Avis : Dancer in the Dark - Page 6

Palme méritée pour ce film , incontestablement l'un des meilleurs de son auteur. Bjork aussi n'a rien volé , son prix d'interprétation étant archi mérité.

Assez touchant et beau avant de sombrer dans une violence inutile éprouvante, le film vaut surtout par la musique et la prestation de Björk. Si Lars von Trier a un talent incontestable de cinéaste, mettre ses spectateurs à l'épreuve pour le plaisir n'en est pas forcément un bon usage.

Le plus beau des mélodrames niaiseux qu'on puisse faire...Car oui, ne nous en cachons pas, "Dancer in the dark" c'est avant tout un mélodrame. Et qui dit mélodrame dit...destin d'un tragique exacerbé, avec une pointe de fatalité meurtrière, s'il vous plait. Lars von Trier prend à contre-pied les traditions de la comédie musicale en transposant le côté festif et étincelant des classiques du genre (dont le personnage principal est friand -même s'il ne peut graduellement plus les voir pour cause de cécité; à méditer...) en réunissant deux genres ou plutôt deux poncifs du cinéma américain. Ce film, c'est le manifeste d'un cinéma qui se renouvelle, qui n'est pas aveugle. Jonglant sans cesse entre naturalisme et merveilleux, ce film n'est rien d'autre que poétique. On admirera les scènes chantantes (tournées avec 100 caméras chacune...) tout comme les scènes les plus réalistes (vous verrez à la fin...). Ce film est un chef-d'oeuvre de modernité. Une palme d'or tout à fait méritée. Björk est le prisme qui nous révèle les merveilles de ce film : un grand "Brava !" pour elle ! Un film du patrimoine cinématographique mondial à mon sens !

Un film must. Tout à la fois film intimiste et grand spectacle à l "Hollywoodienne". Les scènes de ballets musicaux sont dignes de l'époque années 30 Fred Astaire, superbe mise scène, la scéne sur le train est un chef d'oeuvre, devant être enseignée dans les écoles de cinéma.La caméra virevoltante, tout en mouvement, un maître en réalisation. Et puis il y a le drame social, le cinéma "vero", la critique ascerbe du monde contemporain. Très réaliste , très dur, tout y est est. Ce mélange des 2 genres est explosif et très rare au cinéma. Seul Lars est capable de donner autant de force, autant de drama, sans que cela soit "vulgaire". A noter l'interprétation sublime de Bjork, une merveille, hallucinant, impliquée dans le rôle, énorme prestation, boulversante.

Je pense qu'il s'agit là d'une grande oeuvre, particulièrement originale et inspirée. La prestation des acteurs, et tout particulièrement celle de Björk, me paraît remarquable, mêlant un réalisme extrême avec des moments plus farfelus lors des moments musicaux. Von Trier pousse très loin l'antagonisme qu'il a voulu réaliser avec les comédies musicales standards, et cela pourrait en rebuter certains. Pourtant, malgré un scénario des plus tragiques, le réalisateur a instillé une dimension véritablement métaphysique et transmet un vrai message porteur de spiritualité et d'espoir.

"Dancer in the Dark" est un chef-d’œuvre bouleversant porté par des acteurs magnifiques, en particulier une Björk habitée qui parvient aisément à faire pleurer le spectateur, une Björk dont la voix d'or transcende le film de bout en bout. Les parties dansées sont entraînantes et contrastent avec la caméra habituellement nerveuse de Lars von Trier, amenant ainsi une dynamique réjouissante qui permet au drame de rejoindre la fantaisie. Une œuvre destinée à résister au temps et une illustration de plus de la stupidité et de l'injustice inhérentes à la peine de mort.

Récompensé au festival de cannes 2000 par la palme d'or ainsi que par le prix de la meilleure interprétation féminine, Dancer In The Dark nous plonge, comme dans tout bon film de Lars Von Trier, dans un univers cohérent, sombre, beau. Ici, le cinéaste danois s'attèle à la comédie musicale qu'il teinte de drame. Björk interprète avec brio le rôle de Selma, femme atteinte d'une maladie menaçant de la rendre aveugle, qui fera tout jusqu'à se sacrifier pour sauver son fils victime du même mal. LVT adopte un style très "Dogma", caméra à l'épaule, afin d'ajouter de la crédibilité au récit. Bref, monsieur Von Trier nous gratifie d'un chef d’œuvre auquel on aurait tort de s'en priver.

