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    Portrait de la jeune fille en feu
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    4,0
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    366 critiques spectateurs

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    Dora M.
    Dora M.

    51 abonnés 488 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2020
    Ce qui frappe dès le début du film, ce sont les paysages magnifiques : plage, rochers, falaises, mer agitée…
    Marianne (Noémie Merlant), peintre du 18ème siècle, doit faire le portrait d’Héloïse (Adèle Haenel) sans que cette dernière ne le sache car elle sait que ce portrait la destine à un mariage qu’elle ne désire pas, avec un inconnu. Marianne se fait donc passer pour une dame de compagnie d’Héloïse et a pour mission de la peindre, sans qu’elle ne pose pour elle, de mémoire.
    Cette histoire est assez poétique : l'atmosphère du lieu (un château accessible par la mer), le mystère qui se dégage du personnage d’Héloïse, le processus de création des tableaux… On est rapidement happé par le film. La relation qui se tisse petit à petit entre les deux femmes est bien amenée, spoiler: la montée du désir arrive progressivement et naturellement, simplement et sans artifice
    .
    On est sur un sujet original pour un “film de costumes”, c’est moderne et très féministe : outre le lien fort qui s’établit entre les deux femmes, la lumière est mise sur une femme peintre (à l’époque moins reconnues que leurs homologues masculins), on aborde aussi des thèmes forts comme le mariage forcé ou l’avortement clandestin.
    Un des points forts de ce film est le processus de création des tableaux, très intéressant et crédible. Cela participe aussi à l’esthétique du film, très réussie.
    spoiler: Pour finir, j’ai trouvé très belle la scène de fin : Héloïse, encore une fois regardée par Marianne, sur un air de Vivaldi, cet air sur lequel elles avaient partagé un moment ensemble (Marianne l’initiant à ce genre de musique), Héloïse est émue par cette mélodie sans savoir que Marianne est dans la salle. C’est émouvant sans en faire trop car suggestif.
    velosolex
    velosolex

    4 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 novembre 2020
    Je n'ai pas réussi deux secondes à trouver cette histoire crédible. C'est une sorte de carnaval, où le metteur en scène met dans la bouche et les sentiments du dix huit IIème siècle, ceux de notre époque.Il aurait fallu un peu se renseigner des canons esthétiques de l'époque traitée, de la façon de portraitiser, qui n'a rien à voir avec la représentation donnée dans le film, qui est celle d'un portraitise contemporain
    Ces jeunes filles savent nager, fumer la pipe . Je confesse que je n'ai pas vu le film jusqu'au bout, mais je devine aisément la suite. La caisse en bois tombant dans la mer, avec notre héroïne terriblement moderne se jetant à sa recherche, m'a rappelé une scène bien connue de " la leçon de piano", de Jane Campion. . Les éclairages à la boubie évoque furtivement " Barry Lyndon" de Kubrick. Le spectateur évoquera avec nostalgie ces deux chefs d'œuvre absolu, au scénario sublime, à la mise en scène extraordinaire, pour les regretter encore davantage, en visionnant ces minauderies sans consistance. "Jeune fille en feu?"...Le titre était prometteur. Mais à vrai dire, on a envie de descendre plutôt le film en flammes
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    972 abonnés 4 903 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2020
    Beau film d'amour où les regards sont plein d'envie, de suspicion et d'admiration.
    Le style est superbe avec ces costumes simples et les éclairages chauds.
    Deux personnages féminins fascinants.
    Catherine C.
    Catherine C.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 septembre 2020
    Un film d'une telle justesse sur les sentiments. Le jeu des actrices est incroyable, j'ai été profondément touchée par cette histoire d'amour. Magnifique!
    Claude DL
    Claude DL

