Pour écrire le scénario de ce deuxième opus,
Étienne Chatiliez et
Laurent Chouchan sont partis de Tanguy lui-même. Dans le premier film, il avait réussi à faire en Chine ce qu’il n’avait pas finalisé à Paris, c’est-à-dire continuer à vivre parmi les siens, en se créant une famille avec les parents de Mei Lin mais aussi les grands-parents de son épouse. Seize ans ont passés, Edith et Paul ont continué leur vie. Même s’ils sont victimes des travers de l’âge avec de l’arthrose et des soucis de prostate, ils vont très très bien !
"Nous voulions les « moderniser », leur donner un réel appétit de vivre. C’est un couple riche car, dès le départ, s’ils avaient été pauvres ça devenait les Thénardier. Or là, l’argent n’entrait pas en ligne de compte. Donc ils vont bien, ils s’aiment toujours, ils ont remplacé le tennis par le golf, ils regardent des séries, elle fait de la gym à domicile, lui participe à des conseils d’administration, ils vivent dans un superbe appartement… Bref, le problème Tanguy est un lointain souvenir : il vient les voir une fois par an et eux lui rendent visite à l’occasion. Quand patatras, au bout de 4 minutes de film, l’interphone sonne et qui est en bas ? Tanguy ! Sa femme vient de le quitter et son premier réflexe est d’avoir pris sa fille sous le bras pour revenir chez papa-maman sans même leur passer un coup de fil. C’est du niveau réflexe, rien n’est prémédité chez lui : il est juste perdu", explique Étienne Chatiliez.