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    A double tour
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    Dora M.
    Dora M.

    45 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2020
    Tout commence par des images d’une maison dans laquelle une femme a semble-t-il été assassinée. Puis, le film fait un retour en arrière pour présenter les personnages de l’histoire en l’occurrence la famille Marcoux, bourgeois vivant dans le sud de la France. Le père, Henri, a une liaison avec une artiste, Leda. Sa femme, Thérèse, est au courant et vit mal la situation d’autant qu’Henri a prévu de quitter le domicile conjugal pour vivre avec sa maîtresse. La fille Marcoux, Elisabeth, est fiancée à un jeune homme excentrique, Laszlo, qui n’est pas du goût de sa mère et de son frère, Richard, tous deux très proches.
    La première partie du film décrit les moments avant le drame, l’occasion de se pencher sur les caractères et comportements des différents personnages. Cela permet de bien cerner les personnalités. C’est aussi l’occasion d’assister à des dialogues intéressants, parfois intenses (je pense par exemple à la scène de la dispute entre les époux Marcoux). C’est l’occasion également de faire la connaissance du personnage de Laszlo, interprété par Jean-Paul Belmondo, il occupe l’écran dès qu’il est à l’image. Certes, il a un personnage extravagant, qu’on entend et qu’on voit, mais il a beaucoup de charisme, déjà, malgré tout. C’est un plaisir de le voir. Son opposition au personnage de la mère, bourgeoise pour qui le plus important est l’image qu’on renvoie à la société, très à cheval sur la politesse et le savoir vivre, est très amusante.
    La deuxième partie présente les moments après le meurtre et devient un film policier avec enquête, mobile, soupçons… C’est plus classique mais on reste en haleine car, les personnalités des personnages ayant été creusées dans la première partie, on est curieux d’avoir le fin mot de l’histoire (même s’il manque un peu de surprise).
    J’ai en tout cas passé un agréable moment.
    pierrre s.
    pierrre s.

    348 abonnés 3 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2014
    La mise en scène est d'une grande qualité et les actions s'enchainement parfaitement. Les acteurs sont plutôt convaincants, le mari surtout, mais autrement, le film en lui-même et son histoire n'ont rien d'exceptionnels.
    vivaBFG
    vivaBFG

    10 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juillet 2020
    Un pur drame: Rien d'autre! Cela aurait pu se transformer en enquête policière, mais le réalisateur n'en a pas décidé ainsi.
    On se cantonnera donc à cela. C'est donc une histoire simple et dramatique.
    A réserver aux adeptes de ce genre de film
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 octobre 2011
    La mise en scene est merdique, le scénario a été écrit avec du papier toilette, les acteurs sont tous mauvais (mème Belmondo !). Vraiment de la merde.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    13 abonnés 1 363 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2023
    Par sa modernité de ton et d'interprétation (et parce qu'il est en couleur), ce récit chabrolien de turpitudes bourgeoises tranche, à son avantage, avec les drames bourgeois d'une autre école (celle de la "qualité française"). Claude Chabrol ne réalise pas ici un chef-d'oeuvre de la Nouvelle vague mais son ironie et son audace dans les portraits, la force et l'âpreté de certaines séquences, concourent pour faire d'"A double tour" un drame satirique détonnant.
    L'action se passe pour l'essentiel dans une maison bourgeoise. Le père de famille, le notable Marcoux, vit une passion désormais sans partage avec Léda, une jeune voisine étrangère; le fils lorgne sur la bonne et la fille s'est entiché d'un aventurier a priori frivole (Belmondo, déjà désinvolte et talentueux); tandis que la pathétique maîtresse de maison (excellente Madeleine Robinson) tente à tout prix de sauver les apparences. Elle personnalise, d'une certaine façon, la bourgeoisie de province comme la voit et la verra toujours Chabrol, soucieuse de respectabilité et des convenances, enfermant sa famille dans le conformisme social et moral de sa classe.
    Le drame à venir spoiler: -le meurtre de
    Léda qui incarne, elle, par sa liberté et sa séduction, un contre-modèle de la bourgeoisie- stigmatisera les frustrations du bourgeois et les choix plus ou moins légitimes que chacun fait pour échapper aux obligations de son milieu. Avec au passage cette scène superbe, d'une rare violence morale où spoiler: l'époux déverse en des qualificatifs haineux tout son mépris et son désamour au visage de sa femme
    .
    La résolution de l'intrigue et spoiler: la découverte de l'assassin de Léda
    comptent manifestement moins que la démonstration satirique de Chabrol que d'aucuns trouveront caricaturale mais dont les autres appécieront les métaphores intelligentes, la nouveauté et sa parfaite et précise mise en scène.
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