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Un visiteur
5,0
Publiée le 2 mars 2020
Ce film nous dit des choses sur les grandes entreprises et la mondialisation avec beaucoup de force et de subtilité. «Ceux qui travaillent», dans certaines sphères de notre monde économique, se salissent parfois les mains pour que fonctionne un système dont beaucoup bénéficient sans chercher à en connaitre le prix. Le parcours et l’environnement de ce cadre supérieur parti de rien (Olivier Gourmet, magnifique) le conduisent à une décision extrême et ignoble. Décontenancé, il pense néanmoins avoir fait le sale boulot, son devoir en sorte, pour son entreprise, mais aussi pour la société dans son ensemble : pour que ses enfants et tout un chacun puissent trouver des barquettes de poisson bon marché… Trop conditionné, il n’échappera pas au final à son aliénation. Mais le film nous interroge aussi sur les limites de cette aliénation. Il y a une graduation dans la compromission, et s’il peut y avoir un lourd prix à payer (son emploi, son statut social et même sa famille qui ne supporte pas le déclassement), l’individu peut et doit rester maître de ses choix éthiques dans un univers économique où la pression ne donne pas permis de tuer.
Excellent Gourmet, une nouvelle fois jouant tout en finesse et en intelligence dans un film qui ne cache pas l'âpreté du monde du travail. U ne réalisation soignée, parfois un peu molle mais le sujet est grave, des seconds rôles parfaits dans un film porté par l'interprétation d'Olivier Gourmet. Bravo beaucoup d'émotion
L'interprétation d'Olivier Gourmet représente le gros point fort du film, il apporte une ambiguïté et un vécu intéressants à son personnage. Le sujet intrigue, mais la mise en scène reste néanmoins assez plate.
Quelle déception Des blancs de 30 secondes Des scènes qui se répètent Une fin spéciale On a du mal à comprendre où le réalisateur veut en venir Si c est pour dire le monde du travail est sans pitié et peut s en suivre des états dépressifs...Soit Et Olivier gourmet faudrait qu il apprenne à articuler
Un excellent film, la cruauté de l'être humain dans toute sa splendeur, un homme dévoué corps et âme a son travail et à sa famille et en change il a quoi...? Matière à réfléchir
Partagé ! Aussi bien le rouleur compresseur social du travail est traité sans excès, autant le après aussi mais la décision prise qui engendre le départ pèse, pour ma part, trop pour avoir de l'empathie. Très introspectif, le personnage est intrigant (de par son enfance, ses valeurs, sa personnalité, son parcours ...) et marque ce drame ... dans une famille bien triste. Beaucoup de non dits, de scènes écourtées, laissent le spectateur dans sa propre analyse sur beaucoup de sujets (trop ?). 3/5 !!!
Un film particulièrement froid qui nous porte dans le monde du travail et ses codes. PLV : mention particulière à olivier Gourmet toujours aussi crédible dans ses rôles.
Le titre “Ceux qui travaillent” est déjà politiquement fort. Cela signifie t-il que les autres ne font rien ? Olivier Gourmet est un cadre supérieur dans une compagnie de fret maritime. Alors qu’il consacre sa vie au travail, il va devoir prendre une décision dans l’urgence. Cette dernière va lui coûter son poste. Alors qu’il a tout donné à un système qui l’a trahi, le voici contraint de remettre toute sa vie en question. Antoine Russbach signe un film qui met en lumière les aberrations de notre système capitaliste et notre propre hypocrisie à faire collectif mais penser individuel. Le comédien est remarquable et trouve les bonnes émotions à offrir à son personnage déchu qui tente en vain de sauver les apparences. “Ceux qui travaillent” est le premier volet d’une trilogie d’un état de santé de notre société. Il sera suivi de “Ceux qui combattent” et “Ceux qui prient”. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
J'y suis allée uniquement pour Olivier Gourmet car le thème n'était pas réjouissant pour cette période. Quelle bonne surprise ! Très bien interprété d'une part et criant de réalité d'autre part. Histoire vécue par beaucoup de cadres qui pourraint se reconnaître par plusieurs aspects. On peut se projeter du point de vue des enfants, de l'épouse, des collègues ou relations. A voir, je recommande !
Comment vivre lorsqu'on a prix une mauvaise décision et que celle-ci pèse comme une lourde responsabilité ? Comment se regarder dans la glace, regarder dans les yeux de ses enfants et de son épouse? Vivre dans le déni ? Mentir, tricher? en finir avec la vie ? Franck, alias Olivier Gourmet, va devoir assumer cela dans " Ceux qui travaillent". Physique passe-partout, taiseux à souhait, l'acteur glisse sa carcasse avec finesse dans ce cadre supérieur, remercié à l'aune de ses cinquante ans et offre dans ce petit film social une partition honnête. Un film désenchanté.
Vraiment beaucoup de longueurs sur un sujet rebattu depuis des décennies. Ce film n'apporte donc rien, les paysages suisses auraient pu agrémenter ce trainage en longueur, mais on ne les voit pas. Peut-être a-t-il un intérêt pédagogique pour faire comprendre aux enfants ce qui les attend dans les entreprises et ne pas avoir d'illusion sur leur future carrière professionnelle.
Un film vrai, réel, qui fait du bien par le dramatique de sa réalité montrée dans sa plus simple apparence. Un film vrai et surtout un vrai film, à des kilomètres des soupes hollywoodiennes servies traditionnellement. Bref, véritablement un chef d'oeuvre
Une histoire trop appuyée, un scénario à la peine, des personnages inconsistants voire incohérents, une caméra morne, même Olivier Gourmet, si monotone, fini par se désincarner à force d'être si mutique. Le propos politique tourne à l'introspection morale et s'y embourbe. Déception.
Film superbe dans sa simplicité, ses non-dit, sa sobriété. Un film qui touche à l'essence du monde moderne, à notre humanité, sans jamais en avoir la prétention. Le spectateur qui veut bien se donner la peine de voir ce que le réalisateur nous montre ne pourra que sortir personnellement ébranlé par ce qu'il a vu, le rideau levé sur la réalité de la société de consommation, la famille, la morale, le cynisme consistant pour la pluspart d'entre nous à vivre sa vie sans se poser de questions.