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    Paris, Texas
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    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    240 abonnés 2 852 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2014
    D'une beauté esthétique parfaite, "Paris, Texas" vaut à la fois pour la qualité de la mise en scène, et par l'interprétation impeccable de tous les acteurs. Le style, volontairement lent, et qui prend son temps, peut rebuter, mais il sert une histoire sobre, où tout se base sur les relations fortes entre les personnages. La première partie du film, en forme de road movie, présente de belles images. La deuxième, voire troisième partie du film vaut aussi le coup, et est d'une intensité et d'une densité incroyable. Il faut remarquer l'interprétation notable de la part de Nastassja Kinski.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 septembre 2014
    C'est toujours un peu compliqué d'écrire quelque chose sur un grand classique du cinéma qu'on a pas spécialement apprécié. On se demande si on a pas loupé quelque chose. Mais non, je pense que c'est simplement qu'il ne conviendra pas à tous le monde. Certain évoquent le thème musical d'une grande qualité qui souligne parfaitement l'errance de ce road movie, pour moi, il est a l'image du film, ennuyeux. Certes il y a des ces scènes qui sont justes, des retrouvailles qui peuvent émouvoir entre un père et son fils, la redécouverte de deux personnes proches, mais la qualité de la photographie et des dialogues ne suffisent pas à remplir ces 2h30. D'autres évoqueront l'argument qui me fait bondir "mais tu ne vois pas tous les codes ?!" Si j'en vois, mais dire que vert c'est pour la mère, que rouge pour le père, que la scène fait en sorte que deux personnages peuvent se confondre et symbolise une nouvelle ère vers la compréhension réciproque ne fait pas d'un film un chef d’œuvre.
    brunetol
    brunetol

    175 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2014
    Revoir "Paris, Texas" à 30 ans de distance, c'est un choc, et pas des plus agréables. On se retrouve confronté à celui qu'on était à l'époque, au genre d'histoires auxquelles on était prêt à croire, à une certaine foi qu'on avait dans une forme de cinéma romantique, qui pouvait transcender les intrigues les plus invraisemblables, et nous arracher des larmes. De "Paris, Texas" je me souvenais surtout de la fin, la confrontation dans le peep-show, retrouvailles pathétiques entre Travis et Jane, sur lequel ma mémoire avait posé un sticker avec "déchirant" gribouillé dessus. Mais le temps a passé. Et le film de Wenders n'y a pas résisté. Plus rien ne tient, tout parait lourdement surligné, mal foutu, dans ce mauvais roman de gare qu'aurait écrit un admirateur transi de Tennessee Williams (Sam Shepard, en l'occurrence) versé dans la mièvrerie. J'avais complètement oublié que la question centrale du film est un marronnier du cinéma américain : la paternité. Qui pour s'occuper du petit Hunter, prototype d'enfant idéal à la blondeur angélique que les protagonistes déclarent chacun leur tour aimer "plus que leur propre vie" ? Le couple idéal de Tonton et Tata (Dean Stockwell, plutôt mou, et l'inénarrable Aurore Clément, son accent burlesque et son jeu outrageusement faux) ? Le père indigne, autrefois alcoolique et violent (mais on n'en verra rien : c'est devenu un autiste qui se découvre papa-poule) ? La mère, indigne aussi, rongée par sa culpabilité, qui préfère envoyer des chèques plutôt que de recevoir des nouvelles ? C'est tout le problème du film, cette idéalisation généralisée, de la joie comme du malheur : tout y passe et s'y liquéfie. Rien ne sonne juste, rien ne résonne avec le réel, rien non plus, dans la mise en scène, ne pose une distance fantasmée, une stylisation inspirée, un point de vue. Le drame familial, péniblement raconté in extenso dans la fameuse - et en fin de compte désuète - séquence finale, parait risible, dans l'outrance d'un pathos larmoyant, exaltant une violence constamment démentie par le film, qui se complait d'un bout à l'autre dans un romantisme à l'eau de rose (la projection des souvenirs en super 8 en constitue l'un des sommets), sans jamais se préoccuper d'être seulement crédible. Quoi sauver ? La lumière de Robbie Müller, assisté d'Agnès Godard. La cinégénie éclatante de Nastassia Kinski. Le visage et les expressions d'Harry Dean Stanton, clochard mutique attendrissant, dans les premières séquences. Le fameux thème de Ry Cooder. C'est tout. Le carton d'introduction nous rappelle que le film a reçu "la Palme d'Or à l'unanimité ET ovation du public", comme pour nous intimider : "si vous n'aimez pas, vous avez tort". C'est toujours mauvais signe. Forget "Paris, Texas".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 août 2014
    Chef d'œuvre absolu . Une histoire d'amour qui fait l'unanimité et qui pourrait faire pleurer un critique intello des cahiers du cinéma ! Le monologue de HD Stanton dans le peepshow: superbe......... la beauté de Nastassia....et la guitare de Ry Cooder...........Faudra attendre longtemps pour revoir un cinéma de cette qualité
    David M
    David M

