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    Ceux qui travaillent
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    155 critiques spectateurs

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    Reverdy
    Reverdy

    10 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2019
    C'est un film sans concession sur une société, une famille et au fond un homme. Même si ce dernier souffre, et qu'on a de l'empathie pour lui, il demeure qu'il fait des choix, celui au fond du modèle libéral. Olivier Gourmet est une fois de plus remarquable.
    Mathieu H.
    Mathieu H.

    20 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2019
    Servi par un Olivier Gourmet toujours impeccable, qui campe bien son rôle, le film d'Antoine Russbach atteint son but avec brio : montrer que les humains ne pèsent pas lourd dans ce monde des affaires... Finalement, ceux qui se font broyer par cette machine, sont aussi ceux qui en forment les rouages. Malgré des longueurs au milieu du film, le malaise est palpable et soulève la question de nos limites : jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour notre travail et pour notre confort de vie ?
    Marie-Claire D.
    Marie-Claire D.

    33 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2019
    Super film, avec toute l'épaisseur (au sens propre comme figuré) d'Olivier Gourmet, bête de somme abrutie tous les matins sous sa douche, et toute la journée à son bureau ou dans sa voiture. Les relations laides, lasses ou intéressées au sein de la famille, les compromissions, la cruauté, le cercle infernal qui se resserre autour du personnage principal, c'est très bien vu, très bien filmé, très bien joué. Une peinture assez glaçante de surcroît sur les échanges commerciaux absurdes d'un monde à bout de souffle et d'idées.
    tonton29
    tonton29

    20 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2019
    Sans spoiler, le film pourrait s'appeler "nous sommes tous complices" (et ceux le niant en sont encore plus coupables) C'est froid, c'est descriptif, c'est réel, c'est le mercantilisme (pas que capitaliste) et l'individualisme qui sont montrés. Glauque ? Pas que, il y a l'espoir de la candeur juvénile (formidable la petite Mathilde qui est le rayon de soleil dans la noirceur de ce monde) Olivier Gourmet en impose comme d'habitude, on réussit à avoir de l'empathie malgré ses décisions car, ne soyons pas hypocrites, beaucoup feraient pareil avec encore moins de compassion (oui oui, vous aussi qui lisez) Il n'y a pas de jugement mais un constat. Et même si les Pays Occidentaux se mettraient à devenir raisonnables (belle utopie) il y a 5 milliards de personnes derrière qui poussent dans le sens inverse pour "tuer" son voisin pour atteindre ce "niveau de vie" qui n'est qu'un "niveau de survie" superflus et déshumanisé. Le Monde est beau quand on enlève la couche de superflus . . . Mais la couche est TRÈS épaisse. Et les enfants ne sont même plus de vrais espoirs puisque vite corruptibles par le Système qui se nourrit et se détruit constamment. Comme le chantait TRUST en 1980 dans "Bosser 8 Heures" , l'Institution n'a plus de valeur ! Et oui, la valeur travail n'est plus reconnu, c'est "use toi , tu es remplaçable par moins cher" !! La valeur famille n'existe plus non plus, le père, absent sentimentalement (à part pour la petite dernière) n'est qu'un porte-monnaie pour les autres, même pas un repère ou un pilier (on obéit quand il est là pour avoir une certaine tranquillité de façade mais sinon, c'est le bordel en son absence physique) Beaucoup considèrent que "Travail - Famille - Patrie" est une devise raciste . . . Et si elle voulait simplement dire "pensons à l'humain, à soi sans oublier l'autre" Allez, souriez, votre commande internet arrive dans une heure depuis l'autre côté de la planète.
    Boby 53
    Boby 53

    10 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2019
    Film austere, voire aride, admirablement interprété par O.Gourmet mais qui peine à depasser le constat social. Une fois les faits exposés et denoncés on reste à la surface des choses, ce qui donne des temps morts un peu longs. Dommage.
    micdon0616
    micdon0616

    9 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 octobre 2019
    J attendais ce film avec impatience tant les films français récents sur le monde du travail sont plutôt réussi à.

    Ici un carnage. Tout sonne faux. Certainement un réalisateur qui n a j'aimais travaille dans une entreprise et qui de permet de déverser avec bêtise des principes idéologiques et faux de livres militants dont il a du se gaver.
    Comment peut on faire croire que des cadres dressées font tuer sans vergogne des migrants qui font entrave à leur profit ?

    Il faut voir la réalité et arrêter de direr n importe quoi !


    Même l acteur, d habitude excellent, jour faux.
    .a éviter
    Michel A.
    Michel A.

    9 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 octobre 2019
    très bon film sur la vie d un cadre superieur prêt a tout pour validé un contrat dans les pires conditions….
    retour du boomerang ,qui permet a celui ci de comprendre ses erreurs ...
    Fabien S.
    Fabien S.

