Avis sur Persona Non Grata

Bon, soyons clairs, il est impossible que ce film puisse plaire à tout le monde. Impossible. Il existe plusieurs grilles de lecture possible. Celle que j'ai mis dans mon logiciel m'a transmis quelque chose ressemblant à un OVNI cinématographique, surtout si l'on compare ça avec les productions habituelles, où le public est confronté avec le schéma usé jusqu'à la core du bon et des méchants. Ici, rien de tel. Tout le monde est plus ou moins pourri, impossible de ressentir la moindre empathie pour tel ou tel personnage. Roschdy Zem apporte quant à lui une composition remarquable dans un rôle qui ressemble à du Robert Mitchum de la grande époque, celle de La Nuit Du Chasseur, Cape Fear, ou Cinq Cartes à Abattre, c'est à dire des personnages autant énigmatiques qu'ambigus, et surtout dérangeants au possible. Mais ce film n'est pas pour autant un chef d'oeuvre, la mise en scène reste classique, convenue, à défaut du scénario.

Décevant, ce nouveau long-métrage de Roschdy Zem ne parvient pas à passionner malgré un pitch intéressant. La faute à un scénario inabouti qui n’approfondit jamais la psychologie des personnages et qui nous vend un climax qui ne viendra finalement jamais. Les acteurs, plutôt bons, font ce qu’ils peuvent pour animer le tout, mais cela reste bien trop superficiel. On notera également que le personnage incarné par Roschdy Zem n’est pas vraiment crédible et qu’il tire le film vers le bas. Bref, un polar d’été, pas nécessairement désagréable, mais parfaitement dispensable.

Le BTP est un monde impitoya-a-ble..... Roschdy Zem, avec le remake d'un film brésilien de 2001 (lui-même adaptation d'un roman lusophone homonyme, "O Invasor" - "L'Intrus"), s'attelle à illustrer cette mauvaise réputation, se facilitant la tâche en plaçant son intrigue dans le Sud-Est de l'Hexagone (région de Montpellier). spoiler: Les magouilles diverses, les margoulins de tout poil (dont l'indispensable fonctionnaire municipal corruptible), la péripatéticienne de service, sont plus photogéniques au soleil... Mais là, un vrai supplément au cash qui circule : l'embranchement "crimes de sang"
. Avec le risque pour le(s) commanditaire(s) de la "pierre dans la chaussure", quand l'exécuteur des basses oeuvres tape l'incruste en "Persona non grata" spoiler: (le metteur en scène s'étant réservé le rôle délectable de méchant n°1).
Et quelle incruste.... RZ s'est essayé (co-auteur du scénario) à l'art délicat de l'ellipse. De la suggestion. Du pointillé. Mais force est de constater qu'au résultat, il n'y a que confusion, montage erratique, histoire narrée seulement de manière brouillonne, souvent illisible ! Quant aux personnages.... Aussi laids au physique qu'au moral, en général (sauf "Maxime", alias le beau Raphaël Personnaz - mais qui est un très vilain sujet.... et son associé "José", alias Nicolas Duvauchelle, sorte de - presque - Candide de la promotion immobilière), on ne s'intéresse guère à eux.... et on voit arriver la fin (même en queue de poisson) avec un vrai soulagement ! En 1 h 30, on aura eu ni "policier" (pas d'enquête), ni "thriller" (aucun suspense), ni même "drame" (juste du bien sordide).

même les paysages se sont pas beaux. tout est noir au propre et au figuré. l'amitié qui se détruit. un personnage qui surgit et qui casse tout. on a beau essayer de creuser le sujet mais c'est tellement vide qu'il n'y a rien a faire . une erreur dans tout. des actions qui commencent et ne finissent pas des scenes longues et sans interet, des personnages excités, des jeux de sexe inutiles. un fouillis qui donne envie de quitter la salle.

Quel misère ce film.
Comment peux t on faire un aussi mauvais film avec une brochette de très bons acteurs
Le scénario est incompréhensible sans colonne vertébrale des scènes et des personnages sans intérêt qui alourdissent encore le tableau déjà bien pénible pour le spectateur
Passez votre chemin vous ne perdez rien

Deux mondes qui s'affrontent, le premier qui a les moyens, le second qui vit dans la misère et pour tout arranger un homme sorti de nulle part, qui non seulement s'impose mais se prévaut d'une certaine influence plutôt violente voire criminelle. Les acteurs sont bons mais quelques longueurs dans le scénario font que ce film aurait pu être meilleur. Avoir des projets, c'est bien, les voir aboutir c'est mieux, mais pas à n'importe quel prix et pas n'importe comment...

Oui, nul de chez nul : le scenario est aléatoire, on ne sait pas trop ou on va , mais ....on ne le saura jamais ! les personnages sont sans intéret , quelqu'un comprend-il pourquoi les 2 "frères" se font tellement la guerre ? On se dute bien qu'ily a des trucs pas clairs, mais.....bon, sans intéret de cchercher à comprendre, OK, le BTP , c'est pourri, mairie ' de montpelllier , OK ' on ne sait pas trop ce qu'ils font.... Et que ennui .... Allez , évitez !!!! Tiens , j'oubliais, il y a une jeune actrice....une catastrophoe totale, pire que les 2 autres !!!!!

