Mon compte
    Portrait de la jeune fille en feu
    Note moyenne
    4,0
    5079 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Portrait de la jeune fille en feu ?

    366 critiques spectateurs

    5
    85 critiques
    4
    99 critiques
    3
    81 critiques
    2
    59 critiques
    1
    29 critiques
    0
    13 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 septembre 2019
    Film magnifique autant par sa composition, par son rythme que par son sujet. Tout est beau. Céline Sciamma nous régale du début à la fin. Tant d'émotions font de ce film un chef-d'œuvre qui vous prend au ventre, au cœur et vous tire vers le haut. Merci.
    Yves G.
    Yves G.

    1 342 abonnés 3 340 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2019
    À la fin du dix-huitième siècle, en dépit des obstacles opposés à son sexe, Marianne (Noémie Merlant) exerce la profession de peintre. Elle enseigne son art à quelques étudiantes. Un tableau lui rappelle des souvenirs.
    Quelques années plus tôt, une comtesse (Valeria Golino) l’avait fait venir sur une île bretonne battue par les vents. La mission de Marianne : faire le portrait de la fille de la comtesse, Héloïse (Adèle Haenel), pour l’envoyer à un riche Milanais qui envisage d’épouser la jeune fille. Mais Héloïse, qui répugne à ce mariage, refuse de se laisser peindre. Sophie (Luàna Bajrami), la servante, veille à l’entretien de la maison.

    "Portrait de la jeune fille en feu" n’arrive pas vierge sur les écrans. Sélectionné à Cannes, il a raté de justesse la Palme, se voyant, on ne comprend guère pourquoi, attribuer un Prix du scénario qui sonne comme un lot de consolation. Il est l’œuvre de Céline Sciamma, dont chacune des œuvres de sa trop rare filmographie ont été des succès : "Naissance des pieuvres", "Tomboy", "Bande de filles"… Céline Sciamma découvrit Adèle Haenel en 2007 et vécut en couple avec elle pendant dix ans, formant un des couples les plus glamours du cinéma français et lestant leurs retrouvailles d’un parfum de soufre (on se demande ce que la nouvelle conjointe de l’actrice en a pensé).

    La barre est donc placée très haut. Et on redoute, un temps, que le film ne parvienne à la franchir. Il prend son temps pour se mettre en place. Il s’installe dans une certaine froideur : des personnages réduits au strict minimum, des dialogues laconiques, pas de musique.

    Et tout s’embrase avec l’apparition de Héloïse après vingt minutes. Elle est filmée de dos, encapuchonnée, marchant à grands pas dans la lande. Sa capuche tombe révélant sa folle coiffure blonde – qui contraste avec la noirceur des cheveux de Marianne. Elle se dirige droit vers le bord de la falaise d’où sa sœur aînée s’est suicidée. Veut-elle elle aussi mourir ? Non, elle veut courir après être restée trop longtemps cloîtrée.

    Cette scène donne le la. Elle place la relation entre Marianne et Héloïse sous le signe de l’incandescence mais en pose d’ores et déjà les limites. Les jeunes femmes vont se séduire et s’aimer ; mais, conscientes des règles que leur temps leur fixe, elles ne pourront en transgresser les interdits.

    Cette fatalité donne au film la tonalité d’une tragédie grecque. Le mythe d’Orphée et d’Euridyce est convoqué. La métaphore est lourdement soulignée : Marianne, tel Orphée, est allée chercher sa bien-aimée aux Enfers (où la guettait la perspective sans joie d’une union qu’elle n’avait pas approuvée) mais au moment de l’en libérer se retourne (en peignant le portrait qui scellera ce mariage) et la condamne.

    "Portrait de la jeune fille en feu" réussit avec une infinie delicatesse à filmer simultanément les deux temps d’une histoire d’amour : l’excitation d’une passion naissante et la mélancolie d’une passion passée. Ces deux temps sont scandés par deux interludes musicaux déchirants, les seuls moments où ce film volontiers janséniste s’autorise de telles fioritures : un choeur polyphonique de femmes et "L’été" de Vivaldi.