    23 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2014
    J'ai découvert ce road trip grâce au groupe de musique Texas!
    Je m'attendais à voir la Tour Eiffel mais je n'ai vu qu'un terrain vague.
    J'ai apprécié la lenteur du film, même si au début cela m'a un peu dérouté. Toute la force du film repose sur la scène forte du parloir qui répond aux très nombreuses questions que l'on se pose durant le film.
    jill_bioskop_n-y
    jill_bioskop_n-y

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2014
    Petite merveille que ce film et le découvrir en salle, un plaisir. Harry Dean Stanton est magnifique. Les très bons films ne vieillissent pas, il faut croire.
    Top of the World
    Top of the World

    55 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juillet 2015
    Pour commencer, il faut bien dire que "Paris, Texas" est une des plus belles Palmes d'or qu'il m'ait été donné de voir à ce jour. Une pure merveille à la beauté discrète et pourtant si évidente, un drame familial intense sur le retour à la vie de Travis, un homme dévasté par un passé douloureux. Harry Dean Stanton en tient magnifiquement le rôle, face à l'étonnant Hunter Carson, au génial Dean Stockwell, à Aurore Clément et son inoubliable accent frenchy et enfin face à Nastassja Kinski, aussi sublime qu'émouvante. Ces personnages, Wenders les aime et nous fait vivre avec eux cette odyssée à la fois psychologique et physique. Travis ne s'arrête en effet jamais vraiment d'errer, de chercher le lieu qui pourrait l'apaiser, le consoler. Ce lieu n'est sans doute en fait que le "Paris, Texas" du titre, une ville qui reste hors-champ, un fantasme inaccessible, un mirage au cœur du Sud des États-Unis, que Wenders filme aussi bien que ses personnages, d'une manière à la fois tendre et cruelle. Tout le génie du film tient en fait à ce subtil écartèlement entre drame intimiste entre quatre murs, superbement dialogué, et épopée intemporelle, universelle, quasi-muette et accessible à tous. Un authentique chef-d'oeuvre !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2014
    Une coproduction franco-allemande, un générique composé en grande majorité d'Européens, pour un film paradoxalement on ne peut plus américain. Wim Wenders dépeint les Etats-Unis des grands espaces avec une splendeur rarement égalée depuis les années 80, y compris par les Américains eux-mêmes. S'appuyant sur une somptueuse photographie et des décors sublimes, il nous embarque au coeur d'un Texas fantasmé, tentant d'y dévoiler son essence même. Les paysages magnifiquement filmés évoquent ceux de Zabriskie Point de Michelangelo Antonioni. Le point commun des deux films : le scénariste Sam Shepard, qui semble transformer tout ce qu'il touche en or. A noter également la présence au générique de Claire Denis, assistante réalisatrice sur le film, l'une des plus grandes cinéastes françaises actuelles, et de sa complice Agnès Godard. Mais malgré la magnifique Natassja Kinski, d'une beauté éblouissante, le film tire en longueur dans la dernière demi-heure, les retrouvailles entre les deux principaux protagonistes semblant ne jamais se conclure. Un peu dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 août 2014
    Heureuse d'avoir revu ce magnifique film de Wim Wenders ... C'est incroyable comme la mémoire vous joue des tours, j'avais le souvenir du désert et de l'histoire d'amour ... Mais pratiquement pas de leur histoire ! J'avais plus en mémoire une atmosphère comme pour "Les ailes du désire"
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 août 2014
    du wim wenders majestueux! un regal de le revoir en 4k.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 août 2014
    Je l'ai vu deux fois, à trente ans d'intervalle. A 15 ans comme à 45 ans, il m'a touché ... juste. Bien que je ne fus pas le même. Les critiques négatives, que j'ai lues, et qui sont visiblement sincères et argumentées, m'interpellent car je ne comprends pas qu'on puisse trouver ce film lent et mou, quand il est long d'une façon appropriée et impitoyablement vrai. Mais tout le monde n'attend pas la même chose d'un film. Pour moi le cinéma n'est pas du divertissement. Pas plus que la littérature ou la musique. La Télé, OK, c'est d'ailleurs pour ça que je n'en ai pas. Très peu de films m'ont touché autant que celui-ci, dont j'aime tout : le jeu des acteurs, la photo, le scénario, la musique, le rythme, le thème.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    70 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2014
    Impossible de savoir où "Paris, Texas" va nous emmener en assistant à sa magnifique introduction. Le désert s’étend, immense et aride, et Travis y marche avec peine mais en silence. Il faudra attendre avant de l’entendre parler pour la première fois, mais que faire de paroles quand la douleur et le manque envahissent tout ? La musique et le silence remplacent souvent les mots, mais ils expriment la même chose. Les images réussissent d’ailleurs là où les discours échouent, puisque ce sont des souvenirs filmés en Super 8 qui vont rapprocher Hunter et son père. À partir de ces instants magiques qui savent durer de façon appropriée, c’est une quête bouleversante qui se met en place. Travis est physiquement présent, mais il est en même temps ailleurs, le regard perdu au loin ou observant les avions dans le ciel. Il sait profiter de la richesse du moment présent tout en rêvant à d’autres horizons, à la ville de Paris, Texas, par exemple, ou bien à l’endroit où il retrouvera son épouse. Hunter, quant à lui, essaye de suivre son père, de le comprendre et de réagir à sa douleur. Il sait que la tâche n’est pas aisée, mais il fait de son mieux et garde espoir en toutes choses, même en la possibilité d’avoir deux pères et deux mères.
    Enfin vient le plus beau moment du film, ce dialogue long et bouleversant entre deux êtres séparés depuis quatre ans. Wim Wenders joue avec brio sur les lumières, les émotions et les visages. La conversation s’étire, les yeux brillent, les lèvres frémissent, les cœurs palpitent, jusqu’au moment où le reflet de l’un se confond avec l’image de l’autre. La barrière qui sépare les deux amoureux disparaît alors, et c’est en toute simplicité que naît l’émotion, pure et belle comme ce chef-d’œuvre.
    Karismatik La Grinta
    Karismatik La Grinta

