Avis : Persona Non Grata - Page 3

Très bon thriller, bien emballé et distrayant.
On est tenus en haleine.
spoiler: Il n'y a que la fin que je n'ai pas aimé.

Très bon polar, noir comme il faut, autour du monde des affaires immobilières et des magouilles qui l'accompagnent. Excellemment interprété, comme d'habitude avec cette équipe, bien filmé et bien mis en scène. Le scénario manque d'intensité mais est très bien ficelé et nous laisse comprendre les personnages et leur rôle respectif au fil de l'histoire. L'image souffre par contre d'abus de filtres indigestes à la longue, mais l'atmosphère y est et le bilan est bon

"Persona non grata" deux amis décident de se débarrasser de leur patron afin de prendre le pouvoir de leur boîte de BTP et les futurs gros projet...

Alors hormis quelques longueurs le film est prenant et le trio d'acteur est vraiment bon, entre les 2 potes qui se font de coup en douce (enfin surtout un) et le "parasite" qui profite de la situation pour gratter du fric aux 2 premiers.

La tension monte petit à petit et j'ai apprécier, tu as envie de dégommer le Zem!lool En même temps ils payent ce qu'ils ont fait . Oui aussi bon l'idylle ben j'avais un doute...et j'avais bien vu!^^ Bref un bon moment.

NOTE: 7/10

Un bon film d ambiance bien filmé avec un scénario bien fait mais des personnages assez incohérents un magouilleur qui n a pas les épaules et se fait manipuler vraiment facilement et un assassin qui se donne de vraies fausses allures de sage altruiste

J'aime ce film uniquement pour cette raison. L'histoire pue et les personnages aussi ,tous plus impitoyables les uns que les autres. Impossible de ressentir de l'empathie pour aucun d'entre eux. C'est un monde de requins, de mecs dégoûtants prêts à tout pour atteindre leurs objectifs. Roschdy Zem est ici absolument exceptionnel comme une sorte de mercenaire ou puis-je dire de tueur que deux amis paient pour se débarrasser de leur patron les deux sont joués par Nicolas Duvauchelle et Raphaël Personaz. Le personnage de Roschy Zem est ici totalement ambigu, méchant, dérangeant dans la lignée de certains personnages que Robert Mitchum avait dans le passé comme dans Les Nerfs à vif. Vous ne pouvez pas vraiment voir ce qu'il cherche et où il conduit. Le point culminant de Persona non grata est également imprévisible...

Tres déçu par la dernière réalisation de Roschdy Zen : Désolé çà m'a paru tout emballé - Je ne recommande pas

Un film pas abouti. À part Roschdy Zem, le reste du casting n'est pas terrible. Le récit manque de piquant. Une constante impression de déjà vu.

