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    Synonymes
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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 avril 2019
    "Synonymes", l'exercice du fascisme pour (pseudo) dénoncer l'anti-fascisme.
    Je comprends très bien pourquoi ce film a gagné à la Berlinale. Par sa violence, parce que son protagoniste n'ouvre pas les portes avec les mains mais qu'il les enfonce, parce que quand on ne sait pas quoi dire, on dit "bite", parce que quand on ne sait pas quoi faire avec un personnage féminin, on lui met une jupe en un phallus (quitte à ce qu'il chante dans la bouche), parce qu'on y dénonce la laïcité à la française -ah mais tous les réalisateurs s'y mettent dans ces années 2019- parce qu'on y mitraille Notre Dame- "mais c'est pour vous sauver", parce qu'on a envie de cogner, etc.
    La violence sans but, le personnage errant, les confusions nationalistes, l'attaque de l'athéïmse, les uniformes, on sent l'air du temps...
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 avril 2019
    Un film qui intente une critique sur l'Etat d'Israël est toujours périlleux. Le réalisateur choisit à la façon d'un Montesquieu de ne pas s'attaquer de front au régime israélien en se servant du voyage de son héros à Paris pour mieux dénoncer les travers du pouvoir. L'idée est bonne et on ne peut pas accuser Nadav Lapid d'antisémitisme ou d’antisionisme. Pour autant, il y a quelque chose de dérangeant qui transpire de ce long, très long-métrage, dont on ne parvient pas à saisir s'il s'agit de l'ennui, de la facilité du pamphlet, ou plus simplement d'un scénario qui desservirait sa cause première.

    Le problème central demeure l'écriture du film. Certes, on ne peut pas contester l'originalité du propos. Mais les dialogues s'enlisent dans beaucoup de mièvreries et de complexités langagières. L'ennui traverse le film de bout en bout, et le spectateur perd le fil de ce récit de traverse où le héros principal s'égare lui-même, entre sensualité, ironie et agressivité. En réalité, on a du mal à comprendre les objectifs du cinéaste. La réalisation ne parvient pas à figer un style qui hésite entre une poésie grossière, une emphase langagière et la critique sociale.

    Enfin, ce parcours migratoire où le jeune-homme ne semble souffrir d'aucune contrainte, fait presque figure de violence quand on sait l'égarement des migrants dans notre pays, face à la pénurie des logements d'urgence, et l'épouvante des guichets préfectoraux.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2019
    Lapid questionne, à l'image du beau et émouvant L'institutrice, la notion de disparition d'un pays. Privilégiant l'absence d'humour au profit d'une certaine âpreté de pensée, le cinéaste nous livre ici un film concept, intellectuel et branché ayant comme cadre l'univers parisien, bien filmé il est vrai. Synonymes échoue le plus souvent à cause d'un manque total d'émotion, absent du personnage principal qui ne sait que se mettre à nu pour convoquer d'une manière métaphorique le dénuement total d'un déraciné comme le peuple hébraïque qui va disparaître. Par la répétition de ses gestes et habitudes vestimentaires et alimentaires le soldat ne fait que de se débattre pour éviter la noyade. Le film, très long, ennuie souvent et échoue dans sa position de film d'auteur. Il aurait dû être un film comique. Le ridicule est le plus fort lors des scènes prétentieuses avec le jeune couple du début. Le didactisme appuyé, lors de la scène de classe, frôle même le ridicule. Cependant, notre déraciné, dans sa chambre avec ses nouilles a parfois quelque chose de touchant. Si le film est très décevant est bien en deçà de L'institutrice, le cinéaste, à certaines occasions nous montre son talent lors des scènes violentes ou de danse filmées avec talent et force. Quasiment sans humour et dérision volontaires, sauf dans quelques plans où celui-ci parait voulu, Synonymes emballe tout, mais c'est très rare et le tout est décevant et pesant. Quelques dialogues et références guerrières étonnent mais l'ensemble est assez fat.
    Fabrice C
    Fabrice C

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mars 2019
    MAGISTRAL !!!! Le cinéaste s'empare du cinéma avec une liberté rare qui lui permet de clamer haut et fort ce qu'il pense sans jamais tomber dans l'enfermement du jugement.
    AZZZO
    AZZZO

