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52 abonnés
437 critiques
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3,5
Publiée le 17 février 2020
Un film très bien réalisé, esthétique. Une histoire d'amour et frustration, pour des amants il manquait un peu de passion à mon goût sinon ça se regarde.
Véritable touche à tour, Cécile Sciamma est l'un des profils les plus intéressants du cinéma français actuel, pouvant passer du scénario de "Ma vie de courgette" à des longs métrages plus intimistes. Pour ce quatrième long-métrage, la réalisatrice retrouve Adèle Haenel, onze ans après " Naissance des pieuvres". Le film rejoint d'emblée une galerie d'autres ayant exploré le thème du mystère de la peinture et sa capacité de fascination. Sciamma le démontre bien dans sa mise en scène qui consiste en une succession de plans évoquant la plupart du temps des tableaux. La cinéaste orchestre une rencontre maîtrisée faite de silences, de non dits et de regards en biais. Le film bénéficie surtout de deux interprètes formidables et d'une justesse remarquable. Sans elles à n'en pas douter, le film aurait perdu de sa superbe.
Sujet du film intéressant, les lieux et décors beaux, les actrices superbes. Tout semble réuni pour faire un bon film. Pourtant, le résultat final est décevant. Tout est plat et ennuyeux.
Un film très beau et très bien tourné avec un goût pour l'esthétique qui colle avec le fil rouge du film : la peinture. Tout est dans la sensibilité, les regards, les gestes. On est pris dans l'intrigue sentimentale menée de main de maître par les 2 actrices principales. Un excellent film à voir absolument !
Un film plutôt ennuyeux avec beaucoup de longueurs et peu de surprises. L'image a un aspect est très numérique, en particulier de jour en extérieur, ce qui m'a empêché de me projeter dans le passé. En intérieur certains plans sont plus réussis mais, à force de vouloir imprimer à toute force une esthétique picturale, ça a finit par me lasser profondément. Pour ne rien arranger, je n'ai pas compris les éloges pour Adèle Haenel : elle plombe le film par son jeu qui me semble totalement faux. Au final un beau gachit de scénario et une perte de temps.
Si vous voulez quand voir ce film, évitez de regarder la bande annonce qui dévoile 80% du film.
Romance très bien réalisé et écrite par Céline Sciamma qui encore une fois prouve qu'elle est talentueuse. Au niveau de l'interprétation rien à redire, les deux actrices sont parfaites.
Sublime. La beauté des actrices et la finesse des plans de ce film m'ont captivée. La fin m'a fait pleurer. Magnifiques costumes, musique, décors, couleurs. Une réelle peinture qui m'a transportée ces deux heures de temps. Une très belle oeuvre, très douce à visionner, qui se regarde dans un souffle.
Après Bande de filles, Céline Sciamma traite un univers totalement différent avec Portrait de la jeune fille en feu puisque celui-ci nous plonge dans l’aristocratie du XVIIIème siècle. La réalisatrice nous décrit donc une manière de vivre en total décalage avec le monde d’aujourd’hui, ce qui présente donc un aspect intéressant pour le spectateur notamment en ce qui concerne les relations entre les deux actrices principales (Noémie Merlant et Adèle Haenel, toutes deux splendides) et les relations familiales de cette classe à cette époque (notamment sur le sujet du mariage). Bénéficiant également d’une belle maîtrise de la mise en scène, Portrait de la jeune fille en feu peut donc se targuer d’un Prix du scénario au Festival de Cannes 2019 qui récompense surtout un sujet dans l’air du temps qui apparaît assez tard dans l’histoire. Une belle œuvre qui rebutera toutefois le spectateur réfractaire au film d’auteur à la française.
Un véritable chef -d'oeuvre. Le génie de Sciamma dans le scénario, la mise en scène, les intentions. Une caméra qui sait filmer les femmes et leur réalité. spoiler: La nudité, les corps, les menstruations, l'avortement artisanal, les codes , ... et une très grande finesse dans le regard porté sur les protagonistes et leur évolution.
Immense déception, par une réalisation engagée mais bien trop molle, Céline Sciamma signe un film trop long. En recherche constante de symbolique, d'idéo, et une performance très moyennes des actrices. Un film très bien reçu, sur lequel j'avais beaucoup d'attente mais sur lequel j'en ressors juste déçu, par son scénario, sa réalisation, par tout. C'est un film pour les passionnés de cinéma et touchés par le sujet.
Scénario sans surprises. Dialogues à deux à l'heure. Les actrices font le taf. Personnages finalement assez creux. Réalisation sobre et sympathique. Photo acceptable.
