Avis : Paris, Texas - Page 4

Heureuse d'avoir revu ce magnifique film de Wim Wenders ... C'est incroyable comme la mémoire vous joue des tours, j'avais le souvenir du désert et de l'histoire d'amour ... Mais pratiquement pas de leur histoire ! J'avais plus en mémoire une atmosphère comme pour "Les ailes du désire"

4 étoiles pour ce film.. j'en aurais même mis plus...

Beau film. Belle musique.

Un film au scénario riquiqui, avec un bon jeu d'acteurs, une très bonne réalisation et des plans inventifs, mais rempli de parlottes sans intérêt.

je dis pas que ce film est nul, je dis simplement qu'il ne m'a absolument pas touché. Donc il ne reste rien, vu que c'est la seule facette de ce film, l'émotion. Bon, à noter que la française d'apocalypse now est toujours aussi pathétique en anglais. Elle a dû faire un sacré tort à notre image..

Vu une première fois à la télévision (et en VF : pas bieeeeennn), j'ai profité de sa ressortie au cinéma pour l'apprécier dans des conditions nettement plus optimales (VO comprise), et avec une légère déception à la clé... Plus lent, moins fascinant que lors de ma première découverte (l'effet de surprise entrant également en jeu), je suis sorti loin de la salle moins conquis que lors de mon visionnage télévisuel, ce qui est légèrement paradoxal. Malgré tout, difficile d'être insensible à l'extrême délicatesse de la mise en scène de Wim Wenders, à cette façon de nous offrir des personnages à la fois simples et complexes, toujours émouvants et au service d'une belle histoire d'amour et de famille, trouvant toute son originalité et son sens à travers des spoiler: retrouvailles construites en deux temps
, où la beauté et le talent de Nastassja Kinski font merveille, la justesse des dialogues et de la réalisation faisant le reste. Au final, sans être aussi émerveillé que prévu, « Paris, Texas » est de ces films un peu à part qui, par la personnalité de leur auteur et leur histoire profondément touchante, savent vous toucher au cœur et rester en mémoire longtemps après leur visionnage : une œuvre importante.

S'ouvrant sur une image biaisée de western, le film ne va cesser d'en ébrécher les codes afin de révéler la révolution d'un marginal qui saura tout de même recoller quelques morceaux. Nimbé de lumières vives dans de vastes paysages souvent désertiques, notre héros nous apparaît sous un jour bien peu héroïque, éreinté et assoiffé, avant de révéler son mutisme qui illustre son incapacité à communiquer directement avec autrui, lui qui use sans cesse de media une fois sa voix retrouvée grâce à la ténacité d'un frère qui malgré son métier de publiciste assume la réalité et y assouvit même les fantasmes fraternels, élevant Hunter avec une épouse française qui pourrait donc venir du Paris rêvé, et non du Paris texan où Travis n'ose se réfugier de peur de devoir accepter ses déceptions. Sous des musiques de western aux accents bluesy, le cheminement intérieur des personnages suit leurs pérégrinations autoroutières jusqu'à la redécouverte de leur essentiel dans un univers où la parole familiale - et surtout paternelle- se fait mensonge, voilant les désirs et entravant la lucidité, ainsi que l'illustre la magnifique scène du chemin parallèle entre le protagoniste et son fils. C'est pourquoi le premier avoue espérer un lieu sans langage ni rues dans ce passage mythique du peep-show. Une œuvre riche de sens, livrée dans une forme plus parlante que ses personnages. Brillant.

J'aurais bien aimé commencer Wim Wenders avec un autre film que son chef-d'oeuvre proclamé, histoire de mieux cerner le bonhomme et savoir comment me disposer devant la quintessence de son cinéma. Qu'importe, j'aurais quand même passé devant Paris, Texas un moment d'une indéniable beauté. Profondément existentiel, le film est autant l'adieu de l'allemand au cinéma européen que l'errance d'un homme qui recolle ses souvenirs et les morceaux de son être au gré de retrouvailles avec son frère, son fils puis l'amour de sa vie, quatre ans après. Un film sur la perte et la reconstruction, éléments perpétuels de nos vies posément signifiés par des éléments divers, par l'abandon progressif du mutisme de son personnage principal, par sa relation étonnante avec un fils qui lui apprendra tant, sur lui-même notamment. La vraie force de cette ballade, c'est surtout une douceur qui permet un contact incroyablement intime avec tous ses protagonistes. Wenders refuse toute forme de violence volontaire dans les relations entre ses personnages, pour mieux marquer celle qui les tiraille déjà de l'intérieur, ce déchirement incurable, comblé de nostalgie ou enterré sous le poids de l'amnésie. D'ailleurs, sans climax dramatiquement surfait, Wenders conclut avec tact spoiler: par le renoncement du mari à une relation amoureuse dont il a enfin réussi à faire le deuil,
par le geste frustrant mais nécessaire de celui qui a enfin appris à ne plus se battre contre ce qu'il savait ne pas pouvoir vaincre. Du désert de l'ouverture à la nuit urbaine de sa conclusion, le voyage est celui d'une sagesse incertaine, d'un pas en dehors du néant, pas mal assuré mais premier geste vers une résurrection. Parfois, pour ne pas se laisser mourir, il faut sans doute un peu renoncer à vivre. Sublime dans le fond, Paris, Texas l'est aussi dans la forme, sa photographie expressionniste imageant à merveille la vivacité des sentiments et comblant le film d'une sensibilité à fleur de peau. Beau, modeste et plein d'amour, mon premier contact avec Wim Wenders témoigne d'une belle justesse, celle des films qui ne travestissent pas la vie mais la poétisent, exploitant au mieux les facettes d'un art qu'ils enrichissent au lieu de venir le piller. Un bon moment, sans le moindre doute.

