Derniers Avis : Nope - Page 28

Moi qui pensais voir un bon film d'horreur/épouvante, perso il en est rien, un scénario bidon, le film n'a ni queue ni tête, l'histoire d'un ovni sorti de nul part,... bref, vraiment un film sans intérêt aucun. Si vous voulez perdre votre temps et votre argent, alors allez y, sinon rebroussez chemin, il y a clairement mieux.

Un bel ovni ce film c'est le cas de le dire, prenant jusqu'à la fin du à une réalisation finement menée , il faut le voir, quatre étoiles.

Je ne suis pas un grand fan de Jordan Peel. J'ai trouvé original son Get Out, mais Us était un peu ridicule et son scénario ne tenait pas la cohérence. N'empêche, Peel a souvent de très bonnes idées, des bons pitch, mais malheureusement le résultat final n'est pas a la hauteur du synopsis. Nope a un très bon pitch de départ, mais le scénario a trop d'incohérence et manque de crédibilité scientifique pour un sc-fiction. Honnêtement cette histoire de spoiler: vaisseau animal qui est sur terre pour se nourrir
était quand même vraiment décevant. Il est difficile de prendre au sérieux le film. Il a pourtant de très bonne idée de mise en scène et j'ai aimé les moments avec spoiler: le singe
, même si soyons honnête, cela n'a rien avoir dans cette histoire. Pour les critiques press ultra positive, il faut comprendre que Peel jouit d'une sorte d'immunité a Hollywood. D'une part parce qu'il dénonce souvent le racisme, mais représente aussi l'arrivé de nouveaux réalisateurs talentueux de couleur dans l'industrie. Il faut donc prendre les critiques press a la légère

Jordan Peel prouve encore qu'il est un maître du genre, il renouvelle le genre avec un OVNI cinématographique incroyable, les thèmes abordés sont bien traités, et il évite les poncifs du genre, l'ambiance est au top, seul défaut un peu trop long.

J'ai pris le soin de ne lire aucune ligne sur ce film avant de le voir voulant conserver un effet de surprise pour ce réalisateur que j'ai vraiment bien aimé sur ses deux premiers opus. Je savais tout juste qu'il avait été encensé par la critique et les spectateurs, j'étais impatient de le voir..
Mon premier visionnage me laisse vraiment sur ma fin avec cette idée de "tout ca pour ça".
Ensuite je me suis dit que j'étais peut-être passé à coté de quelque chose et pris le soin de lire commentaires et analyses à droite à gauche.
Globalement l'histoire m'a bien plu et bien tenu jusqu'au dernier tiers du film mais sa fin montre selon moi son principal défaut.
Sur ce coup Peele a privilégié ses métaphores au détriment du scenario et pris des largesses et raccourcis parfois dignes d'une série B.
Ca manque terriblement de lien et de cohérence et on voit bien dans les différents commentaires à quel point son intérêt se résume à y trouver des ponts que l'auteur n'a peut-être même pas pensé.
Les parallèles faits sur rencontre du troisième type ou les dents de la mer me font franchement rigoler...
A trop miser sur les messages il est passé à côté de l'essentiel, son récit....

L'imposture Jordan Peele commence à se faire voir sérieusement, après Get out un film tout juste correcte bénéficiant d'une certaine aura déconcertante tant il ne proposait rien de bien novateur, merci La porte des secrets " pour le pitch, s'ensuit Us a l'intrigue bien fade, et maintenant son chef-d'oeuvre Nope sorte de sous Shyamalan, bien moins construit, réalisé, parsemé de temps morts aberrants et d'un acting proche du néant. Sous couvert d'une couverture philosophiques et métaphysiques sur le le système hollywoodien notamment, pour justifier l'abîme scenaristique auquel on doit assister. Une déception de plus pour un réalisateur bien surestimé tout comme Ari Aster qui ne propose jamais rien de plus que ce qui a déjà été fait auparavant en s'inventant une mise en scène faussement intelligente et tout au mieux soigné.