    83 abonnés 1 614 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2020
    Par rapport à « La jeune fille à la perle » qui m’avait beaucoup plu, j’ai trouvé ce film, hyper féministe (trop?) nettement moins prenant. D’abord, je trouve que, aujourd’hui, on insiste beaucoup sur l’homosexualité, et, curieusement, il y en a qui apprécient plus que le « classique » cité précédemment. De ce fait, le discours sur la femme peintre et sa créativité paraît très orienté, même s’il est évident et normal que les sentiments développent la fibre artistique. Autrement, on doit saluer l’excellente photo, mais je ne suis pas fan. En plus, trop long.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 septembre 2020
    Un beau film de femmes qui prend le temps sans qu'on ne s'ennuie une seconde ; le rythme de vie et l'attente du XVIIIe siècle n'ont rien à voir avec 2020 et la réalisatrice traîne sur un regard, le pli d'une robe, la mer pour notre plus grand plaisir. C'est une belle histoire d'amour charnel ou d'amour tout court. Même si elle prend le chemin de l'homosexualité, l'histoire reste l'éternel drame de l'amour impossible, amour rendu impossible par des traditions familales copiées sur une société rigide.
    Je regrette simplement d'être restée devant ce film avec mon regard "sociologique" et de ne pas avoir été émue par ces destins pourtant tragiques. Pourquoi ? Je ne sais pas, peut-être trop de retenue dans les dialogues...
    missouf
    missouf

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2020
    Ce film a un avantage très appréciable : ce n’est pas un tract politique, contrairement à de nombreux films qui estiment que des revendications militantes suffisent à faire un film. « Portrait de la jeune fille en feu » est un poème : Céline Sciamma manie les émotions avec beaucoup de subtilité. Les scènes sont émouvantes, mais jamais larmoyantes ; elles sont innovantes, mais toujours pertinentes. La recette du scénario, entre amour, femmes et création artistique, est parfaitement équilibrée. De plus, le jeu de Noémie Merlant, entre douceur et détermination, sert admirablement bien ce mélange. Autant que celui d’Adèle Haenel, dont l’évolution du jeu est remarquable : sa froideur et son insolence initiales s’effacent peu à peu pour laisser place à un personnage ardent.
    Tarte aux lettres
    Tarte aux lettres

    6 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2020
    En 1770, Marianne doit réaliser le portrait d’Héloïse, fraîchement sortie du couvent et qui s’apprête à se marier à un comte qu’elle n’a jamais rencontré. Celle-ci refusant de poser, Marianne doit rivaliser d’ingéniosité pour capturer son image et se fait passer pour sa demoiselle de compagnie. Un jeu s’instaure alors entre les deux jeunes femmes : Héloïse vit, et Marianne regarde.

    Si ce film de Céline Sciamma se centre autour du tableau d’Héloïse, on peut également parler d’art au niveau de la réalisation. Le portrait qui est brossé des protagonistes a une forte dimension picturale. La photographie et les jeux de lumières peignent les plages bretonnes, le feu et la mer sous des couleurs à la fois chaudes et froides, dans un clair-obscur parfait. On assiste à une harmonie des teintes, dont les nuances sont feutrées et l’aspect, épuré. L’éclairage se limite souvent à celui du soleil, d’une bougie ou de la cheminée. La beauté est instrumentalisée pour représenter l’amour naissant entre les deux femmes. Les personnages sont eux-mêmes dépeints tout en délicatesse. De chaque image à l’apparente simplicité se dégage une aura de sensibilité et de mystère. Les gros plans effectués sur les visages, les regards échangés entre les amantes permettent de faire ressortir toute la palette d’émotions par lesquelles elles passent. On assiste à une sublimation des corps qui font penser à ceux sur les estampes du 18ème siècle ou sur les portraits de Georges de La Tour.

    Par ailleurs, la musique apparaît comme un autre instrument d’expression artistique dans ce film et ce, alors qu’elle n’intervient que trois minutes en une heure cinquante-neuf. Elle survient tout d’abord lors d’une scène sur la plage, autour du feu. Le chant en latin tient alors presque d’une incantation païenne à la nature qu’on réciterait en chœur. Puis, à deux moments distincts, ce sont les accords des Quatre Saisons de Vivaldi qui s’élèvent. Céline Sciamma arrive à apporter de la fraîcheur artistique à ce morceau utilisé à toutes les sauces aujourd’hui, notamment dans des publicités de voiture. Elle restitue son sens originel, évoquant le grondement du tonnerre, le déferlement du vent. A part ces quelques moments de grâce qui émaillent ce film, celui-ci est majoritairement rythmé par des paroles et des bruits ambiants. Ils constituent à eux seuls une véritable musique. Les dialogues sont très littéraires et s’apparentent presque à des répliques de théâtre. Les silences sont également omniprésents et ont un poids significatif. Tout se joue dans les respirations, le frottement d’un crayon sur la toile, le bruit des vagues ou le crépitement du feu. Chaque froissement de tissu est rendu substantiel.