J'en attendais beaucoup de ce Wim Wenders, n'ayant jamais vu un des ses films (oui je sais j'ai du retard !). On m'a tant vanté ses qualité qu'au final j'ai été un peu déçu. Peut-être mes attentes étaient-elles trop hautes ? Je ne sais pas, en tout cas les longueurs que recèlent le film peuvent ennuyer par à-coups, tout comme le rythme lent et souvent contemplatif de l'intrigue. Pourtant cette même intrigue est très intéressante : parlant de la quête d'un homme (joué par Harry Dean Stanton avec beaucoup de finesse) qui cherche à retrouver son identité en réapprenant progressivement à connaitre sa famille, filmée avec une sensibilité certaine, magnifiée par une musique très organique, elle conjugue toutes les problématiques métaphysiques universelles de la vie d'un homme. La meilleure scène, la plus déchirante aussi (et qui remonte le film dans mon estime), est spoiler: celle qui voit Travis et Jane se parler à travers une vitre spéciale dans un endroit étrange, dos à dos, en train de s'expliquer, de se réconcilier, puis de se séparer à nouveau ; elle est prête à commencer une nouvelle vie, lui n'y arrivera pas ; elle va rejoindre avec leur fils, lui repartira vers l'inconnu.
C'est un bon film mais cela reste tout de même une petite déception.

Un film étonnant, à la mise en scène brillante et à la puissance intérieure très prenante. Wim Wenders réalise ici son film le plus populaire et peut-être le plus brillant : on suit un homme à la poursuite de son passé, un taiseux, un mystérieux incarné par un Harry Dean Stanton très inspiré et très émouvant. Les scènes de road-movie sont absolument magnifiques et nous offrent des moments de grandeur et de beauté époustouflantes. L'histoire est plutôt banale mais le tout s'avère très prenant. Nastassja Kinski n'apparaît que quelques moments mais illumine totalement le film.

Après le visionnage du film, on ne peut s'empêcher de ressentir que le réalisateur a mal géré son film. Car des qualités, "Paris, Texas" en a. Son scènario, au premier abord assez léger, se révèle touchant, et ses personnages meurtris, attachants. Mais c'est dans sa forme que l'oeuvre de Wim Wenders se contredit quelque peu. Il établit une atmosphère lente, silencieuse pendant toute la durée du film, et c'est pourtant dans le -très long, exceptionnel, touchant, bref génial- dialogue final que le film trouve son point d'orgue. Mais un tel mystère, une telle pudeur brisée d'un coup par un long dialogue aurait été juste génial si cette ambiance pudique n'avait pas duré une éternité. 2h30 c'est malheureusement trop long, surtout pour une histoire si peu épaisse. La première heure passée, quasiment chaque scène est une bonne idée, mais hélas l'ennui s'est installé et nous retire le plaisir. Un film vraiment mal géré pour des acteurs talentueux (le duo de tête surtout), et qui nous laisse un peu décu face a ce qu'aurait pu être cette histoire pleine de poésie.

Renversant et débordant d'émotions, ce surprenant récit à le mérite d'étudier au plus profond des protagoniste les impacts d'un echec sur une vie entière.
La lenteur des dialogues et des acteurs conforte le spectateur dans un univers surcharger de valeurs humaines en pleines ébulitions.
A voir absolument ce film décoré par un festival de cannes évitant un peu son élitisme de première pour récompenser la beauté humaine.

Film de grande qualité à découvrir mais décevra peut être certain de par sa longueur et sa lenteur. Une réalisation et interprétation parfaites.

Un choc cinématographique auquel s'émane des milliers d'émotions positives. Le regard du spectateur est stimulé durant 2h30 par des couleurs d'une incroyable beauté à l'image des paysages et des personnages du film. Certainement le meilleur voyage de ma vie.

J'ai bien aimé Paris, Texas, mais je m'attendais à mieux.

Même si le film est vraiment lent, je ne me suis pas spécialement ennuyé, mais j'ai trouvé que le tout avait quand même du mal à vraiment captiver le spectateur. L'histoire est sympathique et touchante, mais je n'ai pas non plus été plus emballé que ça.

Je m'attendais peut être à mieux, surtout vu les bonnes critiques et les récompenses reçues par ce film.

Enfin, j'ai quand même bien aimé, un film atypique et original, qui cherche à sortir des sentiers battus.