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    Adoration
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    CinÉmotion
    CinÉmotion

    151 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2020
    Très beau film de Fabrice Du Welz. La base de l'histoire est simple, celle d'un jeune garçon solitaire qui rencontre une jeune fille ayant des troubles psychiatriques et dont il tombe fou amoureux. FOLIE et AMOUR, voilà deux mots résumant à eux seul le film. Un amour rendu impossible par l'opposition des situations personnelles des 2 personnages et qui pourtant vont tout faire pour le rendre possible. Et c'est toute la psychologie des 2 jeunes personnages et leur évolution qui est extrêmement intéressante, puisque le jeune homme découvre naïvement la puissance de l'amour en même temps que la puissance destructrice que celle-ci peut entraîner, alternant sans cesse la confrontation de ses sentiments amoureux et de ses valeurs personnelles allant à l'encontre des pulsions instables de la jeune fille. La mise en scène est soignée, les 2 jeunes acteurs sont sublimement filmées, avec beaucoup de pudeur mais aussi beaucoup de poésie. J'ai vraiment été bluffé par Thomas Gioria qui avait déjà incarné un rôle très fort pour son premier film "Jusqu'à la garde" primé aux Césars. Là encore il parvient à convaincre de façon étonnante et avec force, avec en plus des scènes très compliquées à jouer pour un si jeune acteur, je pense notamment aux scènes sexuelles ou de confrontation violente. Toujours juste, j'ai vraiment été touché par sa prestation. BRAVO à lui. Fantine Harduin, sa partenaire de jeu, est elle aussi à la hauteur ! L'affiche mettait en avant la tagline "L'amour. Ou rien", le dernier plan du film, sublime, répond de la plus merveilleuse des façons à cette problématique.
    Joce2012
    Joce2012

    170 abonnés 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2020
    Ce film est un enfer, l'enfer des personnes atteintes de maladie mentale et de leur entourage, mais qui sont si attachantes, par contre si vous voulez voir un film détendant allez voir autre chose, c'est assez difficile !
    Jorik V
    Jorik V

    1 194 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 juin 2020
    Fabrice du Welz est un cinéaste de l’extrême. Non pas parce que ses films soient profondément choquants (dans le genre on a Gaspard Noé un cran au-dessus) mais parce qu’il creuse un sillon singulier et unique dans le cinéma francophone. Ses films sont complètement en dehors des modes et sont si particuliers qu’ils ne peuvent que scinder l’opinion du public en deux. « Adoration » est le troisième et dernier volet de sa trilogie sur les Ardennes après « Alleluia » et « Calvaire ». Des films déjà très peu consensuels, étranges voire dérangeants. Cet opus qui voit la fuite de deux jeunes adolescents dans la nature n’est peut-être pas aussi bizarre que ces films précédents mais il n’en demeure pas moins un véritable calvaire pour le spectateur. Et son essai à Hollywood (« Message from the king ») ainsi que sa grosse production tricolore (« Colt 45 »), s’ils n’étaient pas inoubliables, nous semblaient bien plus réussis et plaisants bien que ne développant pas vraiment son ADN artistique.



    « Adoration » plaira peut-être aux fans irréductibles du cinéaste et aux adeptes d’un certain cinéma marginal, mais le calvaire pour tous les autres qui n’adhéreront pas à cette proposition de cinéma différente sera total. Et on en fait partie tant, dès les premières images, on reste sur le bas-côté et on n’y croit pas. Dès lors, l’heure et demie que dure le film va nous sembler longue, très longue. Puisqu’à aucun moment, on ne parvient à rentrer dans cette histoire ou plutôt ce semblant d’histoire. On est dans ce que le cinéma d’auteur radical fait de pire, à la limite de l’expérimental. Si on est envoûté et client, on pourra apprécier tant cette œuvre se démarque mais lorsque ce n’est pas le cas, c’est déplaisant et on attend qu’une chose après s’être copieusement ennuyés : qu’arrive le générique de fin.