Ce film a atteint un degré de nullité jamais vu dans le monde moderne du cinéma et pourtant j'y ai vu des films nuls, jusque là j'avais jamais fait de commentaires mais il a fallu que je crée un compte spécialement pour en faire un afin de libérer ma frustration. Le seul avantage de ce film c'est qu'il montre que nimporte qui peut etre réalisateur ou acteur. Je pense que ça aurait plus utile de reattribuer le budget de ce film à des pauvres

De " l'horreur " d'ambiance et de mise en scène incroyablement bien ficelé , une très bonne soundtrack et d'excelent acteur.

C'est ennuyant, long, surtout mal rythmé. Faussement intelligent.
Pelee a réussi son Get Out, maintenant il doit avoir le syndrome de la page blanche.
C'était un coup chance, maintenant c'est nul

Qu'est ce que c'était long!!!

Comment ce film a-t-il pu être adulé par autant de critiques? Entre la soeur INSUPPORTABLE, le frère aussi dégourdis et émotif qu'un vieux en ehpad puis le vendeur qui s'incruste dans la vie des gens sans qu'on lui demande rien. Je vous parle même pas de la fin qui m'a partagé entre fou rire et soupir.

Bref, Nope merci

Quel ennui ! Personnages insipides, intrigue absurde, entité extraterrestre grotesque... Un film à éviter si on ne veut pas perdre son temps.

Jordan Peele, réalisateur incluant dans ses films de genre des problématiques raciales (celle de l’identité noire plus particulièrement), nous sort ici une réflexion sur le regard et ses dérives à travers une critique du cinéma, de la télévision et des réseaux sociaux. Il le fait ici à travers une histoire de rencontre entre des humains vivant dans la pampa californienne et un extraterrestre surgi des nuages et dont les intentions sont peu évidentes, du moins au début. Si le fait de mélanger les genres est bien vu (western, fantastique, film moralisateur), que certains plans sont à couper le souffle, on pourra être cependant déçu par ce qui motive les personnages principaux (« on va faire une photo/vidéo de la soucoupe pour aller chez Oprah »), mais surtout par le fait que cette quête du plan parfait se fasse au détriment de l’écriture des principaux protagonistes, aucun n’arrivant à être intéressant voire à dégager une once d’empathie. Reste une séquence marquante, malheureusement très déconnectée du récit principal, celle du chimpanzé qui pète littéralement les plombs sur un plateau de tournage, filmée en hors champ et qui résume à elle seule le métrage de Peele : c’est super bien fait, mais qu’est-ce que ça vient faire là ?

je crois être mort en regardant ce navet , mort d'ennui !! l'acteur principal a 2 de tension , sa soeur qui parle trop doit être sous speed , une partie des effets spéciaux sont nuls , l'histoire est sans intérêt , j'ai quitté la salle avant la fin !! heureusement que j'ai payé que 4,5 euros , plus de 13 euros pour ça , je m'en serais voulu , ça , un film d'horreur , non , ça est un film d'ennui !!