Franchement un film bidon, un scénario qui bat de l aile, une histoire sans queue ni tête, bref un ennui magistral, le seul intérêt du film réside dans la prestation de Nicolas Duvauchelle très bon acteur. Pour le reste, vous passerez une meilleure soirée chez Mac Donald c est dire....

Une histoire prenante, un casting parfait, une ambiance noire digne des vieux polar, je trouve que le film de Roshdy Zem est un vrai succès.

Un film qui se passe dans le sud, on devine Montpellier, dans le milieu du bâtiment et où vont se mêler histoires d'argent, affaires véreuses et ambitions; mais voilà, l'argent et les sentiments (amour et amitié) quelles que soient leur intensité et leur forces, ne font pas bon ménage et ça on le sait depuis toujours. Quand c'est une relation entre amis d'enfance on peut croire à la rédemption d'un pardon toujours à venir, le déferlement émotionnel va cependant s'avérer trop grand pour contenir les pulsions de mort. Alors ça donne un film crû et réaliste, un film sur la trahison, trahison affective et ses répercutions ravageuses sur les individus... Alors on pense aux feuilletons actuels mais aussi aux films tels que "A l'origine" avec François Cluzet, toutes proportions gardées cependant, c'est un film qui montre les ravages dévastateurs de l'argent facile et de la criminalité bien sûr, la violence de ceux qui ont l'argent à profusion face à ceux qui n'en ont pas et n'en auront jamais, le dénigrement de la valeur du travail mais aussi et surtout le mal dont la société est responsable face au manque de reconnaissance de ceux qu'elle met sur la touche sans pouvoir les en sortir ni les aider du fait de la corruption locale qui nie l'intérêt général au profit des affaires; la misère au soleil et sous le ciel blanchi de chaleur de la Méditerranée...Une dénonciation sans appel.

la facture visuelle (après quatre longs-métrages, Zem a acquis une sacrée belle aisance dans la mise en scène) et narrative place l'ensemble largement au-dessus de la moyenne de la programmation estivale.

Comment peux on comparer ce film au cinéma américain???
Ce film est très réaliste, le casting au top et sa réalisation excellente.
L intrigue est tellement plausible que ça en tient presque du documentaire.
Rushdy Zem nous livre un très bon travail, un univers prenant et un jeu d acteur crédible.
Perso j ai vraiment aimé ce film, la chance du cinéma français c est justement de pouvoir nous pondre de temps en temps ce genre de long métrage, hélas trop rare.

Je suis en train de regarder Persona non grata au moment où j'écris cet avis, étant seul dans la salle de cinéma et vu que je m'ennuie à mort...
Rien ne fonctionne dans ce mauvais téléfilm du vendredi soir sur France 3 (On retrouve même des "acteurs" de Plus belle la vie...).
C'est moi, les scènes s'enchaînent sans réelle cohérence, la BO... l'intrigue, la mise en scène (mention spéciale pour l'arrivée de R.Zem)... Rien, rien,Rien. Je suis abonné, une pensée pour celles et ceux qui ont (ou vont) payer pour voir ça.....

Ce thriller français est pas trop mal globalement.
C'est bien ficelé, c'est bien tendu et avec un bon suspens.
Cependant, on finit par en avoir marre de cette noirceur humaine.
Le film fini par être très lourd.

Roschdy Zem est absolument formidable dans Roubaix, une lumière, prouvant, s'il en était besoin, qu'il figure parmi les tous meilleurs comédiens français. En tant que réalisateur, il y a lieu d'être plus circonspect sur ses talents et Persona non grata corrobore cette impression. En Deux ex machina du film, il s'est d'ailleurs donné un rôle où il n'est pas vraiment à son avantage, surjouant le personnage trouble et toxique qu'il est censé être. Et comme Personnaz et Duvauchelle n'ont pas non plus de caractères bien définis à interpréter, avec une psychologie assez floue, pour faire court, le film est déjà plombé par des protagonistes peu aimables, aux faits et gestes peu conformes à ce que l'on nous montre d'eux. Persona non grata s'attache à montrer le monde du Bâtiment comme un nid de compromissions, avec les élus locaux tout aussi pourris, dans un bel élan démagogique mais aussi peu étayé que possible. Le scénario avance cahin-caha, sans liant entre ses différentes intrigues, aboutissant à des scènes parfois déconnectées du sujet principal : l'amitié entre deux entrepreneurs qui ne résiste pas aux aléas de la vie de dirigeant. Dire que le cinéma français n'est pas à l'aise dans le film noir est un peu facile, Melville et quelques autres ont montré le contraire, mais s'y frotter nécessite une écriture un peu plus précise que celle de Persona non grata. Son dénouement, qui frise le ridicule, enfonce le clou d'un film sans unité et sans logique qui de plus ne réserve que la place de potiches à ses personnages féminins.