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    Portrait de la jeune fille en feu
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    366 critiques spectateurs

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    Jmartine
    Jmartine

    155 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2019
    C’est un superbe film que nous offre Céline Sciamma avec Portrait de la jeune fille en feu…un film de femmes, réalisé par une femme, joué par des femmes, une directrice de la photo femme… les hommes n’y ayant qu’un rôle de figuration, qui a obtenu le Prix du Scénario au dernier Festival de Cannes…De Céline Sciamma, je n’avait vu que Bande de Filles, en 2014, que j’avais modérément apprécié…par contre j’avais adoré Bird People, la même année, dont elle avait cosigné le scénario...Le Portrait de la jeune fille en feu a été tourné en partie sur la Côte Sauvage de la Presqu’ile de Quiberon, certaines scènes à Brec’h , à l’écomusée de Saint Degan…Les scènes d’intérieur ont été tournées dans un de ces nombreux manoirs bretons à l’architecture sévère, celui-ci n’ayant été ni habité ni restauré depuis des années, a gardé, boiseries, couleurs et parquets figés dans le temps et contribue largement à l’atmosphère du film…On est en 1770 mais loin des ors de Versailles. On le comprend très vite en voyant Marianne (Noémie Merlant) rejoignant un bout de côte bretonne, de l’eau jusqu’à la taille, majestueuse et froide, engoncée dans une robe dont on imagine le poids du tissu trempé. C’est une jeune peintre qui rejoint, sur une île, Héloïse (Adèle Haenel), fille d’une comtesse, d’origine italienne (Valeria Golino), guère plus âgée qu’elle, tout juste sortie du couvent pour reprendre le destin de sa sœur ainée, qui s’est suicidée. Comme il est d’usage à l’époque, Marianne doit réaliser son portrait afin de révéler sa beauté auprès d’un illustre inconnu, potentiel prétendant et vivant en Italie... Comme Héloise a déjà renvoyé un précédent peintre, Marianne devra se faire passer pour une dame de compagnie. Patiente et délicate, la réalisatrice scrute l’évolution de la relation entre ces deux héroïnes. Il faut accepter une forme de lenteur contemplative, rythmée à la vitesse d’un monde qui s’éclaire à la bougie, dénuée de musique, où chaque geste, chaque réplique, chaque regard est filmé avec minutie …Il y a beaucoup d’émotion et de sensibilité à voir évoluer la relation de Marianne et d’Héloïse, le passage de la froideur à la complicité puis la naissance d’un sentiment amoureux…C’est un film à la mise en scène éblouissante portée par des actrices en état de grâce, Noémie Merlant , troublante et troublée face à la beauté incandescente d’une Adèle Haenel qui s’impose, de film en film, comme une actrice de référence du cinéma français… L'alchimie irrésistible entre ces deux comédiennes captive de bout en bout … N’oublions pas Sophie (Luàna Bajrami), jeune servante au service des deux autres mais considérée comme une égale…et qui n’a rien à leur envier en qualité d’interprétation… Et, si, comme le propose LCI, c’était le plus beau film français de l’année ??? Je ne suis pas loin de le penser….
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 septembre 2019
    la réalisatrice a pris le parti d'un excercisse de style pas conventionnel du tout puisqu'il n'y a rien . des plans fixes, des séquences mièvres qui n'en finissent plus, des semblants de dialogues et surtout le pire pour un film en constumes il y a zéro esthétisme. l'ennui est le maitre mot de cette réalisation c'est un ratage prétentieux . méfiez vous des prix de festival.
    dejihem
    dejihem

    125 abonnés 661 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2019
    Un film libertaire d'une belle sororité : Un trio de femmes ignorant les classes sociales composent cette magnifique œuvre de Céline Sciamma (mia !).
    Une histoire de peintre donc, qui implique une belle lumière et une belle composition du cadre.
    Et surtout une magnifique histoire d'amour faisant écho à celle de la réalisatrice pour sa muse, amie et amante, Adèle Haenel.
    Ces trois dernières années, je n'ai jamais vu autant de films de femme, comme on dit... et a chaque fois le plaisir est différent.
    marie PL
    marie PL