    On a le droit à des dialogues parfois incompréhensibles, des gamins parfois bien dirigés et parfois complètement à côté de la plaque (Fantine Harduin et son hystérie sont parfois ridicules), les envolées oniriques et poétiques ne fonctionnent pas du tout (à l’exception de deux ou trois plans assez picturaux et travaillés qui ont de la gueule) et l’image est désespérément laide alors que la nature filmée est magnifique. La thématique de l’amour fou est ici bien rendue mais quelque peu caricaturale et bien trop exacerbée pour être crédible. On est à la lisière du conte, du conte fantastique même, mais ça ne prend jamais vraiment. Cette fuite de deux enfants aurait pu être bucolique, charmante, évanescente et plaisante, elle est juste interminable, désagréable, amorphe et opaque. Une proposition de cinéma louable mais qui ne plaira pas à grand monde.


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    Cinemadourg
    Cinemadourg

    676 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2020
    Dans l'asile psychiatrique dans lequel travaille sa mère, un adolescent gentil, introverti et un peu rêveur va faire la rencontre d'une jeune fille atteinte de troubles se rapprochant d'une forme de schizophrénie.
    Tombé amoureux d'elle au premier regard, il décide de l'aider à s'enfuir : un voyage un peu fou à travers le pays débute alors pour ce duo juvénile.
    Certaines qualités artistiques sont bien présentes dans cette cavalcade amoureuse hors du temps et des réalités.
    Les deux jeunes comédiens sont également assez convaincants dans l'ensemble, le rôle de Benoît PoelVoorde en fin de film ne restera malheureusement qu'anecdotique.
    Seulement voilà : je n'ai pas accroché du tout !
    J'ai alterné les moments malaisants liés à la folie de cette fillette et les passages ennuyeux dus à un scénario finalement assez plat à la limite du crédible.
    J'ai même ressenti de la peine pour ce garçonnet embarqué bien malgré lui dans un véritable tourbillon dramatique.
    Décevant et un brin crispant.
    Site www.cinemadourg.free.fr
    traversay1
    traversay1

    3 086 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2020
    Ce n'est sans doute pas avec Adoration que Fabrice Du Welz fera l'unanimité mais cela ne l'empêchera sans doute pas de continuer de bravement continuer à creuser son sillon, à l'écart des modes, avec son cinéma à la fois rugueux et doux et franchement personnel (c'est une qualité rare). Adoration se singularise par ses partis pris esthétiques, surtout, et narratifs, à la croisée d'un réalisme parfois sordide et d'un lyrisme qui n'a pas peur de paraître exacerbé, au risque de friser l'exercice de style et le formalisme. L'histoire en elle-même n'est pas si originale, la fuite éperdue d'un couple malade d'amour en marge d'un monde qui ne peut les laisser ensemble, mais elle se nimbe d'un romantisme d'autant plus aigu qu'elle concerne de très jeunes gens, encore des enfants. Du Welz met beaucoup de pudeur dans la relation entre ces deux héros, parfaitement incarnés par Thomas Gioria et Fantine Harduin, recherchant une certaine pureté qui ne trouve d'écho que dans la nature bienveillante qui les accueille. Pari difficile à tenir étant donné l'état mental de l'un des deux mais que le cinéaste parvient à sublimer par ses choix de mise en scène, jamais banals et largement inspirés par l'univers des contes. L'équilibre du film est très fragile et en conséquence ne séduira pas toutes les audiences mais c'est justement par sa cohérence de forme et de fond et sa capacité à tenir sa fière tonalité, dès lors qu'on accepte sa belle radicalité, que l'on suit le cœur battant les aventures de ces deux presque adolescents quelles qu'en puissent être la fin et les conséquences puisque comme le dit sa somptueuse affiche : il n'y a pour eux que l'amour. Ou rien.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 140 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 janvier 2020
    Il y a des fois où, comme face à cet « Adoration », je reste totalement de marbre, insensible, du début jusqu’à la fin.

