Avis sur Lukas

Mon dieu que je hais l'affiche du film tellement elle ne reflète pas son contenu et ne me donnait pas envie de le voir. J'ai franchi quand même le pas et je ne suis pas du tout déçu. Voir un Van Damme aussi usé et fatigué dans un film d'une noirceur totale, ça fait du bien bon sang ! Ajouté à cela une photo et une musique au top, et pour finir un twist qu'on ne voit pas venir du tout (enfin pour ma part). Seul petit bémol, une fin un peu trop courte. Dans tous les cas, je trouve ce Lukas bien mieux réussi que Braqueurs du même Julien Leclercq.

Ce polar est bien ficelé et intéressant.
Il y a peu d'action et plus de la psychologie et de l'émotion et c'est cela qui est bien.
J'avais bien aimé "Braqueurs" le précédent film de ce réalisateur et j'aime bien ce "Lukas".
Voilà un petit film efficace et agréable et qui m'a plu.

Quelle claque de voir Van Damme sous cet angle. Bravo à lui et au réalisateur, il fallait oser. Pere d'une petite fille, j'ai bien ressenti la détresse du héros avec l'amour comme seul guide. L'ambiance est pesante, violente, le film est parfois émouvant. j'adore, vraiment, c'est une bonne surprise et pour ça ça vaut 5

POUR ma part j'ai passé un bon moment dans ce film sombre, noir avec peu de dialogues :(comme un film coréen genre 'j'ai rencontré le diable'). Un Van dame quasi méconnaissable & d'autres acteurs pas mal aussi. Mais ça manque d'un peu plus d'émotion, il aurait pu spoiler: filmer des retrouvailles avec sa fille par exemple
. Sinon c'est réaliste dans l'action.

Un film franco-belge qui a le mérite d'être vu au moins une fois dans sa vie car oui malgré le peu d'écho et de marketing qu'à reçu ce film, j'ai décidé d'aller le voir et je peux dire que je ne suis absolument pas déçu de c'est 1h30. Alors oui pour certains le film peut paraître long mais c'est l'ambiance du film qui est comme ça et je trouve que c'est très réussi car ce sont des longueurs que je qualifie "d'intéressantes" car le réalisateur s'attarde sur des détails minimes mais très réussi permettant de rendre le film très réaliste. En effet fini les combats aux corps à corps qui dure 10 minutes et bienvenues dans des scènes d'actions fluides, courtes avec une caméra à l'épaule en plan séquence très convaincante permettant de rendre ces scènes très lisibles et le plus réaliste possible. De plus la musique qui accompagne chaques scènes d'action permet de rendre ces dernières encore plus touchantes et angoissantes pour le spectateur qui devient presque un témoin de la scène puisque j'ai ressentie à certains moments des coups de tensions et de frissons. Ainsi le retour de JCVD au cinéma est très réussi car il est plus que convaincant dans son rôle de père tiraillé par son passé. De plus la trame principale est d'une grande justesse et cette atmosphère m'a fait énormément penser au film blood father qui signait le retour de Mel Gibson en tant qu'acteur. Mais hélas le film n'est pas un chef d'œuvre car il y a une longueur tout de même au milieu du film et pour ma part une partie de l'histoire aurait mérité un peu plus de temps spoiler: qui est le passé de Lukas
. Un joli 4/5 et en espérant que ce film va permettre au cinéma français et belge d'enfin prendre de plus grande liberté scenaristique et s'éloigner des comédies simplistes.

