est un véritable pensum long, pénible et très dérangeant.
    C'est beaucoup trop glauque et violent.
    Je suis sortie de là agacée et fatiguée.
    lograt
    lograt

    10 abonnés 487 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 février 2020
    Un film acclamé par la critique et pourtant. Personnellement je l'ai trouvé ennuyeux, simpliste à l'extrême et incohérent avec les films batman (ici le joker est trop âgé par rapport à batman et le joker est plus simple d'esprit que génial). Dommage je me suis fait avoir par les bonnes notes
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    474 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2022
    Dans le contexte actuel, Joker est une anomalie. Il ne bénéficie pas d'un gros budget et se concentre sur l'une des figures majeures de la pop culture. Les deux pieds dans l'univers Comics et pourtant détaché du DCEU mis en place en 2013. Il n'a pas l'ambition de fracasser le Box Office et est pourtant un risque (artistique et commercial). Une anomalie, je vous dis. En même temps, quoi de plus normal puisqu'on parle du Joker. Ironiquement, le film de Todd Phillips est presque le dernier espoir pour un genre menacé par l'indigence. L'équation fut donc simple : réduire les dépenses, acquérir plus de liberté et y aller au culot. Et il fallait au moins ça pour se mesurer à l'icône, immortalisée à l'écran par Jack Nicholson et Heath Ledger.

    Deux influences majeures : le roman graphique Killing Joke d'Alan Moore (contant les origines du clown prince du crime) et le cinéma Scorsesien fin des années 70/début 80. Deux balises maousses que le film ne perd jamais de vue. On retrouve le feuillage psychologique de Moore, le tronc désenchanté de La Valse des pantins sous l'écorce urbaine et poisseuse de Taxi Driver. Le climat de rêve pour ciseler le portrait du Joker sous un angle inédit au cinéma : l'émotion. Loin de se livrer à l'éloge morbide d'un joueur psychotique, le long-métrage veut susciter l'empathie pour Arthur Fleck afin de rendre sa chute tristement glaçante (Jolie référence directe au Dark Knight Returns de Frank Miller).

    Philips y va franco, alors mettons les pieds dans le plat : le cinéaste n'a ni le génie d'un Scorsese ni la profondeur d'un Moore. Pas de vraie fulgurance sur la mise en scène (beaucoup de caméras à l'épaule pas folichonnes), et pas mal d'éléments scénaristiques repris stricto-sensu de The King of Comedy. La frontière entre hommage et pillage est poreuse, Joker n'essayant jamais de s'affranchir de cette influence, elle joue immanquablement contre lui. Oubliez le titre, vous l'avez déjà vue cette histoire - ses thèmes, sa symbolique - depuis 40 ans. Et ça n'a rien de péremptoire, juste une remise à plat qui me semble opportune alors que le long-métrage cumule les éloges depuis la Mostra de Venise. Surtout que le coup dans le rétro n'a franchement pas grand intérêt. Officiellement située dans la décennie eighties, cette relecture reprend avant tout l'esthétique des seventies. L'autre problème - de taille, également - résulte du même problème d'approche : Arthur Fleck.

    Non, n'allez pas croire que Joaquin Phoenix passe à côté du rôle. Pas du tout, le comédien est totalement crédible quelle que soit l'émotion qu'il veut faire partager. Sa réussite est doublement exemplaire puisque le script n'est pas des plus fins avec le personnage. D'entrée de jeu, on fait de Fleck un perturbé, donc peut-on parler d'évolution si le clown malade devient un peu plus maboul à la fin ? C'est hautement discutable. Une erreur scénaristique qui aurait pu être rattrapée avec une mise en scène jouant subtilement sur la retenue ou l'ambivalence, pavant la route pour un croisement soudain. Todd Philips ne joue cette carte là que dans sa dernière partie (forte) ou au gré d'une poétique rencontre entre Fleck et son futur adversaire. Est-ce que ça empêche néanmoins la proposition de toucher juste ? En dépit de ces marqueurs écrasants, de ses redîtes empotées, la réponse est non.