    274 abonnés 739 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 avril 2019
    Ce film peut aisément désarçonner le spectateur, tel un tableau de Jasper Johns avec un grand bordel sans cohérence apparente, des couleurs qui crient et la Joconde au milieu. Mais après de longues minutes de questionnement voire d'inquiétude, l'oeuvre finit par nous prendre. On suit la route sinueuse empruntée par Yoav, jeune-homme en transit qui porte des vêtements provisoires et baisse la tête pour ne pas avoir à regarder les rues de son nouveau pays. Ce film parle en fait des millions d'hommes et de femmes qui quittent leur pays et abandonnent une identité au profit d'une autre. Le sujet est d'autant plus intéressant que le héros est Israëlien et qu'il se demande de surcroît si l'on peut être Israëlien sans accepter le passé, les armes et sans vouloir être Juif. Est-ce renoncer à sa famille et trahir sa communauté ? La France sert de miroir au jeune-homme qui cherche son identité. La mise-en-scène (façon "Nouvelle vague 2.0") permet à Nadav Lapid de surprendre continuellement le spectateur. C'est un film rare, atypique, qui fascine ou qui agace, mais qui ne laisse pas indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 avril 2019
    Le corps de Tom Mercier nu est déjà très beau, mais j'ai été obnubilé par son manteau que je cherche désespérément. Si quelqu'un sait de quel marque il est et où je peux le trouver il est le bienvenu !
    michel a.
    michel a.

    5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mars 2019
    Intello,verbeux et confus,esthetisant et narcissique, le heros se regarde vivre et parler,et le spectateur reste exterieur.Quel ennui§
    Anne D
    Anne D

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 avril 2019
    Le cinéma israëlien pose des questions sur l' identité qui me parlent. Je n'ai jamais été déçue par l'approche artistique des réalisateurs. Que ce soit pour évoquer les transmissions issues de la 2ème guerre mondiale ou pour aborder des problématiques plus actuelles.
    Mais, ici, j'ai été submergée par l'ennui !
    La belle esthétique des acteurs est le principal moteur du film mais c'est insuffisant.
    A mes yeux, c'est un raté !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 27 avril 2019
    À propos du film « SYNONYMES » du réalisateur Israélien Nadav Lapid
    J’avais lu quelques bonnes critiques évoquant l’histoire de ce qui m’apparaissait comme celle d’un refuznik : « Yoav, un jeune israélien, atterrit à Paris, avec l’espoir que la France et le français le sauveront de la folie de son pays … »
    Le fait que ce film ait obtenu un Ours d’or à Berlin m’engageait également à aller le voir.
    Une fois dans la salle, j’ai eu une première interrogation à la lecture des financeurs de ce film avec, notamment, le ministère de la culture et des sports Israélien, sachant que tout financement d’état israélien est directement utilisé par celui-ci pour promouvoir son pays. Il suffit de voir la campagne pour l’Eurovision.
    J’étais allé voir ce film pour lui-même, certes, mais également pour le situer dans la mouvance autour de la Palestine et de la contestation d’Israël, pensant trouver là une parole « de l’intérieur ».