Film trop roublard dans son misérabilisme, Dancer in the Dark ne m'aura pas emporté comme tant d'autres. Certes, l'improbable du scénario et de beaucoup des personnages signe ce Lars Von Trier comme une fable surréaliste sur la lutte d'une âme pleine de vitalité contre les coups qui lui sont portés. Écrivant dans le même mouvement la force parfois triomphale de son personnage et le déluge de coups du sort qui s'abattent sur lui, LVT signe un drôle de mélo, en sédition contre lui-même, pour retourner à un exercice d'émotion pure où l'outrance de l'intrigue doit alimenter d'elle-même les enjeux qu'elle met en place. À voir un canevas si impitoyable qu'il en devient stupide se refermer sur Björck (assez remarquable, c'est vrai), le spectateur est censé se rebeller contre l'écriture même et finir de s'identifier à son personnage sans cesse mis à la torture. Manipulé par Dancer in the Dark, le public en subit d'autant plus la force qu'il fournit lui-même l'aval à son maelström intime. Enfin, en théorie. Parce que pour ma part, j'ai encore beaucoup trop senti la présence de Von Trier pour me laisser duper. Son style, entre rémanence du Dogme et libertés nouvelles, marque incontestablement sa patte (coupures abruptes, photo terne, personnages décortiqués) et finit par ficeler un film trop maîtrisé, trop contrôlé, au point de manquer de l'air nécessaire à une vraie respiration. C'est sans doute un beau film, mais il est bourré de défauts, et j'en retiendrais avant tout l'audace, qualité que le danois n'a décidément jamais perdu de vue.

Un scénario coup de poing. Une interprétation émouvante de Bjork. La Palme D'Or est mérité. Mais le style de Lars Von Trier ne peut pas plaire à tout le monde. C'est une question de goût. Pour ma part, je n'y adhère pas. Bon film.

A voir mais difficile à revoir, il nuit gravement à la santé mentale, surtout en hiver, une interprétation magistrale de Bjork qui fait ressentir jusqu'où peut aller une mère, les second rôle sont superbes, mais préparer les mouchoirs, "quand on s 'attend au pire on est jamais déçu"

Palme d'Or au festival de Cannes 2000, Dancer in the Dark vaut avant tout pour la prestation de l'actrice principale: Björk ( qui reçut d'ailleurs le prix d'interprétation féminine ). Tourné en Suède avec une centaine de caméras, le film de Lars Von Trier déroute de par son aspect cinéma amateur ( la caméra n'est jamais posée, elle tremble comme si le réalisateur voulait donner l'impression d'un film documentaire ), mais aussi parce qu'il bouleverse le genre de la comédie musicale ( excellentes Selmasongs, composées par Björk ). Le casting est excellent ( J'ai particulièrement aimé la prestation de David Morse ) et le scénario est intéressant et atypique ( le film raconte l'histoire de Selma, une ouvrière aveugle qui rêve de jouer dans une comédie musicale et qui se retrouve plongé dans une sombre histoire...). Film expérimental, Dancer in the dark s'avère également être une brillante critique de la peine de mort aux Etats Unis, un séduisant réquisitoire de l'injustice de ce monde...Etonnant et assez bouleversant ( surtout la scène finale, mais je n'en dirai pas plus...).

Un des films les plus déprimants de ma vie, un putain de chef d’œuvre. J'ai tellement de peine pour la pauvre Bjork gentille comme tout qui fait tout pour soigner son fils d'une maladie héréditaire et que tout lui retombe injustement dessus, elle à qui il arrive des crasses pas possibles. On ne peut pas resté insensible à ce film et devant ce personnage. Bjork en plus d'être une très bonne chanteuse est une très bonne actrice. Sa voix est juste merveilleuse quand elle chante. Les chansons du film sont vraiment magnifiques. Mais attention, ce n'est pas une comédie musicale, c'est ce que le personnage de Bjork croit.

Magnifique mélo musical sur le combat d'une malvoyante pour sauver son fils de la cécité, illuminé par la composition bouleversante et habitée de la chanteuse Bjork récompensée à Cannes. Palme d'Or.

Magistral. Juste Magistral.

Des plans magnifiques, Bjork exceptionnelle.
Des scènes musicales grandioses et une fin monstrueuse. Grands et inoubliable.

Je trouve que plus je remonte chronologiquement dans sa filmographie, plus il fait de bon film (exception faite de Melancholia qui se trouve être un chef-d'oeuvre). J'avais vraiment bien aimé "Dogville" avec son concept de pièce de théâtre, et bien je suis tombé amoureux de la jeune et talentueuse Björk et son premier film qui a fait découvrir Lars Von Trier au grand public. Dans ce film, ce qui m'a frappé c'est l'ambiance et la musique, qui sont toutes les deux très controversés. Tantôt on a une scène de comédie musicale (on en dénombre cinq dans tout le fil), tantôt le silence lourd et pesant. Jamais dans le film des violons ou une musique ne prendra la place pour accentuer des sentiments. C'est pur et dur en quelques sortes. C'est ce que j'ai adoré. J'ai été touché profondément sans avoir besoin de grands artifices. Un grand exploit. Ensuite, l'histoire est tragique avec cette femme qui perd progressivement la vue et qui veut payer l'opération de son fils qui est atteint de la même maladie. Elle va devoir se battre et être forte. On voit un petit bout de femme qui sourit mais qui au fond vit l'enfer. Finalement, les gros plans, montrant la détresse de l'héroïne, sont magnifiques, l'esthétique du film a son charme même si les passages chantés paraissent vieillots. Une tragédie dure, réaliste, sur une femme immigrée qui se bat avec comme seul arme l'amour pour son fils. J'ai pleuré comme une fontaine, putain!