Il y a un proverbe que j’affectionne qui dit que « Quand on déjeune avec le Diable, il faut une très grande cuillère », et bien « Persona non Grata » pourrait être l’illustration par l’exemple de cette maxime. Roschdy Zem se place derrière et devant la caméra pour ce thriller très court, et qui part bille en tête : pas le temps de présenter quoi que ce soit, dés la première scène l’argent change de main et le ver est dans la pomme. Comment les deux amis en sont-ils arrivés là? On ne pourra que le deviner au travers de tel ou tel indice, telle ou telle paroles glanés tout au long du film. Zem soigne le rythme de son film, ménage plutôt bien le suspens mais c’est au détriment de plusieurs choses. D’abord la photographie n’est pas très belle, le grain de l’image est assez bizarre, Ensuite, la musique est assez curieusement choisie, mis à part le tube de Francis Cabrel qui sert de générique de début, elle passe inaperçue, elle n’a rien de très intéressante. Et puis je trouve que les personnages, en tous cas certains personnages, manquent un peu de subtilité. Si le personnage de José, incarné par Nicolas Duvauchelle (le meilleur rôle pour la meilleure interprétation) est assez complexe, assez crédible, et même plutôt émouvant, les autres frôlent un petit peu la caricature. Raphaël Personnaz, que je n’avais jamais vu dans un rôle de méchant s’en sort assez bien, même si je trouve que son rôle manque un tout petit peu d’écriture et de profondeur. Roschdy Zem s’est octroyé le rôle de Moïse, ce tueur dont on ne saura pas grand chose, qui se colle à Maxime et à José tel un sparadrap que même l’argent n’arrive pas à décoller. Il s’incruste dans la boite, se mêle de tout, spoiler: séduit la fille de celui-là même qu’il a exécuté
, semble vouloir se poser en partenaire d’affaire. Même si Roschdy Zem est un acteur épatant, son rôle est un petit peu outrancier : son petit numéro dans les bureaux de l’entreprise sonne un tout petit faux, too much. Et puis la jeune Nadia Tereszkiewicz, qui incarne la délurée Anaïs, a hérité du rôle le plus tête à baffe du film. En petite fille riche et oisive, elle s’encanaille d’un bad boy, frissonne quand il l’emmène dans les bas fonds, s’habille de la façon le plus vulgaire possible parce que ça fait hype, c’est la cagole du film ! A l’image de ces personnages mal dessinés, pour ne pas dire bâclés, le scénario a un peu de mal à tenir la route. Déjà que le thème choisi n’est pas d’une folle originalité, mais les rebondissements sont finalement prévisibles, spoiler: l’exemple du personnage d’Iris en est la preuve, on met deux minutes à sentir venir le coup fourré !
Construit un peu comme une spirale infernale, le long métrage montre bien qu’une fois la barrière de l’illégalité franchie, toutes les barrières morales tombent une à une comme des dominos. Il y a quand même une certaine morale dans tout cela, spoiler: on finit toujours par payer le prix du sang que l’on a versé.
La fin se voulait spectaculaire, elle l’est, d’une certaine manière et elle laisse un gout métallique en bouche. C’est la fin qui convenait, même si la toute dernière image est un peu étrange. Et on passera pudiquement sur quelques invraisemblances, pour ne garder que l’impression assez réussit de drame qui imprime les dernières minutes. Je dois dire que j’attendais mieux de ce film noir, un peu plus de profondeur psychologique peut-être, un peu plus de subtilité aussi. Et puis, c’est peu dire que la Ville de Montpellier ne sort pas grandie de ce film, sur ce plan là aussi, la subtilité n’étais pas au rendez-vous. Je pense, je suis même certaine, que Roschdy Zem est capable de faire bien mieux que ce « Persona non Grata » qui laisse un souvenir fugace au spectateur et à l’amateur de film noir.

Un film assez inégal, qui débute de façon soutenue et intéressante mais hélas le rythme s'affaiblit et n'arrive plus à captiver, en partie du au scénario ne trouvant plus ses marques et perdant toute cohérence.
Dommage car l'interprétation est excellente.

Etant très fan de Roschdy Zem et Nicolas Duvauchelle je me faisais une joie de voir ce film et ma déception n'en est que plus grande car même si Nicolas Duvauchelle est comme d'habitude Irréprochable il n'en est pas de même des autres comédiens tous plus mauvais les un que les autres dans cette histoire qui n'a ni queue ni tête .
Je ne comprend pas du tout l'engouement pour Hafsia Herzi elle n'a jamais su jouer la comédie elle surtout et , est toujours aussi mauvaise quelle arrête le cinéma cela lui rendra Service et de plus elle se complait dans les rôles de p..e bref film à oublier car même la musique ne le sauve pas du naufrage

Un film très noir avec un réel message politique sur fond de secteur du BTP, on flirte ici avec l'univers des films d'Olivier Marchal .
Excellente réalisation de Roshdy Zem ( la photo est superbe) ce dernier campe à merveille un personnage sombre et inquiétant, le duo Personnaz/ Duvauchelle fonctionne très bien , les femmes ont aussi leur importance et jouent chacune un rôle majeur sur la destinée des protagonistes
On a même le plaisir d'y croiser l'excellent Arsene Mosca que l'on aimerait voir plus souvent au cinéma.
A voir absolument !

"Persona non grata" Roshdy Zem devient la bête noir de deux entrepreneurs magouilleurs après leur avoir rendu service, sa paye ne suffit pas il veut s'incruster et là tout les problèmes commencent pour le duo dont le lien solide au début commence vasciller.
Un thriller sans grandes prétentions qui se laisse suivre sans être exceptionnel. Les acteurs sont bons le problème tient plus du scénario à mon avis.