    Symboliquement, le film prend le parti de ne pas trancher sur les évènements qui se déchaînent au dehors. D'aucuns pourraient lire cela comme de la lâcheté, je ne le vois pas ainsi. Avant de s'échapper du commun des mortels, le personnage principal est le symptôme d'une époque malade. Pris en étau entre deux mondes voisins pourtant étrangers, le Joker en devenir subit la rage qui couve entre les nécessiteux et les possédants. Aux problèmes de communication et de compréhension, Fleck répond par un rire pathologique dont le sens devient de moins en moins certain. Jusqu'à devenir le cri de guerre dans une lutte contre tous, l'homme cessant d'être (comme ses origines) pour devenir un symbole mensonger dans un sens comme dans l'autre. Une vaste blague. Qui a malheureusement mis dans le mille.

    Dans une autre configuration, Joker n'aurait jamais fait l'évènement. C'est parce que le genre ne joue plus que la sécurité que la proposition de Philips génère un tel engouement. On palabre sur sa dimension politique et on loue sa prétendue subversion. Derrière la fausse impression de fraicheur, les arômes sont largement familiers et la mise en images on ne peut plus classique. En faire une œuvre politique (plutôt pertinente, d'ailleurs) ne suffit pas à renverser le jeu. Tout au plus, le long-métrage pourra relancer la partie et permettre l'émergence de projets plus "difficiles". Puis, impossible de dénier le cœur mis à l'ouvrage, avec un acteur principal magnifique, une très belle photographie ainsi qu'une bande-originale inspirée. On ne va donc pas s'en priver, et plutôt l'en féliciter.
    Marie Breton
    Marie Breton

    52 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2020
    La bande annonce vue maintes fois au cinéma ne m’a jamais donné envie. Les critiques dithyrambiques lues le jour de sa sortie ont fortement attisé ma curiosité. Alors quelques jours après, j’y suis allée avec la peur d’être déçue (comme je l’avais été avec « Ad Astra » quelques semaines plus tôt).
    Joker est un film dont il est difficile de parler à des inconnus. C’est une expérience personnelle très forte. Chacun y verra miroiter un(des) thème(s) différent(s) en fonction de sa propre vie, se l’appropriera à sa façon, en fera un bilan unique, privé ou non. La réaction de la salle une fois le générique lancé et les lumières allumées est peut-être plus parlante que n’importe quelle critique : personnes qui restent sur leurs sièges sans échanger un mot ni oser se regarder, petits groupes qui rient nerveusement, murmures lents et confus, visages serrés ou inexpressifs : oui, on vient de disséquer quelque chose de brutal et de très intime, et ce n’est pas du tout agréable qu’il y ait autant d’inconnus autour de soi quand on tente d’encaisser le choc. Chacun semble gérer le stress à sa manière. Mais tout le monde est tendu, c’est palpable. On veut vite quitter la salle, rentrer chez soi, et digérer.
    Un chef d’œuvre comme on en voit peu dans sa vie.
    Thefilmhater
    Thefilmhater