    14 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juillet 2014
    Magnifique film. La 2e scène de retrouvaille en VO est subliminale. La voix de la femme est magistrale. Je suis tombé sous le charme.
    Kiwi98
    Kiwi98

    243 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mai 2015
    Sous les notes planantes de Ry Cooder, défilent les paysages Américains, ces paysages texans, d’une couleur indéfinissable, cette vision aérienne du néant. Des images qui en un peu plus de deux heures relient Paris au Texas dans une poésie des plus entrainantes. Ici, en 1984, Wim Wenders nous invite à cette danse qui lui vaudra sa Palme d’Or, une danse électrique, reculée, intime… Une métaphore, celle d’une vie.

    « Paris, Texas », à l’image de Nastassja Kinski, est un film qui ne se dévoile pas, au dernier moment, on se rend compte que ce petit accoutrement rose est trop beau pour disparaître. Et ainsi il tourne, plane, dévoile un peu ses pieds, ses mains, touche, caresse… Mais à quoi cela sert-il d’aller plus loin quand il n’y a rien en dessous ? Le film sonnant en soit comme une énigme. Qui est Travis ? Cet homme, ce clochard sorti de nulle part ? Ce spectre silencieux qui navigue entre les barbelés, se rappelant soudainement qu’il est père, qu’il avait une vie, qu’il était détestable.

    Wim Wenders filme la route, ses courbes, donne une sensualité à ses coins paumés. Grace à un intense travail sur la couleur, la pellicule est sublimée, magnifique, dans ces jeux de couleurs qui sont comme de la peinture jetée sur des visages, comme ses publicités invisibles qui donnent sens à la vie. Puis la crainte de ce monde en perpétuelle évolution, rester sur le plancher des vaches, créer un plan séquence qui met en avant certains des plus beaux dialogues de l’histoire du cinéma. Dans cette boite, ce studio, ou les entités se révèlent sans être vues.

    Travis est une métaphore. Il apparaît dans un paysage désolé, apprend à parler, reste chez son frère, vieillit au contact de son fils, et part… Il part en laissant derrière lui une erreur réparée, il part dans un plan esthétique remarquable… Wim Wenders qui habille la ville, la sublime, lui donne vie, en fait un tableau, utilisant les couleurs pour caractériser l’état des personnages en ce moment. Ils sont liés par le rouge, un rouge qui semble faire écho à Ozu, un rouge vif qui se transmet, qui prend le dessus, affronte le vert, le bleu, et toute sorte de chose.

    Des choses au ralentie, dans une perspective atmosphérique et ténébreuse, une énigme qui fait rêver, une énigme sans fin, une poésie sans fin, dominée par une simple guitare qui répète inlassablement ces trois petites notes intemporelles.
    Un voyage au cœur des Etats-Unis, un voyage dans le cœur de Travis, un bijou au doigt de Nastassja, un arc en ciel dans le cosmos.
    Candice L
    Candice L

    25 abonnés 827 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juillet 2014
    Un excellent film! Une histoire originale, des personnages bien creusés et attachants et une virée dans le Texas qui dépayse! A voir!
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