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2019
    Voilà un beau film avec quelques longueurs :
    Scénario original
    Photo superbe
    Les actrices sont au top
    Film militant
    Tiphaine B
    Tiphaine B

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2019
    Film très surprenant qui ne peut laisser indifférent. Les lumières sont magnifiques nous sommes tout au long du film devant des tableaux. Le bruit de l ocean, la musique vous transportent. Ce trio de jeunes actrices est excellent. Peut être un reproche parfois les paroles sont inaudibles (particulièrement lors de leur dispute). A voir sans faute.
    Yves S
    Yves S

    18 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2019
    Une présence incroyable des femmes et des actrices dans ce magnifique film de Céline Sciamma : un tableau de maître !
    selenie
    selenie

    5 639 abonnés 6 062 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2019
    Céline Sciamma a eu la bonne idée de construire ses plans comme des tableaux, vivants cela va de soit, mais les poses et la lumière font que le récit forme une succession de séquences digne des tableaux naturalistes de l'époque. Sur les étapes du travail on aurait aimer sans doute moins de détails qui meublent et plus de véracité dans les gestes artistiques. Le film est empreint de mélancolie, voir de pessimisme, qui renvoie irrémédiablement à la tristesse de savoir que la plupart des peintres femmes sont tombées dans l'anonymat, oubliée de la postérité. Sur ce point essentiel Céline Sciamma ajoute un atout non négligeable pour offrir un joli tableau de 02h riche de lectures à plusieurs niveaux. A voir et à conseiller.
    Site : Selenie
    Pechaunou24
    Pechaunou24

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2019
    Il faut une belle virtuosité pour peindre le paradoxe de ce huis-clos en plein air.
    La colère océane est une admirable toile de fond à la révolte d'Héloïse et au trouble de Marianne. Le vieux château vide et froid n'y peut rien, métaphore d'un monde des hommes, banni de cette histoire, mais oppressant comme il l'était à l'époque.
    Merci à Noémie Merlant de savoir jouer, ainsi, de la musique de sa voix. C'est son très fin et très beau visage que peint, avant tout, la caméra, plus que la jeune fille, objet du tableau.
    Quant à Adèle Haenel, de film en film, je ne peux m'empêcher de rester sensible à sa physionomie farouche, bien que souvent saisi d'un certain effroi devant la sourde violence qui semble l'habiter.
    Francesca
    Francesca

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2019
    Merci Céline Sciama. Un vrai film féminin, extrêmement beau, doux et puissant. La beauté de la Bretagne sauvage, de la peau, des yeux comme des pierres précieuses. La rencontre merveilleuse, la condition féminine au 18ème, La sororité. Le féminin magnifique et subtil. Bravo. J y retournerai une deuxième fois
    AZZZO
    AZZZO

    278 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2019
    Cette oeuvre toute en nuances et en silences rappelle par instants "Tous les matins du monde". Mais tandis qu'Alain Corneau traquait l'absolu en racontant l'absence, Céline Sciamma évoque l'amour ; son sujet n'est pas la musique mais la femme, celle du XVIIIe siècle (ou d'autres époques en d'autres lieux), une femme à laquelle on refuse la liberté pourtant donnée aux hommes. Ici, pas de pénombre et de clair-obscur mais des personnages en pleine lumière qui s'offrent un court moment de grâce. La photographie est superbe et l'interprétation d'Adèle Haenel et de Noémie Merlant est sobre et efficace. Une réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 septembre 2019
    Ce film est fantastique : très épuré mais pas trop, peu de musique mais lorsqu'il y en a, on ressent un sentiment de puissance entre les personnages. Foncez !
    rouyard74
    rouyard74

