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Un visiteur
2,0
Publiée le 9 décembre 2019
Si vous voulez voir un film en costume avec de bonnes actrices, de bons dialogues, un bon scénario allez voir "La favorite" si vous voulez l'inverse allez voir cette petite chose pas très subtile.
Céline Sciamma s'empare de son crayon pour faire vivre deux portraits féminins enflammés. Avec cette esthétique impeccable et ce paysage breton rappelant les côtes irlandaises, elle filme deux corps qui se rencontre et se désir au fil des minutes. L'éclosion de cette histoire d'amour est très agréable à regarder, tant la pudeur et l'authenticité des dialogues en font un film sur l'amour incontrôlé, d'un simple regard sur l'autre pouvant tout bouleverser. Bien plus que la connotation homosexuelle du film, il y a cette amour pour la peinture conjugué à l'éclosion d'une Noémie Merlant en tout point séduisante, qui ne peu que chavirer à la virilité féminine d'Adèle Haenel. Gracieux, super bien ficelé (un peu trop), c'est un récit qui relève simplement du beau.
Certes, de belles images et un cadre plutôt romantique, mais que c'est long et ennuyeux, les actrices principales monopolisant l'écran puisqu'il n'y a très peu de personnages et carrément aucun rôle masculin sauf à la fin du film où enfin pour les besoins de scènes publiques des figurants prennent place... En plus le coté très épuré du film, l'absence délibérée de musique d'ambiance et aussi l'interprétation assez neutre voire légèrement théâtrale m'ont également un peu gêné, donc que reste t'il? Et bien pour cela il faut aller voir toutes ces critiques plutôt dithyrambiques que se soit côté spectateurs ou côté presse, et sans doute éprouver une grande passion pour la peinture...
Histoire très prenante! Les deux actrices principales sont très impliquées et l'évolution de leur relation tient en haleine pendant tout le film! Un beau film féministe
« Portrait de la jeune fille en feu » de Céline Sciamma est l’histoire de Marianne, peintre qui doit réaliser le portrait d’une jeune fille qui s’apprête à sa marier contre son gré et refuse donc de poser. Marianne devra donc la peindre sans que la jeune fille, Héloise, ne s’en rende compte. Après des films comme « Naissance des pieuvres », « Tomboy » ou « Bandes de filles », Céline Sciamma se tourne vers la fin de l’adolescence et l’entrée vers le monde adulte de 2 femmes. L’une indépendante, artiste, cultivée et l’autre sortant du couvent, curieuse de découverte mais promise à un mariage qui ne l’intéresse pas. Deux tempéraments différents qui se font face et se répondent, se toisent et s’apprivoisent avant de succomber au charme et à l’attirance qu’elles éprouvent l’une pour l’autre. Relecture du mythe d’Orphée, brillamment écrit et mis en scène par une réalisatrice dont le niveau dépasse de loin la majorité de la production hexagonale, « Portrait de la jeune fille en feu » captive, envoûte et trouble avant de nous laisser pantois sur l’air des Quatre Saisons de Vivaldi.
C'est pénible. Pas intéressant. Ca tourne en rond. Les actrices sont pénibles. Et on est frappé par l'absence d'hommes dans ce film qui laisse croire que 98% de la population est féminine.
Autant une histoire d’amour qu’un portrait de la condition de la femme à la fin du XVIIIè siècle, et par extension du regard qu’on lui porte en tant qu’image plutôt que femme. Bien mis en scène, avec de belles images et une prestation convaincante de Noémie Merlant, mais on peut regretter que l'émotion ne surgisse vraiment que dans le très beau dernier plan. Voir mon analyse complète sur Newstrum : https://newstrum.wordpress.com/2019/10/05/portrait-de-la-jeune-fille-en-feu-de-celine-sciamma-fugere-non-possum/
Céline Sciamma réinvente les codes du film d’époque en nous embarquant dans une histoire d’amour entre deux jeunes femmes, dans la petite noblesse bretonne du XVIIIème siècle. Ultra-travaillés, ses plans, ses décors, sa lumière évoquent les tableaux des maîtres hollandais et constituent un plaisir visuel de chaque instant. Réflexion sur le souvenir et l’image à une époque où le roman mythologique excitait l’imaginaire adolescente autant qu’une émission de Cyril Hanouna aujourd’hui, en miroir d’une période actuelle d’omniprésence des écrans, cette cruelle description d’un amour impossible assume son rythme lent. La séquence centrale, qui donne son titre au film, est magistrale et envoûtante.