    3 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 avril 2021
    Une fois la hype passé, que reste-t-il vraiment de ce film ? Eh bien pour être honnête, pas grand chose. Et quelle n'est pas ma tristesse de le voir rejoindre le panthéon des œuvres surestimées... Comment un tel engouement a été possible, si ce n'est la promo agressive et le lion d'or à Venise ?
    Mais soyons objectif et trouvons des qualités, car il y en a. Tout d'abord, la photographie, qui dégage une belle ambiance lumineuse, quoique trop propre si l'on reste en phase avec le propos du film (Gotham n'est jamais vraiment moche ou sale, du moins pas avec le rendu à l'écran, malgré la tonne de déchets exposés). Ensuite, les acteurs jouent bien. Phoenix est bon (même si trop pathos), et les autres comédiens font le café.
    Et c'est malheureusement tout. Car oui, le film regorge de défauts qui le rendent déplaisants au possible. Pour commencer, malgré sa durée (deux heures) il est trop long. Je ne m'y attendais pas, mais je me suis ennuyé. Le démarrage lent est compréhensible, mais passé spoiler: les premiers meurtres dans le train
    , le rythme accélère à peine. Le long-métrage s'obstine sans qu'on comprenne pourquoi à nous montrer des scènes similaires pendant une heure et quart et à s'attarder sur des arcs narratifs inintéressants spoiler: (coucou la famille Wayne)
    . Seul la fin se détache et donne un peu d'ampleur au film. Viennent ensuite, et c'est là un autre gros souci : les incohérences... Préparez-vous, parce qu'il y a de quoi faire. Alors, spoiler: Arthur qui tue sa mère en toute tranquillité. Gary qui a vu le meurtre de Randall et sait où sera Arthur juste après et qui ne dit rien à la police. Arthur qui avoue en direct être l'auteur des meurtres mais qui ne se fait pas arrêter par la sécurité. Sécurité inexistante d'ailleurs, car même une fois son arme vide Arthur continue ses facéties. La famille Wayne qui profite du chaos total pour aller au cinéma, sans sécurité qui plus est (!)
    . A vrai dire, la scène de l'escalier résume tout le film : en apparence belle et pleine de symbole, elle est juste vide, gratuite, sans aucun intérêt voire ridicule.
    Tiens, puisqu'on est dans l'univers DC, parlons du lien fait avec ce dernier. Et là aussi c'est très mal pensé. Donc on apprend que spoiler: Thomas Wayne est un homme politique prétentieux et arrogant, qui n'a même pas eu la bonté de recueillir Arthur enfant... Alors qu'on sait que c'est au contraire un homme bon, qui agit pour le bien de la ville, pas qui rabaisse les citoyens pour son profit
    ! Et, problème bien spécifique à DC, spoiler: pourquoi s'obstiner à nous montrer la mort des parents Wayne alors qu'on l'a déjà vue plusieurs fois ? Quel est l'intérêt de faire plusieurs versions d'évènements déjà vus antérieurement dans l'univers DC ?

    Bref, vous l'aurez compris, ce film est assez médiocre et ne sait jamais ce qu'il veut. Dix ans de Marvel ont contribué à tant de bruit, le film se démarquant tout de même par son style et sa "noirceur". Eh oui, ce n'est pas étonnant que le public, après une décennie à ne regarder que des sous-films sans aucune ambition, semble redécouvrir ce qu'est un vrai film de cinéma.
    videoman29
    videoman29

    204 abonnés 1 809 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2020
    La légende du « Joker » nous est enfin dévoilée... et je dois dire que le résultat est largement à la hauteur de toutes les attentes (pourtant particulièrement fortes en la matière). Bien que l'intrigue se déroule largement avant l'arrivée du « Batman », il faut reconnaître que l'ambiance sombre et désespérée de Gotham City est parfaitement respectée, ce qui rassurera définitivement les fans du super-héros. C'est dans cet univers étrange que « le Joker » voit le jour et que se dessine, peu à peu, le destin du plus dangereux psychopathe de l'univers DC comics. Le réalisateur Todd Phillips (« Very bad trip ») prend le parti de la sobriété en construisant un film presque totalement dénué de scènes d'action. Il privilégie donc la psychologie de son personnage et s'appuie pour cela sur l'étonnante prestation de Joachin Phoenix, profondément « habité » par son rôle. Le résultat, visiblement calibré pour les Oscars, se révèle peut-être un « poil » trop académique mais l'intrigue est passionnante de bout en bout. Le succès tant critique que populaire est d'ailleurs au rendez-vous, le film remportant un véritable triomphe au box office mondial. Démoniaque et génial !
    Pirel
    Pirel