    39 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2019
    Vu aujourd'hui a la première séance de la matinée, j'avais de grandes attentes envers ce film. Pourtant 2h plus tard je ne retire de ce film qu'un profond ennui. Le film est magnifique c'est un fait. La relation entre les deux protagonistes est belle et bien ficelée. Pour autant l'ensemble plutôt froid ne m'a pas emporté. Je n'ai été ni ému ni touché par cette relation impossible même si le parallèle fait avec le mythe d'Orphée et d'Eurydice est bien trouvé. Les dernières scènes sont magnifique et apporte une vrai profondeur au film sans pour autant réussir à le sortir de sa profond morosité et de l'ennui qu'il m'a provoqué
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    47 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2019
    Vu le 20190916, avis le 20190917


    Agréable, bien fait, intéressant


    J ai noté quelques phrases qui m ont plu au début.
    "C est un sentiment doux que l’égalité." "Il faut être deux pour être drôle" "J ai senti que vous me manquiez". C est délicat, intéressant.


    Cependant, globalement, j ai l impression de ne pas avoir compris le film, de ne pas avoir su - réussi à l apprécier.
    Pour commencer, j ai trouvé très artificiel le début. Je trouvais très moyens ces premiers jets de mouvements sur des toiles. Cela me semblait abscons, sans intérêt -meme pas de beaux premiers mouvements (trait). La répétition de premier geste m a semblé une entame artificielle de film. Je pensais qu il s agissait de la peintre et que le film essayait de me raconter que la peinture est expérimentée. Cette entame m a déplu : artificielle, incompréhensible, inintéressante. Ensuite on voit la modèle, Ma première réaction lorsque j ai compris que le modèle était le professeur à été de me dire : super, je n ai jamais vu ça, effectivement cela semble logique que cela se fasse, ... mais l enseignement proféré ne me plaisait pas, il ne me semblait pas bien pertinent. Ensuite, on en arrive à la question du professeur sur ce qu il voit et sa réponse finale. Cela m a semblé ridicule et décidément que le film commençait bien mal, de façon hyper classique mais maladroite et artificielle.

    La boite au fond de la barque m a fait le même effet : artificiel, pas crédible, une volonté trop marquée de faire du signifié, de chercher a avoir quelque chose à dire dans le scénario pour le rendre inutilement plus complexe.

    Rien de bien grave, rédhibitoire, mais un sentiment de déception certain. La bande annonce insiste bien sur la difficulté de peindre Héloïse, pourtant je n ai pas eu l impression de voir la femme revêche, méfiante, en révolte que le synopsis ou la bande annonce peignent. Alors oui elle ne sait pas que marguerite essaie de la peindre, elle n a donc pas de raison de la craindre, mais je n ai pas été bien convaincu, en particulier par ce rideau dans la chambre de marguerite - bien pratique pour le film.

    D après une discussion promotionnelle du film entendue après que j ai vu le film, j ai découvert assez surpris que la scène où marguerite est couchée dans son lit, couvertures remontées, était une scène qui évoque les douleurs menstruelles. C est sûrement une représentation qui a sa vérité mais la aussi je ne suis pas du tout convaincu par la scène, le visage, le mouvement des mains. A moins que tout n ai justement été prévu pour ne pas être clairement identifiable par tous.
    Il y a maintes choses ainsi pour lesquelles j ai des doutes.

    En revanche, il y a aussi de bonnes choses : le modèle qui voit le peintre, la relation avec la servante dont on se soucie, l isolement de la maison et les loisirs de l époque : lecture, broderie, promenade, cartes. J ai trouvé plus d intérêt à la partie film d époque qu à la partie : amour féminin. La première fois que marguerite revoit Héloïse est superbe, même si peu après avoir vu comment se présentait la rencontre, j avais envisagé ce qui la termine.
    La seconde rencontre m a fait l effet d une référence appuyée à Maupassant - une partie de campagne. Cela m a semblé un peu lourd, tant bien même que la signification de la scène n est vraiment pas explicite. Cela pourrait signifiait simplement que marguerite a changé les goûts de Héloïse mais j en doute.
    Christoblog
    Christoblog

    760 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 septembre 2019
    A l'inverse de la quasi totalité de la critique, je me suis copieusement ennuyé lors de la projection du dernier film de Céline Sciamma.

