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    Portrait de la jeune fille en feu
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    4,0
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    366 critiques spectateurs

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    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    546 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2019
    Voici un film rare et je pourrais dire rarissime par son triple propos : documentaire sur l’époque, instructif sur la conception des portraits et révélateur sur une passion naissante entre deux jeunes femmes. La mise en scène est belle, bien qu’esthétisante par moments, la musique parfois envahissante mais significative et les hommes indifférents ou totalement absents bien que responsables des comportements féminins de la fin du dix-huitième siècle. Le film se décompose en deux parties bien distinctes, la première tant que la mère est présente et la deuxième lors de son absence. Sur le plan personnel je n’ai pu ressentir la moindre émotion tant je me suis senti étranger à l’histoire d’amour et j’ai été consterné de la référence au mythe d’Orphée et d’Eurydice…Transformer cette horrible morale crée pour faire peur à ceux qui désobéissent en un choix délibéré entre les souvenirs et les regrets…IL faut oser.
    Adrien J.
    Adrien J.

    49 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2019
    Céline Sciamma nous offre un film d'une rare modernité, sur la naissance du désir et la beauté du souvenir. Son long-métrage est caractérisé par un travail sur la retenue, qui permet d'instaurer une tension érotique et sexuelle des plus étouffante. C'est un film sur l’éclosion de l’amour entre deux femmes, qui n'ont pas le droit de s'aimer, de part leur condition : ce sont des femmes.
    L'oeuvre de Céline Sciamma est subtilement féministe et visuellement époustouflante. La superbe composition des cadres met en valeur les corps par un jeu de couleurs dans l’espace. La photographie et l'esthétique sont maitrisées. La réalisatrice fabrique des images éternelles, construites comme de véritables tableaux de maître.
    C'est un film pictural, mais littéraire aussi. En effet, le métrage connait un style très théâtral et littéraire, notamment dans ses dialogues, qui ne donnent pas l'impression d'être naturels ou spontanés. Bien entendu cette démarche est voulue par la réalisatrice mais cet aspect peut diviser.
    Le long-métrage est touchant, érotique, mais semble être timide...ou trop sage. La passion est là, ces femmes sont en feu, mais l'amour sexuel des corps manque à l'appel.

    N'en reste pas moins un film beau, dans le fond comme dans la forme qui fait du bien au cinéma français.
    docteur m
    docteur m

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 octobre 2019
    vraiment sans intérêt sauf peut-être les belles plages bretonnes et le bruit des vagues plus intense que l'intrigue du film, s'il y en a une.
    Choupi C.
    Choupi C.

    20 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2019
    Actrices splendides et jouant remarquablement bien.
    Par contre film globalement assez lent avec une intrigue au final bien classique..
    Christophe Le Crom
    Christophe Le Crom

    29 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    Très romantique, ultra exigeant, un film d'actrice où l'épatante Noémie Merlant porte l'incandescence. Ce film est un tableau du XVIIIème!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    Ce qui transparaissait dans les premiers films de Céline Sciamma touche ici un lumineux aboutissement. A travers sa caméra, tout est magnifié dans un jeu d’ombres, de couleurs et de lumières : le mouvement des corps, l’hésitation d’un sourire, le trouble sur un visage, l’éclat d’un regard. « Portrait de la jeune fille en feu » nous entraîne comme à l’intérieur même d’un tableau vivant, dont la beauté picturale saisissante sublime les sentiments, les regards et les corps. Porté par Adèle Haenel et Noémie Merlant, magnifiques d’intensité et de justesse, le film saisit à merveille la naissance du désir amoureux dans toute ses nuances de passion et de douceur, et sa montée en puissance, à l’image du film lui-même, en une communion intellectuelle et sensuelle. Il est aussi un vibrant hommage aux femmes, à la douceur et la force de la sororité qui se noue autour d’une condition féminine partagée, à la lutte pour, le temps d’une étreinte ou d’une peinture nocturne, d’une évasion musicale ou d’une baignade dans les eaux glacées de l’océan, échapper au destin que d’autres nous imposent et vivre pleinement. « Ne regrettez rien : souvenez-vous ! » : de la danse du pinceau sur la toile au chant envoûtant de femmes qui résonne a capella, des dessins esquissés au fusain à la lecture du mythe d’Orphée, Céline Sciamma entremêle les arts pour nous parler d’amour et de colère, de solitude et de liberté, et de la beauté de la poésie qui fait revivre le souvenir. Et c’est un régal !
    ythier
    ythier

