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    L'Ombre d'un doute
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    4,0
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    127 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juin 2013
    L'ambiguïté autours du personnage joué par Joseph Cotten est le principal intérêt de ce film où Hitchcock déploie toute sa maîtrise visuelle et narrative. Alors certes ce n'est peut-être pas le film le plus impressionnant du cinéaste, mais sans aucun doute l'un des plus équivoques. D'ailleurs si la perversion ne saute pas aux yeux dans le film, elle est pourtant omniprésente et finement distillée par Cotten.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 juillet 2014
    Pas assez compréhensible. Trop de vocabulaire mais beaucoup d'intrigue
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mai 2007
    Leçon de mise en scène, d’ambiguïté, de subtilité. Hitchcock au sommet de son art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    L'un des plus grand films de la filmographie du maître! Tout y est parfait mise en scène, interprétation, tout quoi, que demander de plus qu'un tel film, tout ces plans de travers, tous ces inégalables mouvements de caméra, l'interprétation de Joseph Cotten en cynique et Hitchcock le disait bien 'plus sera réussit le méchant, plus sera reussit le film' et il avait raison!
    Ce film fera du jeune Hitchcock l'un des plus grand réalisateur du cinéma! Un chef d'oeuvre absolu!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 janvier 2008
    Un des premiers films noir où le point de vue principal est celui du tueur en série lié à une jeune héroïne fascinée et amoureuse de lui. Joseph Cotten, diaboliquement cynique et pourtant attachant contraste magnifiquement avec la toute fraiche et naïve Teresa Wright. De plus la description précise de la middle class américaine de l'époque garde un charme intemporel.
    marc sillard
    marc sillard

    3 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2024
    Cela commence comme "la mélodie du bonheur" mais les choses se gâtent progressivement. L'oncle Charlie couvre sa famille de cadeaux mais il commet l'erreur d'offrir la bague d'émeraude, prélevée sur feu la veuve joyeuse qu'il a trucidée, à sa chère nièce Charlotte. Oncle Charlie quand il était enfant a subi un accident avec commotion cérébrale. Il en est resté agressif vis à vis de la société et peu scrupuleux dans sa façon de vivre. Il y a de tels exemples connus à l'époque actuelle. La petite Charlotte, bécasse au départ, mûrit progressivement en découvrant la réalité, et la jolie actrice qui joue son rôle rend bien cette évolution. Oncle Charlie, qui est une belle ordure séduisante, cherche in fine à se débarrasser d'elle. On est en 1943 mais, génialement, Hitchcock réinvente la chambre à gaz artisanale dans le garage fermé avec le moteur de la voiture tournant et échappant des gaz de combustion toxiques. Heureusement, Herbert, le parasite familial, passait par là et sauve Charlotte de la mort. Le film commence avec des couples dansant sur des valses de Vienne, ce qui préfigure la découverte par Charlotte dans les journaux de l'assassinat de la "merry widow", en français la "veuve joyeuse", titre par ailleurs d'une opérette viennoise de Franz Lehar. A un moment, la mère de famille dans sa cuisine chantonne sans rien savoir de la vérité, l'air de valse bien connu "heure exquise qui nous grise". Sa fille Charlotte qui est au parfum lui demande aussitôt de se taire. Voilà, c'est super bien filmé, cela se passe dans une famille traditionnelle et pieuse où à part Charlotte personne ne voit que du feu aux agissements répréhensibles du beau et élégant Charlie. Tout cela est bien rendu par Hitchcock, mais sans l'aspect spectaculaire de certains de ses grands films ultérieurs. Intéressant. A voir.
    macguffin75
    macguffin75

    3 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2007
    Pas étonnant que ‘Shadow of a doubt’ demeurait le film préféré d’Hitchcock. Ce film est une vraie réussite en tout point de vue. Hitchcock aimait l’idée d’introduire le mal dans les foyers dits de classe moyenne, venant ainsi perturber la petite vie tranquille d’une bourgade ‘sans histoire’ des Etats-Unis. Ainsi, il a plus axé son œuvre sur la psychologie que sur l’action proprement dite. Ce film qui ne se base ni sur la notoriété ni sur le charisme d’une star brille par le jeu des acteurs tous épatants et parfaitement en harmonie avec leur rôle, ainsi que par l’évolution des ces personnages. Le plus bel exemple reste le rôle de Charlie joué par une Teresa Wright tout juste auréolée de l’oscar du meilleur 2nd rôle féminin pour le film ‘Madame Miniver’. Tout au long du film, elle va perdre peu à peu son innocence, passant de la douce et rêveuse jeune fille qui trouve sa vie ennuyeuse et plate et qui voue une admiration sans faille, limite fusionnelle, envers son oncle Charles, à la femme qui a enfin pris conscience du mal et des réalités de la vie. Hitchcock a trouvé en Joseph Cotten l’interprète idéal capable de mettre en images sa conception que chaque tueur se cache sous une apparence normale. Cet immense acteur est à ranger selon moi dans la catégorie des acteurs les plus charismatiques du cinéma, à l’instar de Spencer Tracy. Sa présence et son regard profond et viril crèvent littéralement l’écran. Et Hitchcock semble le magnifier dans chaque scène où il apparaît, tant sa réalisation est teintée de symboles (le quai de la gare qui s’obscurcit lorsque le train arrive à Santa Rosa avec Charles à son bord; ses plans en contre-plongée pour montrer qu’il prend peu à peu l’ascendant dans la maison…). ‘L’ombre d’un doute’ est une petite merveille hitchcockienne à découvrir absolument tant la réalisation et la psychologie des personnages sont peaufinées ; une petite curiosité aussi car les films d’Hitchcock où le héros est le méchant ne sont pas si légions que ça.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 juillet 2015
    C'est du Hitchcock (donc la mise en scène est superbe, le scénario est passionnant et la tension est palpable) mais ça n'est pas son meilleur pour autant et la scène final est vraiment décevante.
    Gablivildo62
    Gablivildo62

