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    Ceux qui travaillent
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    155 critiques spectateurs

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    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 736 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2021
    Ce premier long métrage ne manque d'ambition ni de force quand il s'attaque à la déshumanisation du commerce mondial maritime. Le scénario montre quelques-unes de ses limites- spoiler: la rencontre finale avec le capitaine du bateau est à la fois téléphonée et inaboutie-
    et peine à tenir la tension de la première partie. Olivier Gourmet, que l'on croirait par moment filmé par les Dardenne, efface ces imperfections et mon mutisme est criant de vérité. Oui, on en a connu des fils de paysans maltraités dans leur jeunesse qui cherchent à tout prix dans la réussite sociale une reconnaissance personnelle jamais venue. Un metteur en scène à suivre. DVD - janvier 2021
    Kev T
    Kev T

    38 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2021
    Bien qu'un peu lent, ce film retrace bien les potentiels souffrances au travail et celles dû à la perte de celui-ci, même lorsqu'on est à l'abri du besoin.
    cbeaumont
    cbeaumont

    3 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2020
    Je prends la peine d'écrire une critique pour signaler qu'Olivier Gourmet est exceptionnel comme d'habitude. Superbe film "glaçant" qui assume son rythme lent.
    TheMadCat
    TheMadCat

    14 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2020
    Sur le papier, Ceux qui travaillent avait de quoi rebuter. Un film sur les affres du grand méchant capitalisme? Un long-métrage gonflé par un pathos artificiel et déformé par des caricatures outrées? Une énième tentative de dénoncer les rouages pervers d’un monde gouverné par l’argent et le profit individuel?
    Il n’en est rien. Antoine Russbach signe ici un film sobre, juste et intelligent, qui brille autant par sa finesse que par la magistrale interprétation d’Olivier Gourmet.

    Ce qui fait la force du film, c’est la manière dont, avec brio, le jeune réalisateur réussit à ne jamais franchir la frontière qui le sépare de la caricature et de l’attendu.
    Il montre un homme broyé par un système auquel il a tout donné sans jamais sombrer dans le manichéisme. Car si ce premier long-métrage nous expose les absurdités du capitalisme, il nous rappelle aussi que c’est ce même système qui nourrit nos enfants.
    Il donne à voir la révolte désespérée d’un homme humilié, mais sans emphase ni pathos, et avec une rare finesse.
    Et c’est dans les scènes les plus banales (une douche matinale, un repas de famille, la routine d’un matin de semaine) qu’effleurent les reliefs de l’âme de ce personnage mutique et bourru, magnifiquement incarné par Olivier Gourmet. Un personnage que l’on ne cernera jamais totalement, un colosse brisé de l’intérieur, un « monstre » dont on épouse pourtant la douleur. Et c’est avec une réelle force que nous étreignent les sentiments de cet anti-héros des temps modernes qu’est le travailleur licencié, le désormais laissé pour compte, le pion sur un damier où compétition et faux-semblants sont monnaie courante et règles d’un jeu cynique et cruel mais pourtant docilement accepté par tous.
    Là est un élément essentiel du film : rien n’est exposé, tout est suggéré. Les couleurs sont froides, les dialogues brefs et les plans rapprochés, la caméra s’attache au banal et au quotidien, mais ces scènes où presque rien ne se dit ont une teneur impressionnante.

