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    Climax
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    iceman7582
    iceman7582

    40 abonnés 1 156 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2019
    Waouhh !!! Une expérience visuelle et sensorielle unique ! On en prend plein les yeux et les oreilles. C'est jubilatoire mais terriblement dérangeant, malsain et oppressant... Par moment on prend son pied, et le plan suivant est presque à vomir tant l'univers du film est sordide. Bref, la danse c'est géniale, faire la fête c'est cool mais attention car l'abus d'alcool c'est moche et la drogue c'est mortelle...! Un film à ne pas mettre entre toutes les mains !
    djams
    djams

    27 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    A part de mettre en garde les jeunes sur les conséquences terribles des drogues, ce film n'a pas grand intérêt. La situation me paraît absurde et j'ai vraiment eu du mal à y croire spoiler: surtout qu'on ne sait pas trop où on se trouve ni pourquoi personne ne prévient la police.
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    48 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2019
    Le cinéma de Gaspard Noé est très spéciale. " Climax ", son dernier film, est un hymne à la vie tourné comme un documentaire d’épouvante, offrant des plans-séquences impressionnants et on se laisse happer par la virtuosité de la mise en scène et le traitement des jeux de lumières. Les chorégraphies dansantes sont dantesques bien gérées par des comédiens qui jouent leurs personnages avec crédibilités. Sofia Boutella et sa petite bande, se laissent emportées dans ce huit clos ou provocation et jouissance les enfoncent dans une sombre spirale infernale jusqu'à l'épuisement. Gaspard Noé cherche encore une fois à choquer le spectateur entre dégouts et malaises grâce à d'étourdissantes scènes qui marques. L'intrigue est simple mais le film a assez d'arguments pour convaincre. Une expérience sensorielle à la fois fascinante que perturbante.
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    801 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2019
    Gaspar Noé, réalisateur français qu'on ne présente plus, revient en grande pompe avec "Climax", film salué lors de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes (où il reçoit l'Art Cinema Award par la Confédération Internationale du Cinéma d'Art et Essai), un huis-clos d'1h30 basé sur un fait d'hiver, où une troupe de danseurs se retrouve lors d'une soirée qui va dégénérer.

    D'entrée de jeu le ton est posé : on va vivre une descente aux enfers, comme explicitée par le générique de fin...qui est mis au début du film, sorte de dernier avertissement de Gaspar Noé concernant le caractère inéluctable de cette histoire.

    Très vite, nous faisons la connaissance de cette troupe éclectique de danseurs de toutes origines par des images d'interview, où le réalisateur n'hésite pas à directement citer à l'écran ses références, comme "Possession", "Salo ou les 120 jours" ou encore "Suspiria". C'est par ce procédé que nous ferons la connaissance de Lou, Rocco, Cyborg, Omar,(Sofia Boutella en Selva, Kiddie Smile en Daddy et Souheila Yacoub en Lou...des gueules de cinéma uniques qui ressortent vraiment) et tout un trombinoscope de personnages charismatiques et humains, accomplissant leurs rêves via la danse avant de pouvoir partir en tournée aux USA.

    S'ensuit un plan-séquence hallucinant d'une choregraphie de groupe, où le talent de chacun est directement mis dans la face du spectateur. Entre scènes galvanisantes et euphorisantes, discussions alcoolisées de soirée (où l'absurde rencontre le burlesque), tout est moyen d'immerger le spectateur dans une réelle soirée.

    Car on est bien dans un cinéma de sensations, jamais la caméra virevoltante de Noé n'aura été autant en symbiose avec ce qu'il nous raconte, où le visuel (sublimé par la photo de Benoit Debie, parvenant à créer une palette de couleurs en accord avec le ton), la musique (un sound design allié à une BO d'enfer avec notamment Cerrone, Aphex Twin, Daft Punk ou encore Giorgio Moroder) et la danse (les gestuelles de chacun parvenant à être des composantes clés de la mise en scène du film) ne cohabiteront de manière aussi organiques.

    D'une ambiance gaie et jubilatoire, le film basculera au milieu via un point de rupture qui enclenchera une lente descente aux enfers, où la sangria et le LSD se mêlent et entremêlent les pensées de chacun, où les épisodes de transe côtoient la démence et l'horreur, jusqu'à un final allant carrément sur les traces d'Hellraiser ou Silent Hill.