    Alors dans ces moments là je me pose la question : qu’est-ce qui cloche au point que je n’arrive pas DU TOUT à rentrer dans le film ?
    Une question qui m’a d’autant plus hanté dans le cas présent puisqu’avec « Adoration », j’avais affaire à un film dont le réalisateur m’est pourtant très cher puisqu’il s’agit de Fabrice du Welz.

    Alors certes, c’est vrai que j’ai eu du mal avec sa caméra au poing qui tremblait pour un rien ; avec ses quelques zooms brutaux qu’il fait parfois dans l’espoir de surappuyer certaines émotions ; ou bien encore avec sa photographie jaunie assez baveuse et que je n’ai pas trouvé très raccord avec les lieux, les thématiques et même les costumes. (Quand la couleur portée en permanence par ton héroïne c’est le rouge, tu ne choisis pas le jaune comme teinte dominante. Enfin bon, moi je dis ça, ce n’est peut-être qu’une affaire de goûts après tout…)

    Mais malgré tous ces petits soucis formels, je me dois tout de même de reconnaître qu’au-delà de ça, « Adoration » s’efforce de construire une histoire touchante entre deux adolescents tout en sachant éviter les pièges les plus fréquents.
    Ses personnages sont plutôt crédibles. Non seulement leur écriture tient la route mais en plus ils sont tous deux remarquablement interprétés par les pourtant très jeunes Thomas Gioria et Fantine Harduin. Et à cela s’ajoute même de nombreuses tentatives formelles qui cherchent à exacerber les sens, que ce soit par des effets de lumière, de montage ou bien par des nappes musicales.
    Et pourtant, malgré tout cela, rien n’y a fait. Je suis resté de glace.
    Toujours à l’extérieur de ce film.
    Exaspéré même…

    Mais alors que s’est-il donc passé entre cet « Adoration » et moi ?
    …ou plutôt que ne s’est-il PAS passé ?
    Car en réalité le problème est bien là.
    Il tient non pas dans ce qui est mais plutôt dans ce qui manque
    Or, selon moi, ce qui manque ici à cet « Adoration » c’est de l’élan.
    Pour espérer émouvoir, encore faut-il que le film soit capable de mouvoir.
    A un moment donné, il faut donc forcément que survienne une pichenette ou un déséquilibre qui sorte le spectateur de son immobilisme, de ses certitudes, voire de sa léthargie.
    Or, avec « Adoration », cette pichenette ou ce déséquilibre, chez moi, ils ne sont jamais venus.

    Et la raison à tout cela me semble bien simple.
    Dès la première minute de film, j’avais déjà toute l’intrigue en main.
    J’avais compris qui était ce garçon, ce qui le caractérisait et comment il allait évoluer puis finir. De la même manière que j’avais déjà tout compris de qui était la fille, de ce qui la caractérisait et de comment elle allait évoluer puis finir.
    Un vrai sentier dégagé jusqu’au point d’arrivée.
    Une longue piste d’aéroport d’1h40 allumée d’un bout à l’autre.
    Zéro surprise. Rien que de l’évidence.

    Alors OK, on peut très bien commencer un film comme ça et puis finalement rentrer dedans, progressivement. Mais pour que cette chose survienne, encore faut-il qu’à un moment ou à un autre, le film nous apporte une situation à laquelle on ne s’attendait pas. Une scène qui offre un angle qu’on n’avait pas anticipé. Un décalage. Une richesse.
    Or là, plus le film avançait et plus il ne faisait que confirmer ce que je savais déjà depuis le départ.
    Pire, à force de rester aussi longtemps sur son sentier des attendus et des évidences, il a fini par me lasser. M’ennuyer. M’exaspérer…

    Alors peut-être est-ce sévère de claquer la porte assez sèchement au nez de cet « Adoration ».
    Une étoile sur cinq possibles, c’est violent tout de même, et j’en ai parfaitement conscience.
    Seulement voilà, quand un film – aussi bien joué et aussi honorablement réalisé soit-il – ne parvient à AUCUN moment à me prendre à défaut, c’est qu’au fond il n’a rien de plus à dire que ce que je connais déjà.
    Moi, cet « Adoration », je ne sais pas où je l’ai déjà vu, mais j’ai vraiment l’impression de l’avoir déjà vu mille fois.
    Cette histoire – aussi bien jouée soit-elle – au fond elle est atrocement banale. Prédictible. Et au fond, même purement illustratrice.