    7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2019
    Film très touchant et juste. Volontairement lent (et c'est tant mieux). Pas énormément de dialogues, et cela n'est en rien dérangeant. La relation entre le peintre et le modèle est extrêmement bien filmée. Les 2 actrices principales jouent impeccablement. Le scénario tient sur une page, mais c'est sans compter la richesse des images, de la gestuelle des actrices. Super travail et cela laisse augurer une belle carrière pour elles deux. Je n'y suis pas allé pour voir une banale histoire entre lesbiennes: là, c'est la finesse des sentiments qui est admirablement perçue. Le seul point qui m'a paru étonnant est l'intégration des événements autour de la relation peintre/modèle: cela arrive sans explications, avec un montage brut. La réalisatrice l'a fait sûrement pour que le spectateur se concentre sur la relation des actrices. Cela aurait, peut-être mérité des meilleures transitions. Mais le résultat est là: une oeuvre brute, sans artifices, captivante et émouvante.
    Shahinaz A
    Shahinaz A

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    Un film magnifique, extraordinaire, très beau et très féministe, il faut le regarder plusieurs fois pour profiter de toute sa beauté.
    Jaglion
    Jaglion

    2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 octobre 2019
    J'ai beaucoup aimé ce film.
    D'abord, il y a un gros travail de photographie avec des plans magnifiques, immersif. Un très bon jeu d'actrices. Enfin, un scénario simple mais non sans subtilité, charmant mais pas mièvre, qui fonctionne parfaitement.
    Et dans tout ça, un regard intéressant sur la vie de cette époque. Le tout est bien rendu, en particulier la dimension artistique de l'histoire. La fin est très émouvante.
    C'est finalement un film sans prétention, très bien tourné, qui raconte une romance, humaine, vraie.
    Ce retour au simple et à l'authentique, à notre époque, m'a fait le plus grand bien. Merci !
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    153 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2019
    Un film admirable ! Le dépouillement des décors, l'absence de musique, la précision des dialogues, le jeu des trois comédiennes font de Portrait de la jeune fille en feu un film admirable. La première heure relève du pur chef-d’œuvre. La réflexion sur le portrait, le visage, le regard y est d'une grande puissance. Certes, le scénario perd légèrement en dynamique dans la seconde partie, mais bien des scènes restent mémorables et la double fin est pleinement réussie. Comme souvent dans les bons films, la réussite tient au génie d'un personnage secondaire, ici la bonne, inoubliable. Impossible a priori pour moi d'imaginer Adèle Haenel dans le rôle d'une aristocrate du XVIIIe siècle ; je l'associe encore trop à la tendre brute des Combattants. Mais je m'avoue vaincu : elle est juste tout le temps, quoi qu'on lui demande, et sait changer de registre trois fois en un plan de deux minutes. Voilà une très très grande actrice ! J'y retourne dès que possible !
    Camille P.
    Camille P.

    19 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2019
    J’avais hâte de voir ce film qui a reçu le prix du scénario à Cannes et eu de très bonnes critiques par ailleurs.
    Et ce fut une grande déception …
    L’histoire se passe au 18ème siècle. Une jeune femme peintre est chargée de faire le portrait d’Héloïse, qui vient de sortir du couvent.
    Cependant, Héloïse ne veut pas poser pour ce portrait car elle sait que sa mère utilisera cette peinture pour arranger son mariage avec un milanais qu’elle ne connaît pas.
    Héloïse aurait en effet préféré rester au couvent, où la lecture et l’égalité entre toutes est un monde parfait selon elle.
    La peintre va donc devoir passer beaucoup de temps avec Héloïse pour l’observer, la peindre à son insu, l’apprivoiser spoiler: et finalement la séduire.
    Alors certes, la simplicité des décors et des costumes, les ambiances très naturelles, les couleurs dominantes que sont le bleu, le blanc, le vert ainsi que le dépouillement du film donnent un rendu très esthétique.
    De même, les thèmes tels que le mariage arrangé des jeunes filles de cette époque, spoiler: l’avortement clandestin ou les amours lesbiens sont intéressants.
    Mais d’une part, on s’ennuie pendant ce film dont le dénouement est sans surprise, et d’autre part, des aspects clés du scénario sont survolés alors qu’ils auraient mérité que l’on s’y attarde plus longtemps que sur spoiler: l’amitié amoureuse et les scènes de sexe d’Héloïse et de la peintre.
    En bref, un film décevant pour lequel je ne comprends ni l'accueil de la critique, ni le prix reçu à Cannes.
    Caroline Potier
    Caroline Potier

    5 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2019
    Sublime, 2 heures d'esthétisme, de poésie, d'élégance, de finesse, de beauté. Les actrices sont formidables.
    La scène finale est sublime.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 septembre 2019
    Tout simplement magnifique, sur tout point de vue. Un scénario brillant, un jeu d'acteur sublime, des images très belles et puissantes. Un film d'une rare intensité.
    Laurent C.
    Laurent C.

