Mon compte
    Swallow
    Note moyenne
    3,7
    1138 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Swallow ?

    90 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    38 critiques
    3
    33 critiques
    2
    11 critiques
    1
    3 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    zorro50
    zorro50

    109 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2020
    Un film vraiment dérangeant : c’est un film de qualité et avec un sujet original, bien interprété, bien filmé, un film absolument irréprochable, cependant, les scènes à répétition d’ingérence injustifiée sont franchement dégoûtantes, voire même gerbantes, et l’on est vite trop mal à l’aise pour supporter cela
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2020
    Maquillée et coiffée comme une poupée, Hunter est l’épouse d’un bellâtre homme d’affaire issu d’une famille très aisée. Son existence parait parfaite : magnifique maison, vie sociale bien remplie, opulence matérielle,… Mais son mari est peu présent et elle se doit de lui être reconnaissante de lui avoir permis d’accéder à tout ce confort matériel ; de fait, elle ne s’anime que lorsque son marie rentre ; hors de ces moments elle est seule et semble hors du temps. Pire, au fil du récit, on note qu’elle est dépossédée de son identité ; elle est une chose, un bel objet que l’on expose et dont la fonction essentielle est de donner naissance à l’héritier. Donc dès qu’elle apprend sa grossesse quelque chose se casse en elle ou plutôt la vacuité de son existence lui saute aux yeux comme son passé remonte à la surface. Le syndrome de Pica dont elle se met à souffrir n’est qu’un artifice thriller du film. Très vite, on cerne que ce film est un brûlot contre le patriarcat et un plaidoyer pour la liberté de la femme à disposer d’elle-même. Et de s’affranchir des rôles dans lesquels la société souhaite les enfermer. Subjuguer par une direction artistique hyper soignée ; mais passé le côté arty très ciné indé’ US, un scénario marqué par un manque de nuance et de subtilité plombe l’atmosphère et le propos. Surtout que dans ce film scindé en deux ; tout le mystère de la première partie s’effondre dans un dernier tiers très terre à terre. Maitrise formelle et la composition bluffante de Haley Bennett sont les deux atouts majeurs d’un premier film bancal auréolé du Prix spécial du cinéma américain à Deauville.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Stéphane C
    Stéphane C

    54 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Plutôt mitigé au départ par ce film à la réalisation froide et aseptisée mais dont la dernière partie se révèle être très bouleversante. C'est un film assez inspiré qui puise sa source dans de multiples références, notamment dans le supens hitchcockien, l'expressivité des femmes au bord du désespoir de Cassavetes et aussi l'obsession organique et psychique de Cronenberg... Haley Bennett est lumineuse...
    🎬🎬🎬
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2022
    Premier long-métrage à la mise en scène propre et efficace, Swallow nous embarque dans la sinistre vie de Hunter, femme au foyer cantonnée par son successfull de mari à un rôle de décoratrice intérieur de leur sublime maison contemporaine avec vue sur l’Hudson et… de génitrice de leurs enfants. Comme pour se prouver à elle-même qu’elle est bel(le) et bien en vie, la jeune femme va développer un pica, maladie qui la pousse à avaler toutes sortes d’objets domestiques, jusqu’à la punaise, l’épingle ou la pile. Dans la seconde partie du film, qui prend une tournure insoupçonnée, Hunter spoiler: va s’émanciper de sa prison dorée et tenter d’exorciser un lourd secret qu’elle traînait depuis sa naissance.
    Parfois un peu trop simpliste dans sa description des rapports entre les différents personnages, Swallow n’en est pas moins un film à l’atmosphère singulière, qui délivre un message toujours utile sur le processus d’aliénation des femmes dans certains foyers d’apparence modèle.
    Jean-Jacques FERNANDEZ
    Jean-Jacques FERNANDEZ

    22 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2020
    Un sujet inédit pour moi au cinéma traité avec beaucoup de justesse. Une réalisation pleine de finesse et pertinente jusqu'au dernier plan du générique de fin.J' y retrouve certaines empreintes du cinéma ibérique. L'actrice principale (Haley Bennett) incarne parfaitement son personnage , troublante , fascinante et touchante à la fois , on se sent complètement immergé dans son histoire. Et le réalisateur américain (Carlo Mirabella-Davis) nous capte de bout en bout pour nous emmener là où il le souhaitait. Un film à voir sans hésiter.
    Ufuk K
    Ufuk K