    "Portrait de la jeune fille en feu" est un film profondément joyeux qui raconte la parenthèse enchantée que vivent Marianne et Héloïse, le temps de l’absence de la comtesse, en compagnie de Sophie dont l’état justifie que les barrières de classe cèdent (Héloïse fera la cuisine tandis que Sophie s’adonnera à la broderie, un loisir de dame). C’est en même temps un film terriblement triste sur la marque indélébile que laisse, en chacun d’entre nous, et sans doute en Céline Sciamma qui filme sa muse, la nostalgie d’un amour révolu. C’est un film aussi intelligent que sensible, aussi délicat qu’envoûtant.
    Yves 4.
    Yves 4.

    94 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 septembre 2019
    film beau comme la peinture décrite dans le film.
    Néanmoins des scènes longues , je me suis endormi.
    c'est lent et beau à la fois.
    fdesnot
    fdesnot

    1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 septembre 2019
    Film tendance, statique, pauvreté des dialogues et ennuyeux au possible ! Peux sûrement mieux faire !
    Makimax74
    Makimax74

    4 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2019
    un film esthétique , jouant sur la lumière, les couleurs, comme souvent dans les narratiosn sur la peinture.l'histoire principale est secondaire , dommage et manque de crédibilité : refus du mariage et acceptation avec une romance...seul la relation avec la servante et leur quotidien seules et insulaire rends le film moins ennuyeux.
    Danygermaine
    Danygermaine

    32 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2019
    Un film superbe et assez bouleversant que l'on garde en soi longtemps. Oui il y a des longueurs, mais qui servent plutôt le propos : lentement, au rythme de l'action et du rapprochement des deux personnages, on se laisse emporter par cette histoire d'amour pure et impossible. La scène finale est une apothéose, un grand moment de cinéma.
    Pauline T
    Pauline T

    27 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 septembre 2019
    On passera rapidement sur les actrices qui n’ont plus besoin de faire leurs preuves selon moi, Haenel nous ayant déjà montré une grosse palette de bons rôles, Noémie Merlant ayant déjà fait ses preuves dans « Le Ciel attendra ». (Petit écart cependant sur Luàna Bajrami qui commence à faire son petit bonhomme de chemin, sachant incarner froidement mais avec humanité un rôle discret mais important). Leur jeu se veut théâtrale, de par l’époque où se situe l’action, et elles savent très bien le faire, l’alchimie est là, on y croit.
    Passons donc au vif du sujet, le scénario (Prix du Scénario à Cannes, enfin Sciamma consacrée) : la première heure du film semble traîner en longueur, troublantes lenteurs de plans et d’action qui accentuent la découverte des deux personnages (notre découverte d’elles, et leurs découvertes entre elles). Le temps long est camouflé par une image et des cadrages à couper le souffle, très précis, qu’on peut sentir millimétrés. Sciamma est une grande scénariste et on ne peut à présent plus douter de ses talents de réalisation. Si la première heure paraît lente, la deuxième passe en un éclair. La passion se concrétise, les destins sont bouleversés, les symboles sont posés et explicités. Sciamma réécrit le mythe d’Orphée et Eurydice d’une façon moderne et décalée, se risquant à cet exercice déjà pratiqué par Demy et Cocteau dont on sent d’ailleurs l’influence dans certains dialogues et certains plans (la vision d’Héloïse en robe blanche éclatante au fond d’un couloir noir nous rappelle La Belle dans « La Belle et la Bête »).
    L’histoire s’égare peut-être un peu spoiler: avec le sujet de l’avortement, qui aurait mérité un film entier,
    mais finalement cet événement rapproche les trois femmes de cette demeure, formant une petite famille dont on nous montre les moments d’intimités et de joie simple.
    Le plan final sur Adèle Haenel, qui résume à lui seul l’histoire d’amour entre ces deux femmes, donne des frissons et concrétise le film, effaçant toute trace de langueur qui aurait pu nous rester en arrière goût.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    93 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2019
    C'est un film sensible, sensuel et touchant. J'ai apprécié la délicatesse de jeux des deux comédiennes et de la réalisation. Il y a par moments des baisses de rythme mais globalement c'est bien. Ce film pourrait être adapté en pièce selon moi.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    52 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2019
    Au XVIIIe siècle, Marianne, jeune peintre, est engagée pour réaliser le portrait d’Héloïse, promise à un homme qu'elle ne connait pas et à qui le portrait doit être envoyé.

    Les superlatifs se bousculent pour dire la charge émotionnelle portée par ce film. La beauté et la délicatesse sont partout.