    242 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2019
    Il y a des films où l'on attend la seule scène qui deviendra un mythe dans l'histoire du cinéma. Justement, "Portrait de la jeune-fille en feu" offre en milieu de parcours une scène absolument formidable, où nos trois héroïnes se retrouvent autour d'un feu avec des femmes qui entonnent un chant totalement sidérant et envoûtant. Paradoxalement, le nouveau film de Céline Sciamma est un film à la musicalité flamboyante. Paradoxalement, car, hormis la chorale décrite plus haut et une des Quatre Saisons de Vivaldi, la musique est rare. La musicalité est surtout littéraire. L'oeuvre fait l'objet d'un soin dans les dialogues, assez proches d'un texte littéraire. La musicalité et la sensualité débordent des lèvres et des visages des trois comédiennes, à commencer Adèle Haenel qui est devenue l’égérie principale de la réalisatrice.

    "Portrait de la jeune-fille en feu" est un film sur l'art et la féminisme. L'art pictural est ici une arme qui est faite contre la norme, et les contraintes qui s'imposent aux femmes des années 1770. Mais cet art ne demeure pas au seul niveau de la narration. Il faut saluer l'extraordinaire travail qui a été accompli par la cinéaste en matière de photographie et de lumière. Le récit est filmé à l'instar d'une estampe du 18ème siècle. Le feu et la mer sont omniprésents dans tout le film, comme une ode à la fécondité et l'amour. La beauté devient l'instrument essentiel de la réalisatrice pour porter ses personnages dans l'intensité de leur amour et de leur créativité. Sciamma fuit la vulgarité. Elle transforme ce film en une toile d'émotions et de couleurs. Elle donne à ses actrices, l'opportunité d'exercer leur talent indéniable et de défendre la puissance du combat féminin.

    A cela s'ajoute un scénario d'une extrême précision. Rien n'est épargné dans le moindre des détails. Sciamma s'attache aux chiffres, aux musiques, pour mieux donner à voir la complexité et la richesse de son récit. La réalisatrice fait l'heureuse démonstration qu'elle est devenue l'une des plus importante réalisatrice française de ce début de siècle.
    Caine78
    Caine78

    6 199 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2019
    J'apprécie vraiment le cinéma de Céline Sciamma, certains films plus que d'autres, ses sujets, notamment autour de l'identité, son approche toujours personnelle et sensible en faisant sans doute la meilleure réalisatrice de sa génération. Ici, changement de registre avec une œuvre en costumes située au XVIIIème siècle, à l'approche ultra-léchée, picturale, offrant nombre de plans saisissants par leur puissance visuelle, évoquant évidemment les toiles de maîtres, accentuée par une photo lumineuse du plus bel effet. Malheureusement, hormis une introduction et une présentation des personnages assez réussies, cet esthétisme est restée vain pendant un bon moment tant nous n'étions parfois pas loin d'une logique film d'auteur pur et dur, n'ayant pas grand-chose à raconter et se complaisant presque dans une forme de pose que Sciamma sait pourtant si bien éviter habituellement, et que je craignais quelque peu lorsque j'ai pris connaissance du projet. Du coup, j'ai parfois totalement décroché de ce qui pouvait se « passer », le duo Noémie Merlant - Adèle Haenel n'étant pas à la hauteur des espérances (c'est nettement mieux dans le dernier tiers), faisant toutefois figure de génie à côté de celle, désastreuse, de Luàna Bajrami, déjà médiocre dans « Fête de famille » et aggravant ici son cas. J'avais donc beau être sensible au fait qu'un titre français soigne autant sa forme, tout en constatant cet ennui souvent inhérent à ce genre de productions, qu'adore certaines critiques qui préféreront utiliser les mots « lenteur » et surtout « contemplatif » pour justifier qu'on s'endorme devant. Et puis quelque chose se passe. La relation entre les deux femmes devient fusionnelle (la scène offrant son titre au film est magnifique), prenant alors de la hauteur à tout point de vue, que ce soit dans l'écriture spoiler: (dont ce très beau passage consacré à l'interprétation du choix d'Orphée lorsqu'il se retourne vers Eurydice)
    ou l'intensité émotionnelle, le choix du sensuel plutôt que de l'érotique s'avérant des plus judicieux, comme en témoigne cet échange spoiler: autour du livre et de la page 28
    , fort joliment réintroduit dans les dernières minutes, sans oublier la conclusion, peut-être un poil longue, mais puissante. Au fond, dans « Portrait de la jeune fille en feu », il y a presque tout ce que j'aime et n'aime pas au cinéma : un aspect intello élitiste donnant l'impression de ne s'adresser qu'à un cercle assez précis de la population d'un côté, mais aussi une vraie démarche artistique, nous racontant cette brève rencontre avec suffisamment d'ardeur pour que l'on s'y retrouve, surtout dans la deuxième heure. Alors malgré la relative déception, malgré la lassitude longuement ressentie parfois, j'apprécie le geste et que l'auteur de « Naissance des pieuvres » se soit donnée la peine, même avec inconstance, de nous raconter un amour impossible : clairement pas mon Sciamma préféré, mais un des quelques titres dignes d'intérêt offerts par l'hexagone en cette année 2019 particulièrement inquiétante.
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