    466 abonnés 1 399 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2020
    " swallow" présente l'an dernier au festival de deauville est un film américain indépendant original. En effet avant d'avoir assisté à cette projection, je ne connaissais pas ce trouble alimentaire du comportement le pica. Nous allons suivre l'histoire d'une femme ( Hayley Bennett) qui a développé ce trouble alimentaire dans une histoire mystérieuse parfois captivante dommage que l'ensemble soit parfois flou et brouillon.
    mat niro
    mat niro

    295 abonnés 1 721 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2020
    Que ce film est dur à visionner devant cette souffrance de l'héroïne. Celle-ci souffre du Pica, une maladie que j'ai découverte et qui consiste à ingérer divers objets. Autant le dire, cela donne des scènes très dures à "digérer" , surtout devant la dégradation de l'état psychologique d'Hunter ( Haley Bennet). Et pourtant, ce "Swallow" est porté par le jeu d'une actrice magnifique, spoiler: et l'on a envie de la consoler devant la goujaterie de son mari et l'omniprésence de ses beaux-parents
    . Un film très original mais assez déstabilisant. A voir quand même!
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    46 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 janvier 2020
    Vu et avis le 20200128

    Bien fait, intelligent et intéressant.


    J avais remarqué ce film et ne pensais pas aller le voir. Il y a 20 ans de cela, je pouvais regarder des films durs sans apprehension (dans ma peau, under the skin, ...), maintenant, il y a tellement de choix de film que j évite un certains nombre de sujet de film. J au vu swallow par hasard, sur un coup de tête par rapport au rose de l affiche, sans réaliser quel film c est.

    C est une tres bonne surprise. Oui, le film a une certaine âpreté du fait de son sujet (pica), mais le film évolue sur de nombreux thèmes et est bien plus digeste que je ne le craignais. J ai eu l heureuse surprise de constater que le film ne surfe que peu sur la technique on montre des choses étranges pour faire comprendre que le personnage est étrange, fait des choses étranges.


    J ai l impression que souvent les films nous disent en gros : pour vous expliquer quelque chose qui semble étrange, je vous montre cette chose et vous comprendrez son étrangeté en constatant que vous ne la comprenez pas. Ici, Pica est montré par son aspect obsessionnel et impulsif plus que par le fait que c est anormal de faire cela. D ailleurs, le fait que Hunter soit capable d expliquer les sensations qu elle éprouve, le gout des objets, montre bien que le film s intéresse plus a son sens pour Hunter que l aspect étonnant pour nous spectateur qui n avons pas cette experience.

    Le fait que le film insiste plus sur l aspect irrepressible de pica n est surement pas flagrant pour la plupart des spectateurs. C est regrettable car c est à ce moment là que le film fait preuve d une maitrise exceptionnelle par de superbes jeux de regard vers l objet à ingérer, par la fascination de l idée "qu est ce que cela ferait si je l avale ?".

    Assez longtemps, j ai cru que le film cherchait a illustrer le besoin d insérer de l imperfection dans la perfection. Que le film cherchait le "kintsugi". Que la vie de hunter était trop réglée pour elle et qu elle avait besoin d y insérer un espace qui lui est propre pour pouvoir y vivre. Le film propose une interpretation bien plus psychologisante. Elle m a beaucoup intéressé, probablement avec la surprise et du fait que je n y aurais probablement pas pensé même avec du temps. Mais du coup, je trouve que le film insiste un tout petit peu trop sur le psychologique. L infirmier sous le lit qui parle de sécurité comme par hasard, ou erwin qui est capable d expliquer ce que ressent hunter alors qu il parle de son cas et réussit probablement a exorciser pica de hunter en l expliquant . On se sent special, on est soi, on decide, ...

    Je tiens a insister sur le fait que le film montre très bien que Hunter est intelligente et sensible. Tout au long du film, Hunter perçois le dérèglement de sa vie alors que les autres ne s en doutent meme pas, on la voit tiquer souvent aux maladresses des autres et comme ils ne s en aperçoivent pas, qu ils n ont pas de consideration pour elle, elle accumule les deceptions, cela la mine et l enferme dans son univers intérieur.

