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    Portrait de la jeune fille en feu
    Note moyenne
    4,0
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    Théa ARTAUD
    Théa ARTAUD

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2023
    Incroyable ! Un film presque sans hommes ! L'atmosphère est ésotérique et féministe avec une représentation claire de ce qu'était (appelé) la sorcellerie et la sororité de cette époque ! Une pépite ! J'ai adoré ! Enfin un film à la hauteur de ce XXIème siècle qui prends réellement en compte les enjeux de notre monde contemporain !
    Nisan21
    Nisan21

    7 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2023
    J'ai eu du mal à rentrer dans le film, peut-être à cause de sa froideur, son ton très premier degré, ou ses dialogues semblant venir du théâtre.
    Ce ton étrange est peut-être plutôt là pour représenter l'époque.
    Dans tous les cas, la lumière et les images sont très belles.

    Certains passages m'ont juste semblé maladroits, comme le mythe d'Eurydice et Orphée filé au cours de l'histoire, le plan prolongé à l'extrème sur les réminiscences du "cours" de musique, ou encore l'apparition presque fantômatique de la mariée.

    A noter, le seul homme présent au casting, figurants inclus, ne fait que planter 4 clous.
    C'est tout.
    Julian d.
    Julian d.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2022
    Les 5 plus belles dernières minutes d'un film possible. J'ai adoré ce film de bout en bout et il mérite largement cette note
    Papa--Ours
    Papa--Ours

    7 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2022
    Une réalisation personnelle et lumineuse de cecine Shiamma, de la femme du 18éme siècle, matérialisant une mélancolie dramatique, dont certains pourraient en avancer de l'apathie ou un certain ennui des 2h que porte se film.
    Pourtant il n'en ai rien, c'est une création partisane, mêlant une interprétation poétique que nous livre ces actrices.
    Une histoire, pour notre vie contemporaine qui peut paraitre commune, mais élevé par ca réalisatrice et ces interprètes, donc je ne n'arrive pas a cacher celle de Adèle Haenel.
    pierre durant
    pierre durant

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 septembre 2022
    D'une rare indigence (je n'ai pas réussi à mettre zéro°. Ce film est nullissime.
    Du jeu où les actrices ne savent pas être naturelles avec une diction qui n'est pas de leur époque (il y a quelque chose qui s'appelle le travail savez-vous), à l'écriture, et à la morale vraiment communautariste. Quel dommage de traiter d'un sujet qui eût pu être si intéressant avec une telle médiocrité.
    C'est bien la preuvre qu'il ne suffit pas d'être lesbienne ou de coucher avec ses actrice (ou avec sa réalisatrice) pour faire un bon film.
    Seul point positif, la photographie qui méritait son césar.
    Mais alors, tout de même, comment ce film a-t-il été nommé aux césars?
    Ah oui, sûrement parce que Céline schiama est meilleur en communication qu'en artistique: vite vite, allons dénoncer les méchants hommes, et allons inventer un concept pour obliger mon film à être vu.
    C'est à se demander presque si le scandale provoqué par Haenel avant et pendant les césars, n'a pas été crée pour justement que les gens qui confondent morale et art aille le voir.
    Je suis désolé madame schiama, mais si peut-etre vous semblez plus morale que Polanski (vous aviez des relations sexuelles avec Haenel quand elle avait 14 ou 15 ans me semble-t-il), ne vous fera pas avoir plus de talent.
    Plus d'argent sans doute. C'est peut-être ça qui vous motive. Descendre les autres pour être davantage connue, se créer une intouchabilité morale, et gagner toutes les subvention et un paquet d'argent dans votre poche...
    Cinéphile en devenir
    Cinéphile en devenir

    7 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 août 2022
    Long, si long. Ennuyant au possible, avec de long plan contemplatif certes beau mais beaucoup trop tiré en longueur.
    Le film raconte l'histoire de deux femmes, dont l'une est peintre et vient peindre le portait de l'autre qui est sur le point de se marier. spoiler: De là nait une romance à laquelle on ne croit pas une seconde tellement le jeu des actrices est d'un plat, et de là hop là, un scénario suivant les clichés absolu d'une romance à l'eau de rose froide, impossible et mélancolique certes, mais à l'eau de rose tout de même. La fin confirme tout ce que le scénario nous laissait présager, elle est vraiment mauvaise comme tout le reste du film. Un vrai mélo pas fou du tout.


    Mention spéciale à certains plans très beaux dans leurs compositions.

    Le film reste tout de même mauvais hein, n'allez pas le voir, sauf si vous voulez taper votre meilleur sieste.
    Caverneux Boutonneux
    Caverneux Boutonneux

    2 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2022
    Avec Portrait de la Jeune Fille en Feu, Céline Sciamma passe un cap dans sa filmographie, celui du film de la maturité, avec cette superbe fresque à la dramaturgie ensorcelante. S'il est facile de lui reprocher une mise en forme trop sage, cet intimisme est en réalité une force que le film dissimule bien.

