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    Climax
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    FaulKeuR
    FaulKeuR

    4 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2020
    Juste par la mise en scène, Gaspar Noé rend ce film perturbant, percutant voir flippant.
    Le réalisateur nous livre une descente aux enfers, mais à la différence des films d'horreurs, il reste ancré dans le réel.
    La première demie heure plus contemplative permet de nous attacher aux personnages pour rendre les scènes sous l'emprise de LSD encore plus choquantes.
    C'est un réel coup de maître que Gaspar Noé a fait, mais pour les personnes les plus aventureuses.
    Hortense H
    Hortense H

    11 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 novembre 2018
    Besogneux, Noé signe un film lourd et entier sans aucune envergure mais qui met le doigt la ou la haine contemporaine est en saturation. La tectonique ritualisee, devenue culture dominante est mise en scène selon des goûts musicaux plus personnels, créant un effet artistique prenant. C' est son malaise et sa puissance. on retrouve une ambiance cauchemardesque des télé novelas s' acheminant dans une danse macabre captant la décadence versatile d' une jeunesse gavée d' hormones et repliée dans ses flux. On ressort piteux et heureusement sans acné.
    fujitsu003
    fujitsu003

    3 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2020
    Le terrifiant Climax est avant tout le fruit d'une mise en scène vertigineuse, hypnotique et jouissive du réalisateur, un symbole de son cinéma. Une descente aux enfers d'1h30 totalement déstabilisante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 septembre 2018
    Quelle claque !
    La montée, l'acmé, la descente et enfin la facture. Tout y est ! Un trip sous acide cinématographique qui ne coute que le prix d'une place ! Merci Gaspard
    Anthony B
    Anthony B

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2020
    Une fois de plus Gaspard Noe nous embarque dans une atmosphère totalement immersive et oppressante. De longs plans séquence nous plongent en plein gros méchant bad trip. Du cinéma inventif et audacieux mais qui ne peu pas plaire à tout le monde. Nous sommes très loin d'une oeuvre "grand public".
    brunetol
    brunetol

    173 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Il y a deux films dans le dernier film de Gaspar Noé. Comme dans ses œuvres précédentes, il aime d'entrée brouiller l'ordonnancement classique d'un montage, en mettant le générique de fin au début (cf Irréversible), le générique début au milieu et le titre à la fin. mais cette fois, la position centrale du générique coupe réellement le film en deux.
    Une première partie étourdissante et virtuose, deux magnifiques plan-séquences de danse collective encadrant un florilège de petits dialogues improvisés entre les danseurs. Orgie visuelle, sonore, Gaspar Kubrick reprend sa place comme le plus grand styliste du cinéma français (même s'il est de nationalité argentine). Sans oublier la longue introduction, un casting qui nous est présenté sur une vieille télé 4/3 encadrée par des cassettes de films d'un côté et des piles de livres de l'autre, dont tous les titres renvoient à la galaxie intellectuelle et artistique de Noé. On s'amuse à y voir notamment le court-métrage trash "Vibroboy" de Jan Kounen ou "Suicide mode d'emploi", ce fameux livre interdit...
    Et puis il y a la seconde partie, toujours aussi virtuose coté caméra, mais beaucoup moins devant l'objectif. Noé semble avoir animé un stage de comédiens amateurs sur le thème de l'hystérie (gratuite) après avoir montré à ses élèves une partie de la filmographie de Zulawski. Le résultat est parfois très drôle mais l'ensemble est en fin de compte assez ennuyeux et répétitif. On hésite entre l'hypothèse d'un manque de moyens, ou celui d'un manque d'ambition, après le magnifique "Love" qu'il avait maitrisé de bout en bout. L'argument parait lui-même bien mince : spoiler: quelqu'un aurait mis quelque chose dans la sangria ?
    La fin du film nous livre une clé, mais tellement énorme qu'on a du mal à la prendre au sérieux. Qu'est-ce qu'il veut dire ? Ça ressemble à un long spot gouvernemental (toujours ce drapeau tricolore au début de ce film "français et fier de l'être") pour illustrer ce qu'il ne faut pas faire avec du LSD (à savoir, ne pas prévenir les gens qu'on leur en a donné), étrange de la part de quelqu'un d'aussi convaincu des vertus des psychédéliques que Gaspar.
    En même temps, les cartons "philosophiques", dont Noé est toujours friand (et moi avec lui), se succèdent, notamment celui-là, mon préféré : "La mort est une expérience extraordinaire". Tandis qu'un autre affirme l'impossibilité de vivre en société. Noé s'amuse, il joue la légèreté tandis qu'il tutoie la profondeur, mais j'ai regretté cette fois de ne pas m'amuser avec lui autant que j'aurais aimé faute de capter dans quel délire il voulait m'emmener.
    Cinememories
    Cinememories