    7 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2019
    Un film très sympa mais clairement surestimé à mes yeux.
    Le film se laisse regarde, l'histoire est sympa, mais il y a quand même pas mal de défauts...
    Pas mal de longueurs inutiles qui font ressentir un profond ennui à certains passages, par exemple.
    Des séquences qu'un enfant de 8 ans aurait pu scénariser tellement c'est grotesque [spoiler](genre le passage dans le frigo, on peut pas faire plus bête comme métaphore ? Ca ne m'a pas étonné quand j'ai appris que ça avait été improvisé et que ce n'était pas dans le scénario... Scénariste, c'est un vrai métier !)
    Les personnages manquent pas mal de profondeur quand même... A part le Joker, mais comme il est quand même franchement détestable, à moins d'être un futur psychopathe, et qu'on arrive difficilement à lui trouver des excuser, ben ça nuit carrément à l'immersion je trouve.
    Un autre défaut, mais plus personnel, c'est que je ne suis pas arrivé à me raccorder à l'univers de Batman. Disons que ce Joker n'a aucune crédibilité dans l'univers DC, il serait bien incapable de monter une organisation criminelle. Du coup, de deux choses l'une... Soit on reste dans l'univers DC, et c'est pas crédible. Soit on sort de cet univers, et à ce moment là, pourquoi faire un film aussi manichéen ? C'est grotesque, parfois...
    Le jeu d'acteur de Joachin Phoenix est très bon, mais que j'entend qu'il est magistral, faut pas pousser... On a vu mieux dans ce rôle.

    Bien entendu, ce film a également plein de qualités, il est intéressant dans sa mise en scène, son jeu d'acteur, dans certaines astuces scénaristiques qui nous font vraiment réfléchir à la situation de la personne, par son dénouement qui, s'il est un peu grotesque, a le mérite de vouloir dénoncer les comportements de foule... Quoique le réalisateur dise le contraire et ne semble même pas comprendre lui-même ce que son film raconte... x)
    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 octobre 2019
    Logiquement, le premier atout du film reste la performance hallucinée et hallucinante de Joaquin Phoenix. Mais si l'acteur est au sommet et prouve une fois de plus qu'il a bel et bien sa place au Panthéon des génies, les effets seraient sans doute moindre si le réalisateur Todd Philipps n'avait pas lui-même transcendé son sujet avec une mise en scène inspirée avec une collection de plans icôniques démentiels avec, en prime, une photographie sublime au ton un brin délavé pour une mise en abîme d'une société en perdition. Son Lion d'Or obtenu à la Mostra de Venise suivi de ses 8 minutes de standing ovation ont eût un écho certain pour créer un buzzz mérité. Sur le podium 2019 sans aucun doute...
    Site : Selenie
    Ismael
    Ismael

    63 abonnés 172 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2019
    En préambule il me parait nécessaire de clarifier un point qui a tout de même son importance : malgré un titre plus qu’évocateur et mis à part quelques petites références (Gotham, Wayne…) semés à droite et à gauche, le film n’a en réalité que très peu de rapport avec l’univers habituel de Batman. L’intrigue se déroule dans l’ambiance hyper réaliste d’une métropole qui ressemble un peu à New York à la fin des années 70 avec un « héros » qui est un pauvre type en souffrance psychique comme on en croise malheureusement tous les jours dans le métro. Il n’y a aucune dimension fantastique, les personnages n’ont pas de supers pouvoirs et pour finir on n’y rencontre évidemment pas d’homme chauve-souris.

    Bon maintenant qu’on a planté le décor, intéressons-nous d’avantage aux qualités artistiques d’une œuvre qui ne manque pas d’ambition et lorgne bien plus du côté de Taxi Driver de Scorsese que de celui des Comics. Est-il à la hauteur du film qu’il prend en modèle ? La réponse sans surprise est non. Est-il décevant au vu du battage médiatique dont il fait l’objet ? Clairement oui. Est-il un navet pour autant ? Non.

    Les points forts du film sont évidents mais, à mon sens, surtout formels : l’ambiance et les décors sont très réussis. C’est glauque, déprimant, mais vraiment très réussi. Les acteurs aussi sont très bons. Quoique l’on puisse penser du personnage du Joker dans son écriture, Joaquin Phoenix fait le boulot et y met une belle énergie. La présence de De Niro est aussi une bonne idée et un clin d’œil de plus à Taxi Driver (ironique pour le coup, avec son personnage qui serait passé de l’autre côté de la barrière pour devenir le bourgeois incarnation du système).