    Il est difficile de ne pas entrevoir les défauts de l'œuvre dans sa première moitié. Scène d'introduction inutilement explicative, rythme inégal, Portrait de la Jeune Fille en Feu donne le ton d'entrée de jeu sur son académisme et inspire plutôt à l'ennui dans un premier temps, ce une fois de plus à cause de la scène d'introduction qui donne trop facilement la clé, ce sans quoi cette première moitié aurait été bien plus efficace.

    Pourtant, difficile de ne pas constater un sens certain de l'esthétique. Un cadre aussi propre c'est du rarement vu au cinéma, et une telle précision (comme ce plan où le visage des 2 protagonistes se superposent) témoigne d'une rigueur chirurgicale. Le sens profond est facilement discernable : l'éponyme portrait est celui filmé par Céline Sciamma qui sous sa bagatelle fait naître un amour touchant.

    Céline Sciamma prend le temps de capturer des portraits à travers de magnifiques plans fixes. L'utilisation de la lenteur nous permet de mieux profiter de la beauté de ses personnages et de leur amour naissant, et malgré les erreurs premières le film se relève facilement pour dévoiler sa peinture romantique. Un tableau mouvant, intime et tragique, dont la grandeur survient dans ses rares moments d'exubérance sublimement amenés au préalable par une écriture soignée. Un film romantique dans tous les sens du terme.
    carbone144
    carbone144

    74 abonnés 748 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2022
    Une belle oeuvre, très sensorielle. On en a pour ses yeux, pour ses oreilles, pour diverses sensations qui s'approchent de l'expérience mystique d'un voyage dans le passé. Par sa lumière, j'y ai reconnu sans me tromper Kubrick et son Barry Lyndon, source d'inspiration pour la réalisatrice. Simple, il s'attache aux relations entre ses quelques personnages auxquels on s'attache vite et nous rend captivés à bien des égards comme de vilaines commères. On notera les belles prestations et le soin apporté à lumière.
    Brol le chat
    Brol le chat

    9 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2022
    Chronique d'une relation amoureuse entre deux jeunes femmes du XVIIIe siècle, le film de Sciamma emporte l'adhésion par le duo d'interprète, la photo signée Claire Mathon. Tout cela est toutefois entaché par le rythme lent de la mise en scène.
    EstherFlam
    EstherFlam

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2022
    Ce qui me frappe dans les nombreuses critiques ici, c'est que certaines hommes n'ont pas aimé le film. Les nombreuses raisons qu'ils invoquent, allant de "actrices mauvaises et distantes" à "ne pas correspondre à l'esprit du temps" ou "trop prévisible", sont, à mon avis, exactement les questions que Céline Sciamma veut aborder. Elle veut surtout montrer que les films les plus courants de cette époque, réalisés comme tout le monde s'y attend, portent sur la suprématie de l'homme et que la femme le suit aveuglément.
    Mais si vous regardez la vie de cette époque à travers les yeux d'une femme, il se pourrait bien que, si vous bannissez tous les hommes pendant un certain temps, les femmes ne soient pas si dociles. On le voit aussi lorsque la comtesse (mère) est de retour dans la maison, en compagnie d'un homme, qui bannit soudain toute gaieté, toute décontraction ....
    Après tout, il s'agit des nombreuses difficultés que rencontrait une femme à cette époque pour être heureuse. Des grossesses non désirées, aux mariages forcés, aux amours interdites.
    De même, les nombreuses références à l'art en général (règles pour peindre un portrait) et à l'histoire de France sont parfois subtiles, parfois tellement évidentes. Si vous n'avez pas vu ces choses, je comprends que vous n'ayez pas aimé le film et l'histoire, mais en fait, c'est un chef-d'œuvre de génie.
    Gaetan D.
    Gaetan D.

    4 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 avril 2022
    Je me suis ennuyé devant ce film. Les 2 actrices jouent beaucoup sur les silences et les jeux de regards mais je n'ai senti aucune alchimie entre elles. Du coup, les moments complices entre les 2 protagonistes sonnent faux, les silences pudiques semblent être des moments de blancs gênants et les dialogues paraissent être récités par cœur.
    La mise en scène sauve le tout car ce film féministe et sensuel est beau à voir, c'est déjà ca...
    FrenchTarantino
    FrenchTarantino

    1 abonné 86 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2022
    "Portrait de la jeune fille en feu" c'est l'amour à travers l'art et le temps, l'alchimie entre deux femmes qui nous font vivre une vraie romance, cette romance est tellement vivante que le film se permet presque de s'affranchir de musique. Céline Sciamma fait de son film une série d'images et de tableaux imprimant les souvenirs et rendant les sentiments immortels, avec un final d'une grande beauté. Un prix du scénario à Cannes loin d'être volé et une sublime interprétation de la part de Noémie Merlant et Adèle Haenel.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 201 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 décembre 2021
    J’entends bien l’idée.
    Puisqu’il est question de portraits dans ce film, alors en conséquence le parti-pris de Cécile Sciamma a été celui du cadre fixe, du regard porté sur les détails, de la photographie soignée caressant visages et formes, décors et paysages…
    Soit…