José Monteiro (Nicolas Duvauchelle) et Maxime Charasse (Raphaël Personnaz) sont amis d’enfance. José est fils d’immigrés espagnols ; Maxime est né dans les beaux quartiers. Mais leur amitié a eu raison jusqu’à présent de leurs différences de classes. José et Maxime n’en peuvent plus de l’autoritarisme de Eddy Laffont (Frédéric Pierrot), l’associé majoritaire de leur société de BTP, qui les a formés, qui leur a donné de plus en plus de responsabilités, mais qui se refuse à passer la main. Poussés à bout, ils complotent à sa perte et recrutent un homme de main, Moïse (Roschdy Zem).

On connaît bien l’acteur Roschdy Zem qui, depuis une vingtaine d’années, a su imposer son jeu physique, comme tête d’affiche ou second rôle (il partagera fin août avec Léa Seydoux et Sara Forestier l’affiche du prochain film d’Arnaud Desplechin "Roubaix, une lumière"). On connaît moins le réalisateur qui a pourtant déjà signé quatre films : "Mauvaise foi" (2006), Omar m’a tuer" (2010), "Bodybuilder" (2013), "Chocolat" (2016).

"Persona non grata" est le remake d’un film brésilien sorti en France en 2002. Film noir, poisseux, il aurait pu être tourné sous le crachin des Hauts-de-France ou de la banlieue parisienne. Son action, au contraire, se déroule sur les côtes ensoleillées de l’Occitanie, à un jet de pierre de Montpellier – décrit, sans le nommer, comme un haut-lieu de la corruption d’agents publics.

Roschdy Zem a tourné dans suffisamment de films pour savoir placer sa caméra, diriger ses acteurs, monter avec nervosité un scénario qui se tient. Mais, paradoxalement, il ne s’est pas donné le meilleur rôle en interprétant Moïse, un repris de justice qui vient faire chanter ses commanditaires en se glissant dans le lit de la fille de l’homme qu’il a assassiné. Très vite l’intérêt s’étiole pour cette histoire guère crédible, pour un suspense mou, pour des personnages au destin desquels on ne s’attache pas.

Grosse déception, et ça me fait mal de l'écrire car j'ai toujours considéré Roschdy Zem comme un acteur sensible autant que percutant et un réalisateur éclairé autant qu'efficace. Cette fois il se fourvoie, à mon sens, dans un thriller sur fond de magouilles immobilières, d'amitié à la vie puis à la mort entre deux jeunes entrepreneurs aux abois, thriller qui démarre plutôt pas mal mais que son entrée en scène, dans un rôle à contre-emploi qu'il s'est construit, vient déstabiliser tout d'abord, rendre peu crédible voire agaçant pour finir. S'il n'était pas réalisateur, ma foi on pourrait se dire qu'il faut bien faire bouillir la marmite, que tout le monde peut se tromper, mais là, non, quelque chose me choque... C'est lui qui a estimé avoir des choses utiles ou novatrices à dire et à montrer, des idées reçues à bousculer, des injustices ou des erreurs à dénoncer que sais-je, bref sa petite pierre de cinéaste à apporter qui vaille la peine d'être posée. Il a sûrement remué ciel et terre dans le microcosme du cinoche pour monter son projet, c'est lui le réal... Alors ? Alors je lui en veux, un peu : mais qu'est-ce qui lui a pris de nous embarquer dans cet univers parfois limite bling-bling, et surtout d'y construire cette histoire d'outrances peu vraisemblable, à laquelle en tous cas je n'arrive pas à croire ? Je n'irais pas jusqu'à dire que je me suis ennuyé, j'ai même parfois apprécié le jeu investi du duo Duvauchelle/Personaz, qui fonctionne plutôt bien. Chacun d'eux mérite sa (petite) étoile, ça limite les dégâts mais ce film-là est une ombre au tableau de Roschdy Zem, quasi sans-faute jusqu'ici pour moi. Lui qui nous a habitués à tellement mieux ! Dommage...

Il y a deux grandes qualités dans le film, la narration et les personnages. Le scénario va droit au but et si le montage paraît parfois un peu décousu il s'avère cohérent et va à l'essentiel. Les personnages sont intéressants, même dans les plus petits rôles. Roschdy Zem signe un thriller qui pêche surtout par l'enjeu qui paraît peu solide devant les conséquences tragiques inhérents à leur projet. Néanmoins, le film reste un thriller implacable avec des ramifications judicieuses avec en prime un finish intelligent qui évite le happy end et assume une certaine immoralité. Un bon moment.
Site : Selenie