    Et moi tout ça, ça m’amène à la conclusion suivante.
    On a beau être un très bon conteur et disposer des meilleurs outils pour transmettre ses récits, quand on n’a rien à dire, toutes ces qualités deviennent vite bien vaines.
    Inutile d’espérer un bon café d’un excellent moulin qui n’a pas de grain.
    Car au fond « Adoration » c’est ça. Ce n’est même pas un mauvais café. C’est juste pas de café du tout. C’est un moulin qu’on regarde tourner à vide, la tasse à la main, à attendre comme un imbécile ce qui ne surviendra pourtant jamais.

    Triste constat donc venant de Fabrice du Welz.
    Lui qui s’était plaint que son expérience américaine l’avait brimé de toute part, voilà que son retour en Europe aboutit à un film aphone.
    C’est d’ailleurs là tout le mal de ce type d’« adoration ».
    A vouloir rester aveugle pour préserver son amour, on en perd sa lucidité.
    Et à défaut d’avoir perdu son cinéma, ici, Fabrice du Welz a tout de même perdu tout le reste, ce qui, au vu du résultat, semble au final presque pire…

    Mais bon… Après ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2020
    Avec Adoration, Fabrice Du Welz signe une œuvre singulière sur l’histoire d’amour très particulière entre deux adolescents parfaitement campés par Thomas Gioria et surtout une Fantine Hardouin assez terrifiante (notons que Benoît Poelvoorde possède un rôle assez secondaire mais important pour l’histoire). Le cinéaste signe une œuvre assez intrigante et très ambiguë qui peut troubler le spectateur amateur de films de genre mais qui peut le couper du grand public.
    BMWC
    BMWC

    74 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2020
    Après "Calvaire" et "Alléluia", Fabrice du Welz revient avec une fugue amoureuse plus lumineuse qu'à son habitude, mais certainement pas plus assagie. Un film dont la force vient surtout de celle de ses deux jeunes acteurs.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 166 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2020
    Le jeune Thomas Gioria nous avait touché dans le “Jusqu’à la garde” de Xavier Legrand. A 16 ans, il est déjà sur le devant de la scène avec “Adoration” où il incarne un adolescent solitaire. Il rencontre Gloria, une patiente de la clinique psychiatrique où travaille sa mère. Follement amoureux, Paul et Gloria vont s’enfuir, loin des adultes. Crédible et très ancré dans la réalité, “Adoration” fascine par sa mise en scène surréaliste où les deux protagonistes nous emmène dans un road movie psychologique et mélancolique. Bien que singulière, la fragilité de l’oeuvre la rend difficilement touchante.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    205 abonnés 835 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2020
    Un film touchant où le jeune Paul tombe amoureux de Gloria, malade internée dans un hôpital psychiatrique. Leur relation destructrice est subliment interprétée.
    leotain
    leotain

    5 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2020
    ADORATION est un film étrange : une réadaptation un peu glauque des contes de fées. Le concept m'a beaucoup plu même si au final, le film a quelques longueurs. Les deux acteurs ont quelque chose d'hypnotique mais le véritable atout du film est son image qui est superbe, sensible et chaleureuse. Essayer d'y aller tant que le film est encore un peu à l'affiche.
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2020
    ""Adoration" est le 6ème long métrage du réalisateur belge Fabrice Du Welz. C’est en 2004 qu’il a réalisé "Calvaire", son premier long métrage, présenté à la Semaine de la Critique de 2014 et triplement primé au Festival au Festival du Film Fantastique de Gérardmer 2005. Ce film était le premier volet de sa trilogie ardennaise, trilogie qu’il termine avec "Adoration", présenté hors compétition au dernier Festival de Locarno. Entre temps, il y a eu, bien sûr, le deuxième volet, "Alléluia", en 2014, et 3 autres films, dont une incursion dans le thriller avec "Colt 45" en 2014 et des premiers pas américains avec "Message from the king" en 2017.