Nope s'est le mot qui unit une soeur et son frère, que tout oppose, qu'ils glissent subrepticement au monde qui les menaces. Il y a ce rapport évident entre l'homme noir et sa visibilité, celui qui sur une pellicule de Muybridge devient le premier acteur de l'histoire du cinéma par défaut, puisque ce qui intéresse Muybridge ce n'est pas le jokey mais le mouvement de l'animal. Voilà le point de départ théorique fort stimulant que Jordan Peele va developper et anhiler, intelligemment, avec un soucis de lisibilité parfois pesant. Si l'homme/cavalier disparaît des mémoires derrière le dispositif technique, c'est qu'il doit réapparaître, comme le véritable sujet au coeur du dispositif du cinéaste, et le dispositif qui l'a immortalisé en le "dévitalissant" dans un rapport utilitaire, purement analytique, devient le germe d'un mal purement carnassier. Si l'animal est le sujet d'un rapport détaillé de son mouvement qui vise à rendre prévisible et donc domptables ses comportements, il va lui disrupter, tragiquement. Ainsi Peele va constuire un film de genre questionnant en tout sens le film de Muybridge. Il invente donc un méchant à la fois animal et technique, une symbiose parfaite et euphorisante d'un oeil indomptable qui dévore les humains, particulièrement les blancs, et c'est la réussite immense de ce film méta, purement visuel, déployer un horizon vaste et épique mais cloisonné par le dispositif technique qui vise à pièger l'impiégeable, filmé celui qui vous filme afin de lui survivre. Avant ceci il y aura une première partie qui bien qu'attendue ménage quelques finesses. L'ambiguité du regard, de la mise en scène de cette partie, constamment rivé sur l'animal exploité et l'homme dominé, prend des tours surprenants. Il s'evacue péniblement au début du film dans une scène ridicule de tournage purement instrumentale dirions nous, ou commence à se déjouer des rapports de domination qui ne feront que se déployer à l'identique dans un horizon purement gigantesque, dans une deuxième partie salvatrice. Cette domination de l'animal et de l'homme qui s'y identifie, dans le dispositif technique du spectacle, se rappelle à nous dans une autre scène bien plus signifiante ou le chimpanzé, hors cadre, pète un câble, lors du tournage d'une sitcom. Après sa tuerie, le singe se rapproche alors de l'enfant terrifié. Mais dés le début, le regard de cet enfant sur une chaussure maintenue en permanence et inexplicablement à la vertical, va hisser le propos à un autre niveau. C'est la façon de regarder les choses sur l'instant qui va créer l'impossible, l'imprévu et reporter la condition tragique. Ce postulat très fort et antimécanique, ne vas irriguer le film que incidemment, puisque la mise en scène très Shyamalanesque de Peele va s'orienter vers le film de genre obséder par l'effet de sidération. Il va falloir construire des personnages très archétypaux, et le film ne brille pas ici, c'est le moins qu'on puisse dire, par son originalité. A force de nous les rendre attachants Peele les dilue, transparents, dans un spectacle visuel pour le coup d'une rare beauté, ou leur corps finissent par surnager comme frêle esquif. C'est ici que la leçon d'échelle de Peele est bien plus spectaculaire qu'une autre, celle de Denis Villeneuve sur Premier Contact. On pourrait dire que Peele met en mouvement Premier Contact. Le mouvement c'est l'autre grande obsession du cinéaste doué. Quoi de plus naturelle dans un film de traque surdimensionné ou la taille est l'assymétrie ? Film de chasse en circuit fermé, Peele évide, et adroitement, ferme ses questionnements spécistes dans un survival horror d'une inspiration constante, ce pôle du film est à la fois tenu aux cordeaux (pas de délires baroques ici), et répond à l'interrogation originelle, d'un dispositif technique racialiste, qui vise à appauvrir autant qu'à invisibiliser les acteurs (souvent de couleurs) aux profits des metteurs en scène (souvent blancs), par un retournement de situation sans finesses scénaristiques, ou les uns sont avalé par leur dispositif quand les autres peuvent enfin prendre une place mérité dans la société. Si cette justice a du sens, notamment parcequ'elle est efficace dramatiquement, elle se déploie à rebours des audaces plastiques du film, mesurés et inspirantes, et laisse présager une fin dont l'optimisme fleur bon la démagogie capitaliste.

J'adore le cinéma de Jordan Peele est "Nope" ne déroge pas à la règle !

Un film qui peut au premier abord paraître trop long, mais loin de là, il est même peut-être un peu court au bout du compte. Il est assez explicite, mais j'aurais peut-être aimé en avoir plus.

De plus, le métrage est mystérieux, intéressant, intrigant et métaphorique. C'est à l'image du réalisateur. D'ailleurs, en parlant d'image, le film est visuellement à couper le souffle, je n'ai rien à lui reprocher. Tout est vraiment très beau !

Par contre, j'avais un peu peur qu'il soit prévisible, mais pas du tout, il est surprenant. D'où met venue cette pensée ? Car Jordan Peele, qu'on aime ou non, c'est toujours proposer des œuvres intelligentes et originales. On en a encore la preuve avec "Nope".