Mon compte
    Utøya, 22 Juillet
    Note moyenne
    3,6
    442 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Utøya, 22 Juillet ?

    49 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    19 critiques
    3
    19 critiques
    2
    4 critiques
    1
    0 critique
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    MC feely
    MC feely

    75 abonnés 647 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2020
    Un film coup de poing qui nous place du point de vue des victimes en plan séquence sur la durée réelle de l'attaque!la réalisation est tellement maitrisée qu'on ressent la pression et l'horreur qu'on vécue ces jeunes presque comme si on y était,c'est parfois très dur donc faut pas regarder ce film quand on est pas très bien dans sa tête.En tout cas c'est une véritable réussite et c'est très percutant,ça marque!Le seul point négatif spoiler: est le message politique à la fin avec le danger de l'"extreme droite" qui monte partout en europe comme la peste brune,c'est ridicule!surtout quand on voit le contexte d'aujourd'hui ce genre de faits sont archis minoritaires ,l'islamisme de nos jours est loin en tête des horreurs et a bien plus de beaux jours devant lui que l'"extreme droite"qui est désigné par les médias quand ça leur chante sans réelle signification,aprés c'est mon avis.
    Donc à part ce point la le film sait marquer les esprits et choqué le téléspectateur.4/5
    blacktide
    blacktide

    45 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2019
    Come and See ?

    Il est des films qui se vivent le souffle coupé. Comme une immersion insoutenable dans une douloureuse actualité. Utoya, 22 juillet est une œuvre qui se passe de mots, tant elle se questionne par l’Image, et en un temps réel continu. Un absolu de Terreur, où la caméra épouse les tirs, les visages et les cris. Pourtant, de son plan-séquence à sa mécanique immersive, Erik Poppe se heurte aux mêmes problématiques soulevées par le « Travelling de Kapo ». Car la mise en scène est aussi affaire de morale, et celle d’Erik Poppe se risque à une position tranchante : filmer les attentats directement du point de vue de ses victimes, en les suivant corps contre terre. Manipulation émotionnelle ou controverse facile ? Son efficacité pourrait être sa principale limite : à trop vouloir faire dans le saisissant, Utoya forcerait l’émotion en nous élevant au statut de victime. Mais la démonstration n’a rien d’une réappropriation malsaine des événements. Elle est ce suivi de l’Horreur, ce cauchemar ininterrompu, et ce spectateur victime du procédé auquel il fait face.

    La puissance d’Utoya en est décuplée par sa réalité palpable, cette promiscuité entre fiction et réalité. Slasher du réel, le regard s’interroge : doit-on supporter la violence de fiction ou éprouver celle du réel ? La limite est fine, et la mécanique du plan séquence tend à intensifier cette théorisation du regard, et du statut de la caméra. L’ouverture expose d’ailleurs notre propre voyeurisme : « Vous ne comprendrez jamais » énonce l’incroyable Andrea Berntzen. Un simple regard-caméra, et un message de prévention, frontal et intense, d’incompréhension face aux événements à venir : briser la distance et nous inviter à suivre l'horreur de l'intérieur en quelque sorte. Comme pour nous renvoyer à cette violence que l’on a choisi de voir : « Tu es venu, maintenant regarde. » Puisque personne n’est protégé face à la montée du fascisme.

    Car comme dans Requiem pour un massacre, les Images ne nous épargnent pas : l’Horreur se déploie sur les visages, et le saisissant Sound-design agit comme une balle transperçant notre corps. Mais l’œuvre de Klimov avait pour elle métaphores et symbolisme ; Utoya, 22 juillet joue au contraire presque entièrement sur son minimalisme (sans musique encombrante ni artifices inconvenants), ne cherchant jamais à totalement intellectualiser son propos. C’est au spectateur de tirer ses propres conclusions, et d’y chercher la vérité, ou plutôt de l’éprouver, de la ressentir au plus profond de sa chair. Et de ces questionnements en temps réel, Utoya se transforme en un acte politique qui touche l'intime, le personnel et l’universel. L’alarme se tire, et le hors-champ se politise : l’ennemi est invisible, partout, omniprésent ; Breivik est cette silhouette sans forme précise, ce fascisme à combattre mais si difficile à identifier. Poppe joue d’ailleurs tout du long sur ces incertitudes : les doutes quant à la nature de l’ennemi contribuent à cette insoutenable tension, tout en secouant la subjectivité du point de vue endossé.