    Dans le parc qui entoure un asile psychiatrique, un petit oiseau blessé et un gamin de 13/14 ans, Paul, qui prend soin de lui avec beaucoup de précautions. Si Paul se trouve là, c’est parce que sa mère est une employée de cet asile. Par contre, Gloria, une adolescente à peine plus âgée que Paul et dont il fait la connaissance, est dans cet asile en tant que patiente. D’ailleurs la directrice de l’asile met en garde Paul et sa mère, donnant le conseil très ferme à Paul de cesser de rencontrer Gloria. Elle est pourtant attachante, cette Gloria ! On peut d’ailleurs dire que, à certains moments, son comportement semble tout à fait normal. A certains moments …! Car, à d’autres moments, il est patent que quelque chose, chez elle, ne tourne pas vraiment rond et il lui arrive même, parfois, d’adopter un comportement dangereux, pour elle, pour son entourage, pour les deux. En plus, dit-elle la vérité lorsqu’elle affirme à Paul que ses parents sont morts dans un accident d’avion lorsqu’elle avait 5 ans et que c’est son oncle qui l’a fait enfermer afin de récupérer l’héritage ? Malgré les recommandations de la directrice de l’établissement psychiatrique, Paul, subjugué par Gloria, en adoration devant elle, ne résiste pas à apporter son aide à cette dernière dans l’organisation d’une fuite vers le monde extérieur, un monde qui va leur donner la sensation enivrante d’avoir conquis la liberté, un monde dans lequel leur jeunesse va venir parfois se confronter à celui des adultes.

    Avec ses partis pris très intéressants, les oiseaux, les gros plans sur les visages et sur les yeux, les tunnels et les cours d’eau, la brume très souvent présente, le mélange de réalisme poétique et d’onirisme, ""Adoration" narre de façon convaincante une histoire d’amour très particulière entre deux adolescents tout en montrant que la frontière entre ce qu’on appelle folie et normalité est souvent très ténue.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 janvier 2020
    Dans mon avis, c’est un film avec plusieurs vues, mais premièrement je veux dire que c’est très que le film est préparé pour un raison de artistique. J’ai remarqué ça dans des petites choses par exemple que les personnages ne parlent beaucoup et il n’y a pas beaucoup de tense. Il y a aussi des éléments qui ne sont pas très plausible, mais ce n’est pas un problème parce que l’emphases est fixé sur l’élément que Gloria, la fille avec qui Paul tombe amoureux, a des troubles mentales. Deuxièmement je pense que c’est une très beau film d’un sujet qui n’est pas très évident, parce que c’est un sujet interdit. L’histoire du un garçon qui tombe amoureux avec une fille ayant des trouble psychiatriques m’a touché dans mon cœur. Mais c’est un film très artistique, donc le film est fait pour un public limité, mais je recommanderai cette film.
    dejihem
    dejihem

    117 abonnés 659 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2020
    Non, vraiment pas, mais alors vraiment pas en adoration face a ce film. Entre la caméra qui tremblote et les coups de zoom intempestifs, sans compter l'hystérie du personnage de Gloria que je ne trouve pas très bien joué ainsi que le rôle de Paul adolescent assez plat et falot avec ses "je sais pas".
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    165 abonnés 1 855 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2020
    Le réalisateur a sans doute voulu réaliser un film poétique sur l'adolescence. Le résultat est très ennuyeux. Les personnages ne sont jamais attachants. On a du mal à croire que le jeune garçon, à moins qu'il ne soit vraiment demeuré, se laisse ainsi entraîner dans cette cavale par une malade mentale. Même en oubliant les invraisemblances, c'est raté.
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