    Alors oui, Ceux qui travaillent et un film « social ». Mais un film social qui ne sonne ni comme une parabole creuse et vide de sens, ni comme une leçon de morale agaçante, et encore moins comme un exercice de style artificiel dans lequel l’humain transpire à peine. Russbach nous parle du système, mais il reste à échelle humaine. Il nous donne du grain à moudre, mais n’impose jamais la réflexion et fuit toute morale.
    Pour livrer un film juste et intense, porté par l’intelligence de sa mise en scène et la performance de ses acteurs, un long-métrage qui marque par sa sobriété, qui frappe autant qu’il interroge. On attend avec impatience les autres films de la trilogie prévue par Antoine Russbach, fondée sur le modèle de la société médiévale : Ceux qui combattent et Ceux qui prient.
    Andy Angus
    Andy Angus

    4 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2020
    Ceux qui travaillent à n'importe quel prix pour une marge intéressante. Ceux-là même souffrent de ce type de comportement chez autruit. Capitalisme : éthique du chiffre. Tant de choses traîter dans ce chef-d'œuvre naturaliste avec une efficacité époustouflante. D'une portée philosophique à poursuivre par le spectateur, les traits sociaux sont eux dessinés avec une rare justesse.
    ketzaldev
    ketzaldev

    7 abonnés 267 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2020
    Excellent. Tout a été déjà très bien dit dans de nombreuses critiques, et je ne voudrais pas être redondant. En deux mots, ce film résume à la perfection notre vie individualiste du 21e siècle...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 427 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 septembre 2020
    Ceux qui travaillent est centré sur une performance d'acteur magistrale du protagoniste, Franck (Olivier Gourmet). Frank est un homme dur et très introverti. Olivier Gourmet, sans utiliser beaucoup de mots tout au long du film est capable de livrer très efficacement la personnalité, le sentiment et les émotions du personnage. L'histoire est assez convaincante et crée une tension narrative qui engage le spectateur jusqu'au dernier tiers. A ce moment-là l'histoire part pour une tournure d'événements qui manquent de plausibilité et qui aboutissent à une fin plutôt anti-climatique. Un film avec un super jeu d'acteur mais si douloureux et atrocement douloureux a regarder...
    Hotinhere
    Hotinhere

    422 abonnés 4 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2020
    Un drame social qui jette un constat glaçant sur le monde cynique du travail, à la mise en scène maîtrisée et porté par l’interprétation géniale d'Olivier Gourmet.
    Mathieu B.
    Mathieu B.

    22 abonnés 759 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 juillet 2020
    Un film sombre, qui repose entièrement sur les épaules d'Olivier Gourmet qui incarne un personnage qui lui va assez bien. Dévoué à sa carrière professionnelle, il se fait licencier suite à un incident... à moins qu'il n'y ait une autre raison à son départ. Il se retrouve sans travail, dépouillé de sa principale préoccupation, sa raison d'être, et décide de ne rien dire à sa famille. Un parcours émouvant mais le personnage est tellement froid et austère que j'ai eu du mal à m'identifier et à entrer pleinement dans l'histoire. Je m'attendais à mieux
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juin 2020
    Voici l’histoire émouvante et très crédible, très authentique, d’un homme ancré dans son travail au cœur d’un monde capitalistique inhumain. À la suite d’une décision terrible, il perd pied, culpabilise, s’enferme et accroît son introversion.Il se ressaisira pour sa famille et ses valeurs découvertes… pour mieux retomber dans le bouillon gras des affaires.
    Un film fort, vrai, humain sur un drame social, sur un drame auquel beaucoup de nous paricipe, insconsciemment presque toujours. On apprécie la maîtrise et la précision du réalisateur – c’est un Suisse ! – et surtout on peut admirer la prestation impressionnante d’Olivier Gourmet, bloc impénétrable de questionnement intérieur. Une interprétation où les silences deviennent des dialogues ! Un film social très fort, très profond, très humain.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    923 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2020
    Un film douloureux sur une erreur qui coûte une vie humaine au profit du rendement.
    Tout le thème du film est l'acceptation ou non de cette faute. Ceux qui travaillent commettent des erreurs de jugement parfois fatales.
    Le plan final donne la réponse. C'est un peu glaçant car la vie reprend son cours. Et le père est pardonné au nom de la famille.
    Un film dur et exigeant
    Y Leca
    Y Leca