    Le principal défaut de ce Joker c’est qu’il manque complétement de mystère. Toute l’ambiguïté du film de Scorsese résidait dans la confusion qu’on ressentait entre la folie de Travis Bickle avec celle de société où il évoluait. Rien de tout cela ici, puisque le personnage du Joker nous est présenté d’emblée de jeu comme malade, aliéné et même souffrant d’un désordre neurologique (dixit lui-même) ! Pour bien souligner qu’on a affaire à un cas social, on nous le montre vivant dans un taudis avec sa mère (foldingue), prenant ses médicaments, viré de son (merdique) travail et même suivi par une assistante sociale ! C’est glauque, démonstratif au possible, mais surtout -et c’est un comble quand on s’appelle Joker- très premier degré.
    Par la suite le personnage ne bascule pas vraiment dans la folie puisqu’il y est déjà, mais plutôt dans la violence. Evidemment tout le monde s’y attend et oui rassurez-vous c’est bien explicite et gore pour justifier l’interdiction du film au moins de 12 ans. Mais encore une fois ce n’est pas tant l’extrême violence qui est choquante que le fait qu’elle soit montrée de manière aussi lourdingue, crue et sans finesse. Quant à tous ceux qui ont cru voir un message politique (anarchiste, anticapitaliste ou je ne sais quoi encore) dans les actions du personnage je dirais juste que ça n’en fait pas un bon film pour autant.

    Bref pour conclure et résumer d'une même traite, on pourrait dire que ce Joker s'est vraiment donné les moyens, (financiers, humains, promotionnels), de son probable succés commercial, mais il lui manque simplement une âme. Pauvre clown triste.
    jaggg
    jaggg

    19 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2019
    Pauvre Arthur Fleck, pauvre gamin qui ne demandait qu’un peu d’amitié, de sourires et de rires. Sa vie n’a été composée que de glauquitude, moquitude, miséritude, solitude, et comme si ce n’était pas suffisant, schizo et affligé de crises maladives de rire irrépressible.
    Tout ce qui lui apportait un peu de « baume » dans la vie, sa mère dont il s’occupe avec grand amour, sa psy, son père (père ???), son idylle avec la voisine, son personnage de clown qui lui tient à cœur mais ne fait rire personne, le jour où cette bulle explose, lui, Arthur, bascule sans retour possible dans les bras du Joker.
    Tout chez lui nous met mal à l’aise, et pourtant on ne peut pas s’empêcher de ressentir un je ne sais quoi de commisération.
    Pour ce rôle hors norme, Joachin Phoenix s’est délesté de 23 kg pour se … « fondre » dans ce personnage tordu de dégénéré digne de Gotham City, son interprétation est magistrale. Entre nous, il ne sortira sans doute pas intact de ce Joker.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 novembre 2019
    Grand passionné de cinéma depuis ma tendre enfance, amoureux des Kubrick, Tarantino, Malick, Scoresse et j'en passe.

    Je viens pour la première fois à 28 ans de m'inscrire à ALLOCINÉ pour écrire sur ce chef d'oeuvre et remercier ses créateurs.
    Oui en effet, ce n'est pas un film que j'ai vu en avant première Vendredi 4 Octobre 2019, mais bien un chef d'oeuvre.

    J.Phoenix est bien evidemment GARGANTUESQUE, mais MERCI à toute l'équipe d'avoir participé à la réalisation de cette pépite, MERCI aux producteurs de croire encore à ce genre de projet.

    Il est difficile pour certains d'accepter que la perfection puisse exister car parait-il qu'elle n'existe pas, mais parfois les Hommes peuvent rendre une copie parfaite et lorsque c'est le cas, il ne faut pas hésiter à le souligner.

    La mise en scène
    La réalisation
    Le scénario
    Les jeux d'acteurs
    Le ryhme
    La montée en pression
    Les rélexions
    Le final, sont tout simplement magnifiques.

    Merci le CINOCHE <3
    Jake S.
    Jake S.