La carrière de Jean-Claude Van Damme peut souvent être présentée comme un gros gâchis. Grosse star du cinéma d’action des années 90, des problèmes de drogue et des apparitions médiatiques "aware" (qui n’a jamais eu tendance à se moquer des différentes phrases "philosophiques" qu’il donne à longueur d’interviews ?) l’ont hélas poussé à s’enfermer dans des direct-to-video que plus personne ne voit. Cependant, avec JCVD en 2007, il avait réussit à prouver qu’il pouvait être convaincant dans un registre plus dramatique et faire preuve d’autodérision. Onze ans plus tard, Lukas nous montre à nouveau que l’acteur est capable de se retrouver à l’affiche d’une œuvre exigeante. En effet, le film de Julien Leclercq est un long métrage sombre et réaliste : il ne faut pas s’attendre à voir JCVD distribuer des coups de pied à longueur de film. Les scènes d’action sont peu nombreuses et chaque coup de poing spoiler: (la seule véritable scène de combat à mains nues est celle du recrutement pour le travail)
et chaque coup de feu possède la force et l’impact qu’ils ont dans la réalité. Le scénario est prenant de bout en bout, la réalisation est tendue du début à la fin et présente un univers sans espoir (la photographie est désaturée, les personnages ont tous une face sombre…) mais ce qui étonne est surtout l’interprétation de Jean-Claude Van Damme. L’acteur belge est constamment juste et apporte l’intériorité et la force que son personnage nécessitait : son visage buriné, qui a visiblement été marqué par ses problèmes de drogues, colle tout à fait à son personnage au passé marqué par un passé trouble et un métier où il est constamment confronté à la violence et il fait preuve de réelles qualités de comédiens, ce qui prouve qu’il peut être un excellent acteur lorsqu’il s’implique dans un rôle, qu’il est dirigé par un bon réalisateur et surtout qu’il accepte de se conformer aux directives de ce dernier (peut-être n’aurait-il pas raté le coche à l’époque de Chasse à l’homme s’il avait accepté d’obéir à John Woo ?). Avec Lukas, Julien Leclercq donne envie de réévaluer la carrière de Jean-Claude Van Damme et de se plonger dans ses direct-to-video pour voir s’il ne se cache pas quelques pépites à l’intérieur ou si Van Damme a bénéficié d’un état de grâce sur ce film et sur JCVD, ce qui est énorme.

Malgré un scénario minimaliste, JCVD revient au cinéma sous les ordres de Julien Leclerq ("Braqueurs") pour un "Lukas" assez intéressant. Les scènes de combat ont un rendu très réaliste et Van Damme est tout en retenu dans son rôle, préférant l'action à la parole. Ce n'est pas sensationnel mais il règne ne tension permanente chez cet infiltré dans un gang flamand qui se bat, au sens propre comme au figuré pour se sortir de cet engrenage infernal. Peu ou pas de psychologie (dommage...) mais un Van Damme méconnaissable en bête blessée.

Agréablement surpris par ce polar à l'atmosphère pesante et au scenario bien ficelé. Photo et bande son excellentes. Un Jcvd irréprochable dans ce rôle. J'ai passé un très bon moment.

Demain sortie cinéma de Lukas !

Un polar très bien ficelé par le réalisateur
Une intrigue qui prend aux tripes et nous fait découvrir un Jcvd plus brillant que jamais...
Accompagné de nombreux acteurs/trices qui tiennent leurs rôles à la perfection dont un Sami Bouajila toujours aussi incroyable !
En bref , un petit bijoux !
Foncez le voir !

Lukas se voudrait être un thriller nerveux avec Jean-Claude en pleine possession de ses moyens. mais il ne s'agit que d'une énième et vaine tentative de l'acteur pour se racheter une crédibilité artistique.

Un film qui aurait mérité mieux. L’histoire est relativement conventionnelle mais agréable, avec quelques retournements de situations inspirés.
Cependant, la réalisation est mauvaise. Les plans sont aléatoires, jouant sur des effets de zoom/dézoom moyens avec des transitions brutes. La bande son est nullissime et redondante.
Et ce n’est pas le pire, le jeu d’acteur est clairement digne d’une série B, mis à part l’italienne et JCVD (bien qu’il en fait trop, sa prestation reste honorable, surtout comparé aux autres).
Ce que j’en retiens, un film de dimanche après-midi à regarder quand on s’ennuie.

Malgré son scénario convenu, JCVD est convainquant dans le rôle de cet ancien garde du corps taiseux et sensible. La superstar belge change de registre avec brio. Julien LECLERC signe un polar noir soigné avec une mise en scène efficace et des combats réalistes, mais l'ensemble manque un peu de surprise. "Lukas" méritait d'être un peu plus enlevé pour véritablement emballer le spectateur.