    En fait, pas du tout. Toute l’histoire est centrée sur les déboires d’un jeune israélien émigré à Paris et qui croit réussir à s’intégrer grâce à un mariage.
    Vu le thème du film (un réfugié) et le lieu (Paris), on peut comprendre qu’à aucun moment du film ne soit évoquée la Palestine ou les Palestiniens. Cependant, une séquence s’y rapporte : celle où un photographe lui présente son assistante qui se définit comme Libanaise et qui, quand Yoav décline son identité israélienne, lui répond « alors on ne peut pas se parler ! » La seule « arabe » du film est immédiatement responsable de l’impossibilité de parole entre israéliens et palestiniens ! Bien sûr, le héros ne répond pas, ni ne discute avec elle…
    Plusieurs séquences renvoient à l’expérience militaire du héros. On croit depuis le début qu’il a fui son pays du fait de son opposition à la guerre, mais pas du tout. Il raconte même qu’il a gardé de bons souvenirs de son passage à l’armée et on le voit faire un exercice de tir où il découvre qu’il tire mieux en écoutant une certaine musique…mais ce sur quoi il tire ne sont bien sûr pas de méchants terroristes, mais une cible en bois qu’il prend plaisir à défoncer…
    Le voile, enfin, est levé quand le héros fraie avec les nervis du Betar (Le Betar est une organisation d’extrême droite sioniste créée au début du XXème siècle qui a pu continuer ses activités en Allemagne nazie jusque dans les années 1939 et continue d’être présente dans de nombreux pays depuis, dont la France).
    Bien sûr, on comprend que, seul dans Paris, il lui faut trouver rapidement des moyens de subsistance et que sa nationalité lui a ouvert les portes de ce type d’officine. Mais quand le chef raconte que leurs actions se font de nuit en direction de groupes néo-fascistes et qu’il y a de la casse, alors là, un simple survol des actions du Betar sur internet nous renseigne : agression de militants du MRAP (question néo-fascistes, ils se posent là ?), agressions d’associations palestiniennes, et proximité avec la LDJ (Ligue de défense juive), groupuscule néo-nazi.
    La séquence en flashback sur une cérémonie militaire qui se déroule en Israël est totalement ubuesque et finit de me dessiller les yeux, avec de gentils militaires au garde à vous et deux militaires féminines, pulpeuses, qui dansent en chantant une chanson comme dans un « musical » américain !
    Le personnage principal n’est donc en aucun cas un refuznik mais un malade mental (c’est l’héroïne qui le dit) et son séjour à Paris n’a rien résolu de son drame intérieur.
    Il lui faut donc repartir et son cri d’adieu est : « Tu me renvoies dans un pays au destin tragique » ce qui est une double aberration : Le « destin » d’Israël n’est en aucun cas une fatalité, mais une volonté constante du sionisme depuis son origine, soutenu en cela par les Etats Unis et toutes les puissances sous leurs ordres. Quant à son côté « tragique », le moins qu’on puisse dire c’est qu’il ne concerne absolument pas les israéliens mais uniquement les Palestiniens qui depuis plus d’un siècle, vivent cette tragédie au quotidien.
    Donc un film d’où ressort une image totalement déformée de l’état d’Israël de laquelle toute injustice, tout colonialisme, tout racisme est soigneusement écarté.

    Pourquoi un Ours d’Or à Berlin ? Je ne peux m’empêcher de penser que l’Allemagne, dans son soutien tous azimuts à l’état d’Israël, cherche à laver sa faute originelle, comme si de telles actions pouvaient y concourir. Mais précisément c’est bien du contraire qu’il s’agit, car soutenir aujourd’hui un état qui clame haut et fort son statut d’état d’apartheid c’est renouer justement avec ce terrible passé que l’Allemagne veut, et doit, dépasser.
    Stn
    Stn

    9 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2019
    Un film à voir, basé sur un thème très intéressant, avec un bon Tom Mercier et une réalisation qui colle.
    ffred
    ffred

    1 531 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2019
    Après les déjà très particuliers Le policier et L'institutrice, le réalisateur israélien Nadav Lapid récidive et fait encore plus fort. Cette fois-ci en France, et Juliette Binoche a été séduite. Elle et son jury lui ont attribué l'Ours d'or au dernier festival de Berlin. On en sort assez décontenancé en se demandant bien ce que l'on vient de voir. C'est complètement bordélique en fait. La mise en scène est tantôt calme tantôt hyper speed (j'ai eu limite mal au cœur parfois). Pareil pour les dialogues, parfois brillants, souvent beaucoup trop décalés ou ridicules. Il n'y a pas vraiment d'histoires (inspirée de la propre expérience du metteur en scène à son premier voyage en France), les liens entre les personnages sont ambigus. L’interprétation est par contre sans faille (comme chaque fois chez Lapid). Tom Mercier est une vraie et belle révélation. Il est de toutes les scènes, bouffant littéralement l'écran. Aussi beau (on ne nous cache rien de son physique avantageux) et talentueux que charismatique. On espère le revoir très vite donc. Les autres font ,du coup, plus pâle figure même s'ils sont impeccables, comme Quentin Dolmaire, ou Léa Drucker aussi truculente qu'hilarante. De ce fouillis sort tout de même quelques belles scènes, d'autres plus fortes et plus poétiques mais le résultat laisse tout de même perplexe. A laisser macérer et à revoir dans quelques temps peut être.
    ned123
    ned123

