Mon compte
    Pig
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Pig" et de son tournage !

    Une affaire de famille

    Mani Haghighi est issu d'une famille qui occupe une place importante dans le cinéma iranien. Son grand-père, Ebrahim Golestan, est l'un des plus grands producteurs et réalisateurs de l’époque d’avant la Révolution. Il fait d'ailleurs ses débuts au cinéma sous sa direction à l'âge de 4 ans dans Les Mystères du trésor de la vallée fantôme. Son père, Nemat Haghighi, est quant à lui un chef opérateur très renommé.

    Un titre choc

    Pig est un titre extrêmement provocant en Iran, au point que l'organisme de censure du pays a tenté à de nombreuses reprises de le faire changer. "J’ai répondu qu’un porc, un cochon, est simplement un animal, et qu’il n’y a rien de particulièrement négatif en lui. Certaines religions interdisent de manger du porc, mais manger de la chair humaine est aussi un péché, et ce ne serait pas une raison pour ne pas appeler un film « Humain ». Bien sûr, je pensais aussi en choisissant ce titre aux inscriptions laissées lors des meurtres de Charles Manson, et aux signes tailladés sur les visages à l’époque", explique le réalisateur.

    Inspiration

    Mani Haghighi a eu l'idée de Pig alors qu'il apprenait la mort d'un réalisateur iranien pratiquement inconnu et dont tout le monde disait pourtant du bien : "Je songeais que de son vivant, personne ne se souciait de lui et de son travail, et combien en Iran en particulier la mort permet à des artistes médiocres d’acquérir une reconnaissance. Au même moment, un journaliste français m’a appelé pour me demander mon avis sur les réalisateurs frappés d’interdiction par la censure en Iran. En essayant de répondre, les premières scènes de Pig ont surgi à mes yeux : un réalisateur censuré est abandonné par le public, il décide de mourir pour échapper à cette disgrâce mais la mort se refuse à lui, il doit alors feindre son propre assassinat pour être aimé à nouveau".

    "La plus grande star du cinéma iranien"

    Le rôle féminin principal de Pig est interprété par Leila Hatami, révélée auprès du public français par Une Séparation. Le casting a été laborieux car de nombreuses actrices ont refusé le rôle, le trouvant trop petit ou dévalorisant : "désespéré, je me suis tourné vers mon amie d’enfance Leila Hatami. Quand je l’ai appelé, elle était à New-York, dans un taxi coincé dans un embouteillage. Je lui ai envoyé le scénario par mail, et elle l’a lu tout de suite sur son téléphone. Dès qu’elle a fini, elle m’a appelé pour dire qu’elle acceptait le rôle, sans plus de questions. On a réglé les détails sans intermédiaire et c’est ainsi que je me suis retrouvé avec la plus grande star du cinéma iranien".

    Tuer ses collègues

    Les trois réalisateurs assassinés dans le film (Ebrahim Hatamikia, Hamid Nematollah et Rakshan Bani Etemad) sont de vrais cinéastes iraniens. Ils ont des parcours très différents les uns des autres, une manière pour Mani Haghighi de montrer que le tueur n'a pas un point de vue politique particulier et qu'il hait le cinéma en général. Il précise : "J’ai demandé leur accord aux trois réalisateurs avant d’utiliser leur nom, Nematollah est même venu au studio pour qu’on fasse des photos de sa tête ensanglantée, nous avons beaucoup ri".

    Les secrets de tournage des films les plus populaires lors des 30 derniers jours
    • Civil War (2024)
    • Nous, les Leroy (2024)
    • Pas de vagues (2023)
    • Il reste encore demain (2023)
    • La Promesse verte (2024)
    • Et plus si affinités (2024)
    • Kung Fu Panda 4 (2024)
    • Dune : Deuxième Partie (2024)
    • Le Jeu de la reine (2023)
    • Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire (2024)
    • S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (2024)
    • Borgo (2023)
    • Une vie (2023)
    • Le Mal n'existe pas (2023)
    • La Malédiction : l'origine (2024)
    • Quelques jours pas plus (2024)
    • Rosalie (2023)
    • LaRoy (2023)
    • Hors-saison (2024)
    • Ici et là-bas (2024)
    Back to Top