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MIRALB
2 abonnés
78 critiques
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5,0
Publiée le 29 juillet 2021
J'ai vu ce film hier pour la 4e fois, je pense. Toujours ce même sentiment de beauté, de délicatesse, de perte et de gâchis. Et la fin, quand il se confie à l'arbre... Là, je me transforme, toujours, en véritable fontaine, c'est comme ça, je n'y peux rien...
Une lenteur pesante. Des scènes parfois inutile. Des plans calibrés à la perfection. Deux acteurs principaux coincé entre l'amour et l'adultère. En somme un film long mais poétique.
J'aimerais dire quelques choses. Je ne suis pas un grand fan de M. Wong Kar Wai. La première fois je regardais son film, je me sentais incompréhensible voir nul. Cependant après ces années, je me suis dit bien au contraire. En fait, son film est comme un grain. Il va bourgeonner discrètement dans le cœur et grandir avec le temps. Finalement, cela devient quelque chose merveilleux. C'est le seul sentiment je procède et cela tient dans mon cœur.
In the Mood for Love n'a rien d'une historiée d'amour romantique sucrée et mielleuse. C'est honnêtement déroutant. Cette mise en scène pudique, les plans longs sur les personnages où a défaut d'avoir beaucoup de répliques transmette leur remords et leur peur à coup de regard. Quand la projection s'est fini je ne savais pas vraiment quoi penser. mais au fur et à mesure je me remémorais les plans, l'histoire, les personnages. Et en fait je me suis rendu compte que le film était très puissant, car j'étais dans le déni. comme les personnages du film... je voulais une fin heureuse et je ne l'acceptais pas cette fin, dramatique et mélancolique. Un moment de cinéma vraiment unique, à voir car c'est vraiment un chef-d'œuvre en son genre.
Cette femme a vraiment une croupe admirable, que le réalisateur ne se prive pas de filmer. Mais bon dieu, qu'est-ce qu'il attend pour la troncher ! Pour un français (ou un italien), ça paraît assez bizarre. Plaisanterie mise à part, c'est indéniablement un bon film, ambitieux et méritoire, qui sort sans problème son épingle du jeu dans la médiocrité du cinéma moderne, et d'abord par le thème qui est le sien. Mais il est trop lent et trop languissant à mon goût. Lisez La Princesse de Clèves, c'est quand même nettement mieux.
Un jour, un ami que je pouvais considérer comme un frère, me dit: "Viens, nous allons regarder un chef-d'œuvre romantique ensemble." Je fus bouleversé par cette demande: A-t-il des sentiments plus qu'amicaux à mon égard? Mais soit... Là, n'est pas le sujet. Je fus transporter par ce film, où la mélancolie nous transporte dans les rues de Hong-Kong. Ce film m'a rappelé qu'on avait tous une vie assez médiocre, mais bon, au moins, on peut la combler avec les potos! Les musiques sont d'ailleurs très sympas. Le rythme peut paraitre lent mais on peut facilement s'y attendre, on ne recherche pas un fast and furious!!!