    129 abonnés 1 663 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2020
    J'ai vu un film... qui m'a mis vraiment mal à l'aise dès les 1ères images. Ensuite la portée du message, avec un ancien soldat israélien qui veut quitter son pays pour s'installer en France afin de fuir un pays "horrible" (soi-dit en passant c'est le gouvernement israélien qui finance ce film... étonnant). C'est un film troublant, avec une sacrée dose de cynisme. Les dialogues m'ont parfois horripilés, les situations peu crédibles et extrêmes, idem... Le film dérange au plus haut point... J'ai failli arrêter à plusieurs reprises, et j'ai poursuivi... Mais ce fut très pénible. C'est un film prétentieux et peu satisfaisant...
    Dora M.
    Dora M.

    50 abonnés 487 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 avril 2020
    Le film décrit l’arrivée de l’israëlien Yoav à Paris où il fait rapidement la rencontre d’un jeune couple, Caroline et Emile.
    J’ai trouvé ce film d’un ennui profond. C’est dommage car les sujets qu’il aborde auraient pu le rendre intéressant : l’accueil des étrangers, le rejet de son pays, l’armée, la violence…
    La façon de filmer est dérangeante, toute en mouvement, pour figurer le désoeuvrement du héros, c’est un peu évident et ça donne surtout une envie de vomir et une impression de film confus et brouillon, cherchant les effets de style.
    Les scènes sont improbables comme les pseudos discussions philosophiques entre Emile et Yoav, les confidences, les moments de “folie” du héros quand il se met à danser seul chez lui, ou en boite de nuit avec un gros morceau de pain (!!), ou encore quand il se met à déclarer en hurlant des tirades totalement irréelles. L’évolution des relations entre Yoav et le couple est également improbable : Emile semble attiré (au moins amicalement) par Yoav sans le connaitre, Caroline semble exprimer envers lui un rejet pour finalement être à nouveau attirée. Tout semble totalement irréaliste et improbable.
    Le propos est tellement prétentieux et ennuyeux, le héros tellement antipathique (voire agaçant, parfois même ridicule) qu’au final le film laisse indifférent, on ne sait pas quel message le réalisateur a voulu faire passer mais ce n’est pas vraiment une réussite.
    Jonathan M
    Jonathan M

    116 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2019
    Un trublion dans son manteau orange, fuyant son pays l'israël pour la frénésie parisienne. Le premier quart d'heure annonce une errance qui a tout pour être envoutante. Un Paris vu d'un étranger qui cherche des réponses à son déni de sa propre patrie. Mais les minutes files, et nous nous retrouvons dans une impasse. Cette composition tout en sur-régime s'essouffle et l'interprète principal lui-même se demande ce qu'il fait là. Matériellement les questions que Nadav Lapid se pose sont intéressante, mais à trop vouloir filmer ses scènes comme un dispositif, il s'écarte de son sujet et perd un spectateur qui devient tout d'un coup déçu des promesses que miroite le début du film. Regrettable.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    166 abonnés 2 429 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mars 2020
    Bof, encore un film primé (à Berlin en l'occurrence) qui n'a pas grand chose à raconter.
    Le film est d'une manière générale, bien ennuyeux.
    Autant le début était plutôt intéressant avec le mystère entourant son personnage principal ; autant la suite fait rapidement défaut à cette entame. Malheureusement, les questionnements autour du protagoniste ne trouvent jamais vraiment de réponses et on se lasse très rapidement. Malheureusement, le film fait bien ses deux heures et on voit bien le temps passer. Le film offre quelques scènes de sexe qui se veulent choquantes mais qui en réalité ne font qu'entretenir le vide du film.
    Il y a quelques éléments à sauver : la critique acerbe d'un État israélien particulièrement militarisé, le jeu d'acteur assez spontané de Tom Mercier (très naturel dans son premier rôle au cinéma), des beaux décors parisiens, la déclaration d'amour à la langue français (dont la richesse est particulièrement mis en avant via les nombreuses listes de synonymes énoncées tout le long du film).
    Mais le film est au final très pédant et bien creux. Le genre de film à prix qui ne vaut pas grand chose.
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