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    Burning
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    3,7
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    193 critiques spectateurs

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    lara cr28
    lara cr28

    68 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2018
    Le film commence par ce qui peut paraître une romance légère et glisse subrepticement vers le thriller psychologique. Cette dichotomie, il la doit au double jeu des acteurs : l’étrange Heamy à la fois insouciante et fascinante qui ne cesse de jouer, de se mettre en scène, de séduire. Jongsu dont on se demande à quel moment la rage (qu’il aurait pu hériter de son père) va jaillir tant il subit diaboliquement, sous ses yeux, le spectacle de celle qu’il aime se lovant dans les bras de Ben. Et Ben dont on ne saura jamais ce que masque sa fortune. Chaque personnage est habité par le feu, on sait Ben pyromane de serres (sans en avoir la preuve), Jongsu, brûleur des vêtements de sa mère. Jusqu’au bout, Ben saura garder le masque policé, celui de cette société nouvellement libérale qui impose le bonheur pourvu qu’on soit riche. Jongsu, lui n’est pas riche et supporte tant bien que mal la vie avec des parents défaillants et absents. Il serait heureux s’il pouvait seulement être avec Heamy. Entre ses dettes et la richesse de Ben, Heamy s’est perdue au point de disparaître. Ne restent que nos deux héros qui incarnent chacun une vision opposée de la Corée du sud. Cette injustice finira par les consumer.
    Jrk N
    Jrk N

    35 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 septembre 2018
    Tellement creux qu'il est difficile d'en dire quoi que ce soit.
    La musique concrète pourrait donner un rythme mais le film n'a rien à dire.
    Il utilise une esthétique réaliste et pourtant il est clinquant.
    Les acteurs ne convainquent pas.
    Les scènes s'étirent et se répètent sans aucun apport.
    Le film à la mode qui a emballé les médias pour bobos.
    A éviter absolument.
    ninilechat
    ninilechat

    69 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 septembre 2018
    La déception du mois, pour ne pas dire de l'année. Vous savez combien j'aime le cinéma coréen, même quand il est lent (ce qui reste plutôt l'apanage du cinéma japonais!). Hélas, là nous ne sommes plus en Corée: nous nous croyons revenus au temps des pires excès de notre "nouvelle vague".... Et à qui recommander ce film, à part un insomniaque grave?

             Jongsoo (Yoo Ah-In) n'est pas très bien parti dans la vie. Son père est caractériel (il est d'ailleurs en taule pour faits de violence); sa mère les a quittés. Jongsoo a terminé ses étude; il se destine, très vaguement, à devenir écrivain (mais il ne sait pas très bien sur quoi écrire.....). En attendant, il s'occupe du dernier veau qui reste dans la ferme-taudis paternelle, tout au Nord, à côté de la frontière avec le frère ennemi dont on entend les hauts parleurs glapir des slogans patriotiques... bref: c'est le loser parfait....Yoo Ah-In a généralement la bouche ouverte, ce qui lui donne l'air légèrement (non, complètement) débile.

             Il rencontre la ravissante Haemi (Jeon Hong-Seo). Ravissante, drôle, pleine de vie. Ils étaient au lycée ensemble mais il ne l'avait pas remarquée. Depuis, elle a fait de la chirurgie esthétique.... Il tombe amoureux, au point d'aller nourrir un chat peut être imaginaire pendant que la belle fait le voyage de ses rêves au Kenya. D'où elle revient avec un autre soupirant, Ben (Steven Yeun), l'opposé parfait de Jongsoo. Il est riche, roule en Carrera, habite à Gangnam, le quartier chic de Seoul et vit d'on ne sait trop quoi. L'exact opposé de Jongsoo!  Ah: important, son hobby, c'est d'aller brûler les serres en plastique inutilisées... Quand Haemi disparaît, Jongsoo se met à suivre partout son heureux rival (difficile de croire qu'un vieux pick up tout pourri puisse suivre une Porsche, surtout sans se faire remarquer..... mais tout est idiot!!). Et surveille comme le lait au feu toutes les serres en plastique autour de son village, et dans cet univers très agricole, Dieu sait qu'il y en a!!