    Des tirs, des détonations assourdissantes, le spectateur court, s’épuise et interroge ses propres limites : impuissant, sa Peur s’écrit en majuscules, sans esquive. Du choc des premiers coups de feu, Utoya, 22 juillet en devient une course sans fin, jonchée de haltes où le temps s'arrête : interminable comme un supplice, et la douleur qu'il génère. Organique, corps à corps, de la roche à la terre, de l’eau à la boue, Poppe fait le choix de s’investir au plus près de ses personnages : la caméra fait corps avec l'élément naturaliste, comme une manière pour chaque protagoniste de devenir invisible, tels des caméléons, des statues mouvantes, cachées face à la menace. Car survivre c'est aussi disparaître.

    C’est en tentant de cerner un maximum de la psyché des victimes que Poppe échafaude des scènes déchirantes et palpitantes, prescrites comme des attractions émotionnelles, façon Liste de Schindler en ciré jaune : d’une tente de l’effroi à l’agonie d’une jeune fille, nos gorges se nouent ; des téléphones sonnent, sans réponse, et affichent « Maman », dans un silence mortifiant. L’issue elle-même, tout en renversements, semble n’afficher aucune issue, ou presque. Car Utoya ne choisit pas le désespoir. Dans quelques instants de « répits », et une discussion « secrète » contre la paroi des rochers, Poppe se nourrit de cette course infernale pour construire un avenir, de liberté et de jeunesse, face à la haine d’un monde confronté à sa propre violence. Un élan juvénile, une impossible tendresse, comme pour se rattacher à une dernière forme d'humanité quand tout vacille : parler de l'avenir, des choses à faire, d'une famille à bâtir, dans l'horreur et le chaos. Et peut-être croire encore à ces « vraies couleurs », à cette jeunesse sacrifiée, mais aussi survivante.

    Bien loin de l’œuvre froide de Greengrass, Utoya, 22 juillet refuse la distance et embrasse l’intime, quitte à provoquer tremblements et palpitations. Le silence emplit la salle : pétrifié, le spectateur n’est plus que l’ombre de lui-même. Écran noir, les bruits restent, l’eau s'écoule, et le temps redonne vie à sa Nature. Les larmes peuvent enfin couler. Impossible toutefois de se relever. Aucune ellipse, la monstruosité se filme en intégralité : 72 minutes dans l’Enfer et cette douloureuse réalité. L’étirement du procédé tend d’ailleurs à isoler ce débarquement qui tardera à arriver, et la débâcle d’un pays incapable de réagir à cette violence, d’actualité.

    Critique à découvrir également sur Le Blog du Cinéma : https://www.leblogducinema.com/critiques/critiques-films/utoya-22-juillet-critique-873610/
    PLR
    PLR

    422 abonnés 1 499 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2018
    Vraiment difficile de porter la critique sur un tel sujet qui, même si sa narration et les personnages directement placés à l’écran sont fictifs, repose néanmoins sur un événement dramatique. Tout a déjà été dit sur le scénario. Plutôt que de proposer une reconstitution, avec une chronologie, une mise en place des protagonistes (dont le tireur) et des développements, le choix a été fait d’un long plan séquence correspondant à la durée de la tuerie avec le regard d’un unique personnage central. Ce serait autre chose qu’une forme de reconstitution du drame que l’on sait, ce choix scénaristique serait très certainement critiqué car ne correspondant pas vraiment à ce qu’on attend d’une ouvre cinématographique, sauf à bien vouloir accompagner le réalisateur dans une expérience. C’est délicat à dire mais ce traitement linéaire centré sur le claquement de l’arme, plus ou moins loin selon que le tireur s’approche ou s’éloigne des jeunes qui tentent comme ils peuvent (plutôt moins que plus vu la configuration des lieux) de se dissimuler, de se protéger en attendant que ça cesse ou tout simplement les secours conduit à vider l’attention du spectateur. D’autant que ce dernier sait qu’on ne lui exposera rien de plus. Du coup, difficile d’avoir une autre attitude que celle d’attendre trop passivement la fin à 72 minutes du début… Car de l’épilogue, spoiler: on ne verra rien non plus. La seule scène d’assistance, silencieuse au demeurant, est celle d’une riveraine ( ?) abordant la côte de l’île avec son zodiac pour venir recueillir et emporter loin de là une poignée de ces jeunes assiégés et pris au piège
    .
    Sylwish
    Sylwish