    Il m'a semblé que dès les premières minutes la totalité du programme proposé par le film était exposé aux yeux de tous : claustration, attente, apparition divine de l'élue, séduction, approches, passage à l'acte, conventions qui empêchent, spoiler: rencontre fortuite ultérieure
    . Tout, absolument tout, est prévisible dans ce film : que ce soit dans sa forme (oh, les belles images de la nature qui émoustille les sens) que dans ce qu'il raconte.

    Les clichés s'enchaînent (les quatre saisons, la côte bretonne au coucher du soleil, Adèle en robe de mariée / fantôme) et finissent par constituer un brouet à l'eau de rose déjà vu mille fois, incapable de générer la moindre émotion, échouant là où d'autres ont brillamment réussi (j'ai souvent pensé à Bright star de Jane Campion). Les dialogues m'ont parus par ailleurs très artificiels, et la prestation d'Adèle Haenel, dans sa zone de confort à la mine boudeuse-séductrice, ne m'a pas convaincu.

    Au final, j'ai souvent l'impression que les bonnes opinions sur ce film sont de principe, opposant presque d'un point de vue moral (ou politique) la vision d'une femme sur un couple lesbien au fameux male gaze à l'oeuvre dans La vie d'Adèle. Je préfère pour ma part mille fois l'impression extraordinaire de vie brute que dégageait le film de Kechiche à l'exercice de style froid et désincarné que propose Sciamma.
    traversay1
    traversay1

    3 206 abonnés 4 663 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2019
    Si, pour une raison quelconque, il fallait abandonner Portrait de la jeune fille en feu au milieu de la projection, le sentiment serait mitigé : celui d'avoir vu la moitié d'un film très beau mais hiératique et un peu froid. Heureusement, la deuxième heure du nouveau long-métrage de Céline Sciamma est autrement plus forte et émouvante, atteignant même des sommets que l'on n'espérait pas de la part de la cinéaste, au vu de ses oeuvres antérieures. Est-ce l'évocation, d'une époque lointaine (la deuxième partie du XIXe siècle) ? Toujours est-il que la réalisatrice s'est sentie libre de céder à la passion romanesque et de vaincre sa pudeur naturelle. Mais tout d'abord, d'un point de vue pictural, en intérieur ou à l'extérieur, dans la lumière chatoyante éclairant les plages bretonnes, Portrait d'une jeune fille en feu est une splendeur, chaque plan composé comme un tableau de maître. Peindre ou faire l'amour, tel est au fond le fin mot de cette histoire où les sentiments retenus éclatent enfin comme une floraison sublime. Plusieurs scènes touchent au plus haut point, par leur esthétisme et leur souffle passionnel : celle de la fête, de l'avortement et, plus tard, dans un musée. Mais au-delà de l'intimité de ses deux personnages principaux, le film parle avec une grande acuité et justesse de la création artistique et de la place (confinée) de la femme dans la société. Sans être militant, le film est effectivement féministe avec son quatuor d'actrices qui laisse les hommes hors champ. Adèle Haenel est magnifique mais la révélation est sans conteste Noémie Merlant, absolument renversante. La complicité de ce duo nous offre des moments bouleversants d'où l'ironie et l'humour ne sont d'ailleurs pas absents, à travers des dialogues joliment troussés. Portrait d'une jeune fille en feu est non seulement le meilleur long-métrage de Céline Sciamma mais aussi l'un des meilleurs films français de l'année, haut la main.
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