    440 abonnés 1 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2022
    Loin d’être le plus apprécié du grand public ou de la presse, Gaspar Noé reste une référence dans le genre de l’insolite et de l’émotionnellement perturbant. En enchaînant les polémiques, son cinéma finit peu à peu de s’ancrer dans une culture ou les passions et la perversion devient son gagne-pain. Il synthétise ici tout ce pour quoi il s’est battu, en suscitant des débats en tout genre. Il souhaitait que l’on en parle, mais plus important, qu’on ressente ce qu’il a créé aussi bien sur le plan esthétique que dans le fond. Il cherche de nouveau la provocation pour enchaîner son public à l’écran et le pari semble suivre les bons rails, ceux des montagnes russes, cachés sous les sièges qui nous bordent peu à peu dans un enfer rouge et blanc.

    Se rapprocher du réel passe avant par une proximité étroite avec les personnages. Le film nous familiarise d’entrée avec eux, un a un, justifiant par la même occasion les inspirations du metteur en scène en matière de dramaturgie. La fatalité est une chose que l’on ne peut stopper ni même freiner. La rupture avec le théâtral est de rigueur et on l’apprend toujours à nos dépens, pas avant. Si tout ce spectacle vicieux fonctionne aussi bien, c’est grâce à l’inertie. Le mouvement transcende le vertige qui s’empare rapidement de nous. Il nous envoûte, il nous possède par la danse, qui illustre le partage, l’harmonie, la justesse et le contrôle. Cette note joyeuse fera facilement contraste avec ce qui suit, car les péripéties viendront démembrer toutes les qualités qu’on peut tirer de cette performance. La contorsion aura également son mot à dire, car elle peut aussi bien refléter un état d’esprit emprisonné dans sa cage inconfortable, comme si on se débat pour s’en défaire. Mais quelle est donc cette cage ? L’alcool, la drogue ? Non, c’est l’humain et les relations incompatibles qui en sont la cause.

    Équipé d’une caméra organique, on s’engouffre lentement puis soudainement dans une parade névrotique où la folie et la vérité s’expriment pour bousculer des personnages qui n’avaient rien demandé. Pas horrifique, juste malaisant, le jeu de piste n’aurait aucun sens avec un scénario aussi faible et un script majoritairement improvisé. Le sentiment de liberté est perpétuellement recherché, car on s’étouffe et on partage la douleur mentale des personnages. Quasiment en temps réel le calvaire est long, patient et bruyant. Si la composition de l’image est pauvre afin de générer une ambiance claustrophobique, celle du son est très généreuse et insuffle cette détresse permanente qui nous pousse consciemment vers l’extérieur afin qu’on caractérise ce qui se passe à l’écran. Le spectateur est impuissant face à tant de haine et de décisions maladroites ne rimant pas avec cohabitation, mais davantage avec coexistence éphémère.