    458 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2019
    Un très bon film sur un cadre d'une grosse boîte de cargot. Olivier Gourmet interprète ce personnage singulier.
    antony Z.
    antony Z.

    67 abonnés 1 038 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2019
    2,6 - Le sujet est intéréssant et la manière de le traiter avec une mise en scène froide et austère pour plus de réalisme et d'immersion dans ce que vit le personnage l'est aussi. Néanmoins, c'est avant tout de l'ennui qui s'en dégage pour moi. Le personnage central cynique, austère, dur et insensible nous accroche pas même si on a presque pitié pour lui malgré la décision ignoble qu'il a prise dans un moment où il a été dépassé par le stress et les différents évènements.. Il est pourtant parfaitement interpretté par O. Gourmet mais sans véritable ampathie il est difficile d'accrocher sur ce personnage présent sur tous les plans.

    C'est finalement lui aussi une victime.. Victime de son enfance, de ce capitalisme aux rouages diaboliques et de la société d'hyper consommation ... qui fait de lui à la fois un maillon et un complice de celle-ci, boureau d'autres êtres humains à la faveur de sa position sociale et de son confort matériel ... Tout en étant aussi la victime de sa propre famille (sauf pour sa benjamine) qui voit en lui celui qui leur apporte leur train de vie à défaut de sentiments humains et chaleureux...

    La fin est très évocatrice et symptomatique de notre société qui s'individualise et se coupe du monde tout en ouvrant pourtant le monde sur chacun... mais chacun dans sa propre autarcie... où finalement le confort et le matériel l'emporte sur le partage, les échanges et la morale...

    Ce film est très juste et nous renvoi peut être trop à une image de cette société qui nous répugne... mais pourtant, je n'ai pas réussi à accrocher avec cette histoire peut être justement trop réaliste, trop immersive dans la vie de ce personnage?.. trop proche finalement d'un réality show sur "vis ma vie médiocre et routinière d'esclave de la société de surconsommation"... le sujet est dur, il dérrange

    Ici, on est plus proche du documentaire... Le récit dénonce nos vies mornes et banales.. et comment la pression du capitalisme nous désumanise contre une position sociale et un peu de matériel... nous coupe de la réalité...en oubliant que derrière chaque acte, chaque décision, il y a des êtres humains... Encore un peu plus chez ce personnage à la base déjà pas ampathique et insensible... qui s'est fait à force de travail et d'efforts..

    C'est le reflet de tout ce qui me navre dans cette société aussi merveilleuse que pathétique.. peut-être la raison qui ne m'a pas fait accrocher par tant de rejet du sujet traité? et du rythme lent mais nécessaire qui m'a profondémment ennuyé

    Mais surtout, c'est la dernière séquence qui donne le sentiment frustrant d'un "tout ça pour ça?"... car on espère être surpris par un rebondissement inattendu suite à l'introspection du personnage etc Mais non, tout simplement le constat glaçant spoiler: de cet homme victime et complice de cette société immorale où seul le profit et le confort prennent le pas sur l'Humain..
    . Et qui choisit finalement spoiler: l'acceptation de ce constat et de s'en accommoder...
    AZZZO
    AZZZO

    268 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 octobre 2019
    Ce film est l'antidote indispensable à la gretathunberisation du monde. Il y a l'être ignoble - magnifiquement interprété par Olivier Gourmet - et, tout autour de lui, les gentils, les vertueux, ceux qui ne "travaillent pas" mais qui jugent le monde et les hommes, confortablement assis sur leur canapé le smartphone à la main. Mais à mesure que le film avance, Antoine Russbach glisse doucement de la fiction à la réalité pour nous amener face au miroir (l'affiche du film) : ces salauds ne sont que les victimes expiatoires de nos compromissions. Nous sommes tous des assassins. Intelligent et indispensable.
    Nora B.
    Nora B.

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 octobre 2019
    Olivier Gourmet joue très bien. Cependant trop de longs silences qui mettent mal à l'aise. La chute est trop brutale... on reste sur sa fin. Le personnage principal reste embourbé dans sa vie du début à la fin.
    ffred
    ffred

    1 503 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2019
    Voilà un film dans l'air du temps, crise social, capitalisme, mondialisation. Assez vite on pense aux frères Dardenne (et un peu au Couperet de Costa-Gavras). Olivier Gourmet, l'un de leurs acteurs fétiches, tient le rôle principal ici. Comme toujours, il est impeccable. Le genre de partition qui lui sied à merveille. Il n'est jamais aussi bon que quand il a peu de chose à dire, quand tout se passe sur son visage et dans ses yeux. Si le récit, qui ne juge jamais, n'a rien de nouveau ni d'original, assez lent et peu bavard, il est cependant prenant. On se demande comment tout cela va se terminer. La mise en scène d'Antoine Russbach est précise, soignée et très maitrisée. Le personnage est minutieusement dessiné, on ressent son mal-être et on s'attache à lui très facilement. Voilà donc un drame social et familial, froid, dur mais sensible, décrivant avec un cruel réalisme le monde du travail aujourd'hui. Une jolie surprise pour un premier film réussi. Et un metteur en scène à suivre car Ceux qui travaillent semble être le premier volet d'une trilogie...
    bendelette
    bendelette