    7 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 décembre 2018
    Assez complaisant et prétentieux, dans la forme comme dans le fond, Utøya est un film particulièrement décevant. Prouesse technique et jeu intense des comédiens mis à part, on ne retient pas grand-chose de ce survival movie fadasse et moralisateur. C'est souvent très long et pas souvent justifié. Je cherche encore le pourquoi de ce film...
    AZZZO
    AZZZO

    278 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 décembre 2018
    Choquant ! Erik Poppe a osé commettre un film d'épouvante sur une histoire vraie, celle du massacre d'Utoya en juillet 2011 où 69 adolescents ont trouvé la mort sous les coups de fusil à pompe d'Anders Breivik. Songez à la bêtise crasse de ce pseudo-artiste qui a posé son gros postérieur bouffi d'arrivisme sur la tombe de ces pauvres gosses dans l'espoir d'y récolter des récompenses ! Caméra-épaule et (faux) plan-séquence d'1h30 pour essayer de se faire mousser sur leur mort abjecte. Sans parler de l'ignominie du scénario où la jeune-fille suivie par la caméra a mille fois l'occasion de se cacher mais, puisque le tueur avance, elle se déplace également dans la forêt, se retrouve systématiquement près du danger, ce qui permet de maintenir artificiellement la tension et d'aller de mort en mort. Il n'y a rien dans ce film : aucune réflexion, aucune mise-en-perspective, c'est le néant de l'intelligence ; l'unique justification de ce voyeurisme facile est de dire que l'extrême-droite est dangereuse et vouloir faire ressentir aux spectateurs l'horreur du massacre. Comme si la chose était nécessaire. Comme si Erik Poppe avait le millionième du talent nécessaire pour y parvenir. Il n'y a ni intelligence ni finesse dans son cinéma, il n'y a que de la bêtise et de l'indécence. Mon mépris pour cet homme est à la hauteur de sa médiocrité : immense !
    cinéman
    cinéman

    24 abonnés 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2019
    Une excellente retranscription de la tuerie de masse du 22 juillet 2011 du terroriste d'extrême droite Anders Breivik. Après des images réelles des explosions d' Oslo, on épouse le regard de ces jeunes faisant du camping sur leur île d'Utoyah. Les comédiens sont excellents, notamment l'héroïne Kaja qu'on suit tout au long du film. On ne voit jamais vraiment Anders Breivik mais les coups de feu du fusil à pompe sont stressants. Il faut croire que les attaques sont reproduites en temps réel (72mn). Le plus surprenant : tout a été filmé sans coupures, en un seul plan (près d1h30 tout de même), à se demander comment le réalisateur a fait pour filmer aussi bien et sans le moindre faux-pas des acteurs.
    JeremGar
    JeremGar

    86 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 août 2020
    Quelle claque ! "Utoya, 22 juillet", l'histoire a fait la Une des journaux. Lors d'un camp rassemblant de jeunes membres de la Ligue des jeunes travaillistes, un tireur va s'en prendre directement à eux et leur tirer dessus un à un. Lui, c'est Anders Behring Breivik, un militant d'extrême droite.
    La réalisation d'Erik Poppe se veut minimaliste et intime : un plan-séquence qui se déroule en temps réel. On suit alors le moment de survie de la jeune Kaja, interprétée par Andrea Berntzen. Des plans centrés sur les visages comme si on y était.. de toute façon nous y sommes car la caméra est nos yeux. Le spectateur fait partie de ce drame.
    Sans jamais voir le tueur, l'angoisse est d'autant plus grande. Asphyxié et la gorge noué, le spectateur doit aller jusqu'au bout de cette heure et demi.
    Attention, émotions garanties !
    Yetcha
    Yetcha

    783 abonnés 4 316 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2024
    Un film qui dure le temps de la fusillade d'Utoya, acte terroriste norvégien qui a choqué le monde entier. On est totalement dans l'action avec cette caméra au poing qui suis l'héroïne du film. Au coeur de l'événement, on ne décroche pas un instant et on reste en apnée à plusieurs reprises. Touchant et dramatique.
    Hotinhere
    Hotinhere

    458 abonnés 4 805 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2023
    Reconstituée par un plan séquence de 90 minutes, l’évocation de la tuerie d'Utoya comme si vous y étiez, d’intérêt inégal et discutable, mais anxiogène et éprouvant. 2,75
    Laurent C.
    Laurent C.