Une œuvre magnifique, noir et très bien maîtrisée! Aussi bien pour le cinéma Français que pour la carrière de JCVD

On comprend les intentions des auteurs de nous pondre un film noir au sens littéral du terme avec davantage de réalisme que dans les productions habituelles du genre. Pourquoi pas ? Et c'est vrai que pour une fois quand les mecs se battent ils se font mal (ça change un peu). Mais globalement la réussite n'est pas au rendez-vous d'une part en raison d'une narration boiteuse et puis, malgré ses efforts Van Damme ne convainc pas, trop vieux pour le rôle (58 ans), taiseux et mono expressif, on a du mal à avoir de l'empathie pour lui. Bref je n'ai pas aimé !

Nouveau polar de l'été après Fleuve noir, Lukas est un tour de force de Julien Leclercq ramenant Jean Claude Van Damme dans le feu de l'action ! Leclercq s'améliore au fur et à mesure de ses films et cela se voit en rapport à une mise en scène haletante, une ambiance nocturne travaillée et un jeu d'acteurs épatant ! On parle d'un videur appelé Lukas qui vit seul avec sa fille. Un gars sans problème jusqu’au jour où il va rencontrer certaines personnes dont leurs agissements s'avèrent illégaux... Le public se retrouve dans un engrenage, impossible de s'en défaire ! Le réalisateur évite tout genre de spoiler: flash-back inutile provenant du passé de notre anti-héros,
ce qui est une bonne chose et Lukas se démarque des autres productions précédentes dans lequel on avait l'habitude de voir comme le troublant We Were Never Really Here à Cannes l'an passé. Sa caméra se veut toujours aussi nerveuse lors des scènes d'action spoiler: - celle dans le sous-sol de la boîte de nuit dont plusieurs candidats veulent obtenir le poste de videur, un seul doit rester de bout ; celle dans le parking -
prenantes. A mentionner un plan séquence tout en retenu spoiler: - où JCVD va kidnapper un brigand dans une maison, proche d'une forêt -
à cet instant, il n'y a que la musique qui existe ! Puis spoiler: les silences dominent jusqu'à ce que des balles retentissent...
La finale du récit a également son effet de surprise, quoique légèrement bâclée rappelant le spoiler: Drive de NWR.
Le son que procure le film en est une belle réussite dans la matière, envoûtant à souhait ! C'est X-track ! Cliff Martinez n'a qu'à bien se tenir... Une atmosphère bien plus sombre qu'il n'y paraît misant sur un jeu de couleurs plutôt surprenant dans les bars et autres boîtes de nuit. Sur une durée de 1h20, on n'a pas le temps de s'ennuyer puisque tout s'enchaîne parfaitement ! Et c'est surtout grâce à une distribution impeccable que Lukas est captivant ! Avec en tête le vétéran Jean Claude Van Damme alias JCVD, signant un come-back réussi sur grand écran (pas revu depuis son rôle de vilain dans Expendables 2) dans la peau de cet homme torturé qui n'a pas froid aux yeux et faisant en même temps le rôle du père avec beaucoup de froideur envers sa fille (incarnée par la prometteuse Alice Verset). Sveva Alviti - la Dalida de Lisa Azuelos - est méconnaissable et se révèle étonnante devant un tel registre comme celui-ci ! Le cinéaste Leclercq a recruté ses deux acteurs qui avaient participé à son précédent polar - Braqueurs - à savoir Sami Bouajila et le rappeur Kaaris dont l'un spoiler: est là pour de la simple figuration
et dont l'autre spoiler: possède un rôle à contre emploi.
Moins long que son Gibraltar et meilleur que ses Braqueurs, Julien Leclercq réalise dès à présent son polar le plus maîtrisé avec Lukas ! Lukas s'inscrit parmi les meilleurs thrillers de l'année, derrière Burn Out ! Pour les adeptes de Van Damme, on vous le recommande.