    Dommage que le film donne finalement une explication un peu trop simpliste au final de ce qu il raconte. Ce qu elle raconte au psychologue est la clé de tout, elle dit que cela n a pas d importance mais comme par hasard, a partir du moment ou elle le dit, le film s évertue a montrer que tout s explique a cette aulne. La fin est un poil trop simpliste mais cela a l avantage néanmoins de dire que des choses apparemment complexes peuvent parfois être bien plus simples qu elles ne paraissent.
    Ana B.
    Ana B.

    29 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juillet 2020
    Hunter est une jeune femme qui a "tout" pour être heureuse, étant mariée à un riche jeune homme bientôt à la tête de l'entreprise familiale florissante, une chance pour elle qui auparavant n'était que " vendeuse" selon les paroles de la mère de ce dernier.
    Dès le début le film plante le décor en nous exposant la vie extérieurement favorisée de cette jeune femme qui pourtant ressemble plus à un cauchemar vide de sens ou elle se voit peu à peu démunie de tout ce qui peut la définir, l'épanouir, la libérer.
    Seule, noyée dans son temps libre, à errer dans sa cage dorée Hunter se perd elle même et tente de se retrouver.
    En tant que spectateur on ne peut qu'être déconcerté mais aussi profondément touché par les actions de cette jeune femme qui tente désespérément de retrouver un possible contrôle sur elle même, sur sa vie et cela même à travers de choses qui peuvent lui être fatales.
    Un film qui est vraiment original de par son sujet, beau de par sa photographie, sa profondeur et qui met en lumière des préoccupations récurrentes de notre société sous un angle assez inédit.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    110 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2020
    Étrange film sur l'émancipation.
    L'ambiance y est stylisée et surréaliste mais s'incarne peu à peu au grès de la dérive de son personnage .
    Un film original, souvent dérangeant mais réussi.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    149 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2020
    Ce premier film intrigue, met mal à l'aise puis déçoit. Notre héroïne Hitchcockienne vit dans une Amérique contemporaine mais dont la place laissée à la femme semble bloquée dans les années 50. C'est la maitresse d'une maison sortie d'un magazine de déco et son seul rôle sera de pondre le futur héritier de l'empire industriel familiale. Le tout en fermant soigneusement sa bouche. Ou pas puisque celle-ci se transforme vite en réceptacle de toutes les névroses. Malsain, d'une froideur clinique absolue dans son explosion des codes de la famille bourgeoise, le film devient moins percutant lorsque la prison dorée éclate et se termine de façon convenue, même un peu simpliste psychologiquement. Cependant Halley Benett est exceptionnelle et le réalisateur très prometteur.
    Hervé L
    Hervé L

    59 abonnés 602 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2020
    Un film étrange sur une femme qui s ennuie avec un homme riche et qui développe le syndrome de Pica qu elle finira par traiter. Une très belle performance de l actrice tient le film jusqu au bout
    AZZZO
    AZZZO

    268 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2020
    C'est le genre de film qu'on ne raconte pas. Il est préférable de laisser le spectateur curieux se laisser entraîner dans le labyrinthe psychologique de la jeune Hunter. Car la force de ce film est de suivre le quotidien ennuyeux de cette jeune épouse pour s'imprégner doucement de sa souffrance et d'en chercher le ressort. C'est le genre d'oeuvre où chaque plan, chaque son, chaque lumière est pensé. L'esthétique est aussi intelligente et délicate que le propos. Une réussite.
    Choupi C.
    Choupi C.

    18 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2020
    Sujet délicat et méconnu très bien traité et notamment belle description des souffrances intérieures de cette jeune femme souffrant de ce mal psychiatrique grave et de ses luttes personnelles permanentes ...
    leotain
    leotain

    5 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2020
    SWALLOW est premier long-métrage original et ambitieux. Quelque part entre le body horror et le thriller psychologique avec une esthétique qui lui est propre, sixties et coloré, SWALLOW surprend son spectateur par ses touches d'humour bien dosées. Haley Bennett est absolument parfaite en femme au foyer désespérée qui reprend le contrôle de sa vie.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top