    16 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2019
    Le sujet est rude mais instructif et intéressant si l'on ne connaît pas le milieu de la marine marchande.Pas un seul mot de trop,toutes les répliques sont percutantes et les images terriblement parlantes,le "travailleur" et ces cinq enfants insouciants.
    Les acteurs sont parfaits.Je remonte ma note!
    Gentille sorciere
    Gentille sorciere

    12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2019
    Nul autre qu'Olivier Gourmet ne pouvait endosser le rôle avec autant de justesse. Dialogue ciselé, peu de dialogue tellement les personnages occupent l"espace devant la caméra", excellent miroir à la schizophrenie de notre société.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2019
             Olivier Gourmet a t-il fait dans sa vie autres chose que des films sociaux, politiques et militants? J'espère que dans sa vie privée, il est moins austère qu'à l'écran, car dans ce cas, je plaindrais sa famille!
             Et ce n'est pas avec Ceux qui travaillent que cela va changer. Ce magnifique film du jeune (???) suisse (???) Antoine Russbach (dont apparemment personne ne sait rien...) est d'une noirceur si totale qu'on en sort mal à l'aise.
             Frank est parti de rien. Dernier d'une famille de paysans pauvres, rudoyé par tous, n'ayant fait aucune étude, il commence cariste dans une entreprise de transports maritimes (ah! la marine suisse...) pour en devenir directeur. (Il roule en Carrera quand même... sacré réussite!) Marié à Nadine (Delphine Bibet), fidèle (comme si on avait du temps à perdre avec la bagatelle...), père tendre et attentionné de cinq enfants dont la petite dernière, Mathilde (Adèle Bochatay) l'idolâtre, il n'a qu'un credo: le travail. Il est, le matin, devant son écran alors que les techniciens de surface sont encore en activité.... Travailler, être efficace, faire gagner de l'argent à cette compagnie dont il espère être bientôt l'associé. Mais la compagnie va plutôt mal. des containers sont détériorés.... Et puis, un appel du Cervantes Ils viennent de découvrir un clandestin à bord, un pauvre zig qui a embarqué à Lagos et ne sait même pas pour quelle direction. Et de plus: malade, avec une forte fièvre. Fièvre + Lagos =.... Ebola! Que faire? le garder jusqu'à Marseille, avec la certitude d'une quarantaine et une perte de fric inestimable? Alors plutôt, le ré-embarquer pour Lagos, le débarquer, ni vu ni connu. Le Cervantes fait demi tour. Mais Frank réfléchit. Cette solution, cela représente quand même quatre jours de retard. Nouvel ordre: on reprend la route vers Marseille, et on se débarrasse du clandestin. Le patron russe du porte-containers se récrie; une bonne prime le fera changer d'avis. Mais ces détours ont attiré l'attention des patrons de la compagnie. Frank est sommé de démissionner sur l'heure. A cause de l'ignominie de sa décision? Pas du tout! Pour ne pas les en avoir tenus informés, et parce que l'occasion est bonne de se débarrasser d'un salarié qui coûtait trop cher et prenait trop de surface.
             Frank a rejoint le monde de ceux qui ne travaillent pas... Il affiche sans états d'âme son profil insensible dans une boîte de placements; il passe par des phases de dépression; (un de ses fils à cette phrase terrible: on a accepté de ne pas avoir de père; on n'acceptera pas de renoncer à notre train de vie); il contacte tous ses anciens "amis", mais tout se sait dans le milieu; personne ne veut de lui, sauf à accepter un job où il saura constamment flirter avec la légalité.... dans ce monde là, un homme dépourvu de toute morale, de tout scrupule ça n'a pas de prix
             La fin du film est somptueuse: Frank emmène Mathilde dans un hyper marché, puis dans les docks, là où sont échangées ces milliards de marchandises dont notre civilisation veut disposer tout le temps, tout de suite. Alors, il n'y a qu'une seule règle: tout doit arriver à l'heure! Que compte la vie ou la survie d'un pauvre noir souffreteux devant les exigences de la mondialisation....
             C'est un chef d'oeuvre, mais asphyxiant. Sans doute est ce pour cela qu'il est si mal distribué, si peu et si superficiellement critiqué. Mais c'est à voir absolument tant que c'est à l'affiche.
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