    21 abonnés 906 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2020
    En gros, un film sur un cadre qui ne vit que pour son travail d'opérateur de navires containers et en paye le prix.. avant d'y revenir. Olivier Gourmet en fait des tonnes dans le rôle du mutique limite autiste. Beaucoup de silences et de longueurs donc, mais un bon coup de projecteur sur le milieu du Shipping international.
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2020
    Contrairement à ce que suggère son titre, ‘Ceux qui travaillent’ parle surtout de ceux qui ne travaillent plus, et relate la descente aux enfers d’un travailleur, mais contrairement aux rôles récurrents tenus par Vincent Lindon dans les films de Stéphane Brizé, le cadre supérieur incarné par Olivier Gourmet n’inspire pas spécialement de sympathie : ce salarié workaholic chez un armateur suisse est brutalement licencié pour avoir pris une décision dans l’intérêt de l’entreprise mais au mépris de toute humanité. Pour cet homme renfermé et taciturne pour qui le travail et la réussite matérielle comptaient plus que tout, la chute peut commencer. Le réalisateur expose brillamment les étapes successives de cette débâcle professionnelle, la découverte que rebondir sera plus compliqué que prévu, l’impossibilité d’avouer la vérité, les causes comme les conséquences, à sa famille, le spectacle impuissant de cette dernière qui continue à vivre sur un grand pied dans l’inconscience de ce qui se trame. Pourtant, ce n’est pas la rédemption que cherche ce self-made man, qui se sent avant tout trahi et rejeté par un système pour lequel il a sacrifié sa vie de famille et sa morale, ce qui donne un côté inhabituellement glaçant à ce combat pour reconquérir un statut. Lorsque Antoine Russbach humanise tardivement son personnage, et donne un visage aux minuscules rouages de ce capitalisme prédateur qui n’étaient jusque là qu’un visage ou une voix, il se montre malheureusement un peu moins pertinent.
    mat niro
    mat niro

    297 abonnés 1 724 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2020
    Quel formidable film d'Antoine Russbach avec un Olivier Gourmet exceptionnel! Il y incarne un cadre dans le fret maritime et va se retrouver au chômage après une erreur lourde de conséquences. Ce film est avant tout le portrait d'un homme à terre, ne vivant que pour son travail, et voyant tout son univers s'effondrer. Olivier Gourmet est parfait en père de famille austère avec des racines et des valeurs agricoles. Bien ancré dans l'air du temps avec cette dénonciation du capitalisme, ce drame social parvient à captiver jusqu'au bout devant cette détresse immense. Excellent.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    308 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2020
    Sans surprise, j’ai beaucoup aimé ce drame. Il faut dire que c’est une réalisation de qualité et surtout réaliste. Et qui de mieux pour interpréter le rôle principal qu'Olivier Gourmet. Un acteur exceptionnel qui nous avait déjà régalé cette année dans UNE INTIME CONVICTION et EDMOND. Comme on dit, jamais deux sans trois. Il donne du caractère à ce personnage, ce qui est indispensable pour nous plonger dedans. Qui dit film sociétal, dit forcément un message politique. Ce dernier n’est pas polarisé mais va plus être un constat d'une réalité certaine. Ensuite, à chacun d’en tirer la conclusion qu’il veut. J’ai aimé justement qu’on ne tombe pas dans l’excès et ni dans quelques choses d’accusatoire. Ce n’est pas pour autant qu’il n’y aura pas une dénonciation du système actuel. Quand c’est bien fait, et c’est le cas ici, je trouve toujours cela vibrant de montrer l’homme derrière le salarié. Cela met en lumière beaucoup de dysfonctionnement dans la société capitaliste actuelle. Il montre aussi qu’il n’y a pas que les petits ouvriers qui sont victimes de cette machine à pognon, chaque salarié, quelques soient son statut peut un jour se retrouver du mauvais côté. Nous ne sommes au final que des chiffres pour l’entreprise.
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