Mon compte
    Ceux qui travaillent
    Note moyenne
    3,7
    1628 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Ceux qui travaillent ?

    155 critiques spectateurs

    5
    18 critiques
    4
    54 critiques
    3
    46 critiques
    2
    26 critiques
    1
    8 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    colombe P.
    colombe P.

    125 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    C'est un très bon film qui parle d’un homme, qui, sous la pression d’événements imprévus, ayant pris une décision absolument impardonnable, va perdre son job et son âme. La course aux gains, aux profits, cette règle capitaliste absolue, dépouille cet homme de son être même.
    C’est puissant, implacable, terrible.
    axelle J.
    axelle J.

    106 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    Le personnage de Frank comprend être la victime du système capitaliste dont il se croyait seulement bénéficiaire — “profiteur“ serait plus exact. On le hait tout en le plaignant à la fois, en particulier lorsqu’il constate la fragilité de sa “réussite” reposant sur le fait qu'il est juste un pion "éjectable" pour la société qui l'emploie et qu’il est juste un tiroir-caisse pour toute sa famille (exception faite de sa plus jeune fille, encore épargnée par la fièvre consumériste).
    Et puis ce film prend à son dernier tiers un chemin dérangeant pour le spectateur, plongeant crûment dans les coulisses des marchés de gros alimentant le confort occidental. Cela montre parfaitement bien l'inconscience aveugle des consommateurs que nous sommes. Si ce film ne fera malheureusement pas devenir décroissants les gens, au moins il matérialise les ravages du matérialisme. Un des chocs de la rentrée et la découverte d’un excellent réalisateur.
    PLR
    PLR

    408 abonnés 1 479 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    Olivier Gourmet nous a habitués à des rôles pour lesquels son personnage se trouve tiraillé par des sentiments contraires et fait face, autant que faire se peut. Ce rôle-là « parmi ceux qui travaillent » était assurément fait pour lui et amènera à ce film non seulement les spectateurs maintenant fidèles de l’acteur mais, espérons-le, un public plus large. Pour un film qui en rejoint d’autres sur le registre du travail, de ses souffrances, des injonctions contradictoires, et de la vulnérabilité au final des salariés, y compris les cadres, dans un système qui les dépasse et qui a d’autres enjeux que leur simple personne. Ce personnage principal a été élevé à la dure. Il est à son tour dur à la tâche. Trop dur pour ses enfants peut-être aussi bien que ceux-là semblent gâtés, avec une vie d’aisance grâce justement aux efforts du père dont il n’est pas dit (pour les plus grands) qu’ils aient une juste reconnaissance. Paradoxalement, Franck Blanchet (Olivier Gourmet) en deviendrait par ricochet presque antipathique. On le suivra. Il trempera dans une affaire peu reluisante malgré son impression (jusqu’où ?) d’avoir fait son travail. On craindra qu’il perde pied. La tension au moment où il commence à vaciller rappellera à chaque spectateur ses propres faiblesses avec la crainte, de plus en plus prenante, de passer de l’épreuve sociale au fait divers le plus dramatique.
    nadège P.
    nadège P.

    125 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    Bien entendu que cet homme avait le choix, il a tout simplement pris la plus mauvaise décision et il a sacrifié une vie humaine tout cela pour ne pas mettre en péril la société pour laquelle il travaille.
    Plus tard, spoiler: il acceptera un nouveau travail très bien payé pour faire un peu du sale boulot, tout cela pour garder son train de vie familial hyper confortable
    .
    Ce film démontre qu'un être humain ne vaut finalement rien face aux lois du marché, à l'économie capitaliste sauvage et au maintien de son petit train de vie aisé et égoïste.
    Sinon, ce film a ambiance très froide et très dure.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    Un film coup de poing et percutant.
    Olivier Gourmet est d'une grande perfection.
    J'ai aimé ce que dénonce ce film.
    dominique P.
    dominique P.

    787 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    Ce film dramatique est assez anxiogène globalement.
    Il tire à boulets rouges sur le capitalisme, le libéralisme et c'est très juste et réaliste.
    Où comment un homme est responsable de la mort d'un autre homme, au nom du capitalisme et peu importe du moment que la boîte continue de fonctionner et du moment que ce monsieur et sa famille gardent leur excellent train de vie.
    Implacable !
    OresteA
    OresteA

    13 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mars 2021
    Intéressant mais sans intérêt. Est-ce une critique du consumérisme ? Nous ne voulons pas savoir comment est fabriqué et transporté tant que l’on peut consommer ? Ou bien je suis passé à côté du message.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    680 abonnés 1 423 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Ce drame social aurait pu marquer les esprits, fendre l'âme et toucher les coeurs, le sujet en avait largement la possibilité en tous cas...
    Olivier Gourmet incarne un cadre supérieur s'occupant de fret maritime, il est également le père de cinq enfants.
    Il s'investit à 200% dans son métier quand un beau jour, il doit faire face à une situation très compliquée : il prend alors une très lourde décision qui va le conduire au chômage et à une remise en question totale vis-à-vis de sa famille.
    Ce film est vraiment très décevant dans son ensemble tant on survole un sujet grave sans s'y plonger profondément.
    Le réalisateur est resté trop frileux à mon sens, on suit cette histoire avec intérêt mais sans réellement s'attacher aux personnages ou aux situations, malgré un acteur principal qui assure totalement côté crédibilité.
    Une oeuvre volontaire et contemporaine, mais trop lisse et trop introvertie pour vraiment sortir du rang.
    Site www.cinemadourg.free.fr
    Evelyne M
    Evelyne M