    Jamais un bad trip acidulé n'aura été aussi bien retranscrit au cinéma par un Noé libéré via une narration idéalement linéaire, permettant une vraie immersion, où la caméra fait office de guide et de conteur dans cette vision entropique du groupe, où les hommes s'entre-dévorent en-dessous du drapeau tricolore. Un choc des cultures est présent (peut-être pas assez vu la durée limitée), ainsi que des orientations sexuelles et amoureuses dans un vivre ensemble sous forme de dérapage pulsatile.

    Véritable coup de poing, on est face à un cauchemar ambulant, enivrant, sensoriel, qui respire le cinéma et dôté d'un casting dément et d'une maitrise formelle indéniable.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    362 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2018
    Père Gaspar, raconte-moi une histoire. Une histoire de danse, avec de jeunes gens se barricadant le temps d'un week-end hivernal au milieu de nulle part, des platines, des bouteilles et quelques idées noires. Quatre murs, une piste, des coulisses, un drapeau, et laisser place à la fête.
    Une fête où la musique bastonne jusqu'à plus soif, un verre qui en appelle un autre, des petits groupes qui se forment pour mieux se rassembler au centre d'une même passion, la transe, le mouvement des corps, le dérèglement des sens, jusqu'à atteindre l'orgasme.

    Le cinéma de Gaspar Noé c'est côtoyer l'orgasmique, une sorte de plaisir pervers qui nous pousse à franchir les barrières de son cerveau et ses propres obsessions, parfois celles que nous nous cachons à nous-même, quitte à ce que ce soit douloureux. Après avoir sondé la condition humaine dans Seul contre tous, la causalité dans Irréversible, la mort dans Enter the Void et l'amour dans Love le plus sulfureux des réalisateurs français a pour ambition de montrer, selon ses dires, le plaisir fugitif de vivre, saisir la grâce de l'instant en réalisant que nous ne sommes rien, juste de passage.
    Noé va mettre ses personnages à l'épreuve, en grand inquisiteur il les soumet à la questionnette face caméra, leur demandant jusqu'où ils seraient prêt à aller pour réussir, par un écran de télévision placé au milieu d'œuvres chéries du cinéaste, un empilement de cassettes vidéos annonce d'ors et déjà la couleur, notamment Salò ou les 120 Journées de Sodome ou Suspiria, deux principales références de fond et de forme de son Climax. On remarque que, comme pour son précédent long métrage, Noé semble encore une fois se réfugier dans cette espèce d'auto-satisfaction immature, d'appuyer son bagage en guise de clin d'œil non dissimulé, son intérêt est aussi et surtout de s'amuser du cinéma, de le modeler à sa convenance.

    La patte de Gaspar c'est aussi ce goût pour le plan séquence et de la caméra qui s'immisce sous tous les angles, on se souvient évidemment de celui du viol de Monica Bellucci, on se souviendra certainement de celui de la piste de danse de Climax, ici comme moyen de synthétiser sa phase d'exposition et de fusionner cette constellation d'individus, le tout chorégraphié par le rythme du Supernature de Cerrone, figure de proue de la disco française exportée à travers le monde, quoi de mieux pour planter le décor avant de démarrer les hostilités ? S 'en suit un découpage de conversations où l'on retrouve cette idée de fragments, le principe même d'une soirée me direz-vous, mais c'est aussi là que Noé me perd quelque peu, sans doute trop charitable à l'idée de demeurer dans l'étalage permanent du caractère de ses personnages, si étirer c'est expliquer je ne suis pas forcément d'accord, surtout que l'on se rendra compte par la suite que tout cela pouvait très bien se négliger. Ce n'est qu'à la fin du second générique (sans doute d'intérêt clipesque, s'auto-référençant à Enter the Void (?)) qu'un autre film commence, bien plus obscur, celui de la folie et du soupçon, à savoir qui a bien pu glisser de l'acide dans le bol de sangria et déchaîner toutes ces bêtes sauvages prêtes à bondir.

    Quand on va voir du Gaspar Noé le but est de se prendre un coup de pied dans le bide suivi d'une grosse salade de phalange dans la figure, rester chaos assis, être impuissant, Climax offre une nouvelle fois (bien que partiellement) cette expérience salvatrice en stimulant l'inconscient et la mémoire du spectateur, car qui n'a pas déjà été au moins une fois dans une soirée un peu trop arrosée (ou pire) où la situation vous échappe ? C'est ce sentiment qui forge la majeure partie du film, perdre ses repères, ce n'est d'ailleurs sans doute pas un hasard si le lieu commun de l'action soit la piste de danse et que les coulisses forment ses artères visant à être un échappatoire futile, mais tous les chemins nous y ramènent pour constater que la situation empire. Un crescendo hypnotique à la perversité sous-jacente, car contrairement à ce que l'on connait chez ce cher Gaspar ici la violence est rarement frontale mais plus taquine, quitte par moment à basculer dans l'humour (très) noir ou dans l'ironie politiquement incorrecte, un choix qui ne chamboulera que les petites âmes sensibles habituées au confort, pour ma part j'y ai surtout ressenti une certaine frustration, relativement déçu que Noé n'aille pas plus loin dans ce tourbillon chaotique, comme si il s'était assagi, bien que j'ai toutes les peines du monde d'y croire connaissant le bonhomme.