Je ne comprends pas un tel engouement pour ce film, et, ces récompenses....prix du meilleur scénario à Cannes ? D'un côté je suis contente pour Céline Sciamma et ses actrices, de l'autre, le film m'a usé. Le placement de l'intrigue est menée avec soin, l'attente de l'intervention du personnage d'Eloise est bien maîtrisée, (spoiler: L'arrivée de la servante avec la robe ) mais ce mystère s'effrite assez vite. La passion qui naît entre les deux m'a semblé très artificielle. Je n'y ait pas cru, les actrices ne sont pas si justes et be maitrisent pas vraiment le film d'époque. Je respecte ces actrices, mais le choix de casting ne me convainc pas dans cette proposition-là. Au début, j'étais assez admirative de la douceur de ce film, mais au bout d'une heure, j'ai trouvé qu'il manquait de mordant et la passion entre les deux m'a ennuyée. spoiler: En effet, rien n'entrave vraiment leur romance, elles acceptent très aisément leur séparation et il s'avère qu'Eloise accepte d'être peinte, tout passe vite dans l'histoire, mais pas pour le spectateur. Il y a des scènes bien filmées, qui se veulent marquantes et d'autres qui ne paraissent pas indispensable. Le chant des femmes essaie de nous envoyer, la lecture du livre nous sert à comprendre la nature de la passion des deux femmes mais ça ne fait qu'ettofer verbalement un film déjà trop long.
Vers la fin du XVIIIème siècle, sur une île bretonne aux décors radieux, une peintre dénommée Marianne (Noémie Merlant) est chargée de peindre Héloïse, fraîchement débarquée au coeur du château familial après son départ du couvent. Celle-ci refuse dans une premier temps de se voir modèle pour la jeune artiste, jusqu'à ce que le départ de son père temporairement fasse de cette dernière sa dame de compagnie... Pendant féminin de Xavier Dolan, Céline Sciamma livre un troisième film en tant que réalisatrice portant, sans surprise, sur l'un des thèmes phares de celle-ci... spoiler: la relation lesbienne impromptue entre deux femmes réunies par la profession artistique, en l'occurrence, picturale. Son "Portrait de la jeune fille en feu" est une nouvelle romance jolie et sincère prenant place dans des paysages de rêve, au service d'une esthétique de fond éblouissante du XVIIIème siècle. La cinéaste transpose ainsi ses figures de styles filmiques établies dans l'envoûtant "Naissance des pieuvres" (2007) et le troublant "Tomboy" (2011) par le biais d'images de type campagnard et loin du quotidien des héroïnes des deux premiers films. On se laisse charmer dès les premières minutes par le film grâce à cette plage somptueuse sur laquelle l'histoire prend place, respirant fort l'influence Campionienne avec "La Leçon de piano" (1993). La suite n'en est pas moins objet d'instigateurs multiples, notamment, ce qui saute aux yeux, "La Jeune Fille à la perle" (2003) de Peter Webber ; puis, ce qui se dévoile plus progressivement, "La Vie d'Adèle" (2013) de Kechiche pour les raisons formulées précédemment. Plus le film progresse, plus le titre de "Portrait de la jeune fille en feu" se révèle éloquent. Dans un premier temps, il ne fait écho qu'à cette affiche ambiguë mariant très explicitement l'art et l'affliction. A partir d'une très belle mais obscure scène de nuit, autour du feu, nous concevons l'analogie sous-jacente et sensible entre les maux du feu et les maux d'amour (de flamme). Sciamma tisse de fil en aiguille sa toile en la concluant par... spoiler: ...un déchirement de ses personnages féminins en quête de liberté, contraint de retourner par fait à leur quotidien monotone... ...ponctuée de séquences souvent très lentes et guère soutenue par la musique. Au contraire, celle-ci ne retentit qu'au cours de la dernière minute pour offrir un effet de réminiscence aux deux héroïnes. Si le scénario n'évite pas les clichés et s'enlise un peu trop, momentanément, dans les effets de mise en scène théoriques sans de réponse formelle, on ne peut qu'être admiratif par la manière avec laquelle Sciamma peint avec virtuosité ces variations émotionnelles. Le résultat est à la fois naturel et rigoureusement étudié. Chaque plan évoque l'art pictural dans sa disposition, dans son échelle. Jamais un mouvement superflu ou maladroit, les expressions faciales sont captée à fleur de peau et rien n'est exagéré. "Portrait de la jeune fille en feu" se propulse finalement comme un lance-flammes vers nos coeurs, en témoigne sa dernière partie élégamment conclue par les prestations délicates de Luàna Bajrami et Valeria Golino, chacune ajoutant encore plus de beauté à cette peinture sociale plaisante et esthétiquement aboutie.
Adele Haenel sauve le film. Elle est comme toujours fabuleuse. le scenario est interessant, mais la mise en scéne est faible, dialogue inconsistant. bref je m'attendais à un chef d'oeuvre, alors que le film est insipide. Très beau paysage aussi. Adêle mérite de rencontrer de bon metteur en scène....