    Dans la photographie d'abord. Majesté des paysages baignés de lumière, harmonie des couleurs, mystère des intérieurs d'une grande simplicité tamisée, éclairage des visages, des regards et des corps. Dans la mise en scène ensuite, à la fois vive et en retenue, qui montre et laisse deviner.

    Dans les dialogues aussi qui en peu de mots, simples et subtils, disent tout. Dans les silences et les sons, du frottement du fusain sur le papier, aux crépitements du feu des cheminées jusqu'aux rythmes des respirations. Dans la fluidité du récit astucieux qui ne découvre pas tout et laisse volontiers imaginer, deviner.

    Dans la tonalité d'un clavecin qui ne joue que quelques notes éparpillées d'une mystérieuse musique qu'on reconnait pourtant. Dans un "je ne sais pas" qui dit précisément le "je ne sais pas" qu'il veut dire. Dans le pinceau qui dévoile la texture d'une peau, les traits d'un visage, la colère d'un regard.

    Dans l'interprétation de Luana Bajrami, touchant oiseau tombé du nid et combattante. Dans celle de Valeria Golino, dont le regard perdu et la voix voilée portent merveilleusement le spleen de son personnage. Dans le duo fusionnel formé par Adèle Haenel intense et Noémie Merland touchée par la grâce.

    Par les sujets abordés, de la condition des femmes, qu'elles soit bien nées, bonnes ou artistes, de la création, fragilité et puissance de l'artiste et de celles de son modèle, de la naissance d'un amour guidant vers l'émancipation. De la portée du souvenir.

    Tout est délicatesse et beauté, jusqu'à ce titre merveilleusement romanesque : "Portrait de la jeune fille en feu".
    colombe P.
    colombe P.

    126 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 septembre 2019
    C'est un film vraiment superbe sur tous les plans.
    Quand je lis certaines mauvaises critiques, je suis assez estomaquée.
    En tout cas, j'ai été très passionnée par ce récit dramatique et d'une grande émotion.
    steevevo
    steevevo

    5 abonnés 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un joli film toute en délicatesse... mais aussi en lenteur, pour ne pas dire en longueur (classicisme?). On cherche en vain un brin d'émotion; elle affleure au bout d'une bonne heure. Les deux héroïnes, au sens premier du mot, sont belles et touchantes en fin de compte, abstraction faite des jeux de regards sensés chargés de sens, mais qui en réalité comblent un certain vide d'une mise en scène qui ne sait pas, elle, où regarder. Et le ridicule n'est pas toujours loin. Sciamma est meilleure lorsqu'elle nous parle de notre temps avec des images d'aujourd'hui, sur des gens d'aujourd'hui.
    Monique V
    Monique V

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 septembre 2019
    Quel ennui..rien ne m a intéressé dans ce film et je suis complètement stupéfaite de lire tous ces éloges et admirations exprimés par snobisme et qui m ont trompé sur la qualité de ce film
    Par contre excellent somnifère si vous souffrez d insomnies
    yeepee
    yeepee

    19 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 septembre 2019
    Un film dit souvent tout dès ses premiers plans: son rythme, sa mise en scène, ses angles de vue. L'histoire devient souvent superfétatoire et c'est encore plus vrai avec "le portrait de la jeune fille en feu" qui glisse sur une intrigue minimaliste.
    Longs plans très démonstratifs, tendance à vouloir tout esthétiser, le film repart heureusement de l'avant avec l'apparition d'Adèle Haenel, décidément excellente quelque soit le rôle qu'on lui attribue. Quelques bons passages réveillent un peu le spectateur.. mais que ce film est long, beaucoup trop long! 1h30, plus de densité, moins d’afféteries et d’autosatisfaction: on aurait eu un très bon film en lieu et place d'un film aujourd'hui très exagérément surcoté, thématique à la mode oblige.
    nadège P.
    nadège P.

    125 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2019
    J'adore les films qui se passent à une époque révolue, j'adore les films qui sont lents et contemplatifs et j'adore les films qui parlent d'une histoire d'amour.
    Ce film réunit les trois.
    Sincèrement, comment ne pas être conquis, charmé par cette histoire remarquable ?
    axelle J.
    axelle J.

    110 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2019
    C'est un film réussi, maîtrisé à la perfection, excellent.
    Il a reçu un prix à Cannes et c'est entièrement mérité.
    On sent la qualité de la réalisation et de l'interprétation.
    C'est un vrai plaisir de regarder ce chef d'oeuvre.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top