Une mise en scène hypersophistiquée qui fait de Hong Kong une prison dorée pour ces deux cœurs délaissés. L’usage qui est fait du surcadrage (notamment dans les appartements, grouillants et étriqués) ou la présence fréquente d’amorces d’un obstacle entre le spectateur et les acteurs (tels que des barreaux de fenêtres ou des vitres poussiéreuses, auxquelles la citation finale fait référence) soulignent avec infiniment de grâce l’enfermement des personnages, dans l’impossibilité de s’aimer à l’intérieur de ce cadre rétréci ou brouillé. Même chose à l’extérieur, les ruelles y sont toujours trop étroites (même si c’est pour mieux s’y rencontrer et s’y frôler) et quand elles ne le sont pas, la pluie diluvienne oblige à s’abriter sous de minuscules préaux carrés. Une prison. Hong-Kong est une prison pour ces deux amoureux transis. Et comme toute prison, elle a ses geôliers : voisins, voisines et commérages sont toujours là pour veiller à ce que l’amour ne puisse pas s’exprimer. Des geôliers dont l’uniforme serait ces chatoyantes qipaos, magnifiques robes à la mode à Shanghai dans les années 30. Puis, lorsque le carton "fin" apparaît, à l’instar de cet inoubliable couple livré à son sort, jouant et rejouant le jeu de la séduction ou de la scène (de ménage), c’est à notre tour d’être abandonnés. Tristes, il nous faut quitter cette œuvre riche de tant de beauté, chef d'œuvre de son réalisateur. L’émotion reste vivace longtemps après le visionnage : voilà un film qu’on souhaiterait ne jamais voir se terminer…
C'est un film qui repose essentiellement sur son esthétisme et c'est un fait, c'est très beau. On retiendra tout particulièrement ces scènes magiques qui reprennent le thème principal du film avec des images ralenties. L'histoire est très simple et quelque peu répétitive, heureusement on ne tombe pas dans l'ennuie grâce à un film qui sait être court et à la présence magnifique des deux acteurs principaux. C'est beau, débordant de finesse, de sentiments suggérés et de mélancolie, mais ce n'est finalement pas une forme de cinéma qui me parle totalement.
Bon vous l'aurez compris, c'est un film vraiment esthétique tant par la beauté des acteurs que dans la lumière et la lenteur qui plantent le décor. La bande son est étonnante, on y attend une happy end du début à la fin.
Sublime et contemplatif . Une œuvre magistrale , C’est cette voisine avec ses lunettes qui n’attire pas l’attention... une fois que vous avez posé les yeux sur elle , impossible de ne plus la regarder. C’est ce charme indescriptible qui nous transporte dans les nuages. On a qu’une envie c’est de la cacher pour que personne ne la voit.... La B.O. est magnifique... j’aime particulièrement l’interprétation de Bryan Ferry d’In the mois for love ... cette valse langoureuse et sauvage accompagnée de tonnerre et de pluie ...
In the Mood for Love est un joli film de Wong Kar-Wai. Le pitch : un homme et une femme emménage simultanément dans un immeuble avec leurs compagnons respectifs et vont se rendre compte rapidement que leurs compagnons entretiennent une liaison. Les deux protagonistes vont enquêter sur l'origine de cette liaison mais vont très vite éprouver des sentiments l'un pour l'autre. Le film est servi pour un très bon duo d'acteurs : Tony Leung et Maggie Cheung ; et le film est marquant par son esthétique très chiadé. Bon, par contre, le film donne l'impression d'être long avec notamment des plans au ralenti qui, s'ils ont sans doute une raison d'être là, rallonge cruellement le film (alors qu'il fait à peine une heure et demie). Ça demeure un beau film au final.
Au sein d'une mise en scène à la picturale maîtrise symbolique certaine s'écrit le récit sentimental d'un double fantasme, celui d'un amour inaccompli, scandé par une lancinante ritournelle, et celui des véritables amants dont la relation adultère se couvre de mystère, entre non-dits et absences de contre-champs, afin de côtoyer plus intimement encore les protagonistes auxquels Maggie Cheung et Tony Leung confèrent une profonde intensité. D'une grande délicatesse... Autant la présence insidieuse de la logeuse appuie les décisions douloureuses des amoureux et permet de nous inscrire dans un cadre spatio-temporel aux valeurs et mœurs spécifiques, autant les références politiques disséminées ébrèchent la force du propos, notamment avant cette ultime scène qui aurait pu nous offrir quelque larme d'émotion. Dommage de ne pas avoir assumé totalement l'optique sentimentale du film!
Un film tout en finesse, tout se joue dans les subtils regards de ce couple impossible, la photographie est superbe, les plans sont très esthétiques et travaillés avec beaucoup de belles couleurs et la musique "Yumeji's theme" qui vient en ritournelle magnifie les images parfaitement: un chef d'oeuvre! On sent toute la nostalgie et la tristesse dans les yeux de ces voisins qui tombent amoureux l'un de l'autre, s'évitent pour mieux se rapprocher, on y découvre une partie de la culture chinoise fait de politesse et d'apparence. Tout est beau dans ce film tellement expressif tout en étant très lent et muet.