    Reste que Climax a pour principale ambition de dépeindre le rapport liant l'individu et le groupe, que l'Enfer c'est aussi et surtout les autres, que l'amour et la haine sont des sentiments trop sur-estimés, l'humain est bien plus complexe et imprévisible que ça, il peut faire et défaire le temps d'un instant, une crise de folie passagère, s'en ressort une cruauté implacable qui fait fond à la forme, et/ou inversement. Comme les deux références principales citées précédemment, Salò et Suspiria, Noé s'amuse à les martyriser, les faire souffrir, les asservir pour les mener aux Enfers, sous un patchwork de couleurs inspirant les divagations de l'esprit (le travail de Benoît Debie y est pour beaucoup), tout en y ajoutant la touche finale, et pas des moindres : l'ambiance sonore où la crème de l'âge d'or de la musique électro se succède comme Thomas Bangalter & Daft Punk, Dopplereffekt, Aphex Twin ou encore le saint patron des synthétiseurs Giorgio Moroder. Puis placer le contexte de l'histoire au milieu des années 90 c'est aussi peut être relater ce climax dans la vie d'un doux rêveur adepte des paradis artificiels et des raves parties, d'une époque révolue et d'une réalité qu'il faut accepter de retrouver, bien que la mélancolie ne fasse pas de mal, un dernier shoot.

    Climax se place donc comme une œuvre à la fois référencée et obsessionnelle, un ballet à 1000 volts où Gaspar Noé s'enchante à piquer au vif son spectateur, l'amenant sans pincettes dans une frénésie de cinéma, minimaliste dans son arrière plan et vertigineux de par son rythme, l'averti que je suis regrettera tout de même un certain manque de radicalité quant à l'épilogue de ce fameux crescendo, mais reste néanmoins séduit par toute l'inventivité qui caractérise ce cinéaste atypique.
    Père Gaspar, raconte-moi encore une histoire.
    Stéphane C
    Stéphane C

    54 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    Une nouvelle expérience sensorielle - du très subversif et radical Gaspard Noé - totalement hallucinante mais toutefois moins onirique que "Enter the void". Ce huis clos ponctué par d'incroyables plans-séquences et une bande son house hypnotique nous plonge dans les différentes stades d'un bad trip très chorégraphié. Il ravira essentiellement les aficionados du genre que je suis...
    🎬🎬🎬🎬
    Petiot L
    Petiot L

    28 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    C'est d'une tension extrême... Mais la première scène est magique ; il faut savourer la chorégraphie.
    On retrouve tous les ingrédients de Gaspard Noël.
    C'est donc encore une œuvre d'art.
    D'utilité publique.
    Il faut juste tenir le coup. C'est dur, mais très bien filmé.
    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    165 abonnés 391 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2018
    Gaspar Noé pose son regard sur une simple soirée, loin des ruelles sombres et des messes enflammées. Une école abandonnée, inspirée d'un fait réel, où le tragique s'est préparé. Climax est une oeuvre qu'il faut digérer, car avec ce film, le cinéaste atteint un stade où il ne cherche plus qu'à faire ressentir, au plus profond de nous-mêmes. Si Enter The Void le faisait avec un grandiose superbe, et si Love remuait en nous un sentiment amoureux quelque peu douloureux, Climax est tout aussi bouleversant. Gaspar Noé est l'un de ses derniers auteurs à provoquer, pour de bonnes ou mauvaises raisons, à choquer, à vouloir partager son amour pour le cinéma et à proposer des expériences uniques et perturbantes.

    Je ne suis pas objectif avec Gaspar. J'ai découvert son Oeuvre avec Irréversible et j'ai poursuivi avec le reste de sa filmographie. J'attendais son prochain film depuis maintenant trois ans, et voilà Climax, l'aboutissement de sa carrière. S'il n'est pas son film que je préfère, il reste celui qui semble le plus abouti. Le plus complet, le plus représentatif de ce qu'il essaie de faire retranscrire. Montagnes russes, folie ambiante, sexualité sans barrières où les corps se confondent, Climax est sans réelle limite. Sans être pour autant traumatisant comme l'a été Irréversible ou Enter the Void pour certains, celui-là ne se freine en aucun moment. La nudité n'est pas le propos, la violence ne l'est pas non plus, seuls les excès sont mis en avant dans ce chaos se concrétisant à chaque instant.

