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Djam A
14 abonnés
66 critiques
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4,0
Publiée le 8 décembre 2010
superbe film de christian jacques avec de superbes acteurs levigan,michel simon, raymond bernard le film est un hymne a l'enfance avec une atmosphere rarement egalée au cinema . si vous apreciez ce film ,je vous conseille l'enfer des anges de christian jacques 1941 .
Grand film ou le suspens et l'ambiance glauque sont teintées d 'humour,d'angoisses sur le spectre de la guerre et de la méfiance de l'étranger.Erich Von Stroheim ,Simon et les gosses jouent admirablement.
L'énigme et sa résolution importent peu et sont même capillotractées et expédiées. Ce qui compte c'est la nostalgie de l'enfance que réveille ce film, avec la vie d'une pension d'avant, au temps où les élèves respectaient leurs professeurs et une discipline. Ce qui n'empêchait pas leur rêves d'aventures. Vaut bien tous les Harry Potter.
Voilà un film simple, au scénario ciselé avec une grande précision, qui vous captive de bout en bout et qui se permet le petit rebondissement final qui vous scotche. Les acteurs sont tous très bons, y compris les jeunes, pas tous toutefois, mais le réalisateur a su gommer le maximum des imperfections. A voir par tous les amateurs de thriller, moderne ou ancien.
Tiré d'une roman de Pierre Very, ce film immense doit beaucoup à ses acteurs impeccables et l'ambiance palpable. Qui oublie les Chiches-Capon, Martin Squelette et Chicago ? Ce film vibrant est une hymne à la liberté, selon trois gamins en pension, au milieu du XXème siècle. Immense.
Un grand classique du cinéma français. Réalisé par Christian-Jaque, ce thriller mystérieux des années 30 a vieilli, mais il garde toute sa force et son efficacité. L'ambiance noire et sinistre des établissements pour garçons de l'époque est parfaitement réalisée, et le mystère qui entoure les disparitions rend le film passionnant surtout lors du premier visionnage. De plus, on a une distribution bien garnie, Erich Von Stroheim, Michel Simon et Robert Le Vigan pour les adultes, Marcel Mouloudji dans le rôle de Macroy ainsi que Charles Aznavour et Serge Reggiani non crédités, mais qui jouent des élèves. L’interprétation des jeunes garçons est plus que correcte et semble même naturelle pour des gosses qui pour la plupart n’ont pas poursuivi vers une carrière d’acteur. L’intérêt du film réside dans cette atmosphère glaciale et mystérieuse régnant au sein des dortoirs et couloirs de la pension. Et puis, il y a les dialogues de Jacques Prévert qui donnent beaucoup de charme au film.
L'ayant vu à maintes reprises lorsque j'étais plus jeune (le film préféré de ma mère), je le conseille vivement, c'est un film à voir absolument. Les répliques sont cultes ("le mauvais œil c'est vous"...), les acteurs sont incroyables (Michel Simon est énorme). Bref, à avoir, à voir, à revoir et revoir sans s'en lasser. Pour les petits mais aussi pour les grands. L'un de mes films préférés
Les disparus de Saint-Agil est un de ces films qu'on ne peut prendre au pied de la lettre. A la manière de l'homme invisible de Wells, auquel il est fait explicitement référence, il s'agit de montrer comment se constitue l'imaginaire des enfants et de quelle façon fonctionne leur intuition, leur capacité de déduction. Ainsi, trois élèves qui désirent s'en aller pour l'Amérique disparaissent dans des circonstances mystérieuses. Tout le film s'axe sur les moments de cette pseudo-enquête pour nous révéler finalement qui en est l'auteur. Le grand avantage de ce film est, à mon sens, de pouvoir intéresser la jeunesse sans faire usage d'effets spéciaux délirants, sans mettre à contribution un rythme démentiel où les évènements se succèdent les uns aux autres. Néanmoins, l'intrigue demeure factice et l'intérêt n'y est pas. Du reste, Stroheim -cet acteur et réalisateur immense- est ici réduit à interpréter le rôle manichéen au possible de l'homme qui a un bon fond malgré une apparence de brute -quelle profondeur philosophique... Les disparus de Saint-Agil est donc un film agréable, divertissant même, mais dans lequel il n'y a aucune profondeur, aucune intensité.
Ce film n'est pas niais! Un pensionnat au milieu du XXe siècle vu à travers les yeux de trois enfants, exclus de force du monde des adultes, par leurs parents (volontairement ou involontairement), et les professeurs (qui se contentent de faire leur travail et de survivre, entre deux guerres et à une époque où la parole des enfants n'a guère de valeur). Ils se créent un monde à eux pour échapper à la froideur du lieu où ils vivent, et découvrent un secret qui met de l'aventure dans leur vie de pensionnaires. C'est drôle et très fin, on y parle ouvertement du racisme (envers le professeur allemand), de l'alcoolisme (Michel Simon, mémorable), et le traître s'avère être le directeur lui-même : trois sujets (entre autre) très "osés", pour l'époque. Car n'oublions pas que ce film date de 1938, et que ce genre de dénonciations n'était pas vraiment habituel. Alors je dis bravo, pour ça et pour tout le reste. Les comédiens, l'intrigue, l'humour, et les dialogues inoubliables ("On parle au beau milieu de la nuit? Mais c'est incroyable, ça!" "Vous y croyez, vous, aux sciences occultes? Moi, j'y crois"). Chiche Capon!
Un film fantastique plein de fraîcheur et de goût d'avant-guerre. Une oeuvre à voir et à revoir sans modération. Un chef- d'oeuvre du cinéma français. Bref, à posséder dans sa dvdthèque.