    67 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2019
    Quel plaisir de voir l’envers du décor des films de super-héros avec une dimension tragique des plus bouleversantes ! Le « Joker » de Todd Phillips est un franc succès d’écriture qui parvient à mettre en exergue toute l’ambivalence d’un des personnages les plus complexes de DC Comics. Ce film est une introduction aux délires psychotiques d’un homme rejeté par la société, Arthur Fleck. Bien avant de devenir le Joker, nous découvrons un homme souffrant de troubles mentaux qui ne trouve pas sa place socialement et professionnellement. Sa seule satisfaction sur terre semble être sa mère et l’attention qu’il lui porte au quotidien. Qui dit homme divergent dit société qui ne s’adapte pas ou en tout cas très peu, à l’image des coupes budgétaires d’assistance sociale et des collègues de travail relativement peu compréhensifs envers sa maladie. Un sentiment de révolte se déploie en nous tout au long du film et nous réalisons à quel point l’évolution du personnage se justifie de par les gens qui l’entourent mais aussi de par ses origines ( spoiler: notamment l’adoption d’une mère atteinte de démence et d’un père violent rejetant l'existence de son fils
    ). Dans un monde sans merci et cruel, Arthur représente cette population balayée, niée au quotidien et pour laquelle rien n’est fait. C’est pourquoi ce film est une réussite. Il complète bien le Joker de Christopher Nolan (The Dark Knight, 2008) en se concentrant ici sur les raisons du délire de l’homme et l'absence d'interlocuteurs pour l'aider à surmonter ses peines. Les prouesses du jeu d’acteur de Joaquin Phoenix permettront aussi de dire que le rôle lui allait comme un gant et qu’il rend crédible tout le parcours du combattant d’Arthur. Une très bonne bande originale et de bons choix de chansons perfectionnent le résultat final. Todd Phillips, vous redonnez du sens et de la profondeur aux productions DC Comics, et nous ne pouvons que vous en remercier !
    Daniel Wake
    Daniel Wake

    2 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2019
    Déçu!
    Peut être avec tous ces avis extrêmement positifs, peut être à cause de mes attentes importantes, peu importe: je suis sorti avec des sentiments très mitigés, et surtout frustré. Pire, je me suis parfois ennuyé.
    Pourtant, je ne m'attendais pas à un film d'action.
    J'étais prêt à un voir un film plus "profond".
    En fait, j'attendais un film qui explique comment le Joker s'est construit, surtout en faisant le lien avec les précédents films sur Batman.
    Et je me délectais de découvrir comment ils allaient garder cette cohérence.
    Ben, ils ne se sont pas embêtés: ils ont créé "leur" Joker!
    Notamment en se souciant peu de bafouer les personnages décrits dans les films précédents.
    Voilà un Thomas Wayne en politique douteux alors qu'il a toujours refusé la politique au profit de la philanthropie, un Joker certes handicapé mental mais bête alors qu'il est sensé être brillant mais fou, etc...
    Au final, les âges incompatibles du Joker et de Bruce Wayne n'apparaissent que comme des détails...
    Alors oui, les apôtres de la technique cinématographique irréprochable sont apparemment aux anges.
    Mais même avec une bande son convaincante et des procédés nous faisant "ressentir" efficacement le désarroi et la folie du personnage, ben, je me suis parfois ennuyé.
    Fred F.
    Fred F.

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 novembre 2019
    2 étoiles pour la qualité de la photo et côté dérangeant... Sinon c’est lent, c’est vide, rien n’est approfondi. Pour moi c’est raté.
    Beba
    Beba

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2019
    Ma toute première critique sur le site pour m'a part le film de la décennie . Touchant, poignant, dérangeant voir choquant un film qui prend au tripe une ambiance délicieusement anxiogène du début a la fin porté par un joaquin phoenix criant de justesse une interprétation en tous points remarquable . Je suis sortis de la salle le cœur léger la gorge sèche mais tellement content de mettre pris cette claque cinématographique en pleine face je n'y était pas préparé comme quoi en 2019 il y a encore des film que l'on peut d’or et déjà qualifier de "chef-d’œuvre" .Merci la warner , todd, joaquin pour m'avoir fais rêver il y a un avant et un après joker...
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