Malgré quelques lenteurs, un très joli film tout en délicatesse, sur l'art, la relation peintre-modèle, le regard. Ne cherchez pas les hommes, ils n'y sont pas (ou seulement dans la salle).
Film aux belles couleurs et images, film de femmes ou tous les personnages et rôles sont intéressants y compris la jeune servante, film difficile comme tous les films qui reprennent la création en peinture comme sujet. Des longueurs comme tout film de 2 heures qui n'est pas un film d'action. Musique et chant aussi remarquable. De l'émotion mais surtout dans les scènes finales.
Marianne (Noémie Merlant), peintre ayant repris l’atelier de son père, est chargée par une comtesse de réaliser le portrait de sa fille Héloïse (Adèle Haenel). Mais ce tableau scellera un mariage que la jeune femme ne désire pas ; Marianne doit donc le réaliser en secret, se faisant passer pour une simple demoiselle de compagnie. Commence entre les deux femmes un jeu de regard, qui les conduit peu à peu à nouer une relation particulière. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/09/22/portrait-de-la-jeune-fille-en-feu/)
C'est un film dont la première partie est réussie, très esthétique, notamment grâce à Noémie Merlant. La deuxième partie me semble vraiment moins pertinente : la réalisatrice insiste un peu lourdement sur sa lecture du mythe d'Orphée. Cette interprétation n'est pas inintéressante mais souffre à mon avis d'anachronisme. C'est vraiment ne pas comprendre la tragédie grecque que de faire d'Orphée une personne qui choisit son geste de se retourner - le geste poétique selon Céline Sciamma. Et c'est une fois de plus la lecture contemporaine, contemporain trop contemporain, vision largement illusoire, et surtout dangereuse (on voit les dégâts de l'individualisme dans nos sociétés) d'un individu tout puissant qui choisit tout. Par ailleurs, même si le film décrit bien la condition de la femme au 18ème siècle, l'histoire d'amour me semble un peu artificiel : je ne suis pas entré dans cette histoire (à vrai dire oui dans la première heure du film, mais non dans la deuxième heure). Cette passion entre deux femmes me semble vraiment moins intéressante que celle décrite par Balagov dans son grand film : une grande fille.
Très mauvais oui et très choqué aussi de voir tous ces commentaires élogieux... on s'ennuie ferme et on peut noter quelque chose d'assez objectif : le film s'intéresse à une peintre... qui peint des croûtes, qui n'a aucun talent. C'est moche, mais moche, super-moche!!! Rien que ça mérite un retournage complet... c'est pas mal joué, y'a une ambiance froide et glaciale, comme ça, pour passer le temps, mais bon... bof bof bof, pauve cinéma français
Prix du scénario à Cannes. Tout est dit. Tout est là. C'est trop écrit, rigide, guindé, corseté et finalement assez académique. Un projet approuvé, remâché, essoré, javellisé par toutes les commissions ignares du CNC. Le sujet demeure assez beau mais il est filmé sans envergure, sans feu, sans passion par une réalisatrice lessivée qui n'est ici qu'une Jane Campion du pauvre et ne parvient pas à dire grand chose de neuf sur l'homosexualité féminine. Adèle Haenel n'est pas très convaincante non plus, son personnage finit par lasser puis par agacer.