    En bref, l’art, sous des formes variées, occupe une place primordiale dans ce film. A ce titre, on peut parler d’une dimension méta-artistique. L’intérêt du Portrait d’une jeune fille en feu ne réside pas dans son scénario, somme toute assez prévisible : on assiste au bourgeonnement du sentiment amoureux, à sa cristallisation stendhalienne puis à l’inévitable séparation des deux héroïnes. Tout son charme se trouve dans leur retranscription par les lumières, les couleurs et le son. La mise en scène sublime cette histoire d’amour et l’inexorabilité de sa fin et lui confère grâce et poésie.

    L’aspect artistique de ce film ne se limite cependant pas à sa visée esthétique. Il devient également performatif : il permet d’acquérir une puissance d’action. Par la peinture, les deux jeunes femmes reprennent momentanément le contrôle sur le image et leur destin. Lorsque Héloïse critique le premier portrait que Marianne a esquissé d’elle, elle dit ne pas s’y reconnaître. Il faudra alors plusieurs jours de travail à la peintre pour arriver à rendre justice à la beauté et à l’impétuosité de son amante. Elles se réapproprient la forme du portrait pour transcender les normes sociales de l’époque qui privilégient la douceur féminine à la fougue de la future mariée. Ce moyen d’expression leur permet de s’extirper du carcan masculin et patriarcal dans lequel elles sont enfermées. En ce sens, on peut qualifier ce film de profondément féminisme. Il exclut un male gaze majoritairement de mise dans les films d’époque. Malgré l’ubiquité de l’érotisme dans Le portrait d’une jeune fille en feu, le corps des femmes n’est jamais objectifié. On note également une quasi absence de personnages masculins. C’est en ce sens qu’on peut parler d’une véritable réécriture des codes cinématographiques traditionnels. L’interprétation du mythe d’Orphée et d’Eurydice faite par les protagonistes, en marge avec celle admise de nos jours, se fait le parfait exemple de cette idée. Si Orphée se retourne vers Eurydice, ce serait parce qu’il désire la perdre. Son amour s’exprime par le renoncement. A l’image des deux amantes à la fin du film, il délaisse la présence physique de l’être aimé au profit du trésor de son souvenir.
    SothaSil
    SothaSil

    8 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2020
    Ce Portrait de la jeune fille en feu n'est pas le meilleur film de Céline Sciamma. Il y a quelques longueurs, et Adèle Haenel est un peu en retrait par rapport à Noémie Merlant, et même par rapport à Luàna Bajrami, touchante dans son rôle. Ceci dit, le film reste très bon. La photographie est magnifique et rappelle l'ambiance de certains tableaux hollandais. L'histoire d'amour impossible n'est pas très originale, mais des thématiques féministes viennent s'y greffer pour délivrer un message fort. La scène du feu avec la musique de Para One et Arthur Simonini était puissante et inoubliable. A voir.
    joevebulle
    joevebulle

    3 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2020
    Céline Sciamma nou s offre un film poétique tout en douceur. La photographie est magnifique façon tableau 18° et les 2 actrices Noémie Merlant et Adèle Haenel nous font comprendre, à travers leur histoire d'amour, l'importance de la relation entre le modèle et le peintre sur le résultat final. Il y a quelques scènes splendides comme celle du feu.
    Le scénario est simple mais ne tombe jamais dans la mièvrerie. Un film à voir ... calmement.
    Ozomatli
    Ozomatli

    44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2020
    Magnifique, subtil dans la forme dans le fond (même si la deuxième moitié l'est un peu moins quand on "rentre" dans le vif du sujet), les images sont belles, les actrices irradient totalement chaque plan et on est transporté dans cette belle et mélancolique histoire.
    La scène de fin est dantesque dans tout ce quelle a à la fois d'intimiste et de grandiose.
    Roub E.
    Roub E.