             Alors, Ben est-il un pervers? Tout le côté mystérieux, voire thriller, du film est là. Malheureusement, Steven Yeun arbore généralement l'air narquois de Patrice Luccini jouant un pervers..... Ou bien, tous ces indices bizarres sortent il de l'esprit malade du loser aigri et jaloux? Eh bien, le film est tellement long, le rythme tellement lent et les deux acteurs tellement exécrables qu'on s'en fiche totalement.
    BillZ
    BillZ

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2018
    Un film magnifique, une mise en scène puissante et des comédiens impeccables!
    C'est un film mystérieux qui infuse et interroge longtemps après l'avoir vu sur la société coréenne et plus généralement sur l'Etat du monde, l'identité et l'existence.
    Bernard D.
    Bernard D.

    103 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 août 2018
    « Burning » n’est pas le premier long-métrage du sud-coréen Lee Chang-Dong mais bien qu’encensé par certains critiques, il est pour ma part d’un mortel ennui.
    Il repose sur 3 personnages principaux : Jongsoo issu de Paju dans la campagne à quelques kilomètres de la frontière avec la Corée du Nord et qui après un boulot de livreur à Séoul doit revenir à la ferme de son père mais rêve de devenir écrivain ; Haemi, jeune fille issue du même village que Jongsoo et qui vivote de petits travaux à Séoul et enfin Ben, fils d’une riche famille vivant dans un appartement chic de Séoul. Haemi qui doit partir en Afrique dans désert du Kalahari demande à Jongsoo de s’occuper de son petit chat, Chouffo. A son retour d’Afrique, Haemi présente à Jongsoo Ben qui a un secret bien plus lourd que sa passion de brûler les serres abandonnées, que sa petite valise de maquillage dans sa salle de bains … Bref une histoire qui aurait pu conduire à un thriller de qualité mais hélas les personnages sont d’emblée présentés comme des fêlés sur le plan psychique : Jongsoo est un gros balourd qui n’ose pas parler de son amour à Heima et exprimer sa jalousie face à Ben ; Heima adepte de la pantomime apparait schizoïde (est-elle réellement allé en Afrique alors qu’elle n’a pas le sou ?) et Ben, oisif, homosexuel refoulé (?), est complétement déconnecté de la réalité et s’avérera un réel psychopathe.
    Alors que le film démarre bien, on s’embourbe rapidement pour 2 h 30 dans une série de scènes bien trop longues et n’apportant pas grand-chose pour le dénouement final avec des scènes tout à fait inutiles (intérêt de voir le père et la mère de Jongsso par exemple ?) en dehors d’une scène relevante dans l’attente du dénouement, avec un beau clin d’œil à la musique de Miles Davis pour « Ascenseur pour l’échafaud ».
    Bref ce film dont le sujet est assurément celui du premier roman de Jongsoo et dont la bande annonce est singulièrement trompeuse, s’avère prétentieux et il n’apporte rien sur l’analyse psychologique des personnages … mais en revanche quelques informations sur la vie en Corée (dans la ferme du père de Jongsu on entend en permanence la propagande radio du Nord ; l’opposition des niveaux de vie à Séoul avec le minuscule studio de Heima qui n’est éclairé que quelques minutes par jour via le reflet du soleil par la tour relais de télévision ; l’opposition entre les Coréens et les Chinois…).
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 septembre 2018
    Je suis allé voir ce film sur la foi des critiques qui l'encensent. Déception ! Sans être un mauvais film, c'est tout simplement très ennuyeux. L'acteur principal est inexpressif au possible, aucun moyen de savoir ce qui lui passe par la tête. A la fin, je me suis retrouvé face à plusieurs possibilités d'interprétation de l'intrigue, sans beaucoup d'éléments pour décider - et surtout sans envie de le faire, tant le film est lassant. Je n'y repense pas avec plaisir et je regrette d'y être allé. Du temps perdu...
    vidalger
    vidalger