    Ainsi, « Climax » concrétise un mélange subtil des œuvres précédentes de Noé. Entre la descente verticale, le cadre tournant, les discours moraux dispatchés en acte et es plan-séquences traumatisants, le réalisateur met un accent sur ses exercices de styles, là où « son public » l’attendait. Nous pourrions croire à une apaisante virée, sachant ce qu’il a pu réaliser auparavant. Cependant, il serait judicieux de considérer la justesse de ce carnaval de mise en scène qui fonctionne sous plusieurs angles de lecture. À la fois traumatisante et éducative, la comparaison possède une volonté de sensibilisation qui résonne derrière ce projet farfelu, rushé et pourtant cohérent avec son professionnalisme. Orgistral comme jamais, Noé mène le chaos et la danse avec une énergie bienveillante.
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2018
    C'est peu dire que je n'attendais pas grand chose de "Climax", après avoir détesté "Irréversible" et peu goûté à "Love" (on attendra encore un peu pour les autres); or, le film frappe d'emblée par une mise en scène plus posée, plus mature, et par une écriture plus sèche qui va à l'essentiel. Scindé en deux parties distinctes – un surprenant générique de milieu les sépare – le film refuse toute dramaturgie, met moins en scène des personnages que des corps, entraînés dans deux danses successives et antithétiques : la première joyeuse et entraînante, la seconde macabre et révulsante. La première partie est sans aucun doute la plus forte, du premier plan qui suit un corps en détresse dans la neige aux duos formés qui discutent de leur futur partenaire sexuel(le) en passant par un sublime plan-séquence où les danseurs répètent une dernière fois leur chorégraphie avant de s'adonner à une dangereuse sangria, le film trouve un équilibre entre la simplicité des dialogues et l'ode à l’élasticité des corps. Moins percutant dans son second segment infernal puisque ce sont moins des situations qui sont proposées qu'une suite de va-et-vient entre la salle principale et les couloirs environnants, preuve que ce qui intéresse Noé est davantage un enregistrement du chaos qu'une attitude empathique, le film parvient néanmoins à capter l'attention par des variations visuelles et sonores, inhérentes aux mouvements mêmes des personnages. "Climax" n'est pas le grand choc vendu par certains aficionados mais, grâce à son minimalisme et à la maîtrise de sa mise en scène, devient à ce jour le meilleur film de Gaspar Noé : une expérience plastique inventive et cohérente qui recèle de belles idées, telle l’utilisation instrumentale de "Angie" dans un final où la musique céleste s'oppose aux images d'épouvante.
    DavY Croquette
    DavY Croquette