    Le chaos se réalise notamment par le naturel des comédiens. L'on sent qu'une simple idée a été donnée, ils font le reste. Gaspar Noé emmène son film dans de hauts retranchements, débutant par un premier acte calme mais dynamique, puis suivant par un second hypnotisant et famélique où les sens s'affolent et finissant par un dernier monstrueux et anarchique. Climax fait danser nos émotions et souhaite juste nous faire vivre un sentiment de cinéma. Transcendant, palpitant et saisissant, le film propage une atmosphère droguée qui s'installe jusqu'aux sièges de nos salles par l'intermédiaire de l'excellent choix musical, de la caméra toujours aussi immersive et des simples instants de vie filmés. Climax c'est l'apothéose d'un propos de réalisation et l'accomplissement d'une carrière.

    Toutefois, je reconnais son aspect outrancier. A défaut de parler véritablement de quelque chose, Gaspar Noé parle de lui-même. Climax est tout aussi référencé que ses précédents films et cela peut agacer. La surexposition de ses connaissances et de ses goûts peuvent conférer au film une exaspération regrettable chez le spectateur. Il en est de même avec la violence, où Gaspar se contente d'une gratuité tantôt brillamment amenée tantôt malsaine. Les cartons philosophiques encadrant le film arrivent également à faire pousser un léger soupir, tout comme le style à rebours, déjà trop surexploité.

    Mais comme j'ai essayé de le dire, j'aime son style et sa vision. Il faut aller voir Climax en salle pour profiter de conditions bénéfiques et pour faire vivre le cinéma français. Climax est fort, beau, exaltant, inspirant et dérangeant, du cinéma comme l'on en voit rarement et qui ravive une flamme dévastatrice dans nos cœurs, celle d'un amour incommensurable pour cet art si riche et parfait.
    fredericluc
    fredericluc

    78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2020
    Je n'ai pas vraiment vu un film: j'ai vécu une expérience... Sacrée, ou maudite? En 2 parties on passe de ce que l'homme sait faire de + beau, avec des scènes de danse sublimes, où l'on perçoit déjà l'animalité des personnages. La 2ème partie est une véritable descente aux enfers, tournée en plan séquence. Extrêmement éprouvante... Magnifiquement filmée. Très cru, très provocateur, peut être un peu trop parfois, certaines scènes inutiles semblent là uniquement par posture, et n'apportent rien. Les acteurs sont souvent très justes, à part un(e) ou 2 comme Claude Gajean, franchement mauvaise sur qques répliques. Les danseur-se-s s'avèrent meilleurs comédiens qu'elle. Attention ce film est à mettre entre les mains de gens très avertis, beaucoup ne le supporteront pas et crieront à l'hérésie ! Pour ma part, j'en ressors un peu sonné, et je suis ravi d'avoir fait l'expérience. Bravo Gaspar Noé pour cette oeuvre hors norme.
    Le cinéphile iserois
    Le cinéphile iserois

    7 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2020
    Et bien on peut dire que ce film et bien plus choquant que irreversible et enter the void pour les amateur de gaspard noe vous allez etre servis
    Ufuk K
    Ufuk K

    466 abonnés 1 400 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2018
    " Climax " dernier film de Gaspard Noe récompense pendant la quinzaine des realisateur est une pépite. En effet le film est proche du chef oeuvre dommage que celui-ci ne pousse pas son " délire " assez loin cependant je fus émerveillé par les chorégraphie des danseurs avec une bande sonore à l'ancienne éblouissante dans un récit qui décrit tous les " maux " de notre société. Une réussite
    Ekiatech
    Ekiatech

    4 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2020
    Plus je regarde ce film, plus j'en suis ébahi. C'est sûrement ce que j'appelle l'une des meilleures définitions de l'art à l'état pur de ces dernières années. Une combinaison folle et intelligente entre l'image, et la musique. Expérience épuisante, mais essentielle. Hypnotisant.
    Vincent P
    Vincent P

    18 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2018
    Une Tuerie!
    Le score est explosif et terriblement dansant. La scène d'intro ainsi que la scène de danse zénithale sont à tomber par terre.
    Si mourir sera sûrement une expérience extraordinaire, ce film en donne un excellent avant goût doux amer.
    Travel S
    Travel S

    10 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Gaspar Noé fait du Gaspar Noé, c'est certain.
    Mais n'est-ce pas ce qui nous fascine chez ce cinéaste totalement à part ? Aucun autre réalisateur n'a le style de Gaspar Noé et quel style !

    Avec CLIMAX le metteur en scène français, d'origine argentine, nous livre un long métrage qui méle la totalité des sujets abordés dans chaque oeuvre de sa carrière : La drogue, la psychose humaine, la violence, et le sexe.

    Le scénario est simple, mais comme toujours, c'est les évenements qui sont importants dans le Cinéma de Noé.
    Les personnages de ce 5ème long métrage, sont tous très différents et aucun ne sera mis de côté. La caméra va suivre chacun d'eux comme si nous étions présent à cette fête de fin de répét'.

    On y découvre certaines affinités ou rivalités entre certains protagonistes. Également des indications sur les attirances sexuelles de chacun ou le lien familliale chez d'autres.

    Le début du film est très sexualisé par des danses torrides qui font grimper la température des personnages du film, de l'ambiance mais aussi du spéctateur.

    Certains plans sont mis en scène pour les rendre les plus excitants possible et les plus charnelle possible.

    Sofia Boutella y fait beaucoup aussi.
    Que ce soit par sa beauté et son comportement, elle provoque quelque chose de très sexuel dans ce rôle assez provoquant et très sexy.
    Son jeu d'acteur est cependant tout aussi bluffant car elle se donne corps et âme dans cette soirée aux dérives digne d'un véritable enfer. Son visage se dégrade de plus en plus au fil de la soirée.

    Mais la force de Noé tient aussi dans son amour de l'image, dans ses choix de lumières, de mise en scène, dans ses montages mais aussi dans les morceaux qui font la bande originale de ses oeuvres. Donc chaque plan, qu'il soit excitant, planant ou choquant, est sublime. Rien n'est laissé au hasard, sauf les dialogues qui sont souvent des moments d'impros, dans la plupart des films de Gaspar.

    CLIMAX est donc une immense claque visuelle dans un premier temps, avec une mise en scène étudiée au maximum !
    Les plans aériens de danse sont époustouflants ! Les mouvements des corps et le mouvement des cheveux de ses femmes toutes très sensuelles, sont d'une beauté saisissante.
    Le films regorge de nombreux plans séquences et celui de la démo de danse au début est magique.

    On est plongé dans cet atmosphère et dans cette salle des fêtes, où la chaleur de l'excitation et l'effet de la drogue, fait contraste avec le froid glacial et la neige blanche, lumineuse et pure, qui entoure cet endroit sombre, chaud et impure.

    Les corps désarticulés renforce l'ambiance glauque du film et la psychose des personnages sombre petit à petit dans un chaos incontrolable à couper le souffle.

    Le film nous rend totalement angoissé face au danger de mort qui rode. C'est très oppressant.

    Mais ce qui devient toujours une chose très fondamentale dans l'univers de Noé, c'est l'évolution psychologique de ses personnages, après un évemement tragique, ou après une consommation d'alcool ou de drogue.
    L'aspect psychotique et dangereux de l'humain.

    La psychologie des personnages est différente à l'origine puis se transforme en instinct animal féroce, ce qui créé des comportements de véritables prédateurs à la recherche d'une proie, que ce soit dans le sexe, l'excés total de démence ou plus radical : Le silence définitif, par la mort.

    Gaspar Noé est véritablement un cinéaste unique qui s'est construit un monde à part, en nous partageant ses propres amours, à la musique, au Cinéma, à la littérature, à sa vision du sexe et à celle de la drogue.
    À chacun de ses films, il nous livre un peu de oui.
    Dans CLIMAX la première partie devant le téléviseur, on peut y voir toutes les références filmographiques qui l'ont fait devenir ce qu'il est aujourd'hui : Un grand cinéaste.

    Aucune de ces oeuvres ne sont parfaites, je trouve (à part ENTER THE VOID qui est pour moi, un chef d'oeuvre) mais toutes ses oeuvres sont éprouvantes, marquantes et par conséquent, elles sont toutes fascinantes.

    Un très grand trip cinématographique, d'une beauté admirable, encore une fois.

    Merci Gaspar.
    Robert S
    Robert S

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Un film qui se veut "innovateur" comme un ouvrage de Cronenberg mais sans en avoir ni le génie ni la créativité.
    Cette façon de tourner avec la caméra à l'invers est simplement inutile malgré la musique est surement la meilleure chose de ce film. Tout semble nous choquer et rien reste, à part une profonde sensation « dérangeante » d'un réalisateur "dérangé".
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