    303 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2018
    La lenteur calculée du film, les impasses dans lesquelles il nous emmène, les attentes parfois inutiles, les interrogations souvent sans réponse de Jongsu, le héros, tout participe à nous plonger dans l’apathie de ce jeune Coréen et à adhérer par empathie à sa vision, à la fois pragmatique et éthérée, de la vie. Arrivés au terme de cette aventure, on reste sur nos questions. N’attendez pas de dénouement du genre «  Ah, c’est bien sûr », chacun repart avec sa propre conviction voire son étonnement. Jongsu n’est pas le héros positif que l’on accompagnait dans sa quête ? N’est-il pas plutôt le justicier qui résout toutes les questions sans réponses ? Et qui est ce Ben, qui, peut-être, n’a à se reprocher que d’être un anarchiste bourgeois ?
    On voit que l’on est loin du rationalisme occidental et l’on s’ennuie un peu de tous ces atermoiements, de ces questions sans réponse, de ces portes ouvertes et jamais refermées, de ces dialogues qui ne font pas avancer l’intrigue. Pour autant, la qualité indéniable de la réalisation permet au spectateur de se focaliser, plutôt que sur l’histoire, davantage sur les plans, l’image ou la musique.
    Fan2ciné
    Fan2ciné

    23 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2018
    Un correct thriller sociologique dans une l'ambiance froide et contrastée de la nouvelle Corée du Sud. Bien joué, il aurait été bien de développer certaines énigmes du film sans tout dévoiler. Intéressant même si un peu surcoté par la presse.
    axelle J.
    axelle J.

    110 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2018
    C'est une franche réussite ce magnifique film coréen.
    La première moitié du film est légère, amusante, bien vue puis dans la seconde moitié on rentre dans un suspens très dense sur la disparition de la jeune femme (qu'est elle devenue ? que semble cacher l'autre homme ?).
    Même s'il y a inévitablement quelques longueurs, je me suis complètement laissée prendre au jeu.
    islander29
    islander29

    797 abonnés 2 293 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 août 2018
    Un des plus mauvais films coréens que j'ai vu…..Le rythme est si lent, et il y a des lectures psychotiques trop nombreuses pour que le spectateur puisse déterminer les intentions du scénario…..( J'en cite pour les curieux, onanisme frustration, homosexualité refoulée, impuissance, platonisme ,partie à trois, etc..…. ), en, fait le film dit tout et rien …..Et pourtant, la technique est irréprochable, les acteurs excellents, ……Au fond on est un peu dans la nouvelle vague française, presque comme un hommage au cinéma. plus qu'un véritable film...On est aussi chez Ryan Gosling dans son second métrage, quelques chose de nébuleux , ésotérique et très esthétique…..Pour les courageux, le film fait quand même 2 h 35, la lenteur sera un des obstacles ainsi que la grande nébulosité psychologique du film……A vous de voir…..
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 août 2018
    Chiant au-delà du possible ! 2h30 de rien !
    Des longueurs sur d'autres longueurs.
    Des scènes et des personnages inutiles.
    Yves G.
    Yves G.

    1 342 abonnés 3 337 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 septembre 2018
    Quasiment orphelin depuis le départ de sa mère du foyer familial et l'incarcération de son père emprisonné pour coups et blessures, Jongsu travaille comme coursier à Séoul. C'est là qu'une camarade d'école, perdue de vue depuis l'enfance, le reconnaît. Haemi est belle, insouciante et Jongsu tombe instantanément sous son charme. Après avoir couché avec elle, il accepte volontiers de garder son appartement et son chat pendant qu'elle entreprend un long voyage en Afrique.
    À son retour hélas, Haemi est flanquée de Ben. Jongsu est à la fois fasciné et jaloux de ce Coréen qui habite les beaux quartiers, roule en Porsche et mène des activités aussi mystérieuses que lucratives.