    43 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2019
    Attention ce film est une oeuvre d'art. C'est beau et poétique ( oui oui ) Un trip très bien fait et en plus possible. A voir absolument, attention ca prend au tripes.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    153 abonnés 2 756 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mars 2020
    Le Climax arrive à 53 min et ne nous relache qu'avec la perte de Sofia Boutella, non pas que son absence fait défaut plus qu'un autre, mais parce qu'elle semble manquer à son réalisateur qui, lui, ne sait plus quoi filmer et conclut comme il peut. Sa caméra virvoltante devient une marque de fabrique, son propos et sa structure sa propre nouvelle vague, mais le plan séquence limite ici l'interaction, le sensitif et le regard immédiat.
    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 776 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 juillet 2019
    Comme d’habitude Gaspard Noé dérange. J’apprécie toujours son audace, sa singularité, sa place dans le panorama du cinéma français. J’aime à le suivre. Cela ne signifie pas pour autant que j’adhère à tout. Ses propositions cinématographiques attisent ma curiosité et même si je ne partage pas toujours ses délires, elles me permettent de demeurer tolérant. Comme je l’ai écrit souvent : rien ne me choque dans l’art. D’aucuns pourront toujours rebondir : « Il ne fait pas de l’art. » Peu importe. Gaspard Noé ne me laisse pas indifférent, je suis sans cesse bousculé avec lui et de temps en temps ça fait du bien. Ca purge ! « Climax » est une proposition hystérique, assourdissante et démoralisante. Ses plans-séquences répétés au milieu de ce chaos permet au spectateur de l’impliquer ; ainsi, le spectateur est baladé d’un personnage à l’autre, d’un groupe à l’autre sans pour autant s’attarder sur qui que ce soit. A l’image de la caméra, le spectateur est constamment déstabilisé, ivre de sangria, de LSD (?) de folie, aspiré dans un tourbillon de corps désarticulés, erratiques, ondulants, sans cesse en mouvement. Qui l’eut cru ? En effet, hormis l’entame où une jeune femme court maculant la neige de son sang, le début ne présageait pas un tel désordre. On assiste à une danse où les corps s’assemblent, se dispersent, s’imbriquent dans une chorégraphie captivante. Tous les danseurs sont extraordinaires. Ce mélange de voguing et de krump (?!) est hypnotisant. Après cette performance artistique, le groupe se disloque pour se désaltérer, pour former de petits groupes de deux ou trois personnes. On assiste à des conversations qui nous laissent entendre que le groupe ne vit pas tant bien que ça. Langues de vipères et langues graveleuses murmurent. Le constat est amer au bout de 20 mn de film : ces danseurs qui forment un groupe solidaire, uni est un groupe composé d’individus malveillants et hypocrites. La violence est latente. D’où ce chaos qui s’ensuit et qui finira par me lasser sur sa longueur. Gaspard Noé aime à insister, il n’est ni dans la nuance ni dans la retenue ni dans le raisonnable. Pourtant son « Climax » est d’une violence raisonnable ! C’est assez soft. Si Gaspard Noé ne passe pas pour un grand directeur d’acteurs, il sait tout de même les diriger pour les pousser dans la démence. Il est vrai que la plupart des protagonistes sont des danseurs et il n’a sans doute pas jugé prioritaire de les diriger comme des acteurs par le verbe, mais par le corps et le comportement. Il sait y faire depuis longtemps. Je lis par-ci par-là que les dialogues sont confondant de banalité, mais franchement, dans ce chaos, que pourrait-on dire de pertinent ? La part d’improvisation donne une dimension réaliste et encore plus avec des non acteurs qui, dans l’ensemble ont bien assuré. Durant le chaos, noyé dans les plans-séquences leur implication était remarquable crédibilisant le récit. De ce « Climax » moyen, je retiendrai plus particulièrement cette phrase : « Vivre est une impossibilité collective ». Je la fais mienne, moi qui suis sauvage. Pas toujours. C’est une impossibilité si on abuse d’alcool et de drogue comme illustré dans ce « Climax ». Mais a-t-on besoin de ça pour justifier cette impossibilité collective ? J’ose espérer le contraire. Il y a bien d’autres raisons pour vivre malheureusement cette impossibilité. Comme je ne suis pas certain que « la mort est une chose extraordinaire » pour fuir cette impossibilité. Le dernier Gaspard Noé est d’un pessimisme et d’une tristesse horrible. Je ne me reconnais pas dans sa métaphore : passer par l’alcool et la drogue pour évoquer éventuellement la décomposition de la société (?). L'Homme n'a pas besoin de ces artifices pour déconstruire une société...
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    17 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2019
    "Climax" est un film qui reste dans la lignée de ce que sait faire son réalisateur G. Noé. On retrouve une mise en scène réussie, des jeux de lumière au mouvement des camera, d'une puissance redoutable dont on ne peut se défaire. "Climax" est un film original, qui bouscule les codes, d'un réalisme surprenant, loin des happy end à l'américaine ou des films "pseudo-intellectualiste" ; qui parvient par moment à bousculer son auditoire. Bien que je préfère "irreversible" et "enter the void" du réalisateur qui sont de vrai chef d'oeuvre, climax ne manque pas de qualité!
    Shawn777
    Shawn777