    242 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2019
    Ils s'apprêtent à fêter leur révolte sur une Ile norvégienne qui deviendra tristement célèbre. Ils sont jeunes, enthousiastes, remplis d'espoir et pas forcément tous présents ici pour des raisons militantes. Mais peu importe ! Pourvu que jeunesse se passe ! Mais une explosion vient de retentir près du Parlement à Oslo et les esprits sont préoccupés. En fait, ils vont vivre le pire des cauchemars, à savoir une tuerie inimaginable par un ou plusieurs hommes armés qui vont tuer sans pitié, à la façon d'un spectaculaire film d'horreur. "Utoya, 22 juillet" n'est pas un documentaire ou un docufiction sur l'horreur de ce massacre du 22 juillet 2011, perpétué par un militant d'extrême droite. C'est d'abord un récit sur une jeunesse qui voit son innocence bafouer par un crime dont on ne parvient jamais à saisir l'origine et l'étendue. Parfois une ombre surgit. On croit reconnaître un tueur fou. Mais l'image est brève. On voit surtout des enfants courir à travers la forêt pour échapper à la tuerie.

    Il faut saluer une mise en scène tout à fait stupéfiante. En effet, le réalisateur a pour ambition de retracer en quasi temps réel la tuerie à partir d'un seul plan séquence. La caméra, tenue sur l'épaule du cadreur, concentre le récit autour de la jeune militante Kaja, venue avec sa jeune sœur sur l'Ile. Elle ne quitte jamais la jeune héroïne que l'on voit traverser la forêt, se terrer dans la terre, sangloter ou tenter de sauver des victimes. On ne peut s'empêcher de penser au travail incroyable de direction d'acteurs, à commencer par les figurants qui ne font pas un seul faux pas. En ce sens, "Utoya, 22 juillet" constitue un exercice de cinéma absolument bluffant qui emporte le spectateur dans les torpeurs émotionnels de cette jeunesse norvégienne.
    gabdias
    gabdias

    79 abonnés 1 766 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juillet 2021
    Exercice extrêmement difficile car l’attentat de Oslo n’est pas si ancien dans les mémoires collectives, le partie pris d’E.Poppe peut être contestable, plus dans le documentaire vu de l’intérieur sur un long plan-séquence de 72 minutes avec une forte charge émotionnelle et une volonté de laisser la suggestion agir. C’est froid, cynique mais particulièrement efficace.
    djams
    djams

    30 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2018
    C'est à désespérer de l'être humain. Quelque soit son origine il peut être plus bête que bête ! C'est vraiment n'importe quoi. Dommage qu'on ne sache pas comment a été appréhendé le tueur ni comment s'est déroulé le procès ni sa sentence ni ses réelles motivations.
    cinono1
    cinono1

    269 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2020
    La peur du voyeurisme est prégnante avant de débuter la vision du film, et peut ressurgir par moments. Pour le reste, c'est un film très bien conçu,qui est marquant, car il nous plonge dans un long plan séquence de 72 minutes (durée de l'attentat) dans la situations qu'ont vécu ces jeunes norvégiens lors de ce que l'on doit appeler un carnage. Les bruits de détonations vous feront sursauter de votre fauteuil à plus d'un titre, vous resterez collé au basque de cette jeune fille entre recherche d'un abri et besoin de changer d'endroit ([spoiler]avec au moins une scène bouleversante, lorsque l'héroine apporte assistance à une jeune fille aux porte de la mort /spoiler]. S'il reste cette réserve intellectuelle sur le manque de discours général, on est sensibilisé devant cette jeunesse insouciante, gracieuse, qui va plonger dans l'effroi absolu, et nous montre ce que la vie a de précieux
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    54 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2019
    Film assez stressant, sur cet acte terroriste profèré en Norvège, le film est très simple, centré sur l'actrice principale dommage qu'on en sache pas plus sur le tueur.
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    48 abonnés 933 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2020
    Très efficace dans son parti pris en temps réel, le film surprend et accroche! Puis, le concept fini par lasser à force de miser sur l'attente, le hors champ et la répétition. Ainsi, cette sensation anxiogène du début se transforme en lassitude et frustration à trop s'appuyer sur la réalité des faits et d'oublier d'être un film. Ce que viennent souligner de mauvais dialogues et des scènes mal écrites, signe du peu de talent fictionnel à l'oeuvre et de la stricte exploitation d'un terrible fait divers via un concept de temps réel finalement assez limité...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top