    2 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2023
    Très bon film réalisé par Alfred Hitchcock en 1943. L'histoire raconte la relation entre un oncle, joué par Joseph Cotten, et sa nièce, interprétée par l'excellente Teresa Wright et avec, en parallèle, une enquête policière. En effet, la police recherche l'auteur de crimes en série. L'adoration que voue la nièce à son oncle évolue quand elle le soupçonne d'être la personne coupable de ces meurtres. Par son talent, Hitchcock crée une atmosphère particulière permettant de garantir un suspense tout au long du film. Il apparaît dans un caméo au début du film dans le train qui amène l'oncle dans la ville où réside sa nièce. Alfred Hitchcock considérait "l'Ombre d'Un Doute" comme son meilleur film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 décembre 2009
    un hitchcock majeur, et ce n'est pas peu dire. Perfection des cadrages, des situations et des attitudes rapportées des gens, finesse de l'intrigue, tout concourt à faire de ce film un chef d'oeuvre.
    JCADAM
    JCADAM

    3 abonnés 366 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2021
    Je suis mitigé, le film a des qualités comme la réalisation et la mise en scène, concernant l'histoire dès le début elle est assez mystérieuse et ça me plait bien, on se pose pas mal de questions à savoir si Joseph Cotten est le coupable ? Quel acte a t'il commis ? Puis plus l'histoire avance moins on a de doute sur ça culpabilité, et cela me gêne car le suspens est plus trop présent, puis vient des invraisemblances, comme par exemple la fin de l'enquête car on a arrêté un autre suspect, en vrai l'enquête ne s'arrête pas de manière subite comme cela. La fin m'as déçu car je la voyais venir, elle aurait pu être plus recherchée, bref sinon l'histoire en elle même et orignal et sort un peu des standards des films habituels des Hitchcock, malheureusement elle n'est pas assez aboutie à mon sens.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 février 2007
    Ce n'est effectivement pas le meilleur des Hitchcock, mais c'est un des premiers. L'histoire est simple, mais la fin offre quand même un certain choc. On remarque à quel point Hitchcock était jeune comparé à ses derniers films. En tout cas, il est triste de voir des oncles comme Charlie. Pour découvrir Hitchcock, "Shadow of a Doubt" est un bon départ.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mars 2012
    Un homme jeune dandy riche est Charles Oakley dit oncle Charlie est camouflé à New York dans un meublé d'un quartier populaire : il est traqué par la police pour l'affaire"du Tueur des Veuves Joyeuses", c'est là, que vient sa fortune. Pour se cacher il envoi un télégramme à sa soeur Emmy habitant à Santa Rosa en Californie avec sa famille de la classe moyenne, la fille ainée est Charlotte Newton dites Charlie, mélancolique, veut envoyer un télégramme à son oncle Charlie pour apporter de la joie. L'Union Postale téléphone du télégramme de Charles à la famille Newton et Charlotte le reçoit à un relais Union Postal, elle croit à de la télépathie. Charles Oakley méprise la classe moyenne, désirant être de la Haute Société. C'est un homme en déplacement, vivant dans les hôtels, a pour adresse une poste restante, a une vie trouble (vols, veuves assassinées). Charles arrive en train à la gare de Santa Rosa ou la famille Newton vient le chercher. Charlotte auparavant à une admiration pour son oncle qu'elle connait peu, ça fait 5 ans qui n'est pas venu et il écrit peu racontant une vie d'un homme d'affaires connu et généreux. En le voyant : jeune, beau, séduisant, élégant, raffiné, riche, cultivé : lui renvoie l'image du prince charmant dont elle tombe amoureuse, se jette dans ses bras ! C'est une relation incestueuse en étant presque chaste : la nièce est amoureuse et l'oncle a une attirance sexuelle pour elle ! Charles offre des cadeaux somptueux qui sont volés sauf les jouets achetés. L'ambiguité sexuelle : à la gare, ils sont face de profil donnant l'impression qu'ils vont s'embrasser; au salon Charles tient Charlotte à la taille serrée contre lui et il met la met aux fesses; dans la cuisine, il lui offre une bague en or et émeraude comme pour un mariage en caressant sa main avec regard désireux; Charlotte apporte une carafe d'eau dans la chambre de Charles ou il lui caresse les mains, son visage et a envie de l'embrasser; dans la rue, ils se tiennent par le bras et la main; dans un bar : une serviette de papier roulé tout en faisant des pressions dans ses mains regard appuyé sur Charlotte donne l'image d'une pénétration et elle est en jouissance; à la