    Seulement très rapidement m’est venue face à ce film une autre idée ; toute aussi à propos par ailleurs.
    Cette idée c’est celle qui consiste à se rappeler qu’au-delà du fait qu’il soit question de portrait dans ce film il est aussi question de cinéma, et que dans « cinéma » il y a kine.
    Le mouvement.
    Or peu de choses bougent dans ce « Portrait de la jeune fille en feu ».
    A commencer par nous-mêmes…

    Je ne sais pas pour les autres, mais avant même que les premières touches soient posées sur la toile que j’avais déjà l’image finale en tête.
    Entre ce qu’on est en droit de savoir des thématiques que Céline Sciamma aime aborder d’un côté et le cheminement ultra-classique auquel semble inviter la forme, le film annonce la couleur dès les premiers instants et ne surprendra jamais.
    Dès lors on ne reste que si l’image plait à l’avance.
    Un peu comme le personnage de Marianne, on étend le temps d’ouvrage - quitte à repartir de zéro si nécessaire - juste pour le plaisir de faire durer, mais rien de plus.
    Or ça, c’est peu dire si elle le fait durer son plaisir cette chère Céline… Et pas qu’un peu.

    Ah que de silences entre chaque phrase…
    …Que de plans qui s’étirent et se répètent ad nauseam…
    A un moment donné le plaisir d’esthète ne pourra que laisser de côté celles et ceux qui espéraient plus qu’une simple séance-photo doublée d’une romance plate et convenue.
    Car oui – et désolé de le dire ainsi - mais pour un film qui parle d’embrasement jusque dans son titre – j’avoue avoir longuement cherché la flamme.
    Entre le tempo atavique qu’impose un récit creux d’un côté et de l’autre le jeu assez artificiel – pour ne pas dire maladroit – d’Adèle Haenel, les choses auxquelles se raccrocher sont tout de même vraiment rares.
    Pour ma part, seule Noémie Merlant a été source d’un minimum de satisfaction en termes de tentative d’animation et d’enrichissement de l’œuvre, ce qui est certes toujours ça de pris mais tellement insuffisant au regard de tout le reste.

    En fait je ne peux m’empêcher de voir dans ce film une certaine forme de facilité de la part de Céline Sciamma.
    Elle avait déjà son public-cible à l’esprit. Elle savait que pour séduire ce public il serait largement suffisant de dérouler cette iconographie-type de romance aristo-bourgeoise. De même qu’elle avait parfaitement conscience que, sitôt aurait-elle coché ces cases-là, les silences et les minimalismes ne pourraient que jouer pour elle.
    C’est ce qu’elle a fait et bien lui en a pris.
    Son public l’a suivi et l’a plébiscité.
    Tant mieux pour elle.
    Tant mieux pour lui.
    …C’est juste dommage pour les autres.

    Car oui, j’insiste, mais je trouve vraiment dommage de voir ces auteurs se complaire aussi facilement dans l’aisance.
    A croire que faire de la belle photo est suffisant…
    A croire qu’aborder les choses selon les mœurs de son temps n’appelle pas à aller plus en avant…
    Eh bien moi je trouve ça triste.
    Et s’il y en a pour me demander ce que je pouvais espérer de plus, ceux-là je les inviterais à aller faire un petit tour du côté de Yorgos Lanthimos.
    Car il y a dans sa « Favorite » bien plus qu’une mode de son temps.
    On y retrouve un cinéma bien plus intemporel.
    …Un cinéma qui survit aux hashtags et aux bonnes causes de l’instant.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    114 abonnés 2 192 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2021
    Peindre ou faire l'amour. La leçon de tableau. Il suffira d'une étincelle. Quand les femmes nous enivrent. Quand les femmes crépitent devant la cheminée.
    kingbee49
    kingbee49

    31 abonnés 591 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2021
    Un film qui n'est pas autre chose qu'une déclaration d'amour aux deux actrices principales de la part de Céline Sciamma. Elles sont filmées comme dans des tableaux (d'ailleurs c'est l'argument du film...) mais ça n'évite pas un certain aspect artificiel. Sinon, la photo est splendide, les cadrages superbes, y a même des scènes à la bougie façon "Barry Lindon"... Et pourtant cette histoire m'a paru manqué de profondeur malgré toute cette matière épurée. Le fait aussi de ne pas en faire quelque chose de réellement charnel pour rester au seuil, plutôt contemplatif... Alors, même si je ne suis pas hyper bouleversé, je salue quand même l'exigence du film et ses actrices, en particulier Noémie Merlant, à la conquête du cinéma français.
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