    22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    Je suis allée voir ce film pour Olivier Gourmet toujours tellement juste et pour le thème. Je n'ai pas été déçue. L'ambiance du film nous saisit, la détresse d'une vie professionnelle et familiale nous touche au plus profond.
    norman06
    norman06

    300 abonnés 1 602 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2019
    Le meilleur d'un certain cinéma social et critique sur le monde des entreprises, sans lourdeurs ni style démonstratif. Olivier Gourmet est grandiose.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    86 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2019
    Dans un premier temps, nous adhérons à une HISTOIRE, filmée de manière magistrale est servie par un acteur prodigieux.
    Mais dans un second temps, on cherche à nous impliquer dans un PARCOURS. Et là, ça s'enlise un peu. Plusieurs chemins latéraux semblent être des cul-de-sac, et plusieurs méandres nous échappent
    Autrement dit, toute la première partie repose et sur le scénario. Et la seconde partie repose sur la virtuosité de l'acteur..
    Mais impossible de rester insensible à ce très beau scénario.
    velocio
    velocio

    1 170 abonnés 3 034 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    Agé de 35 ans, Antoine Russbach a passé sa jeunesse à Genève. Il a ensuite suivi des études de réalisation/scénario à l’Institut des Arts de Diffusion de Louvain-La-Neuve, en Belgique. Après la réalisation de 2 court-métrages, "Ceux qui travaillent" est son premier long métrage. Présenté au Festival de Locarno en août 2018, il s’agit du premier volet d’une trilogie consacrée aux équivalents contemporains des 3 ordres de l’ancien régime : tiers-état, noblesse, clergé. Le deuxième volet devrait avoir pour titre "Ceux qui combattent" et le troisième," Ceux qui prient". Il est rare qu’un premier long métrage soit aussi riche et aussi pertinent que "Ceux qui travaillent". Plutôt que de s’en prendre systématiquement aux autres et au système, commençons par balayer devant notre porte, nous dit Antoine Russbach. Dans ce film passionnant, Olivier Gourmet, présent dans pratiquement tous les plans, est tout simplement prodigieux.
    J. Fitzgerald
    J. Fitzgerald

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2019
    Magnifique film vu en avant première sur le monde du travail et la manière dont il déshumanise l'être. Impressionnante prestation d'Olivier Gourmet dans un rôle à la fois réaliste et très touchant. Bravo !
    E M.
    E M.

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2019
    Un personnage principal très digne, seul au monde a l'exception de sa plus jeune fille et qui nous amène à l'empathie quoi qu'il ait fait. Tout est très violent pour lui : l'indifférence de sa femme et de ses enfants, l'hostilité de son frère et la brutalité hypocrite de son entreprise. Il se débat seul sans chercher d'excuses, vacille, se reprend. Tout est très haletant et violent et nous tient en haleine.
    Jorik V
    Jorik V

    1 198 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2019
    Une première œuvre d’un jeune cinéaste suisse qui frappe fort, et même très fort au niveau du contenu. Une œuvre qui n’est pas sans rappeler celles de Laurent Cantet ou Stéphane Brizé pour leur contenu social fort. Mais peut-être moins engagé ici et davantage dans le constat. En effet, c’est un état des lieux alarmant ou l’on fait le compte-rendu d’un monde du travail contemporain gangréné par le capitalisme sauvage, notamment dans nos sociétés occidentales. C’est écrit et analysé avec beaucoup d’acuité mais surtout de manière radicale et sans concessions. Mais « Ceux qui travaillent » se pare également d’un constat sociétal amer. Tout aussi réaliste et bien senti. Il pointe du doigt l’impact que cela peut avoir sur la cellule familiale dans son entier mais surtout sur la trajectoire humaine d’un homme. On y voit une société basée sur le travail mais où seuls les bénéfices et la loi du plus fort comptent et où le consumérisme à l’extrême sont la panacée (d’ailleurs les scènes avec le plus jeune des fils sont bien vues et particulièrement éloquentes). Le constat et le bilan dressés ne sont certes pas nouveaux, les portes enfoncées peuvent sembler déjà ouvertes, mais c’est fait de manière imparable et brillante.



    Au-delà de la pertinence du sujet et de l’efficacité avec laquelle il est traité, « Ceux qui travaillent » jouit clairement d’un atout de choix. Un atout qui porte encore plus haut le long-métrage. C’est bien sûr Olivier Gourmet, très souvent impeccable en premier rôle comme en rôle de soutien comme ils disent outre-Atlantique, qui tient le film sur ses épaules. Ici, on n’est même pas loin de dire qu’il tient le rôle d’une vie. Il est de tous les plans, imposant, massif et complètement en phase avec le personnage. D’abord froid, mutique et impitoyable, on suit la lente évolution psychologique de Franck, son personnage, grâce aux infimes mais prégnantes et subtiles gammes de son jeu de comédien. Chacune de ses expressions et de ses postures sont en totale adéquation avec le rôle. Du grand art et un plaisir de chaque instant à savourer en tant que spectateur que cette brillante et grande interprétation. On peut également saluer la grande précision du scénario et des dialogues, aussi rares soient-ils. Une écriture au scalpel qui joue beaucoup dans le réalisme (voir ke naturalisme) de « Ceux qui travaillent ». La réalisation pourra paraître clinique et froide mais elle correspond parfaitement à l’univers impitoyable du monde des grandes entreprises et de la recherche d’emploi pour les cadres. Quant aux seconds rôles, s’ils prennent du temps à se personnifier dans le film, les personnages de la femme de Franck et de sa plus jeune fille arrivent au bon moment pour apporter un contrepoint aux actions du protagoniste principal. On regrettera juste une fin qui s’étire et s’avère un peu opaque moralement comme dans son déroulement au point d’en gâcher un tantinet l’appréciation finale.



    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top