sortie du garage enfumé Charles porte sa nièce inanimée comme un marié porte sa femme dans la chambre nuptiale et la réanimant : elle en extase - Amour : en public Charlotte l'appelle oncle Charlie et en privé Charles et Charlie; le regard brillant; se sent attirée par lui; Dans un bar et la tirade amoureuse de Charlotte : "Toi, l'homme le plus merveilleux et le meilleur des hommes". Pour Emmy : c'est de l'amour maternel qu'elle a pour lui quoique : Charles semble être le chef de famille et son mari est à l'écart. Le lendemain il va à la banque ouvrir un compte avec 40 000 $ volés et rencontre la veuve madame Potter, il la charme. Deux agents du FBI cherchent Charles et se font passer pour des recenseurs. Le policier Jack Graham invite Charlotte au restaurant et lui dit que son oncle est suspect avec un autre en cavale sans dire pourquoi. Charlotte n'y croit pas, va à la bibliothèque, voit l'article dans le journal. Le samedi soir au dîner, Charles cite sa tirade de sa haine des riches veuves : Charlotte le suspecte et sort, suivie par Charles. Il l'emmène dans un bar et demande des explications. Du coup, Charles ressent haine pour Charlotte et pour elle : l'image vraie de Charles lui apparait : voleur, truand et assassin; veut le fuir. L'affaire "du Tueur des Veuves Joyeuses" est classée car l'autre homme en cavale est retrouvé, Charles est soulagé. Le policier Jack drague gentillement Charlotte, elle n'est pas amoureuse : il est conventionnel et le copain Bill Forest est un gamin : ils sont fades à côté de son charismatique oncle. Le côté accusateur de Charlotte : elle est victime de tentatives de meurtres (escaliers sabotés et garage enfumé). Charlotte remet la bague ou Charles annonce un départ précipité le lendemain : Charlotte pleure ainsi que Emmy : la tirade triste de la soeur sur sa vie ennuyeuse ou Charles l'image rêvée d'un mari idéal. Le départ en train ou Charles va essayer de tuer Charlotte en la jetant sur les rails et il va suivre madame Potter. L’oncle et la nièce se retrouvent fiévreusement et farouchement enlacés qui a tout d'une étreinte amoureuse devant la porte ouverte du train lancé à vive allure, suspendus dans le vide, se retiennent, s'agrippent, se poussent, avant de tomber ou c'est le dernier instant de passion avant la mort : filmer les scènes de crimes comme des scènes d’amour ou Charles donne l'impression de pénétrer Charlotte. L'analyse de Truffaut ou la scène finale est comme une scène d'amour. L'inceste, n'est pas traiter ouvertement regretta André Bazin. Hitchcock expliquait à Truffaut : «L'idée est que la fille sera amoureuse de son oncle Charlie toute sa vie.» Finalement, c'est lui qui tombe accidentellement. La fin aux obsèques, il est considéré comme bienfaiteur par ses actions humanitaires auprès du pasteur de Santa Rosa.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 janvier 2008
    Intrigue bien ficelée, s'attardant de belle manière sur les relations entre les personnages.La mise en scène est excellente, très bien menée. Les dialogues laissent souvent présager un moment plus lointain du film. L'ambiguité des personnages et exquise, on regrettera une fin plutôt décevante pour un Hitchcock.
    BamboMF
    BamboMF

    76 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2021
    Shadow of a doubt est un film américain réalisé par l’anglais Alfred Hitchcock de 1943. Son originalité tient dans le fait qu’il se déroule presque en huit clos (exit les grands effets spéciaux dont le réalisateur est coutumier), et qu’il est une satyre désenchantée d’une petite ville provinciale américaine aveuglée par les bonnes apparences, accueillant et glorifiant un criminel. Un tueur de veuves dispendieuses se réfugie en effet dans une famille dont les membres sont l’archétype de plusieurs paradigmes sociaux (mère au foyer, fille qui lit, garçon turbulent…). Le film est très intelligemment construit sur l’unité des deux personnages principaux, portant le même prénom mixte, mais aux faces diamétralement opposées ; tel le dieu Janus, les deux Charlies représentent respectivement l’innocence gardant sa foi en l’éthique, et l’âme sombre, même noire, d’un très grand cynisme quant aux valeurs morales de la société. Charlie et Charlie incarnent la dualité de chaque homme, et son combat intérieur dont on ignore si le bon ou le mauvais sortira vainqueur ; en cela L’ombre d’un doute, outre de nombreuses qualités qu’il serait trop long d’énumérer, est un pur chef d’œuvre cinématographique, et très clairement l’une des meilleures réalisations d’Alfred Hitchcock.
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