    791 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2020
    C’est le 18e siècle l’une est peintre mais ne peut choisir ses sujets à volonté, l’autre est tout juste sortie de couvent pour épouser un homme qu’elle ne connaît pas, la première va devoir faire le portrait de la seconde, la découvrir, lever une forme de voile qu’elle semble porter. Drame en costume qui se veut très actuel, ce portrait de la jeune fille en feu est selon moi un film sur le difficulté des l’émancipation féminine et la frustration qu’elle engendre. Une frustration qui empêche ses personnages de s’épanouir de s’accomplir dans leurs vies respectives. C’est aussi un film sur la passion naissante, le désir qui monte cet aspect est traité avec une grande pudeur et ne manque cependant pas d’intensité. Il parle aussi du souvenir de l’amour de ce qu il laisse dans chaque individu. En revanche pour un film qui a comme thème la peinture je ne l’ai pas trouvé assez beau, j’ai trouvé qu’il manquait de qualité picturale, que l’on puisse faire pause et que l’on ai l’impression de voir un tableau de maître. Il connaît quelques longueurs, car il laisse trop deviner où il va et comment tout ceci va se conclure. J’ai aussi trouvé qu’il manquait un peu d’émotions, il fait comprendre la frustration et ce que ressentent ses personnages mais n’est pas arrivé à me les transmettre. J’ai trouvé ça bien mais pas extraordinaire.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 août 2020
    Une grande partie est visuellement saisissante, beaucoup de scènes sont composées de manière satisfaisante et lorsque nous voyons la peinture appliquée sur la toile cela retient notre intérêt pendant un certain temps. Bien que pas assez longtemps pour justifier la durée de ces scènes. Cela me rappelle des films comme Black Swan et Le Patient Anglais qui étaient tout aussi incohérents, statiques et mal avisés mais qui ont obtenu d'excellentes critiques en s'adressant au public louant implicitement le spectateur avec des références culturelles de haut vol. Dans le cas du Portrait de la jeune fille en feu, les touches culturelles sont le mythe Orfeo et les Quatre saisons de Vivaldi. Fait intéressant tous ces films promettent une expérience érotique mais échouent à la livrer car aucun des personnages ne ressemble à de vrais êtres humains. Il y a une discussion sur Orfeo dans laquelle l'un des personnages principaux déclare fatalement qu'Orfeo s'est retourné vers Euridice parce qu'il était dans l'âme un artiste pas un amoureux. C'est ce film en un mot une déclaration simulée et profonde qui devient de plus en plus dénuée de sens à mesure que vous y réfléchissez...
    Hotinhere
    Hotinhere

    458 abonnés 4 806 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 août 2020
    L'histoire d'un amour impossible au 18ème siècle entre une jeune peintre et son modèle, future épouse. Un film d'une grande sensibilité et délicatesse, beau comme un tableau, sublimé par l'interprétation d'Adèle Haenel et Noémie Merlant.
    Bernard D.
    Bernard D.

    103 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 août 2020
    Grâce aux immanquables de l’été, j’ai vu « Portrait de la jeune fille en feu » de Céline Sciamma sorti en septembre 2019.
    Le pitch (comme on dit de nos jours) est connu et expliqué dans la bande annonce. Noémie Merlant incarne donc Marianne, une jeune parisienne peintre comme son père, et Adèle Haenel est Héloïse, une jeune aristocrate récemment sortie du couvent des Bénédictines pour en quelque sorte remplacer sa sœur qui s’est suicidée par refus d’un mariage arrangé avec un riche Milanais. Les 2 comédiennes sont dirigées avec une grande maîtrise et si certains peuvent reprocher une lenteur à ce film de 2 h 02, c’est bien parce qu’il faut du temps pour que la relation entre les 2 jeunes femmes évolue. L’histoire s’enrichit d’une interprétation du mythe d’Orphée et d’Eurydice et à l’inverse de la vie « banale » de la jeune servante (Luàna Bajrami) qui doit avorter. La date de l’histoire n’est pas clairement précisée (fin du XVIIIème) et le lieu en huis-clos avec la mer non plus comme pour rendre cette histoire universelle.
    Les décors, les costumes et la lumière de ce film sont sublimes et les 3 scènes finales sont très réussies : une Héloïse/Eurydice en robe de mariée qui apparaît en vision lorsque Marianne quitte le manoir ; un tableau d’Héloïse avec son petit garçon mais avec à la main un livre entrouvert à la page 28 et Héloïse en plan serré à un concert où la musique de Vivaldi l’a fait à la fois pleurer et sourire, elle qui n’était habituée qu’aux chants religieux et avait demandé à Marianne ce qu’était la musique ! Coup de chapeau également pour la scène du jeu de cartes entre les 3 jeunes femmes et la réunion des femmes du village autour d’un feu et de "Fuggire non posso", une ballade polyphonique particulièrement envoûtante.
    Un sujet certes singulier voire militant mais un film remarquablement bien fait méritant les 5 prix reçus.
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