    Difficile de dire du mal de "Burning" pour lequel toute la critique s'est enthousiasmée déplorant à l'unisson qu'il soit rentré bredouille de Cannes. Prenons cette phrase par exemple trouvée dans "Cinéma Teaser" sous la plume d'Aurélie Allin : "Le ge�nie de Lee Chang-dong est de (...) faire d’une histoire où "il ne se passe rien" un re�cit universel impre�visible." Elle commence par évoquer le "génie" du réalisateur, un mot à la fois éculé et enflé surtout quand on le place au début du raisonnement. Un film "où il ne se passe rien" : voici un aveu objectif qui augure bien mal car on a a priori plus de chance de s'intéresser à un film où il se passe quelque chose qu'à un où il ne se passe rien. Un récit "universel" : encore un pont-aux-ânes dès qu'il s'agit de parler d'un film coréen ou guatémaltèque, comme s'il devait à tout prix faire écho à notre situation ou nos émotions d'homme blanc occidental et s'il ne pouvait pas précisément nous charmer par son exotisme.

    Une autre phrase énervante : "Un film qui parie sur l'intelligence du spectateur". Sauf que ... je n'avais rien compris de l'histoire de "Burning" en sortant de la salle et en étais d'autant plus énervé que d'autres plus intelligents que moi y auraient vu clair. Alors, après une patiente reconstitution, on parvient à deviner, malgré les ellipses du scénario que (attention spoiler) spoiler: Ben est un meurtrier en série qui commet tous les deux mois environ un crime et que Haemi - dont la grosse valise est toujours dans l'appartement et dont la montre rose a rejoint les reliques que le "serial killer" garde de ses victimes dans un tiroir de sa salle de bains - n'est pas partie en voyage mais est morte de ses mains.


    Pourquoi pas ? Une telle reconstitution donne une satisfaction : rejoindre le club des spectateurs soi-disant "intelligents" auxquels "Burning" est censé parler. Mais pour autant, l'appartenance à ce club d'happy few ne garantit pas d'aimer ce film trop long qui s'étire interminablement pendant près de deux heures et trente minutes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 août 2018
    Ayant vu Kin le commencement la veille, où le rythme est lent mais réaliste pour un film de 1h45. Je m'attendais hier soir à un film prenant du début à la fin pour un thriller, aux vues de critiques sur Allociné et une note aussi élevée. Au final c'est tout l'inverse...
    Dans burning c'est bien pire. 2h30 pour des scènes qui ne sont pas forcément nécessaire et dont le rythme est trèèèèèèèès lent du début à la fin. Surtout qu'au bout d'une heure de film on a tous compris de ce qui allait se passer ensuite..
    A la sortie de la séance, après avoir raconté à une amie les 3/4 du film (car endormie en pleine séance c'est dire...) Je me suis fais la réflexion que si on produit exactement ce même film à l'identique tourné non pas en Corée mais en France entre une grande ville et la campagne avoisinante, ce film serai à 0/5. C'est croire qu'il est plus noté sur la thématique de "On découvre la Corée" que l'histoire et cette lenteur de rythme incroyable. Je conviens que pour essayer de faire passer des émotions au spectateur, un rythme lent est de mise, mais là c'est exagérément soporifique.
    1er film coréen que je vois, maintenant je sais à quoi m'attendre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 août 2018
    Malgré un bon début on finit par s'endormir dans ce film trés long . Personnages peu fouillés, scénario minuscule Quelques rares moments interessants mais cela ne fait pas un bon film
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 septembre 2018
    Une réalisation et une atmosphère top ! J ai adoré cette ambiance et le jeu des acteurs. Je suis époustouflé par le talent de ce realisateur. Je le conseille fortement !!!
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