    461 abonnés 3 328 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2020
    Ce film tant attendu de Gaspar Noé (enfin l'année de sa sortie quoi) sorti en 2018, n'est pas mal du tout ! Pour être tout à fait honnête, le film m'intriguait beaucoup, surtout au vu de son excellente bande annonce et de son titre annonciateur de quelque chose d'assez angoissant, mais connaissant le style particulier du réalisateur, j'y suis un peu allé à reculons. Effectivement, même si je ne déteste pas, je ne suis pas non plus un grand fan de sa filmographie et avec ce réalisateur-là, on ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre. C'est donc l'histoire d'une troupe de danseurs qui, après une dernière répétition avant de partir aux États-Unis, organisent une fête mais cette dernière va vite mal tourner. Un synopsis comme celui-ci, dans un film "normal" dirons-nous, peut paraitre complètement anodin (genre "Projet X" quoi) mais ici, en ayant le style Noé en tête, on ne peut que se demander ce que le film nous réserve. Et bien, très franchement, c'est le film (de la filmographie du réalisateur bien-sûr) avec lequel j'ai eu le plus de mal. Pas le plus de mal à accrocher mais qui m'a le plus choqué psychologiquement, même plus que "Irréversible", pourtant pas joli-joli non plus. Je ne sais pas, peut-être car je ne m'attendais pas à autant de violence psychologique d'un coup, surtout après une première partie plutôt "marrante" ou en tout cas gentillette. Il y a en effet un certain évènement qui change du tout au tout le comportement des personnages, ces derniers deviennent alors violent ou partent complètement en transe. Même si le film est très violent (enfin de mon expérience personnelle en tout cas, j'ai même failli arrêter le film à plusieurs reprises), il reste très intéressant car il est bien représentatif de la réalité, et notamment spoiler: du bad trip
    . Alors oui, le film est très violent mais c'est justifié, ce n'est pas de la violence gratuite et honnêtement, spoiler: c'est la meilleure prévention anti-drogues
    que j'ai pu voir. Je regrette simplement le fait que le film ne soit pas plus clair, et notamment en ce qui concerne la fin que je trouve assez abstraite. En ce qui concerne la réalisation, nous retrouvons le style de Noé et qui ne peut pas être plus marqué que dans ce film, et qui est très bonne. Du côté des acteurs, ils sont tous convaincants et la B.O. est excellente. "Climax" est donc une expérience visuelle et sensorielle aussi désagréable qu'intéressante mais qui vaut en tout cas le coup d’œil !
    Vador Mir
    Vador Mir

    225 abonnés 708 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2019
    Climax n'est pas un film à mettre entre toutes les mains, on ne sort jamais indemne d'un Gaspar Noe. C'est une expérience cauchemardesque rondement menée, impeccablement exécutée, une direction d'acteur qui frise le génie. La réalisation est bluffante, il faut l'avouer, c'est puissant. Irresponsable, mais puissant.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    Gaspard Noé est de retour aux affaires avec "Climax", un film à l'image de sa filmographie c'est-à-dire imprévisible, détonnant, choquant, inventif ; bref, une vraie claque cinématographique. Le cinéaste français nous balade, nous perd et nous malmène tour à tour dans son imaginaire tordu et vicieux que je commence à peine à cerner. Hyper créatif visuellement, Noé nous offre à la manière de "Enter the void" une prouesse technique hallucinante, les plans-séquences tous plus impressionnants les uns que les autres se succèdent avec grâce et maestria pour former un moment de cinéma unique. Une fois que je suis parvenu à rentrer dans le film, j'ai été transporté par la puissance de la mise en scène, totalement fasciné par les visuels qui m'étaient offerts bien que parfois totalement décontenancé par ce que j'avais sous les yeux. Certains adresseront les même procès d'intentions que l'on entend depuis des années sur Gaspard Noé et il est à tout à fait compréhensible de ne pas adhérer au style du cinéaste français, mais j'ai pour ma part vécu une incroyable expérience devant "Climax" et le simple fait que l'on puisse encore faire des films pareils en 2018 me